Dulundi au vendredi de 8h30 à 16h45 Congés Intempéries BTP caisse de l’Île-de-France 22 rue de Dantzig 75756 PARIS CEDEX 15 Fax : 01 44 19 28 90 Antenne MELUN 56 Rue Eugène Delaroue 77190 DAMMARIE-LES-LYS Contact mail : : Nous contacter Site web : www.cibtp-idf.fr NUMéROS UTILES11 Février 2008 Les congés des ouvriers du BTP financent le Medef Par David Servenay Rue89 00H20 11/02/2008 "Obsolète, inique, discriminant" une poignée de petits patrons du BTP n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer le système des caisses de congés payés du bâtiment. Un système hérité du Front populaire, véritable vache à lait pour les puissantes fédérations du bâtiment avec des pratiques qui, du point de vue de ces entreprises, s'apparentent à de l'extorsion de fonds. Le gouvernement, le Medef et même l'Elysée tout le monde sait, mais personne ne veut y mettre de l'ordre. Enquête sur un scandale qui menace aujourd'hui des dizaines de PME du secteur. A Limoges, les premiers contestataires dénoncent l'adhésion obligatoire aux caisses La révolte est partie de Limoges. Au début, ils sont une poignée, emmenés par une figure de proue Henri Maillot, chef d'équipe dans une PME de 40 personnes spécialisée dans le gros oeuvre. Salarié et associé de son entreprise, Maillot a un jour la curiosité d'examiner les comptes. Il découvre alors les cotisations mensuelles versées à la Caisse des congés payés du BTP du Centre-Ouest. Une grosse somme pour son entreprise plus de 170000 euros par an. Il interroge son PDG, qui lui répond, fataliste "On ne peut rien faire contre la Caisse..." Un mécanisme hérité des années 30, où les ouvriers changeaient d'employeurs chaque jour Volontiers frondeur, Henri Maillot, titulaire d'une maîtrise d'administration des entreprises AES, plutôt rare à ce niveau, parle haut lorsqu'il évoque l'argent des congés payés. Un système unique en France, qui existe depuis 1937. A l'époque, les ouvriers du bâtiment changent souvent de chantiers et d'employeurs. Au moment des vacances, ils n'ont parfois aucune garantie de toucher les fameux congés payés. Pour assurer des vacances à tous, les patrons créent donc des caisses qui collectent les cotisations et les redistribuent aux intéressés. Ces caisses prennent ensuite la gestion des congés intempéries à partir de 1946 -une allocation versée en cas de pluie ou de neige- puis à partir de 1985, les activités de l'OPPBTP, la branche hygiène, sécurité et prévention du BTP. Aujourd'hui, 32 caisses se partagent l'énorme gâteau des vacances des ouvriers du bâtiment plus de 5 milliards d'euros par an. Comme le montre cet appel de cotisation de la Caisse de la Région de Paris, les congés payés sont facturés à hauteur de 19,6% du "total des salaires plafonnés déclarés à l'Urssaf", là où, en moyenne, le coût des congés ne dépasse pas les 14%! Le système prive les entreprises d'une année de trésorerie Pour de nombreux entrepreneurs, le système est aujourd'hui complètement obsolète. D'abord, parce que 80% des salariés du secteur sont désormais fixes, très souvent en CDI dans un secteur frappé par la pénurie de main-d'oeuvre. Selon la Dares, le taux de rotation turn over est de 22,2% dans la construction, à comparer avec les 40% de l'ensemble des métiers. Autre critique le mécanisme de versement des cotisations prive les entreprises d'une part importante de leur trésorerie, dans la mesure où elles sont obligées de cotiser un an à l'avance... Henri Maillot parle carrément d'une "confiscation" Henri Maillot et ses amis n'en sont pas à leur première escarmouche avec les caisses du BTP. En 2004, après la diffusion d'un tract critique sur le sujet, il est poursuivi pour diffamation publique par la Caisse de surcompensation, devenue entre temps l'Union des Caisses de France. Il sera relaxé sur une nullité. Mais le débat juridique est posé. L'argument d'Henri Maillot? Les caisses de congés payés ne respectent pas le principe de liberté d'association. Jusqu'à maintenant, la jurisprudence donne raison aux caisses. Des jugements qui vont clairement à l'encontre d'un principe formellement reconnu par la Cour européenne des droits de l'Homme CEDH de Strasbourg. Des tribunaux de commerce et des organisations patronales du bâtiment Autre exemple Patrick Couturas, menuisier à Eyjeaux, petite bourgade près de Limoges. Avec son unique employé, cela fait vingt-cinq ans qu'il fabrique des escaliers en bois pour les particuliers. L'entreprise tourne correctement, sans plus. Aujourd'hui, la caisse de Limoges lui réclame 1900 euros de cotisations. Huissier, commandement à payer, ordonnance de comparution devant le tribunal de commerce. Dont l'actuel président, René Dufour, fut aussi vice-président de la Caisse du centre-ouest CCPBCO pendant douze ans! L'actuel président de la Caisse du Limousin, Jacques Raynaud, est quant à lui aussi président de la Banque Populaire Centre Atlantique... la banque de Patrick Couturas. Notre menuisier a beau avoir le sens de l'humour, il ne se sent pas vraiment écouté par ses interlocuteurs Rien n'est épargné aux PME évoluant en marge du BTP Un univers contrôlé par les patrons Les statuts régissant les caisses, comme celui de la caisse du Haut-Rhin, définissent un objet social très étendu article2 "En outre, elle peut prêter son concours toutes les fois qu'il lui est demandé par les pouvoirs publics, pour des fins déterminées par ceux-ci, même en dehors de son objet tel qu'il est défini ci-dessus." Une formule aussi vague que large. Mieux l'association fonctionne grâce à un bureau, élu par ses membres. Lesquels membres ont aussi le droit d'être représentés à l'Assemblée générale, mais sur un mode très particulier article 20 de désignation des représentants "Ces représentants ont droit à autant de voix que les adhérents qu'ils représentent ont versé de fois,dans l'exercice précédant l'assemblée générale, un montant de cotisations de congés payés égal à l'abattement prévu par l'article R. 731-18 du code du travail, tel qu'il est connu la veille de l'assemblée." En clair, ce sont les "syndicats membres de droit" qui font et défont les majorités au sein des caisses. Qui sont-ils? Quatre organisations patronales, là aussi clairement indiquées dans les statuts de l'UCF la FFB fédération française du bâtiment, la FNTP fédération nationale des travaux publics, la CAPEB confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment et la FNSNOP fédération nationale des sociétés coopératives de production du bâtiment. Partout en France, les 32 Caisses de congés payés se montrent intraitables, envoyant leurs contrôleurs assermentés vérifier l'activité de chaque société. L'aventure est arrivée à la société Michel Rezig, basée à Sarcelles. Créée en 1995, cette PME de sept personnes trois administratifs, quatre en production est spécialisée dans le commerce de tissus industriels, de type stores, bâches ou tissus isolants pour les chambres froides. En 2003, la Caisse du BTP de Paris effectue un premier contrôle, à l'issue duquel elle réclame l'affiliation immédiate de l'entreprise, parce que deux employés réalisent aussi la pose des tissus vendus. Pourtant, Rezig est loin de l'univers du BTP. Tout ces employés travaillent en atelier ou, chez les clients, dans des endroits protégés des intempéries. Ici, pas d'emploi précaire. La société marche bien, mais rien à faire, la Caisse attaque... et gagne, devant le tribunal de commerce de Pontoise, puis devant la cour d'appel de Versailles. Motif "L'adhésion obligatoire de l'employeur, contestée par la société appelante, est une mesure nécessaire à la protection des droits et de la santé des salariés, en leur assurant le paiement non seulement des congés payés mais aussi celui des indemnités de chômage-intempéries, régime dont les caisses sont également chargées; qu'elle n'est donc pas contraire à l'article 11 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme." Malgré un pourvoi en Cour de cassation, la Caisse de Paris menace toujours Rezig d'une inscription-privilège au greffe. Ce qui signifierait la liquidation pure et simple de la société, comme l'explique Catherine Glise, responsable administrative de la société La principale critique des entrepreneurs concerne l'opacité des comptes de ces caisses. En théorie, ils sont certifiés par un commissaire aux comptes. Mais Pascal Sanchez, PDG d'Emaplast 40 salariés, qui a cotisé trois ans, a une autre vision Seul élément d'information les caisses ont toujours affirmé qu'elles parviennent à assurer leurs frais de fonctionnement grâce aux produits financiers de la trésorerie des cotisations. Dans ce cas, comment expliquer la différence de 4 à 6% constatée entre le système en vigueur dans les autres secteurs et celui des caisses du BTP? Pascal Sanchez estime cet écart à environ 500 euros par salarié et par an. Soit, au total, une charge supplémentaire pour lui de 17486 euros par an. A toutes ces critiques, l'Union des caisses de France répond "statut" et "garantie des droits des salariés". Sa directrice, Claudine Metz, a accepté de répondre à Rue89 sur le manque de transparence constaté par certains de ses adhérents. "Les cotisations, dit-elle, couvrent exactement le coût des congés payés, tel qu'ils sont payés par les caisses avec un certain nombre d'avantages, notamment une prime de vacances de 30%" Une longue liste d'abus, plus ou moins connus... Si les comptes sont opaques, le train de vie des administrateurs des caisses l'est tout autant. Officiellement, ceux-ci sont bénévoles comme tout dirigeant d'association. De plus, elles n'ont pas le droit de faire des profits comme l'indique leur statut article 2 "La caisse, n'exerçant pas d'activité économique, s'interdit tout bénéfice." Le plus grand flou règne sur les petits et grands privilèges des administrateurs, cooptés par les organisations patronales. Le 14 octobre 2003, les administrateurs de la caisse de Limoges ont ainsi choisi le Château des Reynats, près de Périgueux -un magnifique hôtel-restaurant quatre étoiles- pour tenir le conseil d'administration de la CCPBCO. A la lecture du procès-verbal, surprise les débats commencent à 13h00 pour s'achever à ... 13h15. Juste le temps de réélire le même bureau pour trois ans! Idem pour la caisse de Rennes. Cette fois-ci, nous sommes en octobre 2007 et les administrateurs décident de tenir leur assemblée générale annuelle à ... Montpellier. Rendez-vous un vendredi à 16h00 pile, pour bien commencer le week-end. Inutile de préciser que les adhérents n'ont rien eu à redire, puisqu'il fallait lire le bulletin d'annonces légales des Petites affiches pour être au courant de cette AG. Sans oublier les aménagements luxueux des sièges, comme l'entrée de la caisse de Nantes pavée de travertin d'Italie, un marbre rouge aux reflets chatoyants A Mulhouse, la justice sanctionne voyages et contrats d'assurance-vie trop exotiques En 1996, certains administrateurs de Colmar adressent une lettre anonyme au parquet de Mulhouse, pour dénoncer les "agissements frauduleux" du président de la Caisse du Haut-Rhin, de son directeur et d'une poignée d'administrateurs. Après une longue enquête du SRPJ, les policiers établissent les faits. D'abord, un système de contrats d'assurance-vie au bénéfice des administrateurs. Contrats financés par la caisse, en guise de rémunération cachée de leur mandat. Pour le président, le contrat prévoyait un versement de 25000 francs 3810 euros par an sur dix ans, avec un versement initial de 125000 francs 19054 euros. Pas mal pour un bénévole, mais en droit, les juges retiendront l'abus de confiance. Même chose, en plus modeste, pour quatre membres du bureau qui plaident la "bonne foi". Jean-Claude Biwand aimait aussi les voyages pour "assister à des symposium, congrès ou réunions", dont il fera profiter le directeur salarié de la caisse. Accompagnés de leur épouse, les deux hommes vont à la Nouvelle-Orléans Etats-Unis puis aux Antilles aux frais de la princesse. Sans oublier de menus frais de déplacements exagérément gonflés. Jugement en 2002 six mois de prison avec sursis pour le président indélicat, une amende pour le directeur et relaxe "au bénéfice du doute" pour les autres. L'affaire n'a pas dépassé la Une de la presse locale. La révolte de la plasturgie contre les caisses du BTP C'est sans doute l'un des tout derniers décrets signés "Dominique de Villepin, Premier ministre". Le 11 mai 2007, alors qu'il va quitter l'hôtel Matignon, le chef du gouvernement appose son paraphe à un texte régissant les relations entre les caisses et les "organisations patronales représentatives d'une branche professionnelle autre que celle du bâtiment". Le décret fait référence à des "accords" sur les règles d'affiliation. En fait, ce simple décret est le résultat de trois années de négociations acharnées entre, d'un côté un collectif de professions emmené par la Fédération de la plasturgie et, de l'autre, l'Union des caisses de France. Comme le souligne un communiqué de presse commun, l'accord signé en mars 2007 permet à ces entreprises de sortir du système des caisses. A condition de démontrer que leur activité de pose "bâtiment" n'excède pas 10% de leur chiffre d'affaires. Sinon, c'est l'affiliation obligatoire. Au cours des discussions, le collectif a tenté de faire valoir l'argument des conventions collectives ne seraient affiliées que les entreprises relevant de la convention du bâtiment. Refus ferme et définitif de l'Union des caisses de France. Les caisses collectent aussi les cotisations volontaires aux organisations patronales Sous l'égide de la Direction des relations du travail, le BTP a fini par obtenir gain de cause... tout en s'engageant à cesser de collecter de façon abusive les cotisations volontaires destinées aux organisations patronales. Le gouvernement aurait même promis une circulaire pour interdire formellement l'amalgame pratiqué par des nombreuses caisses qui réclament, au milieu des cotisations congés payés, la "cotisation FFB" ou "CAPEB". "Une pratique tout à fait illégale", pour le chef d'entreprise Pascal Sanchez Pour la directrice de l'Union des caisses de France, tout cela est faux. Claudine Metz est formelle, il n'a jamais été question d'une telle mesure Après de nombreuses relances, le service communication de la Fédération Française du Bâtiment a fini par nous faire savoir que "D'une façon générale, le président de la FFB ne s'exprime pas sur ce sujet des caisses de congés payés du BTP." Il faut dire que, outre sa proximité avec Laurence Parisot, Christian Baffy occupe un poste stratégique du Medef Vice-Président Trésorier. Tags Politique Horairesd'ouverture des Caisse de retraites à proximité du Caisse de retraite de Caisse Intempéries BTP l'Ouest Congés: Caisse de retraite CRE-IRCAFEX à 1.9 km; Caisse de retraite AG2R La Mondiale à 3.2 km; Caisse de retraite CIPREV (Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance) à 3.4 km; Caisse de retraite PRO BTP à 3.9 km Durée des congés Article D. 3141-30 La durée des congés des salariés déclarés à la caisse est déterminée en application des dispositions générales du présent chapitre. Il en est de même pour les salariés déclarés par les entreprises non établies en France mentionnées aux articles L. 1262-1 et L. 1262-2. Toutefois, cent cinquante heures de travail effectif sont considérées comme équivalentes à un mois pour la détermination de la durée du congé de ces outre, il est ajouté à l’ensemble des heures de travail accomplies au cours de l’année de référence, un forfait représentant les congés de l’année précédente dans le BTP, lorsque celui-ci a été payé à l’intéressé par l’intermédiaire d’une caisse agréée. Indemnité des congés Article D. 3141-31 La caisse assure le service des congés payés des salariés déclarés par l’employeur. Toutefois, en cas de défaillance de l’employeur dans le paiement des cotisations, celui-ci n’est pas dégagé de son obligation de payer à la caisse les cotisations, majorations de retard et pénalités qui restent régularisation de la situation de l’employeur, la caisse verse au salarié l’indemnité de congés payés dû, calculé suivant les mêmes principes. Article D. 3141-32 Le salaire horaire pris en considération pour le calcul de l’indemnité de congé est le quotient du montant de la dernière paye versée au salarié dans l’entreprise assujettie qui l’employait en dernier lieu par le nombre d’heures de travail effectuées pendant la période ainsi cas de changement des taux de salaires, il est tenu compte de ceux applicables pendant le congé. Toutefois, cette disposition n’est applicable qu’aux salariés qui, au moment de leur congé, sont employés dans une entreprise assujettie. Article D. 3141-33 L’indemnité du congé mentionnée à l’article L. 3141-3 est le produit du vingt-cinquième du salaire horaire défini à l’article D. 3141-32 par le double du nombre d’heures de travail accomplies au cours de l’année de chaque jour de congé supplémentaire attribué à quelque titre que ce soit, le salarié reçoit le quotient de l’indemnité mentionnée au premier alinéa par le nombre des jours de congé auquel cette indemnité correspond. Certificat de congés Article D. 3141-34 L’employeur remet au salarié, avant son départ en congé ou à la date de rupture de son contrat, un certificat de congé qui lui permet de faire valoir ses droits et son indemnité congés payés auprès de la caisse d’affiliation du dernier certificat indique le nombre d’heures de travail effectuées par le salarié dans l’entreprise pendant l’année de référence, le montant du dernier salaire horaire calculé conformément aux dispositions de l’article D. 3141-32 ainsi que la raison sociale et l’adresse de la caisse d’ mois avant son départ en congé, le salarié doit déposer à la Caisse de congés payés, le certificat signé de lui et de son employeur avec le RIB en cas de changement. congesintemperies btp caisse de la basse normandie et la sarthe CCPB Région Basse Normandie et Sarthe : Caisse de Congés Payés du Bâtiment de la Basse Normandie et Sarthe Organisme assurant le paiement des congés payés et du chômage intempérie pour les entreprises du bâtiment situées dans les départements du Calvados, la Manche, l'Orne et la
caisse de conges payes du batiment de la region du centre statuts et Allier – Cher – Loiret – Nièvre – Yonne 35 rue de Bellecroix 03400 YZEURE – 03015 Moulins cedex Tél. 04 70 46 02 31 – Fax 04 70 46 81 20 – Web. CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE Agréée par l'Etat arrêté ministériel du 6 avril 1937 publié au journal officiel du 9 avril 1937 STATUTS ET REGLEMENT INTERIEUR VERSION 2016 SOMMAIRE PREAMBULE 4 ARTICLE 1 CONSTITUTION - SIEGE SOCIAL 4 ARTICLE 2 OBJET 4 ARTICLE 3 DUREE –EXERCICE SOCIAL 5 ARTICLE 4 CIRCONSCRIPTION 5 ARTICLE 5 COMPOSITION DE LA CAISSE 5 ARTICLE 6 CONDITIONS REQUISES POUR SIEGER DANS LES ORGANES DE LA CAISSE 6 ARTICLE 7 RESPONSABILITE DES ADHERENTS 6 ARTICLE 8 PERTE DE LA QUALITE DE MEMBRE 6 ARTICLE 9 OBLIGATIONS DE LA CAISSE EN MATIERE DE PAIEMENT DES DROITS A CONGES PAYES EN CAS DE DEFAILLANCE DE L’ADHERENT 7 ARTICLE 10 RESPONSABILITE DE LA CAISSE EN CAS D’OUVERTURE D’UNE PROCEDURE COLLECTIVE D’UN ADHERENT 8 ARTICLE 11 COMPETENCE JURIDICTIONNELLE 9 ARTICLE 12 COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 9 ARTICLE 13 FONCTIONS DES ADMINISTRATEURS 10 ARTICLE 14 POUVOIRS DU CONSEIL 10 ARTICLE 15 REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 11 ARTICLE 16 ELECTION ET FONCTIONNEMENT DU BUREAU 11 ARTICLE 17 POUVOIRS DU PRESIDENT 12 ARTICLE 18 DIRECTEUR 13 ARTICLE 19 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – FONCTIONNEMENT 13 ARTICLE 20 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – DELIBERATION 14 ARTICLE 21 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – REPRESENTATION ET VOTE 14 ARTICLE 22 REUNION DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE 15 ARTICLE 23 ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE – CONVOCATION – DELIBERATION 15 ARTICLE 24 PROCES-VERBAUX DES ASSEMBLEES GENERALES 16 ARTICLE 25 DISSOLUTION DE LA CAISSE 16 Page 2 sur 36 VERSION 2016 ARTICLE 26 RESSOURCES DE LA CAISSE 16 ARTICLE 27 DEPOTS ET PLACEMENTS 16 ARTICLE 28 FONDS DE RESERVE 17 ARTICLE 29 ETABLISSEMENT DES COMPTES 17 ARTICLE 30 CONTROLE DES COMPTES 17 ARTICLE 31 COMMISSION PARITAIRE 18 ARTICLE 32 CONGES INTEMPERIES BTP – UNION DES CAISSES DE FRANCE 18 ARTICLE 33 AVANTAGES CONVENTIONNELS 18 ARTICLE 34 PUBLICATION 19 ARTICLE 35 REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES 19 ANNEXE 1 REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES 20 ANNEXE 2 REGLES PRUDENTIELLES 24 Page 3 sur 36 VERSION 2016 CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE STATUTS Agréés par le Ministère du travail, de l’emploi et de la santé le 14 février 2011 Mis en harmonie avec les statuts types adoptés par le conseil d’administration de l’UCF du réseau Congés Intempéries BTP le 2 juillet 2010, Agrément ministériel du 2 août 2010 Page 4 sur 36 VERSION 2016 PREAMBULE Dans le cadre des dispositions législatives, réglementaires et conventionnelles en matière de congés annuels payés et de chômage pour cause d'intempéries propres aux activités du bâtiment et des travaux publics, les présents statuts de la Caisse de Congés Payés du Bâtiment de la Région du Centre, sont établis en conformité avec les dispositions des statuts types votés par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP et approuvés par le ministre chargé du Travail. CONSTITUTION – SIEGE SOCIAL ARTICLE 1 Sous les auspices des organisations nationales patronales du bâtiment et des travaux publics les plus représentatives, il a été constitué entre les groupements rattachés à ces organisations et les employeurs du bâtiment et des travaux publics qui ont adhéré et pour ceux qui adhéreront aux présents statuts une association déclarée conformément à la loi du 1er juillet 1901, dite Caisse de Congés Payés du Bâtiment de la Région du Centre », pour l'application des lois et règlements sur les congés annuels payés. Son siège est établi à Yzeure, 35 rue de Bellecroix. Il peut être transféré en tout autre endroit de la circonscription de la caisse sur simple décision du conseil d’administration. OBJET ARTICLE 2 La caisse a pour objet 1° d'effectuer le paiement aux salariés des indemnités de congés payés dans les conditions fixées par les accords internationaux, les lois, décrets et règlements concernant les congés annuels payés et par les présents statuts, en tenant compte des éléments de salaires retenus par la loi, ainsi que le paiement des avantages conventionnels en matière de congés annuels payés selon les distinctions prévues à l'article 33 et d'en répartir la charge entre ses adhérents, 2° d'assurer la mise en œuvre des dispositions législatives et réglementaires du régime d'indemnisation du chômage pour cause d'intempéries dont la gestion incombe à l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, 3° de percevoir auprès de ses adhérents les cotisations nécessaires à l'accomplissement des missions définies au présent article. En outre, elle peut prêter son concours, toutes les fois qu’il lui est demandé par les pouvoirs publics, pour des fins déterminées par ceux-ci, même en dehors de son objet tel qu’il est défini ci-dessus. Elle peut également apporter, à l’occasion de son fonctionnement, le concours de ses services aux organismes professionnels membres de droit ainsi que, sur décision du conseil d’administration, aux institutions, œuvres ou organismes créés ou à créer à l’usage des professions du bâtiment et des travaux publics. La caisse, n’exerçant pas d’activité économique, s’interdit tout bénéfice. Page 5 sur 36 VERSION 2016 Un règlement intérieur, approuvé par le ministre chargé du Travail et dont le texte est arrêté par le conseil d’administration, détermine les mesures nécessaires à l’application des présents statuts et fixe les sanctions applicables en cas d’infraction aux règles établies. DUREE - EXERCICE SOCIAL ARTICLE 3 La caisse est fondée pour une durée illimitée. L'année sociale commence le 1er avril d'une année pour se terminer le 31 mars de l'année suivante. CIRCONSCRIPTION ARTICLE 4 La circonscription de la caisse comprend les territoires des départements de l'ALLIER, du CHER, du LOIRET, de la NIEVRE et de l'YONNE. COMPOSITION DE LA CAISSE ARTICLE 5 La caisse se compose de membres de droit rattachés aux organisations nationales du BTP les plus représentatives et de membres adhérents. Sont membres de droit - la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics de l'Allier ; - la Fédération Française du Bâtiment du département du Cher ; - la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Loiret ; - la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics de la Nièvre ; - la Fédération des Entrepreneurs et Artisans du Bâtiment et des Travaux Publics de l'Yonne ; - la Chambre Artisanale des Petites Entreprises du Bâtiment de l'Allier CAPEB ; - l'Union Artisanale du Bâtiment du Cher CAPEB ; - la Chambre de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment du Loiret CAPEB ; - l'Organisation Professionnelle des Artisans du Bâtiment de la Nièvre CAPEB ; - la Chambre Syndicale des Artisans du Bâtiment de l'Yonne CAPEB. Sont membres adhérents Les entreprises occupant du personnel dans l’exercice d’une ou plusieurs activités entrant dans le champ d’application professionnel des conventions collectives nationales étendues du bâtiment ou des travaux publics et remplissant les conditions fixées par les articles et du code du travail, ou, le cas échéant, celles fixées pour l'indemnisation du chômage pour cause d'intempéries par les articles et suivants, et du même code. L’affiliation à la caisse est matérialisée par un bulletin d’adhésion. Les effets de cette affiliation obligatoire qui, conformément au code du travail, requièrent la déclaration des salaires et le paiement des cotisations, ne peuvent remonter au-delà de la date d’ouverture de la période de référence écoulée. Sont tenues de s’affilier toutes les entreprises dont le siège est situé dans la circonscription de la caisse, auxquelles s’applique la législation spéciale au bâtiment et aux travaux publics en matière de congés payés et/ ou d’indemnisation du chômage pour cause d’intempéries, sous réserve des Page 6 sur 36 VERSION 2016 exceptions tenant à la compétence d’attribution dévolue aux caisses nationales et sous réserve des règles de compétence spécifiques applicables aux entreprises non établies en France Pour les entreprises dont l’activité relève des travaux publics, le service des congés et la mise en œuvre du régime d’indemnisation du chômage intempéries sont assurés par une caisse à compétence nationale, Dans les entreprises du bâtiment et des travaux publics qui relèvent du statut coopératif, ces services sont également assurés par une caisse nationale, Les entreprises non établies en France mentionnées aux articles et du code du travail, sont tenues de s’affilier, suivant les modalités définies par les articles à du code du travail. Les entreprises appliquant, au titre de leur activité principale, une convention collective nationale autre que celles du bâtiment ou des travaux publics peuvent, sous réserve d’un accord conclu conformément à l’article D. 3141-15 du code du travail entre l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP et l’organisation ou les organisations d’employeurs représentatives de la branche professionnelle concernée, assurer directement le service des congés à leurs salariés. L'activité principale s'entend alors comme celle dans laquelle l'entreprise emploie le plus grand nombre de salariés. CONDITIONS REQUISES POUR SIEGER DANS LES ORGANES DE LA CAISSE ARTICLE 6 Pour siéger dans les organes de la caisse, il faut être dirigeant personne physique d'une entreprise adhérente à la caisse au sens de l’article du code du travail et à jour de ses cotisations, selon les modalités respectivement prévues aux articles 12 et 19 - soit, en tant qu'exploitant en nom personnel ou conjoint collaborateur ; - soit, en cas d'exploitation en société, en tant que représentant légal, administrateur, membre du conseil de surveillance, ou disposant d’un mandat de délégation de l’entreprise adhérente et exerçant une fonction de direction effective. Ces conditions sont applicables aux représentants qui sont désignés par les membres de droit comme aux membres élus qui doivent être à jour suivant les modalités respectivement prévues par les articles 12 et 19. RESPONSABILITE DES ADHERENTS ARTICLE 7 En matière de congés payés, tous les adhérents sont tenus solidairement responsables des engagements de la caisse, c'est-à -dire que, dès que le taux des cotisations de congés payés fixé pour équilibrer les recettes et les dépenses apparaîtrait insuffisant, les adhérents s'engagent à verser une cotisation supplémentaire au prorata des salaires déclarés et ce dans le délai fixé par le conseil d'administration. Les entreprises assujetties sont tenues de fournir aux contrôleurs agréés, nommés par la caisse, toutes justifications de nature à établir qu'elles se sont acquittées de leurs obligations. Page 7 sur 36 VERSION 2016 PERTE DE LA QUALITE DE MEMBRE ARTICLE 8 1° Membre de droit La qualité de membre de droit se perd par la liquidation judiciaire, la dissolution de l’organisation professionnelle ou toute modification juridique entraînant sa disparition, ainsi que par la perte de la représentativité de l’organisation professionnelle nationale de rattachement. La perte de la qualité de membre de droit sera constatée par la caisse qui en informera l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, à charge pour cette dernière de se rapprocher de l’organisation nationale concernée pour lui demander de désigner l’organisation professionnelle locale compétente. 2° Membre adhérent La qualité de membre adhérent se perd par a la radiation suite au transfert de l’entreprise dans le ressort d’une autre caisse du réseau Congés Intempéries BTP. La radiation ne peut prendre effet qu’au 31 mars de chaque année. L'adhérent est tenu, jusqu'à la fin de l'exercice social, de se conformer aux engagements résultant pour lui des statuts, du règlement intérieur et des décisions de la caisse, notamment de payer ses cotisations échues et à échoir pour le temps où il sera demeuré adhérent à la caisse, celle-ci restant, en matière de congés payés, responsable jusqu’à la même date vis-à -vis de son personnel, dans les conditions stipulées à l’article 9 des présents statuts. b la cessation de l'exercice de la profession. Celle-ci doit être notifiée à la caisse par lettre recommandée adressée au président du conseil d'administration, au moins un mois à l'avance, l'adhérent étant tenu à ses obligations jusqu'à la date effective où il cesse d'exercer sa profession. c la liquidation judiciaire ou amiable, à la date de celle-ci en l’absence de poursuite d’activité, au terme de la période de poursuite d’activité fixée par le tribunal, si la liquidation est suivie d’un maintien provisoire d’activité. En cas de poursuite de l’exploitation sociale, ou en cas de maintien provisoire d’activité autorisé par le tribunal dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire, l’adhérent est tenu de toutes les obligations afférentes à l’activité poursuivie. d le décès de l'employeur s'il s'agit d'une personne physique ou d'une entreprise individuelle. La perte de la qualité d’adhérent entraîne la perte de tous droits sur l’actif de la caisse. En matière de congés payés, l’étendue des obligations de la caisse dans le paiement des droits à congés des salariés est, en toute hypothèse, déterminée conformément aux dispositions de l’article 9 des présents statuts. OBLIGATIONS DE LA CAISSE EN MATIERE DE PAIEMENT DES DROITS A CONGES PAYES EN CAS DE DEFAILLANCE DE L’ADHERENT ARTICLE 9 Conformément à l'article du code du travail, l'obligation de la caisse au paiement des congés correspondant à la période de référence pour laquelle l'adhérent n'a pas réglé en tout ou en partie ses cotisations est déterminée de la manière suivante  le calcul de l'indemnité de congés et celui de la durée du congé sont effectués en prenant en compte l'intégralité de la période d'emploi du salarié accomplie pendant la période de référence, Page 8 sur 36 VERSION 2016  la caisse rémunère le nombre de jours de congés correspondant au prorata des périodes pour lesquelles les cotisations ont été payées par rapport à l'ensemble de la période d'emploi accomplie pendant l'année de référence en versant une indemnité égale au produit de ce nombre de jours par l'indemnité journalière de base résultant de l'alinéa précédent,  en cas de régularisation totale ou partielle de sa situation par l'adhérent, la caisse verse au salarié un complément d'indemnité calculé suivant les mêmes principes. L'adhérent défaillant est mis en demeure d'avoir à régulariser le paiement de ses cotisations dans les délais les plus brefs, faute de quoi cette régularisation sera poursuivie par toutes voies de droit appropriées, l'inspection du travail en sera informée et il sera enjoint à l'adhérent d'informer les salariés, au moyen de l'affichage prévu par l'article D. 3141-28 du code du travail, que l'entreprise n'est pas en situation régulière vis-à -vis de la caisse. Le fait de disposer d'une reconnaissance de dette ou d'un titre de créance judiciairement établi ne peut en aucun cas être considéré comme valant paiement. L'acceptation par la caisse de délais de paiement qui lui sont demandés par un adhérent n'entraîne pas novation de la dette de l'adhérent qui ne peut, de ce fait, se prétendre à jour au titre des cotisations non effectivement acquittées. En cas de défaillance de l'adhérent à l'expiration du délai d'exigibilité des cotisations résultant du règlement intérieur, la caisse peut, par accord exprès, consentir un délai de paiement dont la durée, décomptée à partir de la fin du mois ou du trimestre impayé et englobant de ce fait celle du délai d'exigibilité, ne doit pas dépasser trois mois au total. A défaut de régularisation, la période d'emploi correspondant à ces cotisations n'est pas prise en compte pour le calcul du prorata défini ci-dessus. Par contre, dans l'hypothèse où, avec accord exprès de la caisse, les cotisations seraient à régler plus de trois mois à compter de l'échéance du mois ou du trimestre impayé, la période d'emploi correspondant à ces cotisations est prise en compte pour le calcul du prorata défini ci-dessus, sans pour autant que l'adhérent puisse être considéré comme à jour. RESPONSABILITE DE LA CAISSE EN CAS D’OUVERTURE D’UNE PROCEDURE COLLECTIVE D’UN ADHERENT ARTICLE 10 L'ouverture d'une procédure collective ne remet pas en cause l'adhésion de l'entreprise qui reste tenue de l’ensemble de ses obligations à l’égard de la caisse. Toute personne ou organe dont la fonction est d’administrer ou de liquider les biens de l’entreprise adhérente est tenue des mêmes obligations. La caisse est tenue du paiement des congés dans les conditions de l’article 9 des statuts. L'acceptation par la caisse des délais ou des remises qui lui sont proposés par le représentant des créanciers pour le montant des cotisations impayées qui lui reviennent au titre des périodes d'emploi antérieures au jugement d'ouverture n'entraîne pas, en soi, novation de la dette de l'adhérent qui ne peut, de ce fait, se prétendre à jour au titre des cotisations considérées. Nonobstant les dispositions des alinéas 8 et 9 de l’article 9, la caisse peut, dans le cadre d’un accord de conciliation judiciairement homologué, et avec le bénéfice du privilège institué par l’article du code du commerce, fournir à l’entreprise, le service de congés qui ne sont pas normalement à sa charge par l’effet de l’article alinéa 2 du code du travail, en vue d’assurer sa poursuite d’activité et sa pérennité, en contrepartie du respect d’un échéancier couvrant le paiement des cotisations impayées et des cotisations courantes. Page 9 sur 36 VERSION 2016 Dans le cadre des procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire, la caisse porte à la connaissance du mandataire judiciaire, de l’administrateur ou du liquidateur judiciaire les créances nées postérieurement au jugement d’ouverture qui n’auraient pas pu être payées à leur échéance. La caisse ne peut consentir de remise au titre des cotisations dues, à l’exception du cas où un organisme est légalement substitué à l’employeur pour faire l’avance de tout ou partie de l’indemnité de congé. Lorsque la procédure aboutit à une régularisation totale ou partielle des cotisations dues par l'adhérent, et qu'il est justifié que les droits à congés non pris en charge par la caisse ont été avancés par l'adhérent, la caisse rembourse l'adhérent dans la limite du montant des indemnités avancées, des droits acquis par le salarié et calculés par la caisse en fonction des règles en vigueur à l'époque de leur acquisition et de la fraction des droits qui résulte de l'application de l'article 9. Cette disposition s'applique également lorsque l'adhérent justifie avoir remboursé les avances légalement prévues au titre du relevé des créances établi du chef de l'adhérent par le représentant des créanciers. Le règlement intérieur fixe les modalités d’application du présent article. COMPETENCE JURIDICTIONNELLE ARTICLE 11 En cas de litige entre la caisse et ses adhérents, la caisse demanderesse peut saisir, à son choix, outre la juridiction du lieu où demeure le défendeur, toutes autres juridictions mentionnées à l'article 46 du code de procédure civile et, en particulier, lorsqu'il s'agit du recouvrement de cotisations ou de majorations, lesquelles sont payables au siège de la caisse, la juridiction du lieu de ce siège. COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION ARTICLE 12 L'administration de la caisse est assurée par un conseil d'administration composé de 15 membres 10 membres de droit et 5 membres élus parmi les membres adhérents. Lorsque le nombre des membres du conseil ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers du nombre des membres en fonction, la résorption du dépassement de seuil s'effectue comme suit les membres les plus âgés sont réputés démissionnaires à l'expiration du mandat en cours à la date à laquelle ils ont atteint cet âge. Toutefois, le dépassement du seuil fixé par la présente disposition reste sans effet sur la validité des décisions du conseil. Les membres de droit sont - la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics de l'Allier ; - la Fédération Française du Bâtiment du département du Cher ; - la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Loiret ; - la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics de la Nièvre ; - la Fédération des Entrepreneurs et Artisans du Bâtiment et des Travaux Publics de l'Yonne ; - la Chambre Artisanale des Petites Entreprises du Bâtiment de l'Allier CAPEB ; - l'Union Artisanale du Bâtiment du Cher CAPEB ; - la Chambre de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment du Loiret CAPEB ; - l'Organisation Professionnelle des Artisans du Bâtiment de la Nièvre CAPEB ; - la Chambre Syndicale des Artisans du Bâtiment de l'Yonne CAPEB. Page 10 sur 36 VERSION 2016 Les représentants des membres de droit sont désignés tous les trois ans avant l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice qui procède au renouvellement du conseil d'administration. Toutefois, leur mandant peut mettre fin à tout moment à leur fonction en procédant à la nomination d'un autre représentant. Les membres élus le sont pour trois ans par l'assemblée générale appelée annuellement à statuer sur les comptes de l'exercice. Tout membre sortant est rééligible, sous réserve d’avoir fait acte de candidature. Le même administrateur ne peut être à la fois membre élu et représentant de membre de droit. Est considéré d'office comme démissionnaire tout représentant de membre de droit, tout membre élu dont l’entreprise ou l’une des entreprises adhérentes à la caisse est mise en liquidation judiciaire. Est considéré d'office comme démissionnaire tout représentant de membre de droit, tout membre élu qui n’a pas assisté à trois réunions consécutives, sauf cas de maladie. Tout administrateur dont l’entreprise ou l’une de celles à laquelle il appartient, n’est pas à jour de ses cotisations à la date d’envoi de la convocation, ne peut siéger. A cet égard, la situation des administrateurs est obligatoirement examinée par le président avant l’envoi de chaque convocation. En outre, il en est rendu compte périodiquement au président de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Payés Intempéries BTP. Dans le cas où, au cours d'un exercice, un membre élu du conseil décède ou démissionne, le conseil peut pourvoir provisoirement à son remplacement et l'assemblée générale, lors de la réunion qui suit, procède à la ratification de la nomination de son successeur. Cet administrateur ainsi nommé ne demeure en fonction que pendant le temps qui restait à courir du mandat de son prédécesseur. Il en va de même en cas de remplacement d'un représentant de membre de droit. Les membres du conseil qui viendraient à cesser leur activité pourront continuer à faire partie du conseil, jusqu'à la fin de leur mandat, sous réserve de ratification par l'assemblée générale ordinaire. FONCTIONS DES ADMINISTRATEURS ARTICLE 13 Les fonctions de président et de membre du conseil d'administration sont gratuites. La participation aux séances du conseil d'administration et du bureau, aux réunions de travail, aux missions, aux enquêtes, à la surveillance et au contrôle, ainsi que les études, rapports et travaux qui peuvent être confiés à un ou plusieurs membres du conseil pourront donner lieu au remboursement du montant des frais exposés sous réserve de l'accord du conseil. Les réunions de travail, missions et enquêtes ne peuvent avoir trait qu'à des questions qui entrent dans l'objet statutaire de la caisse. Les administrateurs ne peuvent exercer aucun mandat de représentation de la caisse dans les conseils d’administration d’OPCVM. Le président et les administrateurs de la caisse ne contractent, à raison de leur gestion, aucune obligation personnelle ni solidaire relativement aux engagements de la caisse. Ils ne sont responsables que de l'exécution du mandat qu'ils ont reçu. Page 11 sur 36 VERSION 2016 L’honorariat peut être accordé par le conseil d’administration aux anciens présidents de la caisse. Les présidents honoraires peuvent être invités à assister avec voix consultative aux réunions statutaires de la caisse. POUVOIRS DU CONSEIL ARTICLE 14 Sous réserve des attributions confiées par les statuts au président et à l’assemblée générale, le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour autoriser tous actes et opérations dans le cadre de l’objet social de la caisse. Sous les mêmes réserves et limites, il a notamment les pouvoirs ci-dessous dont l’énumération est énonciative et non limitative 1° Fixer les taux de cotisation en matière de congés payés après accord de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, pour les caisses autres que les caisses nationales, passer tous accords avec toutes institutions en vue d'assurer des avantages complémentaires au personnel des employeurs adhérents. 2° Dans le cadre des décisions votées par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, fixer les délais de production des déclarations de salaires et de paiement des cotisations, le régime des majorations de retard. 3° Instituer soit parmi ses membres, soit en dehors d'eux, toute commission, tout groupe de travail. Déterminer, dans le respect de l'objet statutaire, les attributions, les pouvoirs et la durée de fonctions de ces comités. 4° Etablir en conformité avec le règlement intérieur type voté par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, le règlement intérieur de la caisse, en vue de l'application des présents statuts sous réserve d'approbation par le ministre chargé du travail, à qui ce règlement et ses modifications doivent être adressés pour approbation par l'intermédiaire de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. 5° Etablir le rapport du conseil d'administration à l'assemblée générale et arrêter les comptes à soumettre à l'assemblée générale annuelle, dans les trois mois suivant la clôture de l’exercice. 6° Faire toutes acquisitions et aliénations mobilières ou immobilières, prendre et consentir tous baux, toutes hypothèques, faire toutes constructions strictement nécessaires à son objet. 7° Dans le cadre des décisions prises par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, gérer les fonds de la caisse et décider de leur placement ou de leur affectation, tous les fonds devant être placés conformément aux dispositions des articles 27 et 28 des présents statuts. Assurer le règlement des comptes entre les adhérents et la caisse. 8° Pour les caisses autres que nationales, arrêter les budgets de fonctionnement et d’investissement dans le cadre des décisions prises par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Le conseil a qualité pour déléguer au bureau, au président ou au directeur, tels de ses pouvoirs qu'il juge convenable dans les conditions et limites à fixer par lui. REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ARTICLE 15 Le conseil d'administration se réunit aussi souvent que nécessaire pour la bonne marche de la caisse et, au moins, trois fois par an, sur convocation écrite de son président adressée au moins huit jours calendaires avant la réunion. Page 12 sur 36 VERSION 2016 Le président est tenu de convoquer le conseil d'administration lorsque la moitié de ses membres plus un lui en font la demande par écrit. Les délibérations sont prises à la majorité absolue des voix des membres présents et représentés par un autre membre du conseil d’administration. Un administrateur ne peut, au cours d'une même séance, détenir qu'une seule procuration qui doit être donnée par écrit. En cas de partage égal des voix, la voix du président est prépondérante, même en cas de vote à bulletin secret. Les délibérations sont constatées par des procès-verbaux classés dans un registre spécial et signés du président et du secrétaire. Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont signés par le président du conseil d'administration. ELECTION ET FONCTIONNEMENT DU BUREAU ARTICLE 16 Tous les trois ans, dans la séance qui suit l'assemblée générale, le conseil d'administration élit en son sein, à bulletin secret, au premier tour à la majorité absolue, ou à défaut, à la majorité simple aux tours suivants - un Président, - trois Vice-présidents, - un Secrétaire, - un Trésorier, - un Membre. La fonction de président ne peut être exercée au-delà de l’âge de 75 ans. Le président est élu pour un mandat de trois ans. Il est rééligible dans la limite de trois mandats entiers, consécutifs ou non. L’entrée en fonction prend effet à la date de l’élection. Dès sa nomination, le bureau élit un de ses membres, parmi les vices présidents, pour remplacer pendant la durée de son absence, le président momentanément indisponible, ou jusqu’à la prochaine réunion du conseil d’administration, en cas d’empêchement interdisant à celui-ci la poursuite de l’exercice de son mandat. A chaque réunion, le bureau examine la situation de ses membres et la consigne au procès verbal. Les membres non à jour ne peuvent siéger. Le bureau se réunit aussi souvent qu'il est nécessaire pour la bonne marche de la caisse et notamment pour la préparation des délibérations du conseil d’administration. Le président est tenu de le convoquer lorsqu’un de ses membres lui en fait la demande écrite. Les délibérations du bureau font l'objet de procès-verbaux classés dans un registre spécial signé du président et du secrétaire. Page 13 sur 36 VERSION 2016 POUVOIRS DU PRESIDENT ARTICLE 17 Indépendamment des attributions qui peuvent lui être conférées par le conseil d'administration ou son bureau, sous réserve des pouvoirs que les présents statuts attribuent aux assemblées générales et dans la limite de l'objet social, le président est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la caisse. Il possède notamment, en vertu des présents statuts et sous le contrôle du conseil d'administration, les pouvoirs suivants Il peut faire ouvrir au nom de la caisse tous comptes à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dans tous établissements de crédit autorisés mentionnés à l’article du code monétaire et financier. Il peut y faire déposer et en faire retirer toutes sommes ou valeurs et, à cet effet, donner tous acquits et décharges, signer toutes pièces, arrêtés de comptes, chèques, virements, endos, ordres d'achat ou de vente de valeurs, consentir ou accepter tous nantissements civils ou commerciaux, toucher le montant de tous amortissements, requérir toutes conversions du porteur au nominatif ou du nominatif au porteur de tous titres ou valeurs. Il assure l'exécution des décisions du conseil d'administration et du bureau et le fonctionnement régulier de la caisse. Il représente la caisse dans tous les actes de la vie civile et la représente en justice. Il a pleine capacité pour engager ou pour autoriser toutes actions en justice ainsi que tous compromis et transactions. Il donne et autorise toutes mainlevées d'inscriptions, d'oppositions et de saisies, ainsi que tous désistements de droits, actions, privilèges et hypothèques, le tout avec ou sans constatation de paiement. Il contrôle l'activité du directeur. Il peut déléguer ses pouvoirs par écrit à un ou plusieurs mandataires pour des objets déterminés. Il contrôle et signe le registre spécial obligatoire de l’association sur lequel toute modification statutaire, tout changement survenu dans l’administration de la caisse, toute nouvelle dénomination ou tout nouveau sigle doivent être consignés. DIRECTEUR ARTICLE 18 Pour les caisses autres que nationales, le directeur est nommé par le bureau sur proposition du président qui devra avoir préalablement recueilli l’avis favorable de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Sa rémunération et les avantages accessoires sont fixés par le président. Le directeur assiste avec voix consultative aux réunions du bureau, du conseil d'administration et des assemblées générales de la caisse. Il met en œuvre au quotidien les décisions du conseil d’administration et prend toutes les décisions nécessaires au bon fonctionnement des services. Il rend compte au président sous l’autorité et le contrôle duquel il exerce sa mission. Page 14 sur 36 VERSION 2016 Conformément aux règles prudentielles, il propose au conseil d’administration, en liaison avec le président, le programme d’activité de placements. Il le met en œuvre et en rend compte au président et au conseil d’administration. Le directeur est le chef de l'ensemble des services de la caisse, il les dirige, organise et contrôle leur travail. Il peut recevoir délégation du président pour représenter la caisse dans les actions ou instances judiciaires dirigées contre elle ou pour les engager en son nom, ainsi que pour signer toutes pièces de procédure. Il peut recevoir toutes délégations spéciales permanentes ou temporaires du conseil ou du président. En l'absence du président ou d'un membre du bureau, le directeur représente la caisse auprès de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Les difficultés de recouvrement des sommes dues à la caisse sont examinées par le directeur qui prend une décision conforme aux directives données par le conseil et dont il rend compte ensuite au président. Celles de ces difficultés qui appellent des mesures exceptionnelles sont soumises par le directeur au président qui décide. ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – FONCTIONNEMENT ARTICLE 19 L'assemblée générale se compose des membres de droit et des membres élus du conseil d'administration et des membres adhérents de la caisse à jour de leurs cotisations à la date de la convocation, sauf ce qui est stipulé à l'article 21 ci-après. Le président la réunit au moins une fois par an et avant la fin du sixième mois qui suit la clôture de l’exercice, aux jours, heures et lieux indiqués dans l'avis de convocation. Elle peut, en outre, être convoquée exceptionnellement soit par le conseil d’administration, soit à la demande du tiers au moins des membres ayant le droit d'en faire partie. Les convocations sont faites quinze jours calendaires au moins à l’avance par insertion dans un journal d'annonces légales ou corporatif de la circonscription de la caisse indiquant sommairement l’objet de la réunion. Dans le même temps, un extrait de cette insertion est adressé aux membres du conseil d'administration et la liste des mandats soumis à réélection est adressée aux membres de droit. L'ordre du jour est arrêté par le président. Il s'y ajoute les questions qui ont été communiquées au président huit jours calendaires au moins avant la réunion avec la signature du cinquième au moins des membres adhérents ayant le droit d'assister à l'assemblée. L'assemblée est présidée par le président ou l'un des vice-présidents du conseil d'administration ou, à leur défaut, par un administrateur désigné par le conseil. Les fonctions de secrétaire sont remplies par le secrétaire du conseil d'administration, ou à défaut, par un membre de l'assemblée désigné par le président. ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – DELIBERATION ARTICLE 20 Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents et représentés. En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. Les membres d’honneur participent aux délibérations avec voix consultative. Page 15 sur 36 VERSION 2016 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – REPRESENTATION ET VOTE ARTICLE 21 Chaque représentant d'un membre de droit et chaque membre élu du conseil d'administration de la caisse assiste à l'assemblée et a droit à une voix. Les membres adhérents assistent et votent à l'assemblée par leurs représentants qui sont désignés 1° pour ceux des adhérents qui font partie d'un organisme rattaché à la Fédération Française du Bâtiment ou à la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, par l’organisation professionnelle à laquelle ils sont rattachés. 2° pour les autres adhérents, par le groupement qu’ils doivent obligatoirement constituer entre eux à chaque assemblée générale. Les noms des représentants désignés par les unions départementales sont notifiés par celles-ci à la caisse trois jours calendaires au moins avant l'assemblée. Les représentants désignés par les groupements doivent justifier d'un pouvoir signé de tous les membres du groupement et le ou les pouvoirs doivent parvenir à la caisse trois jours calendaires au moins avant l'assemblée. Le représentant désigné par chaque union départementale ou par groupement, a droit à autant de voix que les adhérents qu'il représente ont versé de fois, dans l'exercice précédant l'assemblée générale, un montant de cotisations de congés payés égal au 1/10ème de l’abattement prévu par l'article D. 5424-36 du code du travail tel qu'il est connu la veille de l'assemblée. S'il est désigné plusieurs représentants, ceux-ci se partagent les voix par parts égales ou, le cas échéant, les plus voisines de l'égalité, selon que l'indique l'union départementale ou le groupement. Tous les représentants doivent remplir les conditions prévues par l'article 6. Page 16 sur 36 VERSION 2016 REUNION DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ARTICLE 22 L'assemblée générale ordinaire entend le rapport du conseil d'administration sur sa gestion et sur tous autres objets, approuve, ou redresse les comptes de l'exercice clos, élit ceux des membres du conseil qui ne sont pas membres de droit ou en ratifie la nomination et, d'une manière générale, délibère sur toutes propositions portées à l'ordre du jour qui touchent au développement de la caisse et à la gestion de ses intérêts. Dans tous les cas où elle est appelée à se réunir, l'assemblée ordinaire délibère valablement quel que soit le nombre des membres présents et représentés. L'assemblée générale peut désigner chaque année, parmi les adhérents de la caisse ne faisant pas partie du conseil d'administration et répondant aux conditions de l'article 6, un ou plusieurs censeurs, avec pour mission de présenter des commentaires sur la gestion de la caisse. Ces censeurs, n'étant pas des professionnels des comptes, ne contractent, à raison de leur mission, à l’exception du respect du secret professionnel, aucune obligation personnelle, ni solidaire, relative à l'exercice de ce mandat. En outre, l’assemblée peut leur confier, sur proposition du président, des missions d'étude sur toutes questions intéressant le fonctionnement de la caisse. ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE CONVOCATION – DELIBERATION ARTICLE 23 L'assemblée générale extraordinaire est compétente pour apporter aux statuts toutes modifications. Ces modifications sont adressées au ministre chargé du travail par l'intermédiaire de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Elles n'ont d'effet que si elles sont approuvées par le ministre. Cette assemblée est convoquée par le président, ou le conseil, qui est dans l'obligation de la convoquer si le tiers au moins des adhérents à jour de leurs cotisations en fait la demande. Elle est convoquée et composée et elle vote comme il est indiqué aux articles 19 à 21 ci-dessus, ainsi que dans les conditions fixées par le règlement visé à l’article 35 ci-dessous. Elle ne délibère valablement que si les adhérents présents et représentés ont versé, dans l'exercice précédent, le quart au moins des cotisations de congés payés encaissées dans ce même exercice. Si, sur une première convocation, l'assemblée générale extraordinaire n'a pu réunir ce quorum, il sera convoqué, à quinze jours calendaires au moins d'intervalle, une deuxième assemblée qui délibère valablement quel que soit le nombre des adhérents présents et représentés, mais seulement à la majorité absolue des voix des membres présents et représentés. En cas de partage égal des voix, la voix du président est prépondérante. Aux modifications apportées aux statuts par l'assemblée générale, le président pourra, avant toute demande d'approbation ministérielle, faire toutes adjonctions, suppressions ou rectifications qui lui auraient été recommandées par l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, mais dans la mesure seulement où les changements ne toucheraient qu'à la forme et ne tendraient qu'à mettre les résolutions adoptées par l'assemblée en concordance entre elles ou avec les articles non modifiés ou avec les dispositions législatives, réglementaires et conventionnelles en vigueur. Page 17 sur 36 VERSION 2016 PROCES-VERBAUX DES ASSEMBLEES GENERALES ARTICLE 24 Les délibérations de l'assemblée sont constatées par des procès-verbaux classés dans un registre spécial et signé par les membres composant le bureau de l'assemblée. Les procès-verbaux constatent le nombre de membres présents et représentés aux assemblées générales extraordinaires. Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont signés par le président du conseil d'administration et le secrétaire. DISSOLUTION DE LA CAISSE ARTICLE 25 En cas de dissolution volontaire ou forcée, l'assemblée générale délibérant ainsi qu'il est dit sous l'article 23, désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de la caisse. Cette assemblée détermine souverainement les conditions dans lesquelles les membres de la caisse seront admis, s'il y a lieu, à reprendre tout ou partie de leurs cotisations et l'emploi qui sera fait de l'actif net, après paiement des charges de la caisse et des frais de sa liquidation. L'actif net ne pourra être affecté qu'à une association sans but lucratif œuvrant au profit des professions du bâtiment et des travaux publics. RESSOURCES DE LA CAISSE ARTICLE 26 Les ressources de la caisse se composent 1° des cotisations de ses membres pour assurer les fonds nécessaires à l’accomplissement de ses missions et au fonctionnement de la caisse et de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. 2° des intérêts et revenus des biens et valeurs qu'elle possède ; du produit des majorations de retard selon les modalités fixées par l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP et, en général, de toutes les sommes qu'elle peut légalement ou conventionnellement recueillir. DEPOTS ET PLACEMENTS ARTICLE 27 Les règles de dépôt et de placement ci-après doivent être respectées Règles de dépôt Les fonds disponibles peuvent être librement déposés, sans limitation, auprès des établissements mentionnés à l’article du code monétaire et financier. Placements autorisés Les fonds disponibles peuvent être placés en tout ou partie dans les actifs financiers mentionnés au A de l’article du code de la sécurité sociale, dans les conditions précisées par les règles prudentielles de placement établies et adoptées par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, approuvées par le ministre chargé du Travail, dans les conditions prévues par l’article du code du travail pour l’approbation des modifications des statuts des caisses du réseau Congés Intempéries BTP. Page 18 sur 36 VERSION 2016 Les règles prudentielles de placement sont annexées au modèle national des statuts des caisses, et s’imposent à celles-ci. Tous les autres emplois ou placements, même à titre transitoire, sont interdits. FONDS DE RESERVE ARTICLE 28 Le fonds de réserve sera constitué à l'aide des excédents des recettes annuelles sur les dépenses effectuées et les provisions constituées en fin d'exercice pour l'application de la législation sur les congés payés et qui auront été portés au fonds de réserve en vertu d'une délibération de l'assemblée générale ordinaire. Ces réserves ont pour objet de parer 1° aux insuffisances de provisions constituées en fin d'exercice pour les dépenses non réglées ; 2° aux imprévisions pouvant résulter de l'application de la législation sur les congés payés ; 3° aux non-paiements des cotisations ; 4° aux insuffisances de ressources d'un exercice. Le montant du fonds de réserve doit être maintenu à un niveau au moins égal à 1/24ème des cotisations congés encaissées au titre du dernier exercice clos. Le conseil d'administration pourra faire procéder à la répartition des excédents aux entreprises en activité au moment de la rétrocession, au prorata des cotisations versées sur la période de référence retenue. Si le fonds de réserve venait à être inférieur au minimum défini ci-dessus, le conseil d'administration aurait l'obligation de prendre immédiatement les dispositions pour sa reconstitution dans les plus brefs délais et au maximum dans un délai de trois ans. Le niveau des réserves ne doit pas dépasser un maximum dont la limite est fixée par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Ces fonds doivent être placés selon les règles prudentielles définies par le conseil d'administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, telles que validées par les autorités de tutelle. ETABLISSEMENT DES COMPTES ARTICLE 29 La caisse se conforme à un processus de clôture dans les conditions définies par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Celui-ci doit notamment permettre l’établissement de comptes combinés entre l’ensemble des caisses du réseau Congés Intempéries BTP. CONTROLE DES COMPTES ARTICLE 30 Nonobstant son caractère d'association sans but lucratif et son absence d'activité économique, la caisse soumet l'ensemble de ses comptes annuels au contrôle d'un commissaire aux comptes en vue de leur certification. Page 19 sur 36 VERSION 2016 A cette fin, un commissaire aux comptes et un suppléant inscrits sur la liste professionnelle sont désignés pour six exercices par l'assemblée générale ordinaire. Le commissaire aux comptes présente son rapport à l'assemblée générale convoquée pour l'approbation des comptes. La caisse adresse ce rapport à l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP avec le procès-verbal et les pièces annexes relatives à cette assemblée. Le commissaire aux comptes certifie la régularité et la sincérité des documents comptables communiqués à l'assemblée générale annuelle et atteste que ceux-ci donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé, ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse à la fin de cet exercice. Il certifie également les comptes relatifs aux cotisations et perceptions quelles qu’elles soient. Il vérifie la conformité des opérations financières aux statuts et aux règles de dépôt et de placement mentionnées ci-dessus à l’article 27. Il appelle l'attention du président et des membres du conseil d'administration sur tout fait relevé au cours de sa mission de nature à compromettre la continuité du fonctionnement financier de la caisse. Il les informe également des irrégularités et des inexactitudes relevées au cours de sa mission. Lorsqu'il n'est pas donné suite à ses observations, il alerte le président de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. La rémunération du commissaire aux comptes est fixée par le conseil d'administration en accord avec lui et par référence aux règles de tarification applicables. COMMISSION PARITAIRE ARTICLE 31 Une commission paritaire, composée en nombre égal de membres employeurs et de membres salariés désignés par le directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi du siège de la caisse, et choisis parmi les organisations patronales et ouvrières les plus représentatives, sera instituée auprès de la caisse. Elle aura pour objet de statuer sur toutes les contestations qui pourraient s'élever au sujet du droit aux congés des salariés déclarés à la caisse ainsi qu'au sujet de la validité du motif invoqué par un salarié qui n'aurait pas présenté sa demande d'indemnité pendant la période habituelle des vacances. CONGES INTEMPERIES BTP – UNION DES CAISSES DE FRANCE ARTICLE 32 La caisse est affiliée à l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP dont elle est administrateur. Elle est tenue d'appliquer les décisions prises par le conseil d'administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, d’accepter le contrôle de leur mise en œuvre, et de se soumettre aux sanctions consécutives à l’inobservation des textes légaux, réglementaires et conventionnels, des décisions votées par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP et des statuts et du règlement intérieur de celle-ci. Page 20 sur 36 VERSION 2016 AVANTAGES CONVENTIONNELS ARTICLE 33 La caisse effectuera le paiement des avantages conventionnels en matière de congés annuels payés tels qu'ils sont définis par les accords ou conventions de caractère national applicables aux professions du bâtiment et des travaux publics ; toutefois pour les entreprises appliquant des conventions collectives ou accords collectifs de branche autres que ceux du Bâtiment et des Travaux Publics, la caisse effectuera le paiement de ces avantages tels qu'ils sont prévus par ces accords professionnels nationaux ou territoriaux si la branche professionnelle considérée a signé un accord en ce sens avec l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Ces règles sont applicables tant pour le paiement des cotisations que pour l'acquisition des droits, aux entreprises affiliées appliquant des textes conventionnels de branche autres que ceux du Bâtiment et des Travaux Publics, dès le 1er avril qui suit la demande de l'entreprise. La demande doit être présentée par écrit, au plus tard un mois avant cette date. Pour les nouveaux adhérents sauf demande contraire de l'entreprise, ce régime est applicable à compter de la date mentionnée dans le bulletin d'adhésion pour la prise d'effet de l'affiliation. Les adhérents sont tenus de verser à la caisse les cotisations nécessaires pour permettre à celle-ci de payer ces avantages et de couvrir les charges et les frais accessoires correspondants. Toutes les dispositions des statuts relatives aux congés légaux et aux indemnités et cotisations correspondantes s'appliquent également en ce qui concerne ces avantages. PUBLICATION ARTICLE 34 Le conseil d’administration remplira les formalités de déclaration et de publication prescrites par la loi du 1er juillet 1901 et par le décret du 16 août suivant. A cet effet, tous pouvoirs sont conférés au président du conseil d’administration et à défaut aux vice-présidents avec faculté pour chacun d’eux d’agir seuls en l’absence de l’autre sans avoir à indiquer les motifs de cette absence. REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES ARTICLE 35 Un règlement des instances statutaires annexé aux présents statuts régit les conditions et les modalités de déroulement des élections et des opérations de vote au sein des assemblées, du conseil d’administration et du bureau de la Caisse. Page 21 sur 36 VERSION 2016 ANNEXE 1 AUX STATUTS REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE Elections au sein des assemblées générales AGO, AGE, du conseil d’administration et du bureau Page 22 sur 36 VERSION 2016 ELECTION OU REELECTION DU PRESIDENT ET DES MEMBRES DU BUREAU ARTICLE R 15 Le président ou, en cas d'empêchement, l'un des vice-présidents convoque, dans les formes habituelles et au moins trente jours calendaires avant la date de sa réunion, le conseil d'administration appelé à procéder aux élections. En même temps, il informe les administrateurs, par lettre recommandée avec accusé de réception, des postes à pourvoir et de sa candidature éventuelle à un nouveau mandat. Cette lettre rappelle la date limite de réception des candidatures. En toute hypothèse, les actes de candidatures ne sont recevables que s'ils parviennent à la caisse de Congés Payés du Bâtiment de la Région du Centre au plus tard quinze jours calendaires avant la tenue du conseil d'administration au cours duquel les élections doivent avoir lieu. Les candidatures sont envoyées au président du bureau par lettre recommandée avec accusé de réception ou par courrier électronique. Celles reçues ultérieurement ne sont pas recevables. Chaque déclaration de candidature doit être accompagnée d’une déclaration sur l’honneur conforme au modèle adopté par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. A l'expiration de la date limite de réception des candidatures, le président ou, en cas d'empêchement, l'un des vice-présidents informe les administrateurs, par lettre simple, des candidatures reçues. Le bureau de la caisse est seul compétent pour examiner la régularité de la situation des candidats. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA PROCEDURE D'ELECTION OU DE REELECTION DU PRESIDENT ARTICLE R 15-1 Le Conseil d’administration procède en premier lieu à l’élection du président. Les candidatures à la présidence de la caisse de Congés Payés du Bâtiment de la Région du Centre doivent être adressées au président du conseil d’administration de la caisse de Congés Payés du Bâtiment de la Région du Centre au moins quinze jours calendaires avant la réunion du conseil devant procéder à l'élection voir article 16 des statuts. Un bureau procède aux opérations de vote. Il est composé du doyen d'âge des administrateurs de la caisse qui préside et de deux assesseurs scrutateurs constitués des deux plus jeunes administrateurs de la caisse. Le président des opérations de vote rappelle les candidatures qui satisfont aux règles de recevabilité de l'article précédent, ainsi que les règles statutairement prévues pour le vote. Sauf désistement exprès, les candidatures sont considérées comme maintenues jusqu'à l'issue du scrutin. Page 23 sur 36 VERSION 2016 Le vote a lieu, à bulletin secret, à chacun des tours, par appel nominal des administrateurs et par ordre alphabétique. Après dépouillement et contrôle opéré par les scrutateurs, le président des opérations de vote proclame le résultat. VOTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET A L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE ARTICLE R 15-2 Les votes au sein du conseil d'administration, de l'assemblée générale ordinaire et extraordinaire ont lieu à main levée. Ils peuvent toutefois avoir lieu au scrutin secret à la demande d’au moins un membre, auquel cas le vote se déroule par appel nominal des votants. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA COMPOSITION ET A LA PROCEDURE D'ELECTION DES MEMBRES DU BUREAU ARTICLE R 16 Le Conseil d’administration élit en son sein les membres du bureau. Le président élu ou réélu préside les opérations de vote. Il est assisté par les scrutateurs désignés comme il est dit à l'article R15-1. Il rappelle les dispositions de l'article 16 des statuts, ainsi que les candidatures reçues et recevables. Il fait distribuer des bulletins de vote sur lesquels figurent les noms des candidats, ainsi que les enveloppes destinées à les contenir. Seuls reçoivent des voix les candidats dont le nom est marqué d'une croix. Les bulletins sont déclarés nuls, si le nombre de noms est supérieur au nombre de postes à pourvoir. Le président appelle les votants dans l'ordre indiqué à l'article R15-1. Il proclame les résultats. ATTRIBUTIONS DU SECRETAIRE ET DU TRESORIER ARTICLE R 16-1 Le secrétaire contrôle l'établissement des procès-verbaux et l'exécution des formalités légales. Le trésorier présente à l'assemblée générale annuelle son rapport sur la gestion qui comprend les comptes de l'exercice. Page 24 sur 36 VERSION 2016 DISPOSITION TRANSITOIRE Les nouvelles dispositions statutaires relatives à la composition du conseil d’administration définies à l’article 12 des statuts de la caisse seront mises en œuvre à l’occasion du premier conseil d’administration appelé à élire le président de la caisse. Cette mise en œuvre implique le renouvellement de l’intégralité du conseil d’administration. La présente disposition transitoire ne sera applicable qu’une fois après l’entrée en vigueur des statuts de la caisse, établis en conformité avec les statuts types des caisses du réseau Congés Intempéries BTP agréés le 2 août 2010. Page 25 sur 36 CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE REGLEMENT INTERIEUR Agréé par le Ministère du travail, de l’emploi, du dialogue social et de la formation professionnelle le 9 février 2016 Mis en harmonie avec le règlement intérieur type adopté par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP le 27 mars 2015, Agrément ministériel du 3 septembre 2015 Page 26 sur 36 SOMMAIRE PREAMBULE 3 ARTICLE 1. OBLIGATION DES EMPLOYEURS ADHERENTS 3 ARTICLE 2. COTISATIONS 3 ARTICLE 3. CONTRATS DE TRAVAIL A DUREE DETERMINEE ARTICLE A DU CODE DU TRAVAIL 5 ARTICLE 4. CONTROLEURS 6 ARTICLE 5. SANCTIONS 6 ARTICLE 6. DEFAUT DE PAIEMENT DES COTISATIONS 7 ARTICLE 7. REMISES 7 ARTICLE 8. JUSTIFICATION DES DROITS REGLEMENT DES INDEMNITES AUX SALARIES 8 ARTICLE 9. SURCOMPENSATION 9 ARTICLE 10. PRESCRIPTION DES DROITS 9 ARTICLE 11. CHARGES SOCIALES ET PRELEVEMENTS FISCAUX 9 ARTICLE 12. AVANTAGES CONVENTIONNELS 10 ARTICLE 13. DISPOSITIONS RELATIVES AU REGIME INTEMPERIES 10 ARTICLE 14. COTISATIONS DIVERSES 11 Page 27 sur 36 PREAMBULE Dans le cadre des dispositions législatives, réglementaires et statutaires en matière de congés annuels payés et de chômage pour cause d'intempéries propres aux activités du bâtiment et des travaux publics, le présent règlement intérieur de la caisse Congés Intempéries BTP dénommée Caisse de congés payés du bâtiment de la région du centre, est établi en conformité avec les dispositions du règlement intérieur type du réseau des caisses affiliées à l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. OBLIGATION DES EMPLOYEURS ADHERENTS ARTICLE 1 a A l’embauche d’un salarié L'adhérent communique à la caisse les premiers renseignements relatifs au salarié nom, prénoms, nationalité, date et lieu de naissance, numéro national d’identification, date de début d'emploi, qualification, collège ETAM, cadre, ouvrier. b Au moment du départ d’un salarié L'adhérent déclare à la caisse les éléments constitutifs de la période d'emploi du salarié nécessaire à la valorisation de ses droits à congés, selon l'un des modes mis à la disposition de l'entreprise par la Caisse. c Chaque mois L’adhérent communique chaque mois, dans le délai qui lui est applicable conformément aux dispositions légales et règlementaires, une déclaration nominative, récapitulant les éléments constitutifs des périodes d’emploi de ses salariés, ainsi que ceux nécessaires au calcul des cotisations recouvrées par la caisse. La caisse contrôle les éléments déclarés. En cas d’incohérence, la caisse est fondée à ne pas valider tout ou partie de ces éléments, dans l’attente d’une justification par l’adhérent. Les informations visées ci-dessus sont fournies par l’employeur, sous sa responsabilité. COTISATIONS ARTICLE 2 a Calcul et appel des cotisations Sur la base des éléments déclarés tels que visés au 1 c, la caisse calcule les cotisations dont elle assure le recouvrement. En matière de congés payés, la cotisation est déterminée conformément à l’article du code du travail, par un pourcentage du montant des salaires payés aux salariés déclarés. Page 28 sur 36 Par salaire, on doit comprendre tout ce qui constitue la rémunération du travailleur traitement fixe, indemnités diverses en argent ou en nature, etc., en général tout ce qui est acquis par le travailleur en contrepartie ou à l'occasion du travail, à l'exclusion uniquement de ce qui est un remboursement de dépenses. Ces éléments sont précisés par le conseil d'administration de la caisse en conformité avec les décisions de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Le montant des cotisations dont la caisse assure le recouvrement est porté à la connaissance de l’entreprise. b Paiement L’adhérent s’acquitte de ses cotisations au siège de la caisse, au titre de la périodicité mensuelle ou trimestrielle qui lui est applicable, dans un délai de règlement maximum fixé par le conseil d’administration de la caisse. Cette périodicité est mensuelle par défaut. L’adhérent dont l’effectif ne dépasse pas neuf salariés, pourra demander à bénéficier d’une périodicité trimestrielle, en début d’exercice. L’effectif de chaque entreprise est apprécié au 31 mars de chaque année. La prise en compte de la périodicité mensuelle ou trimestrielle sera effective à partir du 1er avril de la même année. c Evaluation provisionnelle Lorsque l’adhérent n’a pas communiqué à la caisse la déclaration mentionnée à l’article 1c du présent règlement intérieur, dans le délai qui lui est applicable conformément aux dispositions légales et règlementaires, la caisse procède à une évaluation provisionnelle des cotisations dues par l’adhérent sur la base des derniers salaires déclarés, augmentés de 10%. En l’absence d’une précédente déclaration nominative, ou lorsque celle-ci ne permet pas à la caisse d’établir le montant significatif des salaires servant au calcul des cotisations dues, l’évaluation provisionnelle est effectuée en prenant en considération un nombre estimé de salariés résultant des opérations de contrôle de la caisse, ou eu regard aux marchés pris par l’entreprise, etc., multiplié par le montant du SMIC ou par toute autre référence qui pourra lui être substituée, majoré de 30%. Conformément à l’article du Code de la Sécurité Sociale, la caisse dispose auprès des organismes chargés de la gestion d’un régime obligatoire de sécurité sociale, d’un droit de communication concernant les informations nécessaires à l’appréciation des obligations déclaratives de l’adhérent. L’évaluation provisionnelle des cotisations dues par l’adhérent ne dispense pas ce dernier de remplir ses obligations déclaratives et de paiement vis-à -vis de la caisse. L’évaluation provisionnelle sera assortie de majorations provisionnelles calculées selon les modalités prévues à l’article 6. L’adhérent défaillant s’expose en outre au paiement des majorations prévues à l’article 5 si sa mauvaise foi est établie. d Taux applicables La caisse informe les adhérents pour tout ce qui concerne la fixation ou la modification par le conseil d’administration du taux de la cotisation congés. Pour les adhérents qui relèvent d’une branche professionnelle autre que celles du bâtiment et des travaux publics et qui peuvent se prévaloir d’un protocole signé entre l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP et la branche considérée sur les modalités d’affiliation des entreprises mixtes, le montant de la cotisation congés se calcule comme le produit des salaires déclarés par un taux de cotisation sectoriel dont la détermination est précisée dans ledit protocole d’accord. Pour chacune des branches professionnelles ayant signé un protocole d'accord ou ayant ultérieurement adhéré à ce protocole, il est établi, un taux sectoriel. Page 29 sur 36 Le taux sectoriel est égal au taux de la caisse affecté d’un coefficient exprimant le rapport entre le coût des avantages conventionnels prévus par la convention appliquée au sein de l’entreprise et celui des congés annuels prévus par les conventions collectives nationales du BTP. Ce coefficient est fixé au plan national par accord des parties signataires, d’abord sur une base théorique provisoire pour le premier exercice, et rectifié ensuite en fin d’exercice, s’il y a lieu, en fonction du coût réel constaté des congés servis par la caisse aux salariés concernés de ces entreprises, au titre de l’exercice considéré. e Imputation des paiements Tout règlement est imputé sur les périodes mensuelles ou trimestrielles les plus anciennes et en priorité sur les cotisations et les majorations de retard selon l’ordre suivant cotisations congés, majorations congés, cotisations chômage-intempéries, majorations chômage-intempéries, cotisations OPPBTP, organismes des œuvres sociales, cotisations professionnelles, frais de recouvrement, frais d’exécution forcée. L’adhérent ne dispose pas de la faculté d’imposer une autre imputation de ses versements, sauf acceptation expresse de la caisse. Tout crédit porté au compte, tel que remboursement d’indemnités de chômage intempéries, etc., acquitte par priorité les cotisations et majorations échues les plus arriérées de même nature. Lorsque des versements sont reçus par la caisse dans le cadre d’une autorisation donnée par le juge commissaire telle que celle prévue à l’article du code du commerce, ceux-ci sont nécessairement imputés sur les cotisations et sur les majorations de congés payés qui ont fait l’objet de cette autorisation de versement. f Procédures collectives La situation de compte adressée chaque mois ou chaque trimestre par la caisse à l’entreprise adhérente au titre de la période postérieure au jugement d’ouverture vaut information régulière sur l’état des créances de la caisse, nées régulièrement après le jugement d’ouverture de la procédure. A défaut de transmission à la caisse, par toute personne ou organe de la procédure habilité, des éléments nécessaires à la déclaration de sa créance dans des délais compatibles avec ceux qui lui sont imposés par la loi, la déclaration estimée de la caisse, selon les dispositions de l’article 2 c du présent règlement intérieur, a un caractère définitif. Sauf en cas de compensation des dettes et créances connexes ou autorisation particulière de paiement donnée par un organe habilité de la procédure, la dette constituée au jour du jugement d’ouverture de la procédure ne peut être apurée que conformément au plan homologué par le tribunal. L’ouverture d’une procédure collective à l’encontre de l’entreprise adhérente ne remet pas en cause les règles d’imputation des paiements telles que définies au présent article. CONTRATS DE TRAVAIL A DUREE DETERMINEE Articles à du code du travail ARTICLE 3 Au titre des congés payés exclusivement, l'employeur n'est tenu à aucun versement de cotisations à la caisse sur les salaires payés aux salariés occupés en vertu d'un contrat de travail à durée déterminée conclu pour une année au moins par écrit et ayant acquis date certaine par enregistrement. Les contrats n'ont d'effet à l'égard de la caisse que du jour de leur enregistrement. En cas de résiliation d'un contrat à durée déterminée avant son terme, pour quelque cause que ce soit, lorsque Page 30 sur 36 cette résiliation a pour effet de porter la durée du contrat à moins d'une année, l'employeur doit en avertir la caisse dans les huit jours de la résiliation et verser immédiatement et rétroactivement à la caisse les cotisations correspondant aux salaires perçus par le salarié depuis le début de la période de référence en cours. Dans la huitaine de l'enregistrement ou du visa, l'adhérent doit adresser à la caisse un exemplaire original du contrat, faute de quoi il n'en est pas tenu compte ; sous la même sanction, lorsque le contrat a prévu son renouvellement y compris par tacite reconduction, l'employeur doit aviser la caisse dans la quinzaine du renouvellement. CONTROLEURS ARTICLE 4 Les agents de la caisse munis d'une carte d'identité professionnelle, sont chargés de vérifier l'application par les entreprises des lois et des règlements ainsi que des statuts et du règlement intérieur de la caisse, conformément aux dispositions de l’article du Code du travail, au moyen de toutes investigations dans les locaux, chantiers et dépendances des entreprises ; ils peuvent, en particulier, examiner les livres et feuilles de paye et tous autres registres et pièces comptables que les lois et règlements sur le travail, l'emploi et le commerce obligent l'employeur à tenir. SANCTIONS ARTICLE 5 Dans ses relations avec la caisse, l’adhérent est toujours présumé de bonne foi. Toutefois, lorsque la nature, l’importance ou la répétition des omissions ou inexactitudes de l’adhérent dans les déclarations servant au calcul des cotisations congés, établissent la mauvaise foi de l’adhérent, la caisse est en droit d’appliquer, une majoration spécifique du montant des cotisations correspondant aux salaires non déclarés ou sous-évalués. La nature, l’importance ou la répétition des omissions ou inexactitudes peuvent être relevées notamment par un contrôleur agréé de la caisse. La majoration est appliquée sur décision de l’instance de la caisse habilitée par son conseil d’administration. Ce taux est fixé et modifié par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Il pourra être multiplié par un coefficient fixé par le conseil d’administration de la caisse sans pouvoir dépasser deux. La même sanction est encourue en cas de plusieurs manquements successifs de l’adhérent aux obligations déclaratives prévues à l’article 1 du présent règlement. Dans ce cas, les salaires pris en considération sont évalués conformément aux dispositions de l’article 2 c du présent règlement. Cette majoration sanctionnant la mauvaise foi de l’adhérent, se cumule avec celle prévue à l’article 6 du présent règlement. En outre, elle ne peut permettre à l’adhérent défaillant de bénéficier des remises prévues à l’article 7 du présent règlement. Page 31 sur 36 DEFAUT DE PAIEMENT DES COTISATIONS ARTICLE 6 a Majoration de retard Tout défaut dans le paiement des cotisations congés et chômage intempéries dans les délais prescrits expose l’adhérent défaillant au paiement d’une majoration par mois de retard et sans limitation dans le temps, calculée sur la base du montant restant dû par l’entreprise. Le taux de cette majoration est fixé et révisé par le Conseil d’Administration de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Il est porté à la connaissance de l’adhérent sur le relevé de compte communiqués par la caisse. La majoration de retard court à compter de la date d'exigibilité des cotisations sans mise en demeure préalable. b Recouvrement/Régularisation Si l’adhérent défaillant n’a pas régularisé sa situation dans un délai fixé par le conseil d’administration de la caisse, dans le respect des principes posés par le Conseil d’Administration de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, qui suit la date d’exigibilité du paiement de ses cotisations, l’adhérent est mis en demeure dans les conditions fixées par l’article 9 des statuts de la caisse. A défaut de régularisation, la caisse poursuit le paiement des cotisations et des majorations dues par toutes voies de droit. Dans ce cas, tous les frais de recouvrement et d’exécution entrepris sont à la charge de l’adhérent défaillant, conformément aux dispositions de l'article du Code des procédures civiles d’exécution. Lorsque l'adhérent aura payé directement et donc irrégulièrement aux salariés le montant des indemnités de congés non pris en charge par la caisse en l'attente de la régularisation du paiement des cotisations, conformément à l'article 9 des statuts, la caisse pourra néanmoins lui rembourser ces indemnités dans la limite des droits des salariés et sous déduction des charges supportées par la caisse, à condition que l'adhérent ait, au préalable, intégralement apuré sa situation en principal, intérêts, pénalités et majorations de retard, pour toutes les cotisations non acquittées. REMISES ARTICLE 7 a Remise automatique La majoration prévue à l’article 6 du présent règlement donne lieu à une remise automatique sous réserve que l’adhérent n’ait pas manqué à ses obligations déclaratives et de paiement dans les douze mois précédant la défaillance et qu’il ait régularisé le paiement de ses dettes de cotisation congés et chômage-intempéries dans les trente jours de la date d’exigibilité de la déclaration et du paiement. La caisse procède alors automatiquement à la régularisation du compte de l’adhérent dans le délai d’un mois, et en informe ce dernier. Page 32 sur 36 bRemise gracieuse La majoration prévue à l’article 6 du présent règlement peut également donner lieu à une remise gracieuse lorsque l’adhérent défaillant ne satisfait pas aux conditions définies à l’article 7a. La demande de remise gracieuse doit alors être adressée par l’adhérent par courrier et doit être motivée. Aucune demande de remise gracieuse ne sera étudiée par la caisse si celle-ci a pour objet des majorations appliquées à la suite d’infraction relatives au travail dissimulé, ou si à la date de sa demande, l’adhérent défaillant n’a pas régularisé le paiement de ses dettes de cotisations congés et chômage-intempéries dues à titre principal, sauf cas particulier obligatoirement examiné par une instance de la caisse habilitée par son conseil d’administration. JUSTIFICATION DES DROITS REGLEMENT DES INDEMNITES AUX SALARIES ARTICLE 8 La caisse adresse à l’adhérent, chaque année ou en cas de rupture du contrat de travail, le certificat destiné au salarié prévu à l’article du code du travail. Les droits à congé du salarié congé principal, cinquième semaine sont déterminés sur la base de l’ensemble de ses périodes d’emploi dans le secteur d’activité du Bâtiment et des Travaux Publics au cours de la période de référence. L'indemnité devant correspondre à un congé, sauf dans le cas prévu au dernier alinéa de l'article du code du travail et dans celui des salariés occupés en vertu d'un contrat à durée déterminée qui ont accompli un travail effectif d'une durée inférieure à celle requise par les articles et du code du travail pour l'ouverture du droit à congé, la caisse à qui elle est réclamée peut toujours exiger qu'il lui soit justifié que le congé est ou a été réellement pris. L’indemnité est réglée par la caisse à laquelle était affiliée la dernière entreprise qui a occupé le salarié au cours de la période de référence. Lorsque le salarié a travaillé pendant la période de référence dans des entreprises qui relèvent de caisses différentes ou lorsqu'au cours de cette période il a quitté le secteur du bâtiment, il justifie de son droit à congé en adressant tous les certificats congé qui lui ont été remis par ses employeurs successifs à la caisse à laquelle était affiliée la dernière entreprise qui l'a occupé au cours de la période de référence. L’indemnité de congé est réglée par la caisse à réception de l’information que l'adhérent, occupant le salarié au moment de son départ en congé, doit adresser selon un des modes mis à disposition de l’entreprise par la Caisse. En l’absence de précisions, la caisse paiera en priorité le congé principal, puis la cinquième semaine. Les jours supplémentaires de congés sont demandés et justifiés selon les modalités définies par la Caisse. Le paiement sera effectué au choix de la caisse, par tout mode usuel autorisé par la législation en vigueur, le paiement étant toujours considéré comme intervenu au siège de la caisse. Au cas où l’inexactitude des informations communiquées par l'adhérent conduit la caisse à verser au salarié des indemnités indues, l'adhérent est tenu de rembourser celles-ci à la caisse. Page 33 sur 36 SURCOMPENSATION ARTICLE 9 Si le salarié a été occupé par des entreprises affiliées à d'autres caisses du réseau Congés Intempéries BTP de la profession définies par le chapitre I du titre IV du livre premier de la troisième partie du code du travail, la caisse Congés Intempéries BTP chargée du règlement fournit à la l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP visée aux articles à du même code les moyens de faire vérifier par les caisses intéressées les droits du salarié sur chacune de ces caisses. La répartition des indemnités de congé entre les diverses caisses du réseau Congés Intempéries BTP auxquelles étaient affiliées les entreprises qui ont successivement employé le salarié est effectuée par les soins de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP au prorata des salaires correspondant aux certificats délivrés au salarié. PRESCRIPTION DES DROITS ARTICLE 10 Toute réclamation, toute action en paiement des salariés touchant les indemnités de congé se prescrivent à l'égard de la caisse par trois ans, au regard de l’article du code du travail. Le paiement de l'indemnité de congé acquise par un salarié qui, pour un motif valable, n'en a pas présenté la demande pendant la période habituelle des vacances, ne peut-être refusé. Si la validité du motif est contestée, le différend sera soumis à la décision de la commission paritaire instituée auprès de la caisse. En aucun cas, le paiement tardif d'une indemnité ne pourra être refusé au salarié d'une entreprise dont la situation à l'égard de la caisse n'a été régularisée que postérieurement à la clôture habituelle des congés, le tout sous réserve de la prescription dont la durée est rappelée à l'alinéa précédent. CHARGES SOCIALES ET PRELEVEMENTS FISCAUX ARTICLE 11 Le versement de l’indemnité de congé donne lieu au paiement de charges sociales et fiscales. a Part salariale La caisse retient, sur les indemnités du salarié, le précompte correspondant à la cotisation salariale due au titre de la sécurité sociale et, le cas échéant à des prélèvements fiscaux retenue à la source, etc., ainsi que toutes autres sommes prévues par les lois, les règlements ou conventions en vigueur, à charge pour elle de les verser aux caisses et administrations compétentes pour les recevoir. b Part patronale La caisse calcule la part patronale des cotisations sociales afférentes aux indemnités de congé. Elle la verse aux caisses et administrations compétentes pour la recevoir. Page 34 sur 36 Par exception aux dispositions visées aux a et b du présent article - pour le paiement des cotisations de retraite complémentaire et de prévoyance parts patronales et salariales, des modalités particulières pourront être définies par voie d’accord, engageant les caisses, avec les organismes de protection sociale concernés. - dans le cas du versement d’un congé aux salariés détachés, dont le régime social du pays d’origine est maintenu, la caisse ne retient pas de précompte. Dans cette dernière hypothèse, la caisse calcule une participation aux charges patronales, selon un taux fixé par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP et verse le montant de cette participation à l’employeur, à charge pour lui de la reverser au régime de protection sociale du pays d’établissement de l’entreprise. Ce versement est subordonné à l’établissement d’un engagement de régularisation par l’employeur. AVANTAGES CONVENTIONNELS ARTICLE 12 Toutes les prescriptions du présent règlement qui sont relatives aux indemnités correspondant aux congés payés légaux, notamment celles qui concernent le versement des indemnités par la caisse ainsi que l'établissement des cotisations et leur versement par les employeurs, s'appliquent au regard de tous avantages conventionnels assurés par la caisse en matière de congés annuels payés. DISPOSITIONS RELATIVES AU REGIME INTEMPERIES ARTICLE 13 Les déclarations nominatives et le paiement des cotisations doivent être faits aux mêmes époques et au même lieu que pour les cotisations de congés payés. Le bordereau visé à l’article 3 de l’arrêté du 18 février 2003 relatif à la cotisation due par les entreprises visées aux articles et à du code du travail doit être établi sur un modèle agréé par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP. Ce bordereau doit notamment comprendre les indications suivantes - l’identification du chantier, - la cause de l’arrêt de travail et la désignation du travail suspendu, - la date de début de l’arrêt et la date de fin de l’arrêt, - les noms des travailleurs qui, satisfaisant aux dispositions des articles et du code du travail, ont droit au bénéfice de l’indemnité, - le numéro de sécurité sociale des travailleurs numéro d’inscription au répertoire national d’identification des personnes physiques, - pour chaque salarié, le nombre d’heures donnant lieu à indemnisation et le salaire horaire. Les certificats visés à l’article premier du présent règlement mentionnent le nombre d’heures indemnisées pour cause d’intempéries au cours de la période de référence des congés. Les dispositions des articles 2, 4, 5, 6 et 7 du présent règlement relatives au recouvrement, au contrôle, aux majorations et aux remises, s’appliquent également en matière de chômageintempéries. Page 35 sur 36 COTISATIONS DIVERSES ARTICLE 14 Toutes cotisations recouvrées par la caisse, autres que celles qui sont afférentes à la matière des congés payés ou du chômage-intempéries, doivent, sauf s'il en est disposé autrement par les textes, être déclarées et payées aux mêmes époques et au même lieu qu'il est prévu à l'article 2 du présent règlement. Elles sont également soumises aux dispositions prévues aux articles 2 et 4 ci-dessus pour le recouvrement et le contrôle. Page 36 sur 36
CONGESINTEMPERIES BTP Caisse du Centre-Ouest r à vos prochaines déclarations P. 2 : 2022 : dernière DNA P. 3 : DSN : paramétrage, contrôle, paiement des cotisations P. 4 : Fusion des caisses du Centre-Ouest et de la région du Centre Dans ce numéro ! Notre Réseau se modernise et s’adapte en continu pour Demande de Certificats de Congés pour salariés débauchés CONGES INTEMPERIES BTP Caisse de la Région du Languedoc-Roussillon Demande de Certificats de Congés pour salariés débauchés 277 av des Prés d'Arènes - CS 20065 - 34065 Montpellier Cedex 2 N° Adhérent y compris lettre clé Identification de l'entreprise Tél 04 67 06 15 60 Fax 04 67 06 15 72 Site internet Courriel [email protected] Cet imprimé est exclusivement destiné à réclamer les Certificats de congés que vous devez obligatoirement remettre à tout salarié quittant l'Entreprise en cours d'exercice. Les informations portées sur ce document ne doivent concerner que la période comprise entre le 1er avril écoulé et la date de départ du salarié. Destinataire des certificats si différent de l'entreprise Le cas échéant cessation d'activité le Certifié exact, le Signature Remplissez ce document sur notre site internet vous recevrez les certificats de congés plus vite Identification du salarié Nom et Prénom Adresse obligatoire N° sécurité sociale et clé obligatoire Durée travail payé Emploi occupé Cause de départ Profession u Qualif. v Date d'entrée Date de départ hors périodes de congés Horaire hebdo Ouvrier Heures Etam/Cadres w Mois Centièmes Jours ou de mois Taux obligatoire Intempéries Salaires bruts arrondis Heures indemnisées x Indemnités arrondies u Indiquer A=Fin de CDD, B=Démission, C=Licenciement, D=Décès, E=Retraite, F=Autre v Pour les ETAM indiquer impérativement le niveau A,B,C,D,E,F,G, ou H w Ex 10 mois 24 jours ou 80 centièmes de mois pour une période complète avec 5 semaines de congés payés Autre ex 8 mois 15 jours ou 50 centièmes de mois x Taux horaire pour les Ouvriers , Mensuel pour les Cadres et Etam pour les ouvriers et les apprentis, il faut diviser le montant de la dernière paie par le nombre d’heures payées correspondant. Pour tous les salariés la paie prise en compte doit être normale et habituelle. Ne doivent pas être prises en considération pour le calcul du taux qu’il soit horaire ou mensuel les heures supplémentaires qui n’ont pas un caractère habituel, les primes et gratifications exceptionnelles, les indemnités correspondant à un remboursement de frais primes de panier, d’outillage, …. Xer si suite au dos NOTICE EXPLICATIVE • A QUEL MOMENT UTILISER CET IMPRIMÉ ? Conformément à l'article premier du Règlement Intérieur de la Caisse, lorsqu'un travailleur quitte son Entreprise avant le 31 mars de la période de référence, l'Employeur doit lui délivrer, au moment du départ, un Certificat de congé fourni par la Caisse. Pour obtenir ce Certificat, l'Employeur doit en faire la demande. Cet imprimé est prévu à cet usage et les informations qui y sont portées ne doivent concerner que les salariés ayant quitté définitivement l'Entreprise. Pour les autres, une expédition automatique est effectuée en fin de période, à réception de la Déclaration Nominative Annuelle. • COMMENT UTILISER CET IMPRIMÉ ? Le Certificat de congé est le document de base du dossier congé qui permet de déterminer le droit à congé du salarié. Il convient donc qu'il soit complété avec soin et rigueur. Pour faciliter la tâche des Entreprises et limiter les risques d'erreur. Toutes les rubriques figurant sur ce document doivent être complétées pour chacun des salariés débauchés. Important Les personnes embauchées et rémunérées dans le cadre du TESE ne doivent en aucun cas figurer sur la présente demande. Attention, les informations portées sur cet imprimé ne doivent concerner que la période comprise entre le 1er avril écoulé et la date de départ du salarié. • IMPORTANT Les Certificats de congés délivrés par la Caisse ouvrent droit au règlement d'un congé et, à ce titre, sont assimilables à des chèques tirés sur la Caisse de Congés Payés. Par ailleurs, conformément à l'article premier du Règlement Intérieur de la Caisse, ils ne sont adressés qu'aux Entreprises à jour de leurs cotisations. L'Employeur de ce fait, ne doit pas s'en dessaisir ni les céder à une autre Entreprise. La Caisse pourrait être amenée à effectuer des redressements de cotisations à la charge de l'Entreprise identifiée sur le certificat. Xer si suite Identification du salarié Nom et Prénom Adresse obligatoire N° sécurité sociale et clé obligatoire ou Durée travail payé Emploi occupé Cause de départ Profession u Qualif. v Date d'entrée Date de départ hors périodes de congés Horaire Ouvrier hebdo Heures Etam/Cadres w Mois Jours Centièmes ou de mois Taux obligatoire x Salaires bruts arrondis Intempéries Heures indemnisées Indemnités arrondies u Indiquer A=Fin de CDD, B=Démission, C=Licenciement, D=Décès, E=Retraite, F=Autre v Pour les ETAM indiquer impérativement le niveau A,B,C,D,E,F,G, ou H w Ex 10 mois 24 jours ou 80 centièmes de mois pour une période complète avec 5 semaines de congés payés Autre ex 8 mois 15 jours ou 50 centièmes de mois x Taux horaire pour les Ouvriers , Mensuel pour les Cadres et Etam pour les ouvriers et les apprentis, il faut diviser le montant de la dernière paie par le nombre d’heures payées correspondant. Pour tous les salariés la paie prise en compte doit être normale et habituelle. Ne doivent pas être prises en considération pour le calcul du taux qu’il soit horaire ou mensuel les heures supplémentaires qui n’ont pas un caractère habituel, les primes et gratifications exceptionnelles, les indemnités correspondant à un remboursement de frais primes de panier, d’outillage, …. . 161 35 477 167 209 308 143 499