Il m'a souri, je me suis approchĂ©e... Aujourd'hui, il a plu toute la journĂ©e comme vache qui pisse ou Ă boire debout comme on dit au QuĂ©bec, le ciel Ă©tait plombĂ©, certains disent Ă la blague que c'est le mois d'octobre le plus moche que l'on ait eu depuis longtemps. Pourtant, nous sommes bien le 29 juin. Alors, pour tenter de vous remonter le moral si besoin Ă©tait, je vais vous raconter une petite histoire. Cette histoire, c'est celle d'une femme, hum disons mature », un peu beaucoup en mal d'amour, et un peu beaucoup submergĂ©e ces derniers temps par des Ă©motions de toutes sortes, des plus belles aux moins chouettes. Ceux et celles qui connaissent d'assez prĂšs la protagoniste de l'histoire - ah oui, j'ai oubliĂ© de mentionner que c'est moi - doivent commencer Ă se prendre la tĂȘte entre les mains en apprĂ©hendant lĂ©gĂšrement ce que je vais raconter. Car, ils le savent bien, j'ai tendance Ă m'attirer bien involontairement des ennuis quand il s'agit de trouver des remĂšdes miracles qui feront du bien au moral... Vous vous souviendrez peut-ĂȘtre de ma mĂ©saventure capillaire qui a eu pour origine cette idĂ©e de poser des rallonges sur ma tĂȘte garnie de cheveux extrĂȘmement fins et assez peu nombreux, merci. D'ailleurs, si j'y pense bien, le temps Ă©tait Ă©galement certainement moche Ă l'Ă©poque puisqu'on Ă©tait au mois de janvier. J'avoue, avant de commencer, que je fais partie de celles et de ceux qui peuvent faire des folies suivies d'un sursaut d'intelligence qui leur fait regretter leurs dĂ©rives ». Dans mon cas, je me sens alors comme une poule pas de tĂȘte. Vous l'avouer ne m'excuse pas certes, mais ne dit on pas qu'une faute avouĂ©e est Ă moitiĂ© pardonnĂ©e ? Bon, lĂ , je sens que vous vous impatientez; vous voulez savoir ce qui m'est arrivĂ©, hein ? En premier lieu, cette semaine j'ai de nouveau achetĂ© des rallonges. NON!!!!!!! ceux et celles qui avaient dĂ©jĂ la tĂȘte entre les mains se sont Ă©croulĂ©s de dĂ©pit. Pour les autres, je continue. Ah, mais attention, rien Ă voir cette fois-ci avec ma mĂ©saventure capillaire voir plus haut, je ne suis pas restĂ©e en salon huit heures pour coller des bandes de cheveux pour les dĂ©coller le lendemain Ă chaud pendant sept autres heures. Pas folle, la madame. Cette fois-ci, il s'agit de bandes de cheveux que je peux clipper aux endroits que je veux uniquement sur la tĂȘte.... Pas cher, facile et assez cool. Ah oui, j'ai oubliĂ© de vous prĂ©ciser que j'avais dĂ©cidĂ© quelques jours auparavant de couper moi-mĂȘme les pointes abĂźmĂ©es de mes cheveux dĂ©jĂ pas trĂšs longs. Vous savez ce que c'est, on coupe par-ci, on coupe par-lĂ pour finalement se retrouver avec une coiffure sans queue ni tĂȘte. Vous comprendrez donc qu'il fallait bien que je trouve une solution. RassurĂ©s, maintenant ? Petite note Ă Christian du salon IcĂŽne, mon cher coiffeur surtout ne vous dĂ©couragez pas si vous lisez ces lignes, ce n'est quand mĂȘme pas si pire. Disons seulement que je vais attendre quelques mois avant de venir vous voir.... Je continue ma petite histoire car ce n'est hĂ©las pas fini. Aujourd'hui vendredi, j'avais rendez-vous dans le centre-ville. Allez savoir pourquoi, j'ai fait un petit dĂ©tour par les boutiques en souterrain. Au dĂ©tour d'un des nombreux kiosques de produits, je vois au loin un jeune homme pas trop mal de sa personne. Nos yeux se croisent un eye contact comme on dit en français. D'habitude, je passe mon chemin comme si je n'avais rien vu. Mais lĂ , on dirait qu'il y avait une sorte d'amant, oups d'aimant. Il m'a souri, je me suis approchĂ©e, et il m'a prĂ©sentĂ© ses produits pour la peau aux innnnncroyables effets miracles grĂące Ă leurs Ă©lĂ©ments extraits directement de la mer Morte. Pas n'importe quoi quand mĂȘme. J'Ă©tais piĂ©gĂ©e. Dans un mĂ©lange de français et d'anglais, il m'embobinait You have so beautiful eyes», I liked your smile as soon as I saw you ». Le coup de grĂące I see the beginning of a relationship between us » alors que ma carte Visa commençait Ă avoir le tournis il parlait ici de relation de confiance entre un expert et une cliente rĂ©guliĂšre, faut-il prĂ©ciser. HypnotisĂ©e mais bien consciente de la situation, j'ai embarquĂ© de plein grĂ© dans ce petit jeu de sĂ©duction commerciale »; les petits mots doux de ce jeune homme et sa façon si douce d'Ă©taler la crĂšme sur ma main Ă©taient mes petits cadeaux de la journĂ©e. Non mais, quelle conne je suis ! », voilĂ pourtant ce que je n'arrĂȘtais pas de me dire alors que je m'Ă©loignais avec un sac bien fourni certes il m'a quand mĂȘme fait de beaux cadeaux et la bonne conscience complĂštement chamboulĂ©e. Le pire, c'est que lorsque je suis rentrĂ©e chez moi, je me suis aperçue que le dessous de mes yeux Ă©taient jaune; je revenais d'un examen ophtalmologique. You have so beautiful eyes », mon oeil, oui... Promis, je vous tiens au courant sur les bienfaits de ce masque anti-Ăąge, remodelant, rajeunissant, rĂ©gĂ©nĂ©rateur, antioxydant, etc. En attendant, on garde cette histoire entre nous, ok ? C'est officiel la cuisine surpasse la culture dans les mĂ©dias. Ăa s'est passĂ© lors de l'Ă©mission 125, Marie-Anne de Christiane Charette diffusĂ©e sur TĂ©lĂ©-QuĂ©bec le 26 avril dernier laquelle, Ă un certain moment, a regroupĂ© autour de la table Gilbert Rozon, GeneviĂšve St-Germain et FrĂ©dĂ©ric Martel, chercheur, Ă©crivain et journaliste français. Cette rĂ©union improbable avait pour sujet de discussion une expĂ©rience commune Ă tous les trois l'opportunitĂ© qu'ils avaient eu d'assister la veille Ă une confĂ©rence » entre 9 et 15 minutes de l'ex-prĂ©sident français Nicolas Sarkozy au Palais des congrĂšs de MontrĂ©al. Quelles Ă©taient donc leurs impressions ? Les rĂ©actions spontanĂ©es et les commentaires dithyrambiques de Gilbert Rozon et de GeneviĂšve St-Germain m'ont vĂ©ritablement frappĂ©e; nul doute, ils Ă©taient vĂ©ritablement impressionnĂ©s et emballĂ©s par le talent d'orateur du monsieur et par sa capacitĂ© Ă donner un avis tranchĂ© sur n'importe quel sujet, notamment Ă©conomique ou gĂ©opolitique c'est son mĂ©tier quand mĂȘme. Des qualitĂ©s qui en faisaient un homme extrĂȘmement intelligent» selon les dires d'un monsieur Rozon complĂštement sĂ©duit. Jamais, lors de ce tour de table, il n'a Ă©tĂ© question des thĂšmes que monsieur Sarkozy avait abordĂ©s. Cela aurait pourtant Ă©tĂ© intĂ©ressant alors qu'il s'agissait d'une confĂ©rence ultra privĂ©e et que les reprĂ©sentants de la presse n'avaient pas Ă©tĂ© conviĂ©s Ă la demande du principal intĂ©ressĂ©. Non, c'est uniquement la verve de l'homme qui a primĂ©. J'aurais espĂ©rĂ© plus de la part de madame St-Germain qui n'a pourtant pas la langue dans sa poche et qui sait exposer des opinions tranchĂ©es. En mĂȘme temps, la nature de la discussion ne m'a pas complĂštement Ă©tonnĂ©e car elle est reprĂ©sentative de ce phĂ©nomĂšne encore ancrĂ© au QuĂ©bec, ce fameux complexe d'infĂ©rioritĂ© quant Ă nos formes et nos forces d'expression. Or, posons-nous la question suivante que faut-il pour bien s'exprimer ou pour s'engager dans une conversation au sens large du terme ? Ă mon humble avis, il est nĂ©cessaire d'avoir une bonne culture gĂ©nĂ©rale, un sens aigu de la curiositĂ©, et une ouverture d'esprit sur le monde qui nous entoure. Avec ce bagage, il me semble qu'on l'on peut se frotter aux opinions des autres. Attention, je ne parle pas ici de niveau de langue ou d'intellect mot Ă proscrire au risque de se faire catĂ©goriser en tant que prĂ©tentieux. Mais comment peut-on acquĂ©rir ce bagage de connaissances ? Par les livres, par les voyages, par des confĂ©rences, par des rencontres, par les mĂ©dias, etc. La palette de choix est grande. En ce qui me concerne, ma source prĂ©fĂ©rĂ©e, ce sont les mĂ©dias en tous genres. J'en suis une passionnĂ©e. Est-on bien servis au QuĂ©bec ? Ăa dĂ©pend. Pour ce qui est de l'information locale et du showbizs, trĂšs certainement, pour l'actualitĂ© internationale, moins. Pour ma part, je dois dire que je me sens un peu affamĂ©e. Je ne rentre pas ici dans les fameux dĂ©bats sur la diffĂ©rence des mĂ©dias traditionnels et des nouveaux mĂ©dias ou sur le rĂŽle des journalistes et des chroniqueurs. Je suis affamĂ©e car j'ai cette dĂ©sagrĂ©able impression que l'on me sert un grand flux de nouvelles certes, mais pas toujours les bonnes ou pas toujours suffisamment Ă©toffĂ©es pour me faire une opinion. Ă moins que ce soit le temps qui me manque pour le faire. L'information est Ă peine livrĂ©e que l'on passe dĂ©jĂ Ă autre chose. Cette façon de faire n'est pas l'apanage du QuĂ©bec je le sais bien, alors que ce phĂ©nomĂšne de multiplication des nouvelles touche tous les pays du monde. Mais au QuĂ©bec, sociĂ©tĂ© distincte de vocation, en est une Ă©galement en termes d'information journalistique. Nos centres d'intĂ©rĂȘt tendent principalement vers les faits divers, les sports plutĂŽt le sport car il s'agit principalement du hockey et la mĂ©tĂ©o. Il y a de quoi ressentir parfois un sentiment de vide... intellectuel, non ? Attention, je ne fais pas ce constat sur la seule base de ma propre perception, il y a des chiffres et des Ă©tudes qui dĂ©montrent la pauvretĂ© de l'information mĂ©diatique au QuĂ©bec. Si vous avez un petit moment devant vous, je vous invite Ă Ă©couter la confĂ©rence ci-dessous prĂ©sentĂ©e par Ăric Montpetit professeur titulaire et directeur du DĂ©partement de sciences politiques Ă l'UniversitĂ© de MontrĂ©al et Jean-François Dumas Influence Communication. Pas trĂšs reluisant. En termes de couverture de presse et de niveau d'intĂ©rĂȘt, sachez que la cuisine a officiellement surpassĂ© la culture, c'est tout dire et c'est une tendance qui ne semble pas faiblir. Quant aux nouvelles concernant le reste du Canada ou l'actualitĂ© mondiale, elles ne sont que survolĂ©es. Pas intĂ©ressant puisque ça ne se passe pas chez nous... Lors de la confĂ©rence ci-dessous, on appelle cela une information de proximitĂ©. Bien de chez nous. Une proximitĂ© Ă©motive et gĂ©ographique » prĂ©cise monsieur Dumas. C'est aussi simple que cela. Mais alors, comment fait-on si on recherche des articles de fond ? Comment peut-on refaire le monde autour d'une bonne bouteille de vin si on a aucune connaissance de ce qui se trame ici et ailleurs ? Quelle est la responsabilitĂ© de nos entreprises de presse engagĂ©es dans des stratĂ©gies de convergence qui, par quĂȘte de profits, utilisent des contenus multiplateformes, sous-estiment le travail des journalistes et n'hĂ©sitent pas Ă mettre le couperet sur des Ă©missions soi-disant trop chĂšres Ă produire j'ai en tĂȘte l'arrĂȘt brutal de l'extraordinaire Ă©mission Une heure sur terre ? Quel est notre rĂŽle, en tant que consommateur de mĂ©dias, dans la valorisation d'une information de qualitĂ© ? Nous donne-t-on finalement l'information que l'on veut recevoir et que l'on mĂ©rite ? Si je veux rester informĂ©e, je suis consciente que j'ai des devoirs Ă faire, mais je suis d'avis aussi je suis en droit d'avoir - notamment de la part de notre diffuseur public - des Ă©missions d'affaires publiques de qualitĂ© qui ouvrent des pistes de rĂ©flexion. Des tribunes qui ne donnent pas toujours la parole aux mĂȘmes intervenants ou vedettes du petit Ă©cran ou du micro, mais aussi Ă des quidams qui mĂ©ritent d'ĂȘtre entendus ou Ă des sommitĂ©s dans leur domaine je pense par exemple Ă monsieur Sami Aoun spĂ©cialiste et excellent vulgarisateur du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. En plus de jeux et de divertissements, j'ai besoin de dĂ©bats et d'Ă©changes d'opinions, quitte Ă ce que l'on monte le ton ou que l'on dĂ©tone. Ăa peut ĂȘtre tout aussi divertissant. Pour vous en convaincre, rĂ©-Ă©coutez l'entrevue Catherine Perrin et Claude Gingras MĂ©dium Large qui a eu lieu cette semaine. Quel personnage quand mĂȘme, ce monsieur Gingras. Je vais vous faire un aveu. Savez-vous quelle est la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision qui m'interpelle avec certaines de ses Ă©missions ? MAtv. Oui, oui, la chaĂźne cĂąblĂ©e informative et citoyenne de VidĂ©tron dont on aurait tout intĂ©rĂȘt Ă reproduire certains de ses formats et thĂšmes d'Ă©missions, cette fois autour de l'actualitĂ© nationale et internationale. Ah oui, j'allais oublier. Quand je parle de dĂ©bats de sociĂ©tĂ©, je ne pense pas particuliĂšrement aux combats de coqs comme celui qui a pris naissance il y a quelques jours entre Marc Cassivi, chroniqueur culturel du journal La Presse et Simon Jodoin, rĂ©dacteur en chef du Voir. Ou encore plus rĂ©cemment le petit tollĂ© autour de l'article sensationnaliste de Judith Lussier publiĂ© dans le journal MĂ©tro dans lequel celle-ci s'en prenait aux professionnels des relations publiques pour justifier le peu de crĂ©dibilitĂ© de la candidate Ă la mairie de MontrĂ©al, MĂ©lanie Joly. Mal avisĂ©e, la journaliste n'a pas manquĂ© de recevoir une volĂ©e de commentaires de ceux et celles qu'elle avait si facilement fustigĂ©s. Pendant ce temps, a-t-on vĂ©ritablement parlĂ© du nĂ©ant qui caractĂ©risait le discours et le programme de ladite candidate ? Ben non, on avait autre chose Ă faire avec cette petite chicane qui a mis le feu aux poudres et qui s'est Ă©teinte comme un feu de paille... Ce pĂšre que je n'ai pas assez bien aimĂ©... La tendresse du pĂšre est presque toujours en conflit avec les intĂ©rĂȘts du chef. » Marguerite Yourcenar Sur la photo, elle apparaĂźt frĂȘle dans sa robe courte. Lui se tient Ă ses cĂŽtĂ©s, fier et beau. Dans cette petite ville du Nord de la France, ils se marient. Elle a dix-huit ans et lui dix-neuf. On ne voit pas encore le petit ventre arrondi de la mariĂ©e, la preuve de leur amour naissant mais aussi le point de bascule vers une vie dâadulte arrivĂ©e plus vite que prĂ©vu. Nous sommes en 1967, lâĂ©poque du yĂ©-yĂ© affole les hanches dâune jeunesse avide dâamusement. Câest lors dâun de ces bals populaires que ma mĂšre, timide et rĂȘveuse, a succombĂ© au charme dâun chef de bande rebelle qui nâhĂ©sitait pas Ă sortir les poings au besoin. Je suis nĂ©e de cette union peu ordinaire entre un papillon qui peine Ă voler et un bourdon qui impose sa loi. Cette loi, il lâimposera autant sur son lieu de travail chantiers de travaux routiers quâĂ la maison. MĂȘme si je me souviens de moments de franche rigolade avec notre pĂšre, mon frĂšre, ma sĆur et moi connaissions les limites Ă ne pas dĂ©placer. Issu dâune gĂ©nĂ©ration matĂ©e Ă coups de rĂšgle sur les doigts Ă lâĂ©cole ou les punitions du bout des oreilles , celui-ci n'hĂ©sitait pas Ă user du martinet qui servait aussi pour le chien, ou mĂȘme de la ceinture quand la faute Ă©tait grave. Ah oui, je me souviens aussi du rituel des bulletins scolaires. Dans le cas de mauvaises notes ou de commentaires plus ou moins favorables dâun professeur, est-il nĂ©cessaire de vous dire que nous tremblions dĂ©jĂ de peur alors que nous entendions au loin la voiture de notre pĂšre se rapprocher de la maison dans laquelle il n'avait mĂȘme pas encore mis les piedsâŠ? Vous me direz que ce sont lĂ des mĂ©thodes dâĂ©ducation un peu excessives certes, mais qu'une bonne discipline, ça forge des adultes accomplis et confiants. Peut-ĂȘtre. Toutefois, avant de devenir ces grandes personnes, il faut traverser une pĂ©riode plus ou moins mouvementĂ©e lâadolescence. Pour ma part, le vĂ©ritable clash avec mon pĂšre sâest produit Ă cette pĂ©riode de ma vie. Il faut dire que jâĂ©tais une ado hyper sensible avec la larme facile. Pas Ă©vident alors d'affronter un fort en gueule. Plus tard, beaucoup plus tard, je comprendrai que si mon pĂšre avait Ă©tĂ© psychologiquement exigeant, et parfois mĂȘme mĂ©chant, avec moi, c'Ă©tait la seule façon qu'il avait trouvĂ©e pour me forger le caractĂšre et arrĂȘter de pleurer Ă tout bout de champ. Disons que je n'ai pas de souvenirs d'une adolescence saine et sereine. Jeune adulte, vous pensez bien que jâai saisi la premiĂšre occasion pour mâĂ©loigner et mâarracher de cette emprise qui, plutĂŽt que de me rendre en pleine possession de mes moyens, mâavait donnĂ© le sentiment de ne jamais ĂȘtre Ă la hauteur et, donc, de ne pas ĂȘtre la digne fille de son pĂšre. Jâai grandi, jâai changĂ© et je me suis Ă©loignĂ©e de mes parents un peu, beaucoup, puis complĂštement lorsque jâai quittĂ© la France avec mon conjoint pour le Canada. Seul le tĂ©lĂ©phone nous permettait de partager nos nouvelles, ma mĂšre parlant toujours au nom de mon pĂšre qui nâĂ©tait jamais bien loin. Et c'est seulement Ă 7 000 km que mes relations avec lui se sont dĂ©tendues. Je redĂ©couvrais mon pĂšre tel qu'il avait pourtant toujours Ă©tĂ©, un homme dur avec un cĆur tendre. Un homme qui avait un profond respect pour la personne que jâĂ©tais devenue et pour ce que jâavais entrepris. Pourquoi je vous raconte tout cela ? Ben oui, câest la FĂȘte des pĂšres demain. Comme depuis de nombreuses annĂ©es, je ne vais pas la souhaiter Ă mon pĂšre. Il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă lâĂąge de 51 ans alors que jâattendais ma fille quâil nâaura pas connue. Je parle trĂšs peu de lui, et je lui rends encore moins hommage. Ce soir, j'ai eu envie de le faire. Parce que mĂȘme intraitable, strict ou insupportable, un pĂšre qui n'est plus lĂ vient Ă nous manquer. Et il est trop tard pour rattraper le temps perdu dans des conneries. Aux funĂ©railles de mon pĂšre, ses collĂšgues de travail Ă©taient venus lui rendre un dernier hommage. Chacun dâentre eux avait une anecdote de lui dans le cadre de son travail. Et savez-vous quoi ? Je ne connaissais aucun eux mais eux me connaissaient, oh que oui ! Chacun dâentre eux mâa dit Ă quel point mon pĂšre Ă©tait fier de moi, sa fille aĂźnĂ©e dont il leur parlait si souvent. Il ne me l'avait pourtant jamais dit... Citation... On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas oĂč l'on va. » Christophe Colomb Citation... C'est pour satisfaire les sens qu'on fait l'amour; et c'est pour l'essence qu'on fait la guerre. » Raymond Devos, humoriste français, cĂ©lĂšbre pour ses jeux de mots Une fille, ça se commande comme une pizza... Beaucoup de personnes semblent ĂȘtre surprises et sous le choc aprĂšs leur lecture de l'article percutant intitulĂ© Adolescentes en pĂ©ril », signĂ© Isabelle Hachey et publiĂ© dans le journal La Presse du 6 juin dernier. J'en fais partie. Plusieurs phrases chocs ponctuent l'article dont les faits donnent en effet envie de vomir Une fille comme une pizza », MontrĂ©al est la Mecque de l'industrie du sexe en AmĂ©rique du Nord », Chaque annĂ©e, au retour du Grand Prix de F1, de nombreuses adolescentes sont poussĂ©es Ă fuguer par leur proxĂ©nĂšte afin de combler les besoins des touristes sexuels qui dĂ©barquent en grand nombre Ă MontrĂ©al ». Cela m'a fait penser Ă l'envers du dĂ©cor d'un autre grand Ă©vĂ©nement international qu'est le Festival de Cannes. NaĂŻve que je suis, je suis rĂ©ellement tombĂ©e en bas de ma chaise quand j'ai lu tout rĂ©cemment que la prostitution de luxe fait vĂ©ritablement fureur pendant toute la durĂ©e du festival du cinĂ©ma et ce, depuis plusieurs annĂ©es. Ainsi, cent Ă deux cents escortes dĂ©barqueraient chaque annĂ©e sur la croisette combler les dĂ©sirs d'hommes richissimes dont certains, fort accueillants », peuvent recevoir dix filles sur leur yacht bling-bling amarrĂ© au large. Les soirĂ©es commencent dĂšs 22 heures, les escortes attendent dans les halls des hĂŽtels que les clients les repĂšrent et, quelques minutes plus tard, elles ont en mains le numĂ©ro de la chambre remis par leur patron oĂč elles sont attendues. Elles peuvent ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©es jusqu'Ă 40 000 dollars pour une nuit. Leur salaire » leur est remis sous une enveloppe cachetĂ©e avec le mot cadeau » inscrit sur le dessus. Les directeurs d'hĂŽtels, les restaurateurs, les concierges, les organisateurs du Festival, les policiers, feignent d'y prĂȘter attention et sont, par consĂ©quent, des complices indirects. Pourquoi en faire tout un plat puisque tout le monde est content, hein... ? Pour revenir Ă notre belle ville de MontrĂ©al, mĂȘme si le problĂšme est le mĂȘme et se rĂ©sume Ă un seul mot, prostitution, mon dĂ©goĂ»t se fait encore plus grand. Et en mĂȘme temps, je ne suis pas surprise par ce que j'ai lu dans l'article de madame Hachey. Il faut dire que j'ai, a priori, une aversion pour ces courses automobiles devenues rĂ©voltantes en ces temps de destruction massive de l'environnement et de pĂ©nuries de tous genres dans un nombre de plus en plus grand de pays, y compris occidentaux. RĂŽdent aux alentours toute une faune de personnages, hommes et femmes plus ou moins classes qui perpĂ©tuent cette relation nĂ©buleuse entre la femme et la grosse voiture, trophĂ©es d'hommes qui ont un manque ou un excĂšs de testostĂ©rone. ParenthĂšse, j'aimerais vraiment bien savoir, considĂ©rant les folles dĂ©penses en tous genres un peu partout au centre-ville, quelles sont les retombĂ©es financiĂšres exactes pour MontrĂ©al et ses citoyens. Quelqu'un pourrait-il rĂ©pondre Ă la question, Ă moins que ce soit pas trop facile parce que tout un chacun s'en met un peu dans les poches... ? Alors, pourquoi mon dĂ©goĂ»t est-il plus grand pour les prostituĂ©es de F1 que pour celles de la croisette ? Peut-ĂȘtre parce la prostitution Ă MontrĂ©al ne se cache pas une fois par annĂ©e dans le hall d'hĂŽtels cinq Ă©toiles ou sur des yachts de luxe. Entendons-nous bien, je ne cherche pas Ă mettre des degrĂ©s d'importance sur ce flĂ©au qu'est l'exploitation sexuelle. Elle est aussi grave Ă Cannes, Ă Phuket ou Ă MontrĂ©al. Ce que je tente d'expliquer, c'est que si MontrĂ©al apparaĂźt comme une destination majeure pour le tourisme sexuel dans un rapport sur la traite des personnes publiĂ© par le dĂ©partement d'Ătat des Ătats-Unis, c'est que l'exploitation sexuelle fait partie intĂ©grante de notre paysage urbain depuis bien longtemps; tellement que nous n'y faisons plus attention et qu'elle entraĂźne des hommes et des femmes de plus en plus jeunes. Beaucoup trop jeunes. Ici, les salons de massage 200 Ă MontrĂ©al ou les bars de danseuses ont pignon sur rue tout comme l'ont un dĂ©panneur ou un quincailler. Il y a rien lĂ ... Beaucoup de femmes et de plus en plus de mineures - souvent en dĂ©tresse - sont manipulĂ©es et utilisĂ©es comme objets sexuels dans ce genre de lieux devenus vĂ©ritables marques de commerce et dont les seuls gagnants sont les proxĂ©nĂštes. Pour revenir au Grand Prix qui a lieu ce weekend, une phrase m'a particuliĂšrement choquĂ©e dans l'article de madame Hachey Les clients, ce sont des messieurs Tout-le-monde. Ils ne sont pas pĂ©dophiles, mais ils cherchent de trĂšs jeunes femmes. Parfois, ils ont des doutes sur l'Ăąge de la fille, mais au lieu d'agir, d'aider, ils se contentent de satisfaire leurs besoins » selon Madame Philibert, Ă la tĂȘte du projet Mobilis, un centre qui vient en aide Ă des jeunes aux prises avec la problĂ©matique des gangs de rue. Des Berlusconi du pauvre. Il y a rĂ©ellement pĂ©ril en la demeure car l'enjeu de la prostitution Ă MontrĂ©al n'a rien de glamour; plutĂŽt qu'une prostitution de luxe, on vit ici une prostitution de misĂšre. Une autre consĂ©quence du dĂ©soeuvrement et de la pauvretĂ© d'une frange de plus en plus grande de la population. Il est grand temps aussi de cesser de jouer Ă l'autruche en tant que sociĂ©tĂ©, car l'hyper-sexualisation des jeunes femmes - de plus en plus jeunes - s'affichent dans toutes nos rues. Avez-vous remarquĂ© qu'il y a de plus en plus de bandes de jeunes femmes qui arborent des tenues qui ne donnent aucun doute sur leur volontĂ© de sĂ©duire et mĂȘme plus lors de sorties en ville ? Fragiles sur leurs talons hauts, elles se donnent en pĂąture aux regards de certains hommes qui n'en demandaient peut-ĂȘtre pas tant. Mais comment pourrait-on leur en vouloir puisque c'est ce sont lĂ des diktats de mode et de sĂ©duction qu'on vend Ă toutes les sauces. Difficile aprĂšs de cultiver sa diffĂ©rence... Pour finir sur le sujet du flĂ©au de la prostitution Ă MontrĂ©al, je me demande quand le pouvoir politique va mettre ses culottes pour faire un mauvais jeu de mots considĂ©rant le sujet de cet article. Alors qu'on est en train de frapper fort sur le terrain de la corruption, peut-ĂȘtre pourrait-on faire la mĂȘme chose sur celui de la prostitution juvĂ©nile. Misons moins sur des commissions ou des comitĂ©s d'Ă©tudes, et donnons un peu plus de moyens et de ressources Ă la fois aux policiers, aux organismes et aux centres de jeunesse pour permettre une surveillance accrue et une intervention rapide sur le terrain. Vite. Y a-t-il trop de Français Ă MontrĂ©al ? Question provocante que je me permets de poser alors que l'auteur de ces lignes est elle-mĂȘme issue de l'immigration française depuis dix-huit ans. Une expatriation de coeur car je suivais mon homme attirĂ© depuis toujours pour la culture nord-amĂ©ricaine comme je l'ai dĂ©jĂ racontĂ©. Ă l'Ă©poque, ce grand dĂ©part s'est fait autour d'une grande fĂ©brilitĂ© mais aussi d'une certaine angoisse face Ă l'inconnu. Je me souviens encore de mon conjoint qui me rĂ©pĂ©tait sans cesse prends des photos dans ta tĂȘte ». Pourquoi faire ? J'ai totalement ignorĂ© ses conseils, impatiente de quitter cette France forcĂ©ment nulle et qui, en plus, avait choisi de passer Ă droite avec l'Ă©lection de Jacques Chirac en 1995. Imaginez si cela avait Ă©tĂ© en 2002 avec un Jean-Marie Le Pen au second tour des prĂ©sidentielles... Je l'ai dĂ©jĂ Ă©crit plusieurs fois, quitter volontairement son pays d'origine, c'est facile au dĂ©but. L'attrait de la nouveautĂ©, les nombreux dĂ©fis Ă relever, les nouveaux amis, etc. Puis, comme partout, la vie prend le dessus. On fait face Ă©ventuellement Ă des difficultĂ©s professionnelles, on doit payer ses impĂŽts, on connaĂźt des soucis financiers, une routine s'installe avec des pĂ©riodes de joie ou de dĂ©prime, le plus grand fait des siennes, le plus petit fait ses dents, on vit des sĂ©parations ou des deuils. La vie quoi, qui prend les mĂȘmes airs dans la plupart de nos pays occidentaux assez gĂątĂ©s merci. Plus tard et mĂȘme Ă intervalles rĂ©guliers, le manque du pays peut se faire sentir, manque de la famille pour ma part, cela fait dix ans que je n'ai pas vu la mienne, on a des doutes sur notre dĂ©cision, on a envie de revivre ce grand saut et d'oser recommencer une nouvelle vie. Ailleurs. Comme une fuite en avant... Je vous raconte tout ça parce que j'ai lu un article dans le journal La Presse d'aujourd'hui, intitulĂ© Cohue pour s'expatrier au QuĂ©bec ». Ainsi, en raison de la situation Ă©conomique catastrophique en France, un trĂšs grand nombre de Français voit en la province du QuĂ©bec, une terre d'espoir et de promesses. Je peux les comprendre alors que le taux de chĂŽmage est de 10 % en constante augmentation depuis deux ans avec 4,79 millions de chĂŽmeurs et de gens sous-employĂ©s. Nombreux sont donc ceux qui envisagent de quitter l'Hexagone et de s'expatrier en Allemagne, en Australie, au BrĂ©sil ou au QuĂ©bec. Mais le QuĂ©bec, c'est petit... Et ne nous voilons pas la face, une grande partie des immigrants de n'importe quelle origine choisissent spontanĂ©ment de s'installer dans les villes de MontrĂ©al ou de QuĂ©bec. Pour ma part, je me souviendrai toujours de ce conseiller en immigration qui nous avait dit ceci en 1995 Le QuĂ©bec, ce n'est pas l'eldorado ». Et il avait raison. MĂȘme s'il fait bon vivre au QuĂ©bec, personne ne vous attend les bras ouverts, et il faut prendre le temps nĂ©cessaire pour y faire sa petite place. Certaines agences de placement me faisaient souvent la rĂ©flexion que certaines entreprises hĂ©sitaient Ă embaucher des Français car, en gĂ©nĂ©ral, ils repartaient au bout de deux ans. Ă l'Ă©poque, il y avait donc dĂ©jĂ une certaine rĂ©putation... Or, ce qui m'inquiĂšte un peu quand je lis de telles articles, c'est que ces Français dĂ©sespĂ©rĂ©s qui dĂ©sirent venir au QuĂ©bec ne viendraient probablement pas pour les bonnes raisons. En attendant que le tout revienne Ă la normale dans leur pays, un grand nombre de ces rĂ©fugiĂ©s Ă©conomiques » je ne dis pas tous viendraient uniquement chercher un rĂ©pit de ce cĂŽtĂ©-ci de l'Atlantique. Un peu comme ces Mexicains qui viennent travailler sur nos champs pour nourrir leur famille ou ces Africains que l'on dĂ©nigre tant qui traversent la MĂ©diterranĂ©e avec l'espoir de jours meilleurs. Mais Ă l'inverse des Africains qui vivent souvent une situation de non retour, la situation serait tout autre pour ces Français dĂ©sespĂ©rĂ©s. Ainsi, je n'ai pas aimĂ© lire le commentaire suivant de HĂ©lĂšne Conway-Mouret, ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprĂšs du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, chargĂ©e des Français de l'Ă©tranger C'est la mĂȘme chose pour toute l'Europe. Pourquoi y voir quelque chose de nĂ©gatif ? Quand le pays sera de nouveau en croissance, ils vont pouvoir revenir. ». Ben voyons, c'est si simple... Il y a dĂ©jĂ beaucoup d'accords d'Ă©change de toutes sortes, notamment Ă©conomiques, entre le QuĂ©bec et la France. Je pense par exemple aux PVTs, ces permis vacance-travail d'une durĂ©e d'un an qui permettent Ă des Français ĂągĂ©s entre 18 et 35 ans de venir travailler au Canada sans trop d'embarras administratifs. Les premiĂšres annĂ©es du lancement de ce permis, les quotas Ă©taient faibles. Or, depuis quelques annĂ©es le bouche Ă oreille a fait son oeuvre, c'est le boom et l'invasion avec des ribambelles de pvtistes qui dĂ©barquent dans la belle province. On les croise au dĂ©tour de nos rues ou derriĂšre les comptoirs de commerces - les boulangeries Pain DorĂ© ou PremiĂšre moisson les apprĂ©cient beaucoup. Ăa peut ressembler parfois Ă des petites colonies de vacances qui s'amusent Ă faire des comparaisons avec les us et coutumes français. Ănervant mĂȘme pour une vieille » immigrante, alors imaginez pour une QuĂ©bĂ©coise de souche... Venir s'installer au QuĂ©bec, ça doit ĂȘtre la finalitĂ© d'une dĂ©cision mĂ»rement rĂ©flĂ©chie. C'est accepter de s'intĂ©grer dans une sociĂ©tĂ© diffĂ©rente et non pas parente Ă©loignĂ©e, d'adopter ses façons de faire et, surtout, de faire preuve d'ouverture, d'humilitĂ© et de patience. Ă travail Ă©gal compĂ©tences Ă©gales et mĂȘme un peu plus pour les QuĂ©bĂ©cois qui sont pour la plupart bilingues, ce qui n'est pas toujours le cas des Français. Tout n'est pas parfait et la sociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise vit ses propres soubresauts face Ă l'Ă©conomie. MĂȘme si le taux de chĂŽmage atteint seulement les 7,8 %, il y a beaucoup de jobines ou d'emplois prĂ©caires. Les domaines manufacturiers ou de services professionnels connaissent des baisses d'activitĂ©s avec des pertes d'emplois en consĂ©quence. Le secteur culturel crie famine et le domaine des mĂ©dias est une chasse gardĂ©e. Bien sĂ»r, il y a des domaines d'activitĂ©s qui sont en manque de main-d'oeuvre qualifiĂ©e comme l'aĂ©ronautique, le domaine industriel et les technologies de l'information mais il s'agit lĂ de pĂ©nuries de travailleurs spĂ©cialisĂ©s. Dans ce cas-lĂ , je comprends que si les dĂ©marches de recrutement n'ont pas permis de trouver les perles rares chez nous, on puisse Ă©largir les recherches Ă l'international. Dont en France. Bref, vous avez peut-ĂȘtre l'impression que j'encense un certain protectionnisme Ă©conomique. Ce n'est pas du tout mon intention car je crois beaucoup Ă l'ouverture des frontiĂšres et Ă la mobilitĂ© internationale. Ce qui me prĂ©occupe, c'est la chute brutale que peut reprĂ©senter un espoir déçu. Ce qui se passe en Europe est dramatique et cela m'attriste. Toutefois, je ne pense pas que le QuĂ©bec puisse se positionner comme un sauveur, et j'ose espĂ©rer que des organismes d'immigration comme QuĂ©bec International qui a participĂ© tout rĂ©cemment Ă ce Forum Expat » qui a attirĂ© 3 000 personnes plutĂŽt qu'aux 500 ou 800 prĂ©vues, exposent aux intĂ©ressĂ©s une vision honnĂȘte et rĂ©aliste du QuĂ©bec. Car c'est la seule base d'un choix rationnel et d'une intĂ©gration rĂ©ussie.
Maréessuivantes : marée basse Le mercredi 24 août 2022 à 10:39 Hauteur de marée : 1.03m 6 heures 30 minutes. marée haute Le mercredi 24 août 2022 à 16:34 Hauteur de marée : 3.84m 12 heures 25 minutes. marée basse Le mercredi 24 août 2022 à 23:16 Hauteur de marée : 0.75m 19 heures 6 minutes. marée haute Le jeudi 25 août 2022 à 04:55 Hauteur de marée : 3.87m
La marĂ©e est en train de descendre Ă La Tranche-sur-Mer. Comme vous pouvez le voir, la marĂ©e la plus haute de Ă©tait Ă 439 pm et la marĂ©e la plus basse de est Ă 1115 pm . Le soleil s'est levĂ© Ă 717 am et le soleil se couchera Ă 858 pm. Il y aura 13 heures et 41 minutes de soleil aujourd'hui et la temperature moyenne est 23°C. La temperature de l'eau est 20°C maintenant. et la temperature moyenne de l'eau pour aujourd'hui est 20°C. Prochaine marĂ©e haute 459 AM Prochaine marĂ©e basse 1115 PM Horaires des marĂ©es pour La Tranche-sur-Mer pour la semaine prochaine Horaire marĂ©es La Tranche-sur-Mer JOUR 1Ăšre MARĂE 2Ăšme MARĂE 3Ăšme MARĂE 4Ăšme MARĂE Soleil 25 Thu0424 hâČ 5 m1052 h⌠m1639 hâČ m2315 h⌠mâČ 0717 h⌠2058 h 26 Fri0459 hâČ m1128 h⌠m1713 hâČ m2350 h⌠mâČ 0718 h⌠2056 h 27 Sat0531 hâČ m1202 h⌠m1745 hâČ mâČ 0720 h⌠2054 h 28 Sun0023 h⌠m0603 hâČ m1234 h⌠m1817 hâČ mâČ 0721 h⌠2052 h 29 Mon0055 h⌠m0634 hâČ m1307 h⌠m1849 hâČ mâČ 0722 h⌠2050 h 30 Tue0128 h⌠m0705 hâČ m1340 h⌠m1921 hâČ mâČ 0724 h⌠2048 h 31 Wed0202 h⌠m0738 hâČ m1416 h⌠m1955 hâČ mâČ 0725 h⌠2047 h Maree peche pour La Tranche-sur-Mer - JournĂ©e trĂšs favorable pour la pĂȘche Meilleures heures pour la pĂȘche TRES HAUTE ACTIVITE De 1231 am Ă 231 am Maree peche pour lune basse TRES HAUTE ACTIVITE De 1244 pm Ă 244 pm Transit lunaire lune haute Mauvaises heures pour la pĂȘche De 448 am Ă 548 am Lever de la lune De 840 pm Ă 940 pm Coucher de la lune Coucher du soleil 858 pm Coucher de la lune 840 pm Temperature 26°C MĂ©tĂ©o Nuageux HumiditĂ© 61% Vent 26 km/h La mĂ©tĂ©o aujourd'hui pour La Tranche-sur-Mer MĂ©tĂ©o pour La Tranche-sur-Mer aujourd'hui 0 3 6 9 12 15 18 21 24 21°C23°C23°C23°C26°C26°C23°C20°C17°C Lieux proches de La Tranche-sur-Mer Copyright © 2021. All Rights Reserved by - View our Privacy Policy
LaTranche-sur-Mer - Localisation. Les grandes marĂ©es Ă La Tranche-sur-Mer sontAller Ă l'accueil Regard PĂȘche et AquacultureTous les articles MortalitĂ© des HuĂźtres Dossier A partir du 15 aoĂ»t 2010 - cliquer Revue de presse 2010 4 Conchyliculture, aquaculture, pisciculture,.. 14 aoĂ»t 2010 Amundi, câest une filiale commune au CrĂ©dit Agricole 75% et Ă la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale 25%, gestionnaire de plus de 650 milliards dâeuros de capitaux. La branche japonaise, Amundi Japan Ltd, va bientĂŽt gĂ©rer le premier fonds commun de placement PĂȘche » dans le monde. Un portefeuille de plus dâun milliard dâeuros 1,636 milliards de dollars dĂ©diĂ© au dĂ©veloppement de la pĂȘche et de lâaquaculture dans le mondeâŠ. Lire article completRapport de suivi de l'OIE pour la mortalitĂ© des huĂźtres au Royaume-Uni Rapport de suivi n°3 - HerpĂšs virus des huĂźtres OsHV-1, ”var, Royaume-Uni Information reçue le 13/08/2010 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, LONDON, Royaume-Uni Source du/des foyers ou origine de lÂŽinfection Transport lĂ©gal d'animaux Autres renseignements Ă©pidĂ©miologiques / Commentaires Mise Ă jour du 12 aoĂ»t 2010 pour le Foyer du Kent LâĂ©pisode de mortalitĂ© qui a concernĂ© le site serait maintenant terminĂ©, et le premier des deux contrĂŽles consĂ©cutifs requis par l'article 4 du rĂšglement UE 175/2010 de la Commission devrait ĂȘtre effectuĂ© aujourd'hui, câest-Ă -dire un mois environ aprĂšs la notification initiale de cette mortalitĂ© anormale. La recherche des contacts des deux sites qui avait achetĂ© les animaux au sein de la zone de confinement avant lâidentification de lâinfection est maintenant terminĂ©e ainsi que les tests pour les trois Ă©chantillons supplĂ©mentaires prĂ©levĂ©s dans la zone de confinement. Tous les Ă©chantillons se sont rĂ©vĂ©lĂ©s nĂ©gatifs au test par PCR. Il nây a par consĂ©quent aucune preuve de propagation de lâinfection Ă partir du site actuel qui a connu cette mortalitĂ©. Le programme de surveillance du reste des cĂŽtes de lâAngleterre et du Pays de Galles se poursuit. A ce jour, aucun autre rĂ©sultat positif dâOsHV-1 nâa Ă©tĂ© obtenu. RĂ©capitulatif de la situation au Royaume-Uni dans MortalitĂ© des huĂźtres 2010Les huĂźtres racontĂ©es par Piqtchiu Sud-Ouest De ville en ville, le conteur explique le mĂ©tier d'ostrĂ©iculteur. Les estivants sont venus nombreux Ă la cabane Miot aux roches pour rencontrer Piqtchiu. Cet Ă©tĂ©, le conteur patoisant est en tournĂ©e pour faire dĂ©couvrir le travail ostrĂ©icole ; une idĂ©e chapeautĂ©e par la section rĂ©gionale. Et c'est Ă sa sauce que le conteur explique les choses, avec verve et humour. Ainsi, dans la bonne humeur, Piqtchiu a racontĂ© le captage la premiĂšre annĂ©e, le dĂ©troquage, la sĂ©paration des huĂźtres la deuxiĂšme annĂ©e, l'Ă©levage la troisiĂšme et enfin l'affinage en claire dans les 27 communes pour les Marennes OlĂ©ron. Une dĂ©couverte de ce monde particulier de l'estran oĂč les marĂ©es rythment toute la vie...... Elevage de bar et de daurade en MĂ©diterranĂ©e CompĂ©tition pour lâespace et des coĂ»ts Ă©levĂ©s dâinstallation sont des obstacles majeurs au dĂ©veloppement de lâaquaculture en MĂ©diterranĂ©e. Voir lâĂ©tude complĂšte sur la situation des Ă©levages de bar et de daurade en MĂ©diterranĂ©e Ă tĂ©lĂ©charger Regional synthesis of Mediterranean marine finfish aquaculture sector and development of a strategy for marketing and promotion of Mediterranean aquaculture / GFCM Studies and Reviews No. 88. Rome, FAO. 2010. Appel Ă experts - l'Ă©coĂ©tiquetage et la certification des pĂȘches de capture Le DĂ©partement des pĂȘches et de l'aquaculture de la FAO se propose dâĂ©tablir une liste d'experts dans le domaine de l'Ă©coĂ©tiquetage et la certification des pĂȘches de capture. veuillez faire parvenir votre CV dans les plus brefs dĂ©lais, Ă William Emerson, avec copie Ă Alessandra Innelli, de prĂ©fĂ©rence avant le 31 aoĂ»t 2010 et, au plus tard, le 15 septembre 2010. Mesurer la contribution de l'aquaculture Ă petite Ă©chelle / Une Ă©valuation L'aquaculture Ă petite Ă©chelle SSA contribue au dĂ©veloppement rural durable SRD ainsi quâĂ la sĂ©curitĂ© alimentaire, l'utilisation efficace de l'eau, la crĂ©ation de richesse, la diversification des moyens de subsistance, la crĂ©ation d'emplois et de revenus ruraux, en utilisant le travail de la famille, l'harmonie sociale et l'autonomie des femmes. Bien que reconnu comme tel, il n'y a pas eu d'Ă©valuation systĂ©matique et claire de sa contribution. Mesure de la contribution de l'aquaculture Ă petite Ă©chelle une Ă©valuation, prĂ©sente les mĂ©thodes et les indicateurs permettant d'Ă©valuer la contribution de l'aquaculture Ă petite Ă©chelle pour le dĂ©veloppement rural durable basĂ© sur un atelier d'experts. Le document contient le rapport de l'atelier ainsi que 10 documents techniques prĂ©sentĂ©s et un compte rendu dĂ©taillĂ© des processus mis en oeuvre dans le dĂ©veloppement d'un systĂšme d'indicateurs pour mesurer la contribution de l'Afrique subsaharienne au SRD. Outils de planification spatiale pour appuyer l'approche Ă©cosystĂ©mique de l'aquaculture De plus en plus l'attention se tourne vers les processus, mĂ©thodes et outils pour la mise en Ćuvre pratique de l'approche Ă©cosystĂ©mique de l'aquaculture CEA, il ya un plus grand besoin d'outils et de mĂ©thodologies, y compris les Ă©valuations d'impact environnemental et l'analyse des risques. Outils de planification spatiale, y compris les systĂšmes d'information gĂ©ographique, la tĂ©lĂ©dĂ©tection et de cartographie pour la gestion des donnĂ©es, l'analyse, la modĂ©lisation et la prise de dĂ©cision, jouera un rĂŽle important. La Fao vient de publier un document sur le potentiel des outils de planification spatiale pour appuyer l'approche Ă©cosystĂ©mique de l'aquaculture, basĂ© sur un atelier d'experts, examine la situation et le potentiel de ces outils de planification spatiale dans l'application de la CEA. Le document comprend le rapport de l'atelier rĂ©sumant les contributions marquantes des participants, et d'un rĂ©examen. Document L'analyse des risques en aquaculture L'aquaculture est un secteur en expansion rapide de l'Ă©conomie mondiale et devrait continuer Ă augmenter sa contribution au monde de production de la cuisine aquatiques et continuera Ă renforcer son rĂŽle dans la sĂ©curitĂ© alimentaire. Ce dĂ©veloppement rapide de l'industrie en vertu de diverses juridictions nationales et rĂ©gionales a entraĂźnĂ© une diversitĂ© des cadres rĂ©glementaires. La FAO a publiĂ© un document pour la comprĂ©hension et l'application de l'analyse des risques dans l'aquaculture un manuel pour les dĂ©cideurs, donne un aperçu du processus d'analyse de risque appliquĂ©e Ă la production de l'aquaculture et de dĂ©montrer la variĂ©tĂ© des moyens par lesquels le risque peut manifeste dans les opĂ©rations de l'aquaculture et la gestion. DestinĂ© aux dĂ©cideurs et aux gestionnaires supĂ©rieurs de l'aquaculture Ă la FAO les Ătats Membres, le manuel vise Ă promouvoir une meilleure comprĂ©hension et d'acceptation des demandes et des avantages de l'analyse des risques dans la production de l'aquaculture et la gestion. Document 13 aoĂ»t 2010 La RĂ©gion a dĂ©bloquĂ© mardi une enveloppe de plus dâun demi-million dâeuros pour un programme visant Ă dĂ©velopper lâĂ©levage de crabes de mangroves au Mozambique. Une nouvelle niche qui devrait profiter en premier lieu Ă la sociĂ©tĂ© Aquapesca ainsi quâĂ dâautres entreprises rĂ©unionnaises. Une enveloppe de plus dâun demi-million dâeuros, dont 400 000 en provenance du Feder, a Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©e par la RĂ©gion mardi. Cette somme rondelette vise, dans le cadre du Programme dâappui rĂ©unionnais au dĂ©veloppement de lâaquaculture mozambicaine Pardam, Ă mettre sur pied une nouvelle filiĂšre dâĂ©levage le crabe de mangrove. Ce crustacĂ©, le Scylla serrata, est prĂ©sent sur toute la ceinture tropicale. Il est dĂ©jĂ largement exploitĂ© par les pĂȘcheurs notamment en Nouvelle CalĂ©donie. LâAssociation rĂ©unionnaise de dĂ©veloppement de lâaquaculture Arda va piloter cette nouvelle expĂ©rimentation dans ce pays dâAfrique de lâEst au fort potentiel aquacole holothuries, crevettes, alguesâŠ. Pierre Bosc, le directeur de la structure, souligne âCâest le plus important programme de recherche et dĂ©veloppement que nous avons menĂ© dans la zone pour lâinstantââŠ. Depuis 2007, François Isambert exploite une ferme piscicole Ă La Fajolle, oĂč il Ă©lĂšve des truites et des ombles bio qu'il vend le mercredi au marchĂ© de Quillan. Pour le touriste de passage un jour de marchĂ© Ă Quillan, la scĂšne a de quoi surprendre. Debout Ă l'arriĂšre de son pick-up, un homme barbu s'agite, Ă©puisette en main, puis d'un coup de matraque miniature, achĂšve sans coup fĂ©rir une sĂ©rie de poissons. Pour les Quillanais habituĂ©s de la place de la RĂ©publique en revanche, le barbu en question n'est pas un inconnu. Ici, on l'appelle François c'est le pisciculteur de la vallĂ©e du RĂ©benty, celui qui vend des truites arc-en-ciel, faro, des ombles de Fontaine et des ombles Chevalier encore vivantes et toujours succulentes. "Tous les poissons sont bio, ils sont Ă©levĂ©s dans les eaux du Rebenty et du Funt d'argent", prĂ©vient d'emblĂ©e François IsambertâŠ.. Pisciculture de La Fajolle, tĂ©l. 04 68 20 77 40. LâIrlande se lance dans lâalgoculture Le projet coordonnĂ© par le BIM Bord Iascaigh Mhara associe l'Institut maritime dâIrlande, l'UniversitĂ© Queen's de Belfast, l'UniversitĂ© nationale d'Irlande, Galway, et plusieurs sociĂ©tĂ©s d'algues Cartron Point Shellfish Ltd, Tower Aqua Products Ltd,âŠ.. L'objectif du projet est de dĂ©velopper lâalgoculture Ă une grande Ă©chelle pour au moins trois espĂšces d'algues - dillisk, nori et kelp â Source Ireland to ramp up seaweed aquaculture SeafoodSource Luchon. PĂȘchez vous-mĂȘme votre dĂźner... La DĂ©pĂȘche Cela fait plus de 30 ans que Thierry Nouals tient Le vivier du Comminges», la pisciculture d'Antignac. C'est mon grand-pĂšre qui l'a créée», confie-t-il. Dans les petits canaux alentours, prĂšs de 5 tonnes de truites fario et arc-en-ciel grandissent paisiblement. L'eau vient d'une rĂ©surgence de la source qui alimente l'Agouaou, plus connu sous le nom de canal d'Antignac.» De la riviĂšre, un petit barrage et un canal alimentent les bassins de chaque cĂŽtĂ©. L'eau ici est toujours trĂšs claire et propre, grĂące Ă cette rĂ©surgence de la source.» La qualitĂ© de l'eau est d'ailleurs rĂ©guliĂšrement contrĂŽlĂ©e. Les truites, quant Ă elles, sont nourries au poisson et aux cĂ©rĂ©ales.....12 aoĂ»t 2010 Les professionnels et les reprĂ©sentants de l'Etat se sont retrouvĂ©s mercredi 11 aoĂ»t Ă Saint-LĂŽ pour faire le point sur la mortalitĂ© des huĂźtres. Les professionnels de la conchyliculture ont rencontrĂ© la sous-prĂ©fĂšte de Coutances mercredi 11 aoĂ»t en prĂ©fecture de Saint-LĂŽ. Une rĂ©union qui avait pour but de faire le point sur la mortalitĂ© des huĂźtres de la rĂ©gion mais aussi sur le versement des aides aux entreprises confrontĂ©s Ă ce problĂšme. Des assises rĂ©gionales de la profession sont par ailleurs prĂ©vues le 15 septembre Ă Blainville-sur-Mer. Des huĂźtres toute l'annĂ©e Radio Canada Il n'y a aucune contre-indication Ă manger des huĂźtres durant l'Ă©tĂ©. Il ne faut surtout pas s'en priver. OstrĂ©ophile convaincu, Ariel Fenster, de L'Organisation pour la science et la sociĂ©tĂ© de l'UniversitĂ© McGill, nous parle d'un sujet qui le fascine et qu'il a Ă©tudiĂ© sur le terrain. Ecoutez lâinterview dâAriel Fenster de passage en Bretagne Moules de pĂȘche trois gisements sur quatre fermĂ©s Manche Libre Les conclusions de la derniĂšre campagne de prospection destinĂ©e Ă Ă©valuer la ressource dans les gisements de moules de lâest-Cotentin et de Grandcamp-Maisy se sont vĂ©rifiĂ©es. Les quantitĂ©s commercialisables sont en baisse sensible par rapport Ă celles observĂ©es en 2009. C'est la raison pour laquelle la commission moules du comitĂ© rĂ©gional des pĂȘches avait dĂ©cidĂ© de fixer pour la campagne de pĂȘche de cette annĂ©e des quotas qui se montent Ă 360 kilos par homme et par jour, ou bien Ă 1,8 tonne par bateau et par jour. Toutefois les pĂȘcheurs, Ă dĂ©faut de quantitĂ©, ont trouvĂ© la qualitĂ©, avec un taux de chair proportion du poids de la chair par rapport au poids total de la moule de 35 %. La campagne actuelle sâest ouverte lundi 5 juillet sur les gisements de Barfleur, Jonville, Ravenoville et Grandcamp-Maisy. Mais la prĂ©sence de naissains, câest-Ă dire de jeunes moules, dans les trois derniers gisements a conduit la profession Ă les fermer dĂšs le jeudi 15 juillet. Mais certains pĂȘcheurs ne jouent pas le jeu....11 aoĂ»t 2010Offre dâEmploi Enseignant e / Techniques de la pĂȘche option aquaculture LâĂcole des pĂȘches et de lâaquaculture du QuĂ©bec, campus du CĂ©gep de la GaspĂ©sie et des Ăles, est Ă la recherche dâenseignantes ou dâenseignants pour pourvoir des charges dâenseignement Ă Grande-RiviĂšre, pour la session Automne 2010. Pour plus dâinformations Cliquer Ici Trois questions Ă ... Pascal MĂ©tayer, grand maĂźtre de la ConfrĂ©rie des bouchoteurs et ancien responsable de la section rĂ©gionale des conchyliculteurs. Qu'est-ce que la moule de bouchot de PĂ©nestin ? C'est une moule Ă©levĂ©e grĂące Ă une mĂ©thode propre Ă la France qu'on appelle bouchot. Ăa signifie que les moules sont Ă©levĂ©es sur des pieux en bois qui leur servent de support, contrairement Ă l'Ă©pandage qui se fait dans des parcs. Cette mĂ©thode a Ă©tĂ© implantĂ©e Ă PĂ©nestin au dĂ©but du XX e siĂšcle. En ce moment, nous les rĂ©cupĂ©rons sur les bouchots de TrĂ©higuier ou Ă la pointe du Bile. Le bouchot est la technique d'Ă©levage la plus vieille qu'il soit en France. PĂ©nestin Le port de TrĂ©higuier, Ă l'abri de la dĂ©ferlante touristique Ouest France Reportage Une douzaine de plages, huit campings et une population qui passe de 1 500 Ăąmes l'hiver Ă plus de 35 000 au mois d'aoĂ»t. Autant dire que la pĂ©riode estivale bouleverse en profondeur la dĂ©mographie pĂ©nestinoise. Le port de TrĂ©higuier semble Ă©pargnĂ© par ce grand chambardement. Ici, on vit au fil de l'eau, et de la marĂ©e. Il faut venir aux alentours de 16 h pour voir le port s'activer. Que voulez-vous, on vit Ă l'heure des marĂ©es ! » raconte Brigitte MĂ©tayer, un personnage connu de tous les habituĂ©s du quai de TrĂ©higuier. Patrimoine local - Comme les quelque 200 habitants du village, cette femme aux grands yeux noirs a toujours vĂ©cu Ă proximitĂ© du port. L'air marin, elle le respire depuis l'enfance. Toute petite dĂ©jĂ , j'avais les pieds dans l'eau pour accrocher les moules sur les pieux et aider mes parents. » Brigitte MĂ©tayer, comme la plupart des habitants de TrĂ©higuier, a grandi avec la pĂȘche et la mytiliculture l'Ă©levage de moules en hĂ©ritageâŠ.. Depuis le dĂ©but du siĂšcle dernier et l'installation des premiers producteurs de moules de bouchot Ă©levage sur pieux, le port est tributaire de cette activitĂ©. En 1995, une Maison de la mytiliculture a mĂȘme vu le jour en lieu et place du vieux phare. La mytiliculture appartient au patrimoine localâŠ..FĂȘte de l'huĂźtre. Surzur cĂ©lĂšbre demain la 10e Ă©dition Le TĂ©lĂ©gramme 500 personnes sont attendues jeudi pour la dixiĂšme Ă©dition de la FĂȘte de l'huĂźtre Ă Surzur. L'occasion de dĂ©guster les productions des ostrĂ©iculteurs locaux. Neuf ans que l'huĂźtre est Ă la fĂȘte Ă Surzur. Neuf ans que les commerçants locaux et les ostrĂ©iculteurs organisent ensemble un moment en son honneur, qu'une vingtaine de bĂ©nĂ©voles s'Ă©chinent Ă ouvrir les 350kg de mollusques et que les centaines de visiteurs prennent plaisir Ă les dĂ©guster. Alors cette annĂ©e, Surzur a de nouveau rĂ©pondu positivement Ă la section rĂ©gionale conchylicole de Bretagne-Sud, qui organise des fĂȘtes dans les villages volontairesâŠ. Saint Malo Le Vivier-sur-Mer accueille sa 26e FĂȘte des moules Ouest France Chaque annĂ©e, quatre tonnes de moules sont distribuĂ©es tout au long de la FĂȘte des moules. La grande FĂȘte des moules aura lieu demain au Vivier. Chaque annĂ©e, cet Ă©vĂ©nement estival accueille prĂšs de 10 000 personnes.... 4 tonnes de moules - Toute la journĂ©e, des barquettes de moules seront vendues Ă 1,50 âŹ. Elles sont Ă un prix trĂšs bas, mĂȘme pas Ă prix coĂ»tant », prĂ©cise Alain Bunoult. D'oĂč le succĂšs toujours grandissant de la FĂȘte des moules. Chaque annĂ©e, ce sont prĂšs de 4 tonnes de moules qui sont distribuĂ©es, accompagnĂ©es de 1,5 tonne de frites. Et les amateurs devraient ĂȘtre ravis, les producteurs sont unanimes Cette annĂ©e 2010 sera un bon cru. » Adoption du guide de lecture Algues Marines Bio InterBio Bretagne Lors de la derniĂšre rĂ©union de la commission permanente du CNAB Ă l'INAO, le 8 juillet dernier, les membres de la CPAB ComitĂ© Permanent de l'Agriculture Biologique ont adoptĂ© la proposition de guide de lecture pour la production d'algues marines Bio. Ce guide se prononce sur les modalitĂ©s de production d'algues sauvages ramassĂ©es et d'algues cultivĂ©es en plein mer et permettra ainsi l'application en France du cahier des charges europĂ©en "Algues Marines Bio" rĂšglement CE N°710/2009. Il clarifie notamment la classification des eaux cĂŽtiĂšres qui permettra leur zonage, pour identifier celles retenues comme aptes au ramassage et Ă la culture d'algues marines Bio. Cette classification s'appuiera entre autres sur le classement de l'Ă©tat Ă©cologique des eaux cĂŽtiĂšres dans le cadre du SDAGE Loire-Bretagne SchĂ©ma Directeur d'AmĂ©nagement et de Gestion des Eaux et aussi sur le classement conchylicole. Le nouveau guide de lecture sera officiellement adoptĂ© lors d'un vote au CNAB Ă l'INAO le 1er dĂ©cembre 2010. Toutefois, les organismes certificateurs pourront dĂ©sormais s'appuyer sur le texte proposĂ© le 8 juillet dernier afin de procĂ©der Ă la certification Bio des algues bretonnes courant aoĂ»t 2010Une ostrĂ©icultrice du Bassin d'Arcachon propose des stages pour ouvrir le coquillage sans se blesser. Un simple couteau suffit, tout est dans le doigtĂ©. Il suffit donc de quelques conseils dispensĂ©s et d'un peu d'entraĂźnement pour ĂȘtre aussi adroit qu'un ostrĂ©iculteur. Les touristes en villĂ©giature peuvent donc s'initier sans risques Ă l'ouverture des huĂźtres en apprenant le bon geste. Sylvie Latrille a eu l'idĂ©e de ces stages ludiques, avant dĂ©gustation, en partant du principe simple qu'en dĂ©sacralisant ce geste souvent considĂ©rĂ©e comme une corvĂ©e en cuisine, elle transformerait ses stagiaires en clients. ArĂšs Elle arrive, la 39e FĂȘte de l'huĂźtre Sud-Ouest Trois jours de fĂȘte familiale et conviviale⊠c'est ce que va vous proposer dans un cadre exceptionnel, en bordure du Bassin, du 13 au 15 AoĂ»t, la FĂȘte de l'huĂźtre la plus traditionnelle du Bassin d'ArcachonâŠ. Durant ces 3 jours, tout au long de la journĂ©e, un espace restauration, animĂ© par une banda et tenu par les bĂ©nĂ©voles permettra aux locaux comme aux vacanciers de dĂ©guster les nombreuses spĂ©cialitĂ©s culinaires de la rĂ©gion soupe de poissons, moules, huĂźtres, calamars et de se distraire avec des attractions foraines. Le programme complet est disponible Ă l'office de tourisme sur simple demande et dĂ©sormais sur Internet grĂące au site spĂ©cialement mis en place BientĂŽt des Ă©levages de thons ? Futura-Sciences En parvenant Ă contrĂŽler la reproduction du thon rouge d'Atlantique, des biologistes travaillant pour deux consortiums europĂ©ens, Selfdott et Allotuna, ouvrent la voie Ă l'aquaculture de ce grand poisson, apprĂ©ciĂ© des consommateurs du monde entier mais menacĂ© d'extinction. RĂ©ussir l'Ă©levage intĂ©gral de poissons ou de crustacĂ©s d'eau de mer n'a rien de facile, principalement Ă cause de deux Ă©cueils, le contrĂŽle de la reproduction et le nourrissage des larves. HabituĂ©es au grand bleu, de nombreuses espĂšces rechignent Ă se reproduire Ă l'intĂ©rieur d'un bassin clos et surpeuplĂ©. Lorsque la ponte a eu lieu, l'aquaculteur se trouve face Ă des milliers, voire des millions, de minuscules bouches Ă nourrir les larves. Car rares sont les animaux marins qui naissent sous la mĂȘme forme que l' professionnelle en conchyliculture ArrĂȘtĂ© du 6 juillet 2010 relatif Ă la liste des titres de formation professionnelle dont la dĂ©tention est requise pour l'apprĂ©ciation de la capacitĂ© professionnelle conchylicole. Source JORF n°0180 du 6 aoĂ»t 2010 page 29 texte n° 42Programme du Bac Pro productions aquacoles » ArrĂȘtĂ© du 11 juillet 2010 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 26 juillet 2000 modifiĂ© relatif au programme du baccalaurĂ©at professionnel productions aquacoles ». Source JORF n°0180 du 6 aoĂ»t 2010 page 30 texte n° 46 FranceAgriMer Fonds de garantie / marchĂ©s des produits de la mer ArrĂȘtĂ© du 28 juillet 2010 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 29 dĂ©cembre 1998 modifiĂ© portant modalitĂ©s d'application du dĂ©cret n° 78-1044 du 25 octobre 1978 modifiĂ© portant crĂ©ation auprĂšs de l'Etablissement national des produits de l'agriculture et de la mer FranceAgriMer d'un fonds de garantie des opĂ©rations relatives aux marchĂ©s des produits de la pĂȘche maritime et des cultures marines. Source JORF n°0180 du 6 aoĂ»t 2010 page 38 texte n° 579 aoĂ»t 2010 OstrĂ©iculteur en ria d'Etel et prĂ©sident du syndicat local, Jean-NoĂ«l Yvon vient de voir reconduite sa certification huĂźtres durables et solidaires», attribuĂ©e par le rĂ©seau CohĂ©rence. Il y a un an, avec JĂ©rĂŽme Loire, de Locoal-Mendon Ă©galement, aujourd'hui retirĂ© du mĂ©tier, Jean-NoĂ«l Yvon avait Ă©tĂ© le premier ostrĂ©iculteur Ă s'engager officiellement dans cette dĂ©marche. Il a Ă©tĂ© suivi par Laurence MahĂ©o, de Larmor-Baden, et Guillaume Sinquin, de Penerf. Et une autre certification est en cours sur Cancale. On se doit, soi-mĂȘme, d'ĂȘtre exemplaire». Pour Jean-NoĂ«l Yvon, cet engagement d'entreprise qui rĂ©pond Ă ses convictions personnelles, s'inscrit d'abord dans une cohĂ©rence Avec la dĂ©marche de bassin-versant, on avait commencĂ© ces pratiques environnementales; mais quand on demande de faire des efforts aux agriculteurs, aux communes, Ă la population, etc.,âŠâŠBassin de Thau - HuĂźtre le captage contre le virus Midi Libre Depuis 3 ans, les ostrĂ©iculteurs de Thau perdent jusquâĂ 80 % de leurs naissains. TouchĂ©s de plein fouet par la surmortalitĂ© des naissains et jeunes huĂźtres, les conchyliculteurs du bassin de Thau cherchent des solutions. La crĂ©ation dâune Ă©closerie locale avait un temps Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e, qui les aurait rendus un peu moins dĂ©pendants des fournisseurs dâAtlantique, sans toutefois les mettre Ă lâabri du virus tueurâŠ.. sur des supports variĂ©s coupoles de plastique, tubes, coquilles dâhuĂźtres des larves. Larves issues dâun brassage entre huĂźtres sauvages et huĂźtres dâĂ©closeries qui pourraient sâavĂ©rer plus rĂ©sistantes au terrible herpĂšs virus. Avant de crier victoire, les ostrĂ©iculteurs de MĂ©diterranĂ©e et leur prĂ©sident Philippe Ortin, devront nĂ©anmoins vĂ©rifier ce quâil advient de ces huĂźtres de captage lorsquâelles atteignent la taille critique de 15 Ă 20 mm. Reste que, pour le directeur de la Section conchylicole Denis Regler, mĂȘme sâil nây avait que 20 % de survivants, cette filiĂšre, naturelle, Ă©cologique, resterait intĂ©ressante ». Il faut dire, aussi, que le prix des naissains sortis dâĂ©closerie a explosĂ© ces derniers mois.....Ifremer - Projet Velyger Fort captage Ă Thau Les premiers essais de captage dans l'Ă©tang de Thau rĂ©alisĂ©s en 2010 dans le cadre d'un projet France Agrimer associant la SRC, le Cepralmar et l'Ifremer sous la coordination de Nathalie Rayssac, chargĂ©e de mission Ă la SRC sont plutĂŽt prometteurs, comme en tĂ©moigne les photos prises en juillet 2010... Cliquer Ici Projet Velyger VariabilitĂ© de la reproduction de l'huĂźtre En 2008, les sites ateliers du projet Velyger Ă©taient la Rade de Brest, le Pertuis de Marennes OlĂ©ron, le Bassin d' rĂ©seau a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©, en 2009, par la Baie de Bourgneuf et en 2010 par les Ă©tangs de Thau et Leucate. Pour chacun de ces sites, vous pouvez accĂ©der aux donnĂ©es d'abondance larvaire en cliquant sur la carte ci-dessous AccĂšs aux DonnĂ©es Le suivi de chaque classe d'Ăąge est rĂ©alisĂ© selon une frĂ©quence a minima mensuelle puis bimensuelle au cours des pĂ©riodes Ă risque dĂ©fini pour chacun des sites ateliers sauf sur le site Marseillan-filiĂšres oĂč n'a Ă©tĂ© suivie que la classe juvĂ©nile. Les rĂ©sultats de la classe juvĂ©nile sont regroupĂ©s et correspondent Ă un rĂ©sultat moyen entre naissain de captage et naissain d'Ă©closerie sauf en MĂ©diterranĂ©e oĂč n'a Ă©tĂ© mis en place que du naissain de captageâŠ.. RĂ© Le nouveau souffle du sel Sud-Ouest RetardĂ©e par Xynthia, la saison de la rĂ©colte du sel bat son plein. Rencontre avec Pascal Dufour, saunier depuis dix ans. Pascal Dufour, saunier Ă Saint-ClĂ©ment, en train de rĂ©colter le sel. Pieds nus, la peau noircie par le soleil, il rĂ©colte le sel. Pascal Dufour essaie de rattraper le temps perdu. AprĂšs le passage de Xynthia, les temps ont Ă©tĂ© durs pour les sauniers. J'ai commencĂ© ma rĂ©colte avec un mois de retard Ă cause de la tempĂȘte », explique Pascal Dufour, saunier dans un marais de Saint-ClĂ©ment-des-Baleines. Il se souvient Au mois de mars, mon marais salant Ă©tait inondĂ©. Il y avait des morceaux de bois, des herbes et des algues charriĂ©s par la mer. Pendant un mois, impossible de marcher entre les bassins du marais. Les passages se dĂ©fonçaient. »..... Morbihan. L'annĂ©e ne manque pas de sel Ă Saint-Armel Le TĂ©lĂ©gramme C'est le seul exploitant de marais salants en Bretagne. Olivier Chenelle, paludier Ă Saint-Armel, dans le golfe du Morbihan, est heureux mĂȘme s'il doit travailler quinze heures par jour. Car cet Ă©tĂ©, le sel regorge dans ses 40 oeillets. Il a la peau saturĂ©e de soleil et les mains mangĂ©es par le sel. Iltravaille nu-pieds, les jumelles toujours au cou, non pas pour observer les promeneurs qui viennent nombreux le regarder mais pour Ă©pier ses amis les oiseaux. Ici, c'est la preuve que l'homme peut travailler sans dĂ©ranger la nature», dit Olivier Chenelle qui a comptabilisĂ© autour de sa saline une colonie de 247 couples de sternes pierregarin. Des annĂ©es variables - Le paludier de Saint-Armel a renouĂ© avec une tradition qui s'Ă©tait perdue depuis prĂšs d'un siĂšcle dans le MorbihanâŠ. ChĂąteau dâOlĂ©ron Des huĂźtres en Ors Sud-Ouest Hier, la fĂȘte de l'ostrĂ©iculture au chenal d'Ors a comblĂ© plus de 2 000 curieux. Les balades gratuites en pontons ont Ă©tĂ© trĂšs prisĂ©es par les vacanciers. Dans le monde, il y a deux fĂȘtes le Carnaval de Rio, et celle du chenal d'Ors », lance Cyril Pain, prĂ©sident de l'association du chenal d'Ors depuis treize ans. Pour les ostrĂ©iculteurs, c'est l'Ă©vĂ©nement festif de l'annĂ©e. Fini les prĂ©paratifs, qui les ont occupĂ©s depuis janvier en plus de leur labeur, et place aux festivitĂ©s. Cabanes rĂ©investies - Durant toute l'aprĂšs-midi, quelque 25 cabanes ostrĂ©icoles se sont transformĂ©es en lieu d'exposition. Coquillages customisĂ©s, coquilles d'huĂźtre peintes, tableaux et produits locaux Ă©taient Ă l'honneur. En cuisine, 800 kilos de moules, des palourdes et huĂźtres pour rassasier les gourmands, avec, en soirĂ©e, une grande Ă©clade. La nuit s'est terminĂ©e avec les feux d'artifice puis un bal populaire. L'attraction principale de la journĂ©e reste sans conteste les balades dans les marais en bateaux ostrĂ©icoles, les pontons. Durant une vingtaine de minutes, les vacanciers ont pu profiter du site, vu du marais, et harceler les professionnels. La question la plus frĂ©quente ? On nous demande si les cabanes servent toujours, et comment vivent les huĂźtres », raconte Cyril Pain.....Le Test souris selon Groland Magazine Horrible !!!8 aoĂ»t 2010 TouchĂ©s de plein fouet par la surmortalitĂ© des jeunes huĂźtres qui met en pĂ©ril leurs exploitations, les conchyliculteurs du bassin de Thau espĂšrent pouvoir dĂ©velopper leur propre filiĂšre, naturelle, de naissains, achetĂ©s jusque-lĂ sur la cĂŽte Atlantique. Un programme de reproduction naturelle des huĂźtres a Ă©tĂ© lancĂ© en mai par la section rĂ©gionale conchylicole de MĂ©diterranĂ©e, sur le bassin mais aussi Ă Leucate Aude. Son but tenter de trouver une riposte Ă la mortalitĂ© des jeunes huĂźtres naissains, dĂ©cimĂ©es a priori par un virus depuis trois ans dans toute la France, qui met en jeu la survie Ă©conomique des conchyliculteurs. Sur le bassin, 25 d'entre eux, dont Philippe Ortin, le prĂ©sident de la section rĂ©gionale, participent Ă ce programme, menĂ© avec le soutien scientifique de l'Ifremer. Le programme consiste, dans un premier temps, Ă rĂ©ussir Ă capter sur des supports appropriĂ©s, aprĂšs la ponte, les larves d'huĂźtres. Pour cela, chaque participant a installĂ© sur ses tables conchylicoles des cordes auxquelles sont fixĂ©es une sĂ©rie de coupelles, immergĂ©es dans le bassin. Et ça a marchĂ© sur sa barge, agrippĂ© Ă une table, Philippe Ortin a relevĂ© une de ces cordes et pointe du doigt les milliers de minuscules larves qui ont adhĂ©rĂ© aux coupelles. "On va attendre qu'elles fassent entre 6 et 8 mm", explique-t-il. AprĂšs, "elles seront dĂ©tachĂ©es mĂ©caniquement, placĂ©es dans des sacs - des pearlnets - pour qu'elles s'y dĂ©veloppent". Et si tout se passe bien, aprĂšs avoir grossi, les huĂźtres seront collĂ©es sur les fils d'Ă©levageâŠ.. Eaurope La norme nitrates europĂ©enne en Bretagne eaux glacĂ©es IntitulĂ© De la Bretagne Ă Bruxelles voyage au fil de la politique de lâeau », le site internet Eaurope rend compte du projet de recherche conduit depuis plusieurs annĂ©es par un groupe dâĂ©tudiantes de Sciences-Po Paris dans le cadre de leur mastĂšre. Un travail remarquable, qui Ă©claire singuliĂšrement les errements dâune politique de lâeau » dont la Bretagne est hĂ©las peu ou prou devenue⊠le laboratoire de tout ce quâil ne fallait pas faire. On y dĂ©couvrira notamment les tĂ©moignages dâune pléïade dâacteurs qui Ă©clairent un dĂ©sastre toujours actuel, dont la derniĂšre manifestation sâincarne dans la crise des algues vertes, loin dâĂȘtre rĂ©sorbĂ©e. Le site Eaurope propose aussi une prĂ©sentation du cas Breton dans le contexte français et europĂ©en, des analyses sur les outils utilisĂ©s, lâĂ©volution historique de la norme, une Ă©tude des contentieux... Lâanalyse centrale sâest terminĂ©e avec le retour des algues vertes » sur la scĂšne nationale dâaoĂ»t dernier, et une page, mise Ă jour frĂ©quemment, permet de rappeler ce qui sâest passĂ© depuisâŠ. 7 aoĂ»t 2010Offshore En Ă©olien... DĂ©jĂ en aquaculture ! LâĂ©olien offshore fait les titres des mĂ©dias. Dâun cĂŽtĂ©, les pour » ; de lâautre, les contre ». Pendant ce temps, le parlement europĂ©en a adoptĂ© un texte qui encourage lâaquaculture offshore. Cherbourg Gavin Moss et son million de petits poissons Ouest France Gavin Moss Ă©lĂšve chaque annĂ©e 700 000 saumons dans la vingtaine de bassins que compte sa ferme piscicole. Il aime Ă le rappeler, le saumon de Cherbourg est pour moitiĂ© gonnevillais ». Dans sa gigantesque ferme piscicole de Gonneville, Gavin Moss Ă©lĂšve les jeunes saumons avant qu'ils ne gagnent le large. Reportage Les bassins bruissent et grouillent, les nageoires s'agitent en un ballet frĂ©nĂ©tique. Ă la surface, ça saute et claque sec. Dans l'Ă©puisette, ça frĂ©tille avec anxiĂ©tĂ©. Des poissons partout, des milliers, au moins un bon million. Des petits, des gros. Des tachetĂ©s, des argentĂ©s. Des bleus, des verts et des jaunes. Et puis, bien sĂ»r, le poisson roi, le protĂ©gĂ©, l'objet de toutes les attentions le saumon atlantique, salmo salar de son petit nom. C'est lui qu'on retrouve dans nos assiettes sous l'appellation Saumon de France. C'est un smolt un saumon qui est Ă©levĂ© en eau douce avant d'ĂȘtre transfĂ©rĂ© en pleine mer dans des cages. Un individu passe presque un an en eau douce puis au moins une annĂ©e supplĂ©mentaire en eau salĂ©e avant d'ĂȘtre abattu », dĂ©taille Gavin Moss. AprĂšs huit mois d'Ă©levage, un spĂ©cimen pĂšse en moyenne 20 grammes pour 10 cm. Ă titre de comparaison, au mĂȘme Ăąge, une truite arc-en-ciel fait au moins 300 grammes. Le cycle du saumon atlantique est trĂšs long. »âŠ.. Hillion Moule. La princesse de la baie reine de l'Ă©tĂ© Le TĂ©lĂ©gramme Depuis quelques saisons, la moule de bouchot a fait une percĂ©e impressionnante sur les tables estivales, du particulier au restaurant, en passant par les fĂȘtes associatives, faisant de la princesse de la baie la reine absolue Ă©tant la coquille saint-jacques, la reine de l'Ă©tĂ©. Avec un investissement de ⏠chacun, nous nous sommes Ă©quipĂ©s en machines qui permettent d'obtenir des moules prĂȘtes Ă la cuisson. D'oĂč la floraison de moules-frites du printemps Ă la fin de l'Ă©té», expliquent les producteurs locaux. Contrairement Ă l'huĂźtre qui se dĂ©guste surtout en fin d'annĂ©e, notre produit rĂ©serve son meilleur goĂ»t et sa chair la plus pulpeuse et gustative durant l'Ă©té». t par an - Les mytiliculteurs d'Hillion et Planguenoual qui produisent plus de t par an, soit 10% de la production nationale, exploitent toujours des concessions créées il y a quarante ans par les grands-pĂšres venus de La Rochelle ou de La Charente, mais aussi par quelques locaux, sur pieux, en bois dur d'AmĂ©rique du Sud, rĂ©partis sur une longueur de 100 km linĂ©aires. Aquanord au tribunal de commerce La pĂ©riode d'observation prolongĂ©e de six mois pour Aquanord Gravelines Les Echos du Touquet Soulagement mardi 27 juillet du cĂŽtĂ© de la ferme aquacole de Gravelines. PlacĂ©e en redressement judiciaire en fĂ©vrier 2010, la sociĂ©tĂ© Aquanord, a vu sa pĂ©riode d'observation prolongĂ©e de 6 mois sur dĂ©cision du tribunal de commerce de Dunkerque. Une bouffĂ©e d'oxygĂšne pour la ferme, qui emploie une centaine de personnes et produit du bar et des daurades d'Ă©levage. C'est assurĂ©ment un bon signe. Cela signifie que les efforts entrepris pour sauver l'entreprise ont produit leurs fruits » a rĂ©agi le directeur du site Max Palladin qui confirme qu'il y a toujours des nĂ©gociations en cours et que ce dĂ©lai pourra permettre d'affiner la recherche de nouveaux partenaires. » Plusieurs structures, dont la coopĂ©rative boulonnaise Copalis et son prĂ©sident Jacques Wattez, s'Ă©taient portĂ©s candidats Ă la reprise. Avec 2 500 tonnes de poisson produites en 2009, Aquanord pĂšse plus de 40 % de la production française et figure au premier rang des producteurs europĂ©ens. Avec toutefois un paradoxe celui de ne reprĂ©senter que 1 % de la production totale europĂ©enne. La crise de la filiĂšre aquacole et la concurrence fĂ©roce de la GrĂšce sur le secteur ont prĂ©cipitĂ© les problĂšmes de trĂ©sorerie de la ferme aquacole gravelinoise, fondĂ©e en 1982. SĂ©bastien Lusseau et sa soeur GaĂ«lle proposent des visites de leur Ă©tablissement au port des Brochets Ă Bouin. LâostrĂ©iculture est un secteur Ă©conomique important sur lâestran de la baie de Bourgneuf, Ă Bouin et Ă Beauvoir, mais aussi Ă Noirmoutier. Et la route des huitres en Ă©tĂ© permet de mieux apprĂ©hender ce passionnant mĂ©tier qui cultive la perle de nos palais mais connaĂźt une grave crise avec les surmortalitĂ©s survenues sur les jeunes huitres trois Ă©tĂ©s de est un secteur Ă©conomique important sur l'estran de la baie de Bourgneuf, Ă Bouin et Ă Beauvoir, mais aussi Ă Noirmoutier. Visite d'une entreprise, en suivant un groupe de touristesâŠ. Reportage - L'Ă©tablissement de la famille Lusseau, au port des Brochets, sur la commune de Bouin, est une des escales du domaine de l'huĂźtre en VendĂ©e-Atlantique. SĂ©bastien Lusseau, troisiĂšme gĂ©nĂ©ration conchylicole de cette famille, est aux commandes de l'entreprise depuis 8 ans. » Il vend une partie de sa production Ă Blois. Avec sa soeur GaĂ«lle, ils ont dĂ©cidĂ©, il y a un an, de se diversifier en crĂ©ant Fleurs des flots, un bar Ă huĂźtres oĂč ils proposent des dĂ©gustations dans le cadre de la route de l'huĂźtre, mais aussi de la restauration et de la vente directe au vivier..... L'Ă©tablissement fait aussi dĂ©couvrir le parcours de l'huĂźtre. Une façon d'apprĂ©hender l'histoire de l'huĂźtre, mais aussi les problĂšmes de mortalitĂ© sur les huĂźtres juvĂ©niles que subit actuellement la profession Tous les jeudis Ă 10 h et sur rendez-vous. Tarifs 3, 50 ⏠la visite ou 7 ⏠avec la dĂ©gustation, et gratuit pour les enfants. Renseignements Ă l'aire de l'office de tourisme de Bouin, tĂ©l. 02 51 68 88 85 ; ou directement au Fleur des flots », tĂ©l. 02 51 68 84 23. Canada - Les enclos salmonicoles nâont rien de biologique Les enclos salmonicoles ouverts nâont rien de biologique et le projet de normes sur lâaquaculture biologique qui suggĂšre le contraire devra faire lâobjet dâun examen approfondi, a fait valoir le Parti vert du Canada. Le projet de normes sur lâaquaculture biologique annoncĂ© la semaine derniĂšre par un comitĂ© de lâOffice des normes gĂ©nĂ©rales du Canada ne contient pas les modifications et les amĂ©liorations nĂ©cessaires pour rendre les pratiques dâaquaculture vĂ©ritablement Ă©cologiquesâŠ.. Le grand public tient pour acquis que l'allĂ©gation âbiologiqueâ apparaissant sur un produit signifie que lâenvironnement a Ă©tĂ© protĂ©gĂ© pendant la production dâun produit alimentaire. Il est faux et trompeur dâallĂ©guer que le saumon dâĂ©levage produit dans des parcs en filet est âbiologiqueâ et cela nuit Ă lâeffort visant Ă transformer lâaquaculture en une industrie durable », a ajoutĂ© Mme Harvey. Ătant donnĂ© le tollĂ© public soulevĂ© par les enclos salmonicoles en filet ouvert, il est surprenant et dĂ©concertant de voir que ces piscifactures pourraient porter lâallĂ©gation âbiologiqueâ », a dĂ©noncĂ© la chef des verts, Elizabeth May. Les nouvelles normes doivent faire en sorte que lâaquaculture ne nuise pas Ă la pĂȘche sauvage et Ă lâenvironnement marin. » LâOffice des normes gĂ©nĂ©rales du Canada a lancĂ© un examen public de 60 jours lors duquel il recueillera les commentaires du public sur le projet de normes sur lâaquaculture biologique. La pĂ©riode dâexamen prendra fin le 30 aoĂ»t 2010. Le projet de normes est accessible au lien suivant Depuis 30 ans, entre 7 000 et 10 000 personnes se partagent, le premier samedi du mois d'aoĂ»t, les quatre tonnes de moules et la tonne de frites servies par les bĂ©nĂ©voles du ComitĂ© d'animation de Lannilis. Une institution au Pays de Brest !.... Samedi 7 aoĂ»t, foire aux moules Ă Lannilis. Ă la carte, sans interruption de 11 h 30 Ă 1 h moules, frites, grillades, fruits et boissons. Animation continue avec Trihorn musique celtique, danses bretonnes, Libenter chants de marins, Double face variĂ©tĂ© et bal populaire animĂ© par JoĂ«l Kerjean. L'accĂšs au site est FĂȘte malgrĂ© Xynthia demain aux Boucholeurs Sud-Ouest Un concours d'ouvertures d'huĂźtres et de mangeurs d'huĂźtres est au programme. Dimanche, les habitants et les gens de la mer des Boucholeurs communes d'Yves et de ChĂątelaillon, qui ont Ă©tĂ© durement frappĂ©s par la tempĂȘte Xynthia, ont voulu redonner vie Ă leur village en maintenant la traditionnelle FĂȘte des huĂźtres et des moules. Cette manifestation estivale regroupe les ostrĂ©iculteurs et les mytiliculteurs qui ont Ă cĆur de faire dĂ©couvrir leur patrimoine dans une ambiance festive, avec de nombreuses animations. Un marchĂ© fermier de produits du terroir et artisanal complĂšte le programmeâŠ.6 aoĂ»t 2010Les canadiens dĂ©veloppent l'aquaculture intĂ©grĂ©e association moule, algue et saumon dans la mĂȘme concession maritime... Cette Ă©mission propose un portrait actuel de l'aquaculture dans l'Est du Canada 26 minutes. Avec un passage par lâostrĂ©iculture normandeâŠ. 43 % de la production mondiale de poissons consommĂ©s par les humains provient d'Ă©levages industriels. En 2005, la production mondiale de la mariculture culture en mer atteignait 18,9 millions de tonnes alors que celle en eau douce, l'aquiculture, totalisait 28,9 millions de tonnes. Au Canada, l'industrie de l'aquaculture a quadruplĂ© de taille et de valeur en 15 ans. Dans de nombreux endroits, cela s'est soldĂ© par une contamination des espĂšces sauvages, par des baisses radicales des taux d'oxygĂšne dans l'eau aux dĂ©pens des espĂšces locales et aussi par un dĂ©placement des pĂȘcheries et des routes migratoires. Des problĂšmes sont prĂ©sents au Nouveau-Brunswick, dans la Baie de Fundy oĂč l'Ă©levage trop intensif du saumon cause de graves destructions des fonds marins, causĂ©s par les rejets de nourriture et les dĂ©fections des saumons riches en phosphore. Toutefois, la solution est venue des scientifiques et des aquaculteurs l'aquaculture intĂ©grĂ©e multitrophique, qui consiste Ă Ă©lever des coquillages et des algues capables d'utiliser les nutriments rejetĂ©s par les Ă©levages de saumon et ainsi Ă©liminer les polluants. Cette Ă©mission propose un portrait actuel de l'aquaculture dans l'Est du Canada. Royaume-Uni - Foyer HerpĂšs virus Ă Jersey HerpĂšs virus des huĂźtres OsHV-1, ”var, Royaume-Uni OIE Information reçue le 03/08/2010 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, London, Royaume-Uni Nouveau foyer Baie de Grouville, South-East Jersey, Grouville Bay, Jersey Date de dĂ©but du foyer 12/07/2010 Population atteinte Elevage de Crassostrea gigas diploĂŻdes et triploĂŻdes en parcs et sur tables. Seules les huĂźtres juvĂ©niles sont atteintes. Source du foyer ou origine de lÂŽinfection Transport lĂ©gal d'animaux - L'infection semblerait avoir Ă©tĂ© introduite lors dâun transport lĂ©gal de naissain en 2009. Nom du laboratoire et type Centre pour les sciences de lâenvironnement, de la pisciculture et de lâaquaculture CEFAS Laboratoire nationalRoyaume-Uni Point sur le 1e foyer de mortalitĂ© dans le Kent. Les autoritĂ©s britanniques mĂšnent l'enquĂȘte ! Royaume-Uni HerpĂšs virus des huĂźtres OsHV-1, ”var OIE Information reçue le 06/08/2010 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, London, Royaume-Uni Rapport de suivi nÂș 2 du 06/08/2010 Commentaires sur le premier foyer de mortalitĂ© de Kent au Royaume-Uni le 2e foyer concerne Jersey ci-dessus Mise Ă jour du 29 juillet 2010 Depuis la dĂ©tection du premier foyer, dâautres Ă©chantillons ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s dans les autres Ă©levages de Crassostrea gigas se trouvant dans la zone de confinement ainsi que chez la population sauvage de cette espĂšce. Ă ce jour, rien n'indique que le virus s'est propagĂ© Ă d'autres animaux dans la zone de confinement et aucune autre mortalitĂ© n'a Ă©tĂ© signalĂ©e, bien que toutes les Ă©preuves ne se soient pas encore achevĂ©es. Deux sites ayant reçu plus tĂŽt dans lâannĂ©e et avant le foyer C. gigas en provenance de lâĂ©levage atteint ont Ă©tĂ© signalĂ©s. Ă ce jour, aucune mortalitĂ© ni tout autre problĂšme chez les animaux nâont Ă©tĂ© signalĂ©s dans ces deux sites, mais des dispositions sont en place pour effectuer des Ă©preuves sur les deux sites. Un premier rapport Ă©pidĂ©miologique a Ă©tĂ© produit ; aucune preuve de propagation nâexiste, mais un certain nombre de voies possibles Ă travers lesquelles le virus aurait pu entrer dans le site sâayant rĂ©vĂ©lĂ© positif ont Ă©tĂ© identifiĂ©es, bien quâaucune n'ait Ă©tĂ© confirmĂ©e comme Ă©tant la voie d'infection. L'enquĂȘte Ă©pidĂ©miologique se poursuit. Le programme de surveillance dâOsHV-1 ÎŒvar se poursuit dans le reste du Royaume-Uni ; Ă ce jour, aucun autre rapport sur des mortalitĂ©s inhabituelles n'a Ă©tĂ© reçu et aucun autre rĂ©sultat positif n'a Ă©tĂ© obtenu. Mise Ă jour du 5 aoĂ»t 2010 Depuis le prĂ©cĂ©dent rapport de suivi, aucun changement ne se produit dans la situation Ă©pidĂ©miologique hormis le fait que la mortalitĂ© dans le premier site infectĂ© semble avoir atteint un pic avec une perte de 100% dans certaines populations du site. Ă ce jour, aucune mortalitĂ© ni tout autre problĂšme nâont Ă©tĂ© signalĂ©s chez les animaux Ă l'intĂ©rieur ou l'extĂ©rieur de la zone de confinement et le programme de surveillance dâOsHV-1 ÎŒvar se poursuit dans le reste du Royaume-Uni. Des trois Ă©chantillons supplĂ©mentaires prĂ©levĂ©s aprĂšs le foyer sur dâautres Ă©levages de C. gigas se trouvant dans la zone de confinement, l'un a Ă©tĂ© confirmĂ© comme Ă©tant nĂ©gatif et les rĂ©sultats sont encore en attente pour les deux Ă©preuves sont en cours dans les deux sites ayant reçu plus tĂŽt dans lâannĂ©e C. gigas en provenance de lâĂ©levage Un produit de qualitĂ© » Midi Libre Entretien Philippe Ortin est le prĂ©sident de la Section rĂ©gionale conchylicole. Reste-t-il des huĂźtres dans l'Ă©tang de Thau ? Oui, bien sĂ»r, et les coquillages que les amateurs dĂ©gusteront pour ces fĂȘtes de l'huĂźtre viennent de la lagune. C'est un produit de belle qualitĂ©. Les huĂźtres ont frayĂ© il y a un mois environ. Depuis, elles se sont remplies. En revanche, il reste surtout de gros numĂ©ros de grosses huĂźtres, calibre 2, Ndlr, et il est assez difficile de trouver de la moyenne ou de la petite huĂźtre. Vu les mortalitĂ©s Ă rĂ©pĂ©tition, les professionnels continuent-il Ă garnir les tables en huĂźtres ?.... Quand disposerez-vous des premiĂšres "huĂźtres rĂ©sistantes" ?..... Le captage naturel est-t-il une option de sortie de crise ? Cela peut constituer une porte de sortie. Mais il faut bien comprendre que sur Thau, c'est un procĂ©dĂ© nouveau. Les anciens ont rarement jouĂ© la carte du captage car il Ă©tait beaucoup plus facile, et peu onĂ©reux, d'acheter du naissain en Ă©closerie. Mais aujourd'hui, outre le fait que jusqu'Ă 80 % des naissains achetĂ©s meurent, leurs prix ont explosĂ© pertes incluses, ça reprĂ©sente environ 40 ⏠"le mille" et jusqu'Ă 80 ⏠quand le naissain se faisait rare. Sachant qu'il faut de 120 000 Ă 200 000 huĂźtres par table, ça fait 4 000 Ă 5 000 ⏠pour remplir une table. Et l'on en perd ensuite plus de la moitiĂ©. Alors oui, nous mettons pas mal d'espoir dans le captage, sur coupelles, sur tubes ou sur coquilles d'huĂźtres. Mais tout dĂ©pendra ce que donnera la 2 e Ă©tape le Le captage naturel, une piste prise trĂšs au sĂ©rieux Midi libre Depuis 3 ans, les ostrĂ©iculteurs de Thau perdent en moyenne 80 % des naissains. Et cherchent des solutions. Les pertes sont Ă©normes. Colossales, mĂȘme, depuis que l'ostreid herpĂšs virus, qui a mutĂ© en herpĂšs virus variant, a pris ses quartiers sur la lagune de Thau. Un virus tueur qui a semĂ© la dĂ©solation au coeur les tables conchylicoles, s'attaquant prioritairement aux naissains et aux huĂźtres juvĂ©niles. Ne laissant donc que peu d'espoir de renouveler le volume de coquillages commercialisables. A ce jour, donc, une partie des 2 800 tables que compte l'Ă©tang est vide et la profession est en attente. En attente d'une huĂźtre R pour "rĂ©sistante" issue d'une sĂ©lection opĂ©rĂ©e sur des familles sĂ©lectionnĂ©es pour leur rĂ©sistance au virus, mais aussi du rĂ©sultat d'opĂ©rations plus empiriques bien qu'aussi porteuses d'espoir, menĂ©es localement. Alors qu'Ă dĂ©faut d'huĂźtres, certains conchyliculteurs ont remis en culture des naissains de moules issus de captage naturel, c'est sur cette piste-lĂ , justement, que travaille la Section rĂ©gionale conchylicole SRC depuis le printemps. Pour mener l'opĂ©ration, une doctorante, Nathalie Rayssac, a Ă©tĂ© recrutĂ©e. Cette derniĂšre, aidĂ©e de professionnels de l'Ă©tang, "suit" 30 points, dans la lagune, oĂč des capteurs peuvent ĂȘtre implantĂ©s. Des sites dĂ©finis en fonction du nombre de larves d'huĂźtres comptabilisĂ©s lors de prĂ©lĂšvements d'eau, oĂč il s'agit donc ensuite de les fixerâŠ.Thau Les tables Midi Libre MalgrĂ© la mortalitĂ© due Ă l'herpĂšs virus, bĂ©nĂ©voles et producteurs sont mobilisĂ©s. De MĂšze Ă Bouzigues, deux hommages gourmets Ă la Perle de Thau ... Les tables conchylicoles de Thau n'ont jamais Ă©tĂ© si peu garnies en huĂźtres, dit-on. Ce qui n'empĂȘche pas les principales villes qui bordent la lagune de fĂȘter comme il se doit, en ce dĂ©but de mois d'aoĂ»t, le coquillage qui a tant fait pour la renommĂ©e de Thau. AprĂšs Marseillan, en fin de semaine derniĂšre MĂšze fĂȘtera aujourd'hui la giga ostra de Thau. Suivie, ce week-end, par Bouzigues. Un Ă©vĂ©nement reconduit depuis dĂ©jĂ 20 ans dans la citĂ© mĂ©zoise et 25 ans sur Bouzigues ! avec toujours la mĂȘme ferveur depuis qu'il fut initiĂ© par l'ancien patron de la Section rĂ©gionale conchylicole, François Bondon. Aujourd'hui aux commandes de l'association "pilote" de la FĂȘte de l'huĂźtre mĂ©zoise, Françoise GarcĂšs â Ă©galement conchylicultrice - a Ă©tĂ© tĂ©moin du succĂšs exponentiel et chaque annĂ©e⊠Arcachon Il dĂ©tient la clĂ© des huĂźtres Sud-Ouest Patrick Lafon, ostrĂ©iculteur Ă ArĂšs, vend des huĂźtres et fait des dĂ©gustations sur le marchĂ© couvert municipal Ă Lacanau-OcĂ©an depuis vingt-cinq ans. Cette annĂ©e, il semble y avoir un peu plus de monde qui vient le voir, non seulement pour ses huĂźtres, mais aussi pour le nouveau systĂšme qu'il a inventĂ© pour les ouvrir d'une seule main. Un systĂšme qu'il a mis au point lui-mĂȘme et avec lequel il a gagnĂ© une mĂ©daille de bronze au concours LĂ©pine. Rien de compliquĂ© une simple tige en mĂ©tal, fixĂ© dans un petit socle en pierre ou en bois, sur laquelle on laisse glisser l'huĂźtre qui s'ouvre toute seule. Pour l'instant, Patrick Lafon ne vend la clĂ© des huĂźtres » qu'Ă ses clients, car il attend le dĂ©pĂŽt de son brevet au niveau international avant de la commercialiser Ă plus grande Ă©chelleâŠ. OlĂ©ron Un dimanche de fĂȘte sur le chenal d'Ors Sud-Ouest Pendant plusieurs heures, les pontons ostrĂ©icoles feront la navette sur le chenal. Ce dimanche 8 aoĂ»t Ă partir de 13 heures, la circulation risque d'ĂȘtre difficile sur le chenal d'Ors, plus grand chenal ostrĂ©icole insulaire, Ă l'occasion de la 14e FĂȘte du chenal organisĂ©e par l'association du mĂȘme nom. Nous allons faire de notre mieux pour rĂ©aliser un grand rendez-vous festif », commente son prĂ©sident Cyril Pain. Outre les traditionnelles balades sur les 25 pontons ostrĂ©icoles Ă la dĂ©couverte de ce haut lieu d'ostrĂ©iculture, encadrĂ©s par plus de 100 bĂ©nĂ©voles, les milliers de visiteurs attendus seront aussi conviĂ©s aux dĂ©gustations de produits locaux dont les incontournables palourdes façon chenal d'Ors ». Tout au long de la journĂ©e, diffĂ©rentes expositions sur l'histoire de l'huĂźtre, de l'ostrĂ©iculture, photos locales, maquettes de bateaux seront visibles dans les cabanes du chenal. Vers 15 heures, le site recevra la visite des vieux grĂ©ements qui y feront escaleâŠ. L'association Auport dĂ©fend l'ostrĂ©iculture Sud-Ouest La derniĂšre assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'association Auport s'est tenue Ă la Maison du marin, sur le port ostrĂ©icole. Le prĂ©sident Claude Raba a accueilli le maire Jean-Jacques Eroles, le conseiller gĂ©nĂ©ral Jacques Chauvet, et des prĂ©sidents d'associations amies. Le secrĂ©taire Jean-Claude Baleste a dressĂ© le bilan des activitĂ©s de l'annĂ©e passĂ©e. Auport est associĂ©e aux professionnels de la mer pour la promotion de l'ostrĂ©iculture du Bassin d'Arcachon. C'est donc logiquement qu'elle a participĂ© Ă diffĂ©rentes manifestations comme la foire au Parc des expositions et, la semaine derniĂšre, elle a organisĂ© la dĂ©gustation d'huĂźtres aux officiels lors de l'inauguration des 43es FĂȘtes du vedette de la baie de Bourgneuf et de Bouin Ouest France SĂ©bastien Lusseau et sa soeur GaĂ«lle proposent des visites de leur Ă©tablissement au port des Brochets Ă Bouin. LâostrĂ©iculture est un secteur Ă©conomique important sur lâestran de la baie de Bourgneuf, Ă Bouin et Ă Beauvoir, mais aussi Ă Noirmoutier. Et la route des huitres en Ă©tĂ© permet de mieux apprĂ©hender ce passionnant mĂ©tier qui cultive la perle de nos palais mais connaĂźt une grave crise avec les surmortalitĂ©s survenues sur les jeunes huitres trois Ă©tĂ©s de lundi, dans les pages Ă©tĂ© de Ouest-France, un reportage est conscacrĂ© Ă la vistie d'un de ces Ă©tablissements ostrĂ©icoles, celui de SĂ©bastien Lusseau et de sa soeur GaĂȘlle, au port des Brochets, Ă Bouin. Ces deux jeunes assument la passation familiale de cette activitĂ© Ă©conomique en se diversifiant, notamment avec un bar Ă huitres.... Canada - Les enclos salmonicoles nâont rien de biologique Les enclos salmonicoles ouverts nâont rien de biologique et le projet de normes sur lâaquaculture biologique qui suggĂšre le contraire devra faire lâobjet dâun examen approfondi, a fait valoir le Parti vert du Canada. Le projet de normes sur lâaquaculture biologique annoncĂ© la semaine derniĂšre par un comitĂ© de lâOffice des normes gĂ©nĂ©rales du Canada ne contient pas les modifications et les amĂ©liorations nĂ©cessaires pour rendre les pratiques dâaquaculture vĂ©ritablement Ă©cologiquesâŠ.. Le grand public tient pour acquis que l'allĂ©gation âbiologiqueâ apparaissant sur un produit signifie que lâenvironnement a Ă©tĂ© protĂ©gĂ© pendant la production dâun produit alimentaire. Il est faux et trompeur dâallĂ©guer que le saumon dâĂ©levage produit dans des parcs en filet est âbiologiqueâ et cela nuit Ă lâeffort visant Ă transformer lâaquaculture en une industrie durable », a ajoutĂ© Mme Harvey. Ătant donnĂ© le tollĂ© public soulevĂ© par les enclos salmonicoles en filet ouvert, il est surprenant et dĂ©concertant de voir que ces piscifactures pourraient porter lâallĂ©gation âbiologiqueâ », a dĂ©noncĂ© la chef des verts, Elizabeth May. Les nouvelles normes doivent faire en sorte que lâaquaculture ne nuise pas Ă la pĂȘche sauvage et Ă lâenvironnement marin. » LâOffice des normes gĂ©nĂ©rales du Canada a lancĂ© un examen public de 60 jours lors duquel il recueillera les commentaires du public sur le projet de normes sur lâaquaculture biologique. La pĂ©riode dâexamen prendra fin le 30 aoĂ»t 2010. Consultation publique et projet de normes est accessible au lien suivant Faites un petit jeu citez une dizaine de destinations dĂ©paysantes Ă seulement deux heures de Paris pour passer un week-end ou une semaine originale en bord de mer. Peu de chance que vous pensiez Ă Göteborg. Dommage ! Car toute la cĂŽte ouest de la SuĂšde, qui s'Ă©tend sur une centaine de kilomĂštres depuis la deuxiĂšme plus grande ville suĂ©doise, Göteborg, jusqu'Ă la frontiĂšre norvĂ©gienne, rĂ©serve bien des surprises. Et des bonnes surprisesâŠ.. Les Ăles de VĂ€deröarnas - MikhaĂ«l Hannsson a ouvert un hĂŽtel trĂšs cosy au milieu d'une nature puissante et majestueuse. Petite visite chez lui. So swedish. Imaginez l'Ăźle de Robinson sans rien d'autre que du granit, de la pierre grise, qui fait le lien entre la mer et le ciel. Ă peine quelques touffes de bruyĂšres pour Ă©gayer d'une touche de couleur. Le tableau peut paraĂźtre austĂšre. Et pourtant, l'archipel de VĂ€deröarnas, qui se compose de 300 minuscules Ăźles au large de FjĂ€llbacka a un charme fou. Nous essayons de dĂ©velopper une activitĂ© aquacole. Il y a une forte demande d'huĂźtres. Aujourd'hui, elles sont sauvages et les pĂȘcheurs ne peuvent en prĂ©lever plus de 300 000 par an sans mettre en danger la ressource. Or, il y a une forte demande. Nous avons rĂ©flĂ©chi pour dĂ©velopper des parcs Ă huĂźtres, et depuis deux ans, il existe un projet de nurserie sur les Ăźles Koster pour faire grandir des essaims d'huĂźtres plates. 5 aoĂ»t 2010Lâaquaculture selon Dan Barber Un âOne-man-show" aquacole Consacrer quelques minutes Ă regarder cette vidĂ©o Il n'y a que les amĂ©ricains pour imaginer de tel spectacle.... Associer humour et science... Enseigner l'aquaculture dans une salle de spectacle. La vidĂ©o est sous-titrĂ©e en français sĂ©lection en bas de la vidĂ©o The Farm Aquatic with Dan BarberDes scientifiques chinois publient la premiĂšre carte de sĂ©quençage du gĂ©nome de l'huĂźtre au monde Quotidien du peuple Des scientifiques chinois ont Ă©tabli la premiĂšre carte de sĂ©quençage du gĂ©nome de l'huĂźtre au monde, ouvrant ainsi de nouvelles possibilitĂ©s pour augmenter l'Ă©levage des huĂźtres et dĂ©velopper de nouveaux matĂ©riaux industriels. La carte de sĂ©quençage du gĂ©nome est Ă©galement la premiĂšre de son genre tant pour les coquillages que pour la vie marine, a dit Zhang Guofan, scientifique en chef du Projet SĂ©quençage du GĂ©nome de l'HuĂźtre, et chercheur Ă l'Institut d'OcĂ©anologie de l'AcadĂ©mie Chinoise des Sciences. AprĂšs plus de deux ans, l'Ă©quipe de projet mise sur pied conjointement par Zhang Guofan et Guo Ximing, de l'UniversitĂ© d'Etat du New Jersey, a dĂ©couvert que le gĂ©nome de l'huĂźtre comprenait 800 millions de paires ADN de base, dont environ 20 000 gĂšnes. Cette dĂ©couverte prouve que la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique des formes Ă©lĂ©mentaires de vie marine est extrĂȘmement Ă©levĂ©e, et elle sera d'une grande valeur pour l'Ă©levage des huĂźtres », a dĂ©clarĂ© mardi Ă Xinhua M. Zhang. Plus de cent variĂ©tĂ©s du mollusque sont connues sur toutes les zones cĂŽtiĂšres du monde, Ă l'exception des rĂ©gions polaires. L'industrie de l'Ă©levage de l'huĂźtre est estimĂ©e Ă une valeur de 3,5 milliards de Dollars US par an. PrĂšs d'un quart de la production de l'aquaculture chinoise est gĂ©nĂ©rĂ©e par les huĂźtres. Li Naisheng, Vice-directeur du DĂ©partment des Sciences et Technologies de la province du Shandong, dit que l'Ă©levage des huĂźtres est depuis longtemps confrontĂ© Ă faible taux de rendement Ă la surface. Bien que les huĂźtres aient un taux de fertilitĂ© Ă©levĂ©, leur progĂ©niture est trĂšs vulnĂ©rable et peut mourir peu aprĂšs la naissance ». Source le Quotidien du Peuple en ligne Terroir - L'huĂźtre sera la reine de la fĂȘte ce week-end Midi Libre Rendez-vous DĂ©gustations et jeux Ă Bouzigues, les 7 et 8 aoĂ»t, de 10 h Ă minuit. Samedi, l'inauguration officielle de la Foire aux huĂźtres sera lancĂ©e dĂšs 10 h 30, Ă Bouzigues. Elle sera suivie par le dĂ©filĂ© avec peña et le groupe Badoukada dĂ©gustation permanente de coquillages, une centaine de stands avec produits du terroir et artisanat, animations et jeux pour les enfants sont prĂ©vus tout au long de la journĂ©e. A ne pas manquer Ă 18 h 30, l'intronisation dans la confrĂ©rie du Picpoul de Pinet avec la visite du fameux Casimir de L'Ile aux enfants.... Les festivitĂ©s reprendront dimanche dĂšs 10 h jusqu'au soir avec notamment le traditionnel concours d'Ă©caillage et le trĂšs prisĂ© feu d'artifice tirĂ© sur l'Ă©tang qui attire de plus en plus de monde et clĂŽturera la Foire. Plus de 15 000 personnes sont attendues. C'est l'occasion pour de nombreux visiteurs de goĂ»ter l'huĂźtre de Bouzigues AOC qui reprĂ©sente 15 % de la production française, Ă la texture ferme et fondante et Ă la saveur trĂšs iodĂ©e et au lĂ©ger goĂ»t de noisette qui en font sa spĂ©cificitĂ©âŠ.. Moins d'un mois aprĂšs l'entrĂ©e en vigueur de la charte autorisant les ostrĂ©iculteurs du bassin d'Arcachon Ă proposer des palourdes, crevettes, bulots et bigorneaux Ă la dĂ©gustation avec leurs huĂźtres dans leurs cabanes, les premiers contrĂŽles ont eu lieu, et les premiers abus ont Ă©tĂ© sanctionnĂ©s. Une quarantaine d'ostrĂ©iculteurs ont signĂ© cette charte. Le produit d'appel reste l'huĂźtre. Les ostrĂ©iculteurs n'ont pas le droit de proposer des plateaux de fruits de mer, de cuire les produits sur place ni de les proposer Ă la vente Ă emporter », rappelle le sous-prĂ©fet Pascal Gauci. Des sanctions - Les services vĂ©tĂ©rinaires de la DDPP direction dĂ©partementale de la protection de la personne ont effectuĂ© plusieurs contrĂŽles, en juillet, tout autour du Bassin. Dans pratiquement l'ensemble des cabanes, des rappels aux rĂšgles de sĂ©curitĂ© sanitaire et au respect de la charte ont Ă©tĂ© effectuĂ©s. » Du champagne ici,âŠ. DĂ©couverte du Bassin d'Arcachon en pinasse Sud-Ouest Pinasse Compagnie propose des dĂ©couvertes Ă la carte du bassin d'Arcachon. Guillaume Debord est marin-pĂȘcheur Ă Gujan-Mestras. Thierry Beaugendre est ostrĂ©iculteur Ă La Teste-de-Buch. StĂ©phane Thomas est charpentier Ă Gujan-Mestras. Tous trois ont la particularitĂ© de possĂ©der une pinasse, bateau traditionnel du bassin d'Arcachon. Ă bord de La DĂ©sirade », d' Agur » ou de Mandarine », ils ont choisi d'emmener des touristes, d'une maniĂšre insolite et personnalisĂ©e, Ă la dĂ©couverte du bassin d'Arcachon. Au printemps, avec StĂ©phane Lalande, commercial au Cap-Ferret, ils ont créé Pinasse Compagnie. Ils louent leur pinasse ou proposent des dĂ©couvertes Ă la carte 1. Hier matin, justement, Guillaume Debord embarquait un groupe de sept personnes Ă bord de La DĂ©sirade » Ă la dĂ©couverte des ports ostrĂ©icoles de Gujan-Mestras, plus adaptĂ©s Ă la pinasse »âŠ.. Le petit groupe a rendez-vous chez un ostrĂ©iculteur. Une banderole est encore accrochĂ©e au-dessus de la trieuse Les huĂźtres de Lionel Ducourau, les huĂźtres qui vous rendent jeune et beau ». L'ostrĂ©iculteur raconte la vie de l'huĂźtre. La visite se termine forcĂ©ment par une dĂ©gustation. Retour au port de Meyran. Sur la pinasse, personne ne parle. Pinasse Compagnie, tĂ©l. 06 8 08 32 94. Arcachon Le Tilh, restaurant labellisĂ© Sud-Ouest C'est en prĂ©sence du dĂ©putĂ©-maire, de plusieurs Ă©lus et de Vincent Nuchy, prĂ©sident du Parc rĂ©gional naturel des Landes de Gascogne PRNL, que Pierre Buisson a reçu le label Assiette de pays pour son restaurant Le Tilh situĂ© Ă l'entrĂ©e du Teich, dans le parc technologiqueâŠ.. C'est une assiette dĂ©couverte du territoire qui constitue un repas Ă part entiĂšre,âŠ. Garantir l'origine et la qualitĂ© des produits agricoles est depuis longtemps un enjeu majeur pour l'Aquitaine », indique Jean-Luc Boulin de la Mopa Mission des Offices de tourisme et pays touristiques d'Aquitaine rattachĂ©e au Conseil rĂ©gional. Un label dĂ©cernĂ© par la Mopa en partenariat avec le comitĂ© dĂ©partemental du tourisme et le PNRL, avec pour objectifs de valoriser les produits locaux et garantir la qualitĂ©. C'est ainsi que l'idĂ©e, insufflĂ©e par Gyslaine Fel de l'Office de tourisme, a fait son chemin et que Pierre Buisson et son Ă©quipe ont Ă©laborĂ© ce plat avec les produits de l'esturgeonniĂšre du Teich, d'ostrĂ©iculteurs du Bassin et de producteurs de produits landais. AprĂšs quelques rencontres et un audit, Le Tilh a reçu le label ; une procĂ©dure d'agrĂ©ment, un suivi et un contrĂŽle sont organisĂ©s au niveau rĂ©gional et local. Ce label n'est pas uniquement rĂ©gional mais s'Ă©tend aussi dans le Grand Sud. Le Teich compte un deuxiĂšme Ă©tablissement labellisĂ©, la brasserie du Parc ornithologique. L'information est relayĂ©e par les organismes locaux comme les Offices de tourisme. On compte plus de 120 Ă©tablissements dont une dizaine en Gironde depuis la crĂ©ation de ce label en 1997 par la Mopa. L'ostrĂ©iculture Ă la portĂ©e de tous Sud-Ouest Faire participer le public aux dĂ©monstrations de travail des huĂźtres sera le principal objectif de la JournĂ©e de l'huĂźtre de Seudre organisĂ©e au port de Mornac, le samedi 7 aoĂ»t, par l'association L'HuĂźtre pĂ©dagogique. Cette troisiĂšme Ă©dition devrait se rĂ©vĂ©ler spectaculaire de par l'apprentissage, par le public, d'une activitĂ© sĂ©culaire le dragage des huĂźtres Ă la voile et aux avirons. Il sera montrĂ© comment on travaillait sur les gisements naturels pour garnir les claires des huĂźtriers des bords de Seudre, dĂšs la fin du XVIIe siĂšcle. Cette dĂ©monstration devant le public aura lieu Ă bord d'une lasse, La Salicorne », un bateau de Seudre inscrit Ă l'inventaire des monuments historiquesâŠ.. Aux animations gratuites qui se dĂ©rouleront au port de Mornac de 14 heures Ă 19 heures, s'ajoutera la prĂ©sentation d'une nouvelle publication Des huĂźtriers⊠aux ostrĂ©iculteurs », qui vient d'obtenir un prix de l'AcadĂ©mie de Saintonge. Renseignements L'HuĂźtre pĂ©dagogique, 9, rue du Grimeau, Mornac. TĂ©l. 05 46 22 65 29 ou 05 46 02 89 87 Email ou FĂȘte de la moule. Ils cuisinent la princesse de la baie Le TĂ©lĂ©gramme Dimanche, les milliers de personnes attendues Ă Hillion, sur le site de la FĂȘte de la moule,⊠InstallĂ©s en plein air, Ă Bonabri, entre les hangars des mytiliculteurs, officient ceux qui savent mieux que tout autre cuisiner les trois tonnes de princesse de la baie qui passent, Ă chaque Ă©dition de la manifestation dĂ©diĂ©e Ă la moule de bouchot, dont dix pour cent de la production nationale sont issus de la baie. Alain, Pierre et NoĂ«l sont ceux que l'on connaĂźt depuis au moins deux dĂ©cennies, comme des piliers, non pas de bar, mais de la cuisine associative locale⊠Tout comme les deux cent cinquante autres bĂ©nĂ©voles de la manifestation du Dimanche Ă Hillion huitiĂšme fĂȘte de la moule. De midi Ă minuit dĂ©gustations pour accompagner les animations et les concerts. EntrĂ©e 5 ⏠à partir de 12 ans SĂšte Barracuda, algues, poisson lapin, ver... Midi Libre MĂȘme un poisson exotique a besoin de fraĂźcheur. Surtout depuis que le rĂ©chauffement climatique est Ă l'oeuvre. Prenez les voraces barracudasâŠ.. Dans l'ensemble, la biodiversitĂ© augmente en MĂ©diterranĂ©e. Pour l'instant, aucune espĂšce n'en a chassĂ© une autre », indique Henri Farrugio, halieute Ă l'Ifremer SĂšte. MĂȘme observation de Thierry Logier, directeur-adjoint d'Ifremer SĂšte. Prenant exemple sur l'Ă©tang de Thau, biotope unique de 7 500 hectares, entre SĂšte et MĂšze HĂ©rault, le scientifique explique On compte une cinquantaine d'algues dites invasives mais elles ne posent pas de problĂšme Ă©cologique. Elles ont mĂȘme enrichi la biodiversitĂ© du milieu. » Certes, s'il y avait une Ă©volution climatique, l'une d'elles pourrait prendre le pouvoir. Mais, pour l'heure, assure Thierry Logier, l'Ă©quilibre est robuste ». Quelque 58 espĂšces ont Ă©tĂ© introduites dans l'Ă©tang de Thau sur 197 espĂšces rĂ©pertoriĂ©es, soit un bon quart ! Ces espĂšces arrivent essentiellement d'Asie - comme l'envahissante sargasse - importĂ©es accidentellement depuis les annĂ©es 1970, en mĂȘme temps que les huĂźtres japonaises. Hors Ă©tang de Thau, parmi les espĂšces nuisibles, il y a un remarquable ver marin qui s'est tout de suite plu dans nos contrĂ©es lagunaires depuis prĂšs d'un siĂšcle le cascails. Vivant en colonies, il produit un rĂ©cif calcaire gĂȘnant la navigation, participant du comblement des Ă©tangs et Ă l'asphyxie des eaux. On le trouve dans des lieux passablement dĂ©gradĂ©s oĂč il aime Ă prolifĂ©rer Ă©tangs de l'Or, du MĂ©jean, du Campignol, prĂšs de Narbonne, ou Ă Canet... Pour s'en dĂ©barrasser, il suffit d'amĂ©liorer la qualitĂ© des eaux.... FinistĂšre Aqua B. Les algues alimentaires font recette Le TĂ©lĂ©gramme Elle a abandonnĂ© son activitĂ© aquacole, mais pas sa volontĂ© de mettre des algues dans l'assiette des consommateurs. Aqua B se dĂ©veloppe sur le port de Lesconil. Kombu, wakamĂ©, haricot ou laitue de mer, spiruline... La mer n'est pas seulement un garde-manger pour ses poissons et ses coquillages. Ă Lesconil, Marie-Dominique et Patrick Plan en sont convaincus. L'esprit de dĂ©part Ă©tait de recrĂ©er des Ă©cosystĂšmes cĂŽtiers». Et s'ils ont rapidement abandonnĂ© la culture de semence de wakamĂ©, depuis prĂšs de 15ans, l'entreprise se dĂ©veloppe tout doucement autour des algues alimentaires. Un parcours souvent semĂ© d'embĂ»ches. Mais nous avons su tisser des partenariats, notamment avec des Bretons qui, faute de pouvoir dĂ©velopper leur activitĂ© ici, sont allĂ©s cultiver des algues ailleurs». 60 Ă 80 tonnes d'algues transformĂ©es.... Pour les huĂźtres, le remĂšde » sâest transformĂ© en catastrophe En Louisiane, lâouverture des vannes dâeau douce pour repousser la nappe de pĂ©trole plus au large, a occasionnĂ© des mortalitĂ©s dâhuĂźtres sans prĂ©cĂ©dentâŠ. Source For Oysters, a Remedyâ Turned Catastrophe nytimes3 aoĂ»t 2010 AprĂšs des dĂ©buts difficiles, la moule de Dunkerque s'installe sur les Ă©tals pour la deuxiĂšme annĂ©e. Le point sur cette nouvelle production locale. Les pĂȘcheurs vendent une partie de leur production directement aux aubettes du Minck. DeuxiĂšme saison - DestinĂ©e Ă offrir une activitĂ© alternative aux pĂȘcheurs, la mytiliculture dunkerquoise a souffert Ă ses dĂ©buts. Attendues pour le printemps 2008, les premiĂšres moules de Dunkerque », Ă©levĂ©es sur des fils au large, avaient Ă©tĂ© anĂ©anties par les tempĂȘtes. Les mytiliculteurs ont depuis renforcĂ© leurs installations. Ils livrent cette annĂ©e leur deuxiĂšme production. Cette saison est meilleure. On s'est adaptĂ© Ă la rudesse de la mer », dit Patrick Marteel, patron de La Perle, l'une des quatre barges en exploitation Ă Dunkerque. Volume - L'an passĂ©, la premiĂšre campagne avait donnĂ© 350 tonnes Cette annĂ©e, on espĂšre monter Ă 600 tonnes et croĂźtre encore, calcule Johnny Prudhomme, directeur adjoint de la CoopĂ©rative maritime les volumes augmentent car les mytiliculteurs ont plus de matĂ©riel et ils apprennent Ă travailler la moule. » Les dĂ©bouchĂ©s - Le marchĂ© est difficile », ne cache pas Johnny Prudhomme. La raison essentielle la moule de Dunkerque est cette annĂ©e en retard sur son tableau de marche Le froid a retardĂ© la ponte, donc nous sommes en retard sur la commercialisation. Nous avons commencĂ© en juillet, alors que normalement c'est en mai-juin. » ConsĂ©quence la moule de Dunkerque arrive sur le marchĂ© en mĂȘme temps que ses cousines de Bouchot et de Hollande, tout en souffrant d'un dĂ©ficit de notoriĂ©tĂ©. Elle est aussi plus chĂšre que les autres variĂ©tĂ©s 2 E le kilo Ă la distribution contre 1,40 E pour les autres l'an passĂ©. Cette annĂ©e,âŠ.La Rochelle Les incontournables du marchĂ© central Sud-Ouest Ouvert tous les matins de la semaine, le marchĂ© central hĂ©berge sous sa structure mĂ©tallique, prĂšs de 75 commerçants. Sud Ouest » vous dĂ©voile ses bons plans. Sur demande, certains ostrĂ©iculteurs se prĂȘtent au jeu du plateau de fruit de mer en terrasse. RoumĂ©gous est de ceux-lĂ . 1 Plateau de fruits de mer en terrasse ParticuliĂšrement apprĂ©ciĂ© le dimanche vers midi, le bistrot A la gerbe de blĂ©, propose Ă ses clients de dĂ©guster leurs courses du jour en terrasse. Le serveur va mĂȘme jusqu'Ă fournir le plateau qui permet de transporter ses fruits de mer, prĂ©parĂ©s par les ostrĂ©iculteurs qui acceptent de jouer le jeu. S'il en est un qui ne rechigne jamais Ă ouvrir une huĂźtre, c'est bien Didier, le vendeur du banc RoumĂ©gous, un producteur de Marennes-OlĂ©ron, situĂ© au fond Ă droite du marchĂ© couvert. RĂ©putĂ© pour son huĂźtre tradition, charnue avec un lĂ©ger goĂ»t de noisette », il propose Ă©galement palourdes, moules et autres coquillages. Pour peu que le soleil brille, un plateau d'huĂźtres accompagnĂ© d'un vin blanc sec pas avant 10 heures du matin, au milieu du tumulte de la vie commerçante, et le marchĂ© prend une tout autre tournureâŠ. Carnac. Airs lyriques dans un chantier ostrĂ©icole Le TĂ©lĂ©gramme Du jeudi 5 au dimanche 8 aoĂ»t se tiendra la troisiĂšme Ă©dition du festival OpĂ©ra de poche, au chantier ostrĂ©icole Gouzer pĂšre et fils». Spectacles un format adaptĂ© - Point de dĂ©part de ce festival, l'association Appel d'airs, fondĂ©e en 2002 avec pour objectifs la volontĂ© de toucher de nouveaux publics et la recherche de lieux de reprĂ©sentation inĂ©dits pour l'opĂ©ra». Le public, au rendez-vous dĂšs la premiĂšre Ă©dition de ce festival, en 2008, continue de rĂ©pondre prĂ©sent. 70% des spectateurs reviennent d'une annĂ©e sur l'autre, se fĂ©licite Bernard Mouscadet, le prĂ©sident de l'association. D'ailleurs, le spectacle de Carmen est complet depuis quinze jours.» Un succĂšs dĂ» Ă la qualitĂ© et Ă la diversitĂ© des spectacles proposĂ©s, ainsi qu'Ă leur format. Il s'agit d'oeuvres courtes, d'une heure environ, accessibles Ă tous». ParticuliĂšrement adaptĂ©e aux enfants, l'oeuvre Rita ou le mari battu», devrait beaucoup faire rire. Avant et aprĂšs les spectacles, des dĂ©gustations d'huĂźtres auront lieu dans l'atelier du chantier ostrĂ©icole.... Plus elles exercent des mĂ©tiers techniques et pointus et plus elles sont respectĂ©es par leurs collĂšgues masculins. C'est l'un des enseignements d'une Ă©tude universitaire menĂ©e Ă partir de Nantes. EmbarquĂ©es sur des bateaux militaires, de commerce, de pĂȘche, salariĂ©es ou Ă©pouses travaillant dans le secteur de la conchyliculture, les femmes marins sont de plus en plus nombreuses. Quelles sont leurs conditions de vie ? Une Ă©tude menĂ©e par 27 chercheurs de quatre universitĂ©s europĂ©ennes Nantes, La Corogne, Bilbao et Greenwich vise Ă y voir plus clair. La recherche est engagĂ©e sur trois ans et sera bouclĂ©e en 2011. Premier axe de l'Ă©tude, le harcĂšlement. Avec une collĂšgue espagnole, nous sommes parties de deux cas concrets sur les ferries de compagnies française et espagnole », raconte GwenaĂ«lle ProutiĂšre-Maulion, directrice du centre de droit maritime et ocĂ©anique de la facultĂ© de droit de Nantes. Puis l'Ă©tude s'est Ă©largie aux conditions de vie Ă terre et Ă bord, la formation, la sĂ©curitĂ© au travail, la reprĂ©sentation dans les instances ou les conduites addictivesâŠ.. Les eaux françaises saturĂ©es en pesticides Jdle Le service de lâobservatoire des statistiques du commissariat gĂ©nĂ©ral au dĂ©veloppement durable a publiĂ©, le 29 juillet, une Ă©tude sur les pesticides dans les milieux aquatiques. Il dresse un Ă©tat de la contamination des cours dâeau et des eaux souterraines par les pesticides en 2007, en France mĂ©tropolitaine. Les donnĂ©es proviennent des services de lâĂtat, des Ă©tablissements publics et de certaines collectivitĂ©s locales, sous la responsabilitĂ© des agences de lâEau. Le document rĂ©vĂšle quâen 2007, les pesticides Ă©taient prĂ©sents dans 91 % des points suivis dans les cours dâeau et dans 59 % des points en eaux souterraines. Si les teneurs mesurĂ©es sont parfois faibles, elles traduisent trĂšs clairement une dispersion quasi-gĂ©nĂ©ralisĂ©e des pesticides dans les milieux aquatiques. Il apparaĂźt que le niveau de contamination est plus important dans les riviĂšres oĂč la concentration totale en pesticides est supĂ©rieure Ă 0,5 ÎŒg/l sur 18 % des points de mesure que dans les eaux souterraines 3,8 %. Les rĂ©gions les plus touchĂ©es restent les zones de grande culture cĂ©rĂ©aliĂšre et viticoles. Les substances les plus frĂ©quemment rencontrĂ©es sont des herbicides. Les normes de qualitĂ© environnementales NQE[1] dĂ©finies Ă ce jour ne sont pas respectĂ©es sur 11 % des points en cours dâeau et sur 18 % des points en eaux souterraines. Deux tiers des quinze substances les plus rencontrĂ©es dans les cours dâeau â toutes des herbicides â ne sont pas, Ă ce jour, couvertes par une norme », rappelle lâĂ©tude. Câest le cas notamment du glyphosate et de son mĂ©tabolite lâAmPA[2] qui sont respectivement les troisiĂšme et premiĂšre substances les plus frĂ©quemment quantifiĂ©es dans les riviĂšres. Il peut y avoir des spĂ©cificitĂ©s locales. Par exemple, 40 % des points de mesure situĂ©s dans la rĂ©gion Ăle-de-France ne respectent pas les normes Ă cause du diuron, qui est depuis 2008 interdit Ă la vente et moyennement soluble dans lâeauâŠ. Etude Ă tĂ©lĂ©charger Les pesticides dans les milieux aquatiques - DonnĂ©es 2007 - Commissariat gĂ©nĂ©ral au dĂ©veloppement durable - Ătudes & documents n°26 Juillet 2010 Environnement Le CPIE saluĂ© pour son travail de prĂ©vention Midi Libre Depuis deux ans l'association mĂ©zoise, le CPIE Centre permanent d'initiatives pour l'environnement bassin de Thau mĂšne des projets d'Ă©ducation et de sensibilisation Ă l'environnement en territoire de Thau, au service des politiques publiques et des projets de dĂ©veloppement durable. En juin dernier, Serge TeyssĂšdre prĂ©sident, Emilie Varraud directrice et Aleksandra Rybnikow chargĂ©e de communication se sont rendus Ă l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'Union nationale des CPIE pour recevoir la confirmation de leur labellisation nationale. Ce label est attribuĂ© aux associations Ă fort ancrage territorial qui promeuvent le dĂ©veloppement durable et la protection de l'environnement par des actions d'Ă©ducation, d'accompagnement des territoires et de citoyennetĂ©. Ce label apporte ainsi aux associations une reconnaissance institutionnelle et associative, la dynamique d'un rĂ©seau fort de trente annĂ©es d'expĂ©rience et des services nationaux proposĂ©s par l'Union nationale des CPIE, reconnue d'utilitĂ© publique. Il veille Ă©galement, par l'exigence de critĂšres d'Ă©valuation, Ă la qualitĂ© des actions menĂ©es. Le CPIE bassin de Thau a sĂ©duit l'Ă©quipe nationale par sa structuration riche et originaleâŠ. OcĂ©an ton phytoplancton fout le camp ! Jdle Sous lâeffet de lâaugmentation de la tempĂ©rature des ocĂ©ans, les concentrations de micro algues dans lâeau ont fortement diminuĂ©, estime une Ă©tude parue cette semaine dans Nature. Ce qui pourrait avoir de lourdes consĂ©quences sur la faune marine et sur le climat. Il a beau ĂȘtre invisible Ă lâĆil nu, le phytoplancton est dâune importance capitale. PrĂ©sentes dans les couches superficielles de lâocĂ©an, ces minuscules algues jouent un rĂŽle essentiel dans la vie terrestre. Dans lâeau, elles sont Ă la base de la chaĂźne trophique. Sans elles, pas de poissons, ni de mammifĂšres marins. GrĂące Ă la photosynthĂšse, elles absorbent aussi une centaine de millions de tonnes de CO2 par jour et relĂąchent prĂšs de la moitiĂ© de lâoxygĂšne composant lâatmosphĂšre. Bref, le phytoplancton, câest la vie ! ProblĂšme, les populations de micro algues ont tendance Ă diminuer Ă vitesse grand V. Câest du moins la conclusion dâune Ă©tude rĂ©alisĂ©e par le biologiste Daniel Boyce, de lâuniversitĂ© Dalhousie de Halifax Canada. PubliĂ©, cette semaine dans Nature, lâarticle est des plus inquiĂ©tantsâŠ.. Le phytoplancton est le premier maillon de la chaĂźne alimentaire marine. A ce titre, sa rarĂ©faction aura des consĂ©quences directes sur les animaux qui en font grande consommation un requin baleine consomme une tonne de phytoplancton par jourâŠ. Le dĂ©clin du phytoplancton met en pĂ©ril la chaĂźne alimentaire Le Monde La menace est grave. Elle touche des organismes minuscules, mais qui sont Ă la base de toute la chaĂźne alimentaire le phytoplancton. Depuis un siĂšcle, celui-ci s'est dramatiquement rarĂ©fiĂ©, selon toute vraisemblance, en raison du rĂ©chauffement climatique. C'est ce que rĂ©vĂšle une Ă©tude canadienne publiĂ©e dans la revue Nature du 29 juillet. Le constat est d'autant plus inquiĂ©tant qu'une seconde publication, canado-amĂ©ricaine, montre que la tempĂ©rature ocĂ©anique joue un rĂŽle-clĂ© dans la diversitĂ© des espĂšces animales marines. Plusieurs travaux s'Ă©taient dĂ©jĂ penchĂ©s sur l'impact du rĂ©chauffement sur la production de plancton vĂ©gĂ©tal. Avec des rĂ©sultats contradictoires. Ils se fondaient, pour l'essentiel, sur des images satellitaires couvrant la pĂ©riode rĂ©cente. L'intĂ©rĂȘt de la nouvelle Ă©tude est d'avoir collectĂ© une masse Ă©norme de donnĂ©es prĂšs d'un demi-million d'observations, Ă la fois historiques et ocĂ©anographiques. En combinant les mesures de concentration de matiĂšre vĂ©gĂ©tale disponibles sur plus d'un siĂšcle, et l'analyse in situ d'Ă©chantillons, les chercheurs ont calculĂ© qu'au cours du siĂšcle passĂ© la biomasse planctonique a rĂ©gressĂ©, Ă l'Ă©chelle du globe, de 1 % par an en moyenne. Le recul est particuliĂšrement bien documentĂ© dans l'hĂ©misphĂšre nord et Ă partir de 1950, avec, depuis cette date, une perte d'environ 40 %. La tendance vaut pour tous les ocĂ©ans, Ă l'exception de l'ocĂ©an Indien, oĂč est observĂ©e une progression. Elle est plus marquĂ©e dans les rĂ©gions polaires et tropicales. "Le phytoplancton est le carburant qui fait tourner les Ă©cosystĂšmes marins. Un dĂ©clin affecte l'ensemble de la chaĂźne alimentaire, humains compris", s'alarme Daniel Boyce, du dĂ©partement de biologie de l'universitĂ© Dalhousie d'Halifax, qui a pilotĂ© l'Ă©tude. Au niveau Ă©conomique, l'industrie de la pĂȘche est directement concernĂ©e. MĂšze La fĂȘte de l'huĂźtre de MĂšze soufflera ses vingt bougies Midi Libre L'Aire des festivitĂ©s du port de MĂšze accueillera, vendredi 6 aoĂ»t, la vingtiĂšme Ă©dition de la fĂȘte de l'huĂźtre. Il y a vingt ans, François Bondon, prĂ©sident de la section rĂ©gionale des conchyliculteurs, proposait Ă Josian Alexandre d'organiser cet Ă©vĂ©nement avec un objectif prĂ©cis promouvoir les coquillages du bassin de Thau et en particulier l'huĂźtre de Bouzigues. Depuis, plusieurs prĂ©sidents se sont succĂ©dĂ© et la manifestation situĂ©e Ă l'origine au petit port de pĂȘche a atteint une ampleur considĂ©rable dans le coeur des MĂ©zois. Actuellement prĂ©sidente de l'association, Françoise Garces pourra compter vendredi sur prĂšs de soixante-dix bĂ©nĂ©voles, en majoritĂ© conchyliculteurs et regroupant toutes les gĂ©nĂ©rations puisque le doyen d'entre eux fĂȘte ses quatre-vingts ans cette annĂ©e. 4 000 moules farcies, 75 kg de seiches en rouille, 500 kg de moules mariniĂšres et de frites seront nĂ©cessaires pour satisfaire l'appĂ©tit des convivesâŠ. 2 aoĂ»t 2010Les ostrĂ©iculteurs gardent le cap Sud-Ouest Deux ostrĂ©iculteurs tĂ©moignent de leur quotidien et peignent un clair-obscur. Yannick Vial et KĂ©vin Bordereau font front en attendant des jours meilleurs. DerriĂšre la digue Christ du port de Larros, au numĂ©ro 505, Sparrow embarque sur le Macecama » Ă l'aide d'un monte-charge. Rien Ă voir avec le Jack du mĂȘme nom, hĂ©ros du film Pirates des CaraĂŻbes ». Le chien accompagne les vrais maĂźtres Ă bord, Yannick Vial et KĂ©vin Bodereau, deux ostrĂ©iculteurs de 28 ans. DĂšs 10 h 30, 2 600 tuiles trĂŽnent dĂ©jĂ sur la plate, prĂȘtes Ă ĂȘtre posĂ©es dans les parcs. En ce lundi matin, les deux travailleurs s'activent. Yannick est Ă la barre et, en l'espace de vingt minutes, il jette l'ancre Ă cĂŽtĂ© d'une de ses concessions. On va essayer de faire deux passages ce matin », lance le grand blond en mĂȘme temps qu'il aide son acolyte Ă stabiliser l'embarcation. Travailler plus, perdre moins - InstallĂ©s Ă leur compte depuis trois ans, ces ostrĂ©iculteurs tentent de garder le cap, malgrĂ© les tempĂȘtes qui se sont abattues sur leur mĂ©tier. On a montĂ© notre entreprise en juillet 2007. Quelques mois plus tard, il y avait la crise Ă©conomique et donc, moins de ventes sur les marchĂ©s le dimanche. L'annĂ©e suivante, c'Ă©tait la mortalitĂ© des naissains⊠Bref, on a l'impression de pas trop avoir de bol, mais bon, on persiste », commente KĂ©vin, le regard sombreâŠ. Le monde de la pĂȘche se penche sur le littoral Manche Libre Comment assurer un dĂ©veloppement harmonieux des diffĂ©rentes activitĂ©s dont le littoral est le siĂšge, tout en assurant leur pĂ©rennitĂ© ? Cette question rĂ©sume le sens d'un appel Ă projets lancĂ© Ă l'Ă©chelon national et qui se rĂ©fĂšre Ă un programme du Fonds europĂ©en pour la pĂȘche. En Basse-Normandie, le ComitĂ© rĂ©gional des pĂȘches et la Section rĂ©gionale de la conchyliculture SRC ont rĂ©pondu ensemble avec succĂšs Ă cet appel en apportant une rĂ©ponse qui a nĂ©cessitĂ© deux ans de mise au point. DorĂ©navant, c'est une association créée Ă leur intiative, 'Mer et terroirs du Cotentin et du Bessinâ, qui se charge de la mettre en musique. ConcrĂštement, la bande cĂŽtiĂšre choisie dans leur rĂ©ponse par les deux organisations professionnelles va de Barfleur Ă Courseullessur- Mer. 'Elle a Ă©tĂ© retenue parce qu'elle concerne deux dĂ©partements, qu'elle prĂ©sente un intĂ©rĂȘt historique et parce qu'il s'agit d'une zone oĂč les coquillages sont un centre d'intĂ©rĂȘt commun aux pĂȘcheurs et aux conchyliculteursâ, prĂ©cise Joseph Costard, prĂ©sident de la SRC.⊠Le saumon de Cherbourg sur la bonne pente Manche Libre AprĂšs avoir connu trois Ă©checs successifs depuis sa crĂ©ation au dĂ©but des annĂ©es 1990, lâexploitation de la ferme aquacole implantĂ©e dans la grande rade de Cherbourg et la transformation des saumons qui y sont Ă©levĂ©s semblent cette fois promis Ă un bel avenir. Une conclusion que Franck Gouix, Gavin Moss et Franck Gondal, les trois derniers repreneurs de 'Saumon de Franceâ, la sociĂ©tĂ© qui vend les saumons de Cherbourg sous cette marque commerciale, tirent de l'activitĂ© de l'annĂ©e en cours. 640 tonnes de saumons - Le redressement de âSaumon de Franceâ, dont la disparition paraissait trĂšs probable il y a trois ans encore, est pour ses repreneurs actuels Ă mettre au crĂ©dit dâune recherche de qualitĂ© couronnĂ©e de succĂšsâŠ. Ria d'Etel. RedĂ©couvrir le littoral lors d'une croisiĂšre ostrĂ©icole Le TĂ©lĂ©gramme Naviguer Ă la dĂ©couverte de la ria d'Etel tout en dĂ©gustant les huĂźtres qui y sont produites l'idĂ©e des croisiĂšres ostrĂ©icoles au dĂ©part du port d'Etel, s'inscrit dans l'opĂ©ration La mer se cultive, la mer nous cultive». Et dans une optique de dĂ©veloppement durable, pour expĂ©rimenter un autre littoral», annonce le comitĂ© dĂ©partemental du tourisme, partenaire du syndicat ostrĂ©icole de la ria, du syndicat d'initiative et de la Compagnie des Ăźles dans cette initiative. Jeudi, pour la balade de 17h15, MaĂŻel Yvon, de Locoal, avait pris place Ă bord du MĂ©aban», la vedette des Ăźles, avec un gros panier d'huĂźtres D'autres ostrĂ©iculteurs de la ria participeront Ă tour de rĂŽle Ă ces croisiĂšres Anne-Gildas Portanguen et Jean-Pierre JulĂ©. ParallĂšlement, des visites de chantiers ostrĂ©icoles sont proposĂ©es, ainsi que des dĂ©gustations. Pratique CroisiĂšres ostrĂ©icoles, le jeudi, Ă 17h15. Tarifs 15,50âŹ, 9,50⏠et 4⏠plus 6⏠pour bĂ©nĂ©ficier de la dĂ©gustation d'huĂźtres. RĂ©servations FinistĂšre Sud Combrit Conseil. Stockage des boues les Ă©lus trĂšs inquiets Le TĂ©lĂ©gramme Lors du conseil de mercredi soir, le point majeur de la rĂ©union a portĂ© sur le stockage des boues des ports de pĂȘche au lieu-dit Ty Coq Ă Combrit. D'un simple accord pour le stockage des boues du port du Guilvinec-LĂ©chiagat, dĂ©cidĂ© fin mars2006 et qui devait ĂȘtre un Ă©vĂ©nement unique», la carriĂšre de Ty Cop est en passe de devenir, avec l'arrivĂ©e des boues du Moros de Concarneau, le site de stockage des dĂ©blais des travaux de dragage des ports de pĂȘche du dĂ©partement. Au vu de ces Ă©lĂ©ments, avec le souci de protĂ©ger la zone naturelle de la vallĂ©e du Corroac'h, de garantir et pĂ©renniser le dĂ©veloppement des activitĂ©s Ă©conomiques sur l'estuaire, notamment dans le domaine de la conchyliculture, de la pĂȘche, du nautisme et du tourisme», la municipalitĂ© de Combrit a abordĂ©, lors de rencontres avec le conseil gĂ©nĂ©ral propriĂ©taire des lieux, des points qui reprĂ©sentent Ă ses yeux des garanties pour l'avenirâŠ.. Hillion. Les produits frais du pays au Bistro Ă moules» Le TĂ©lĂ©gramme Pour Yoann et Nathalie qui entament leur cinquiĂšme saison au Bistro Ă moules», au coeur du bourg d'Hillion, berceau de la mytiliculture costarmoricaine, mettre dans l'assiette des produits frais de saison du pays» est essentiel. Pour eux, la rĂšgle est intangible Appliquer une Ă©thique que nous avons en tant que consommateurs, dans les produits proposĂ©s, pour accompagner la succulente moule de bouchot de la baie»âŠ.. Pardon de Locoal. Une priĂšre pour l'ostrĂ©iculture Le TĂ©lĂ©gramme Un pardon dans la tradition, avec cantiques bretons, procession Ă la fontaine, banniĂšres, dĂ©votion aux reliques et retrouvailles amicales dans le jardin du presbytĂšre dimanche, le pardon de Saint-Goal a rĂ©uni de nombreux fidĂšles et pĂšlerins Ă Locoal. Lors de la bĂ©nĂ©diction Ă la fontaine, l'abbĂ© Le Fur, recteur, a rappelĂ© le caractĂšre, symbolique mais aussi vital, de l'eau. De lĂ , il a exhortĂ© Ă la prĂ©server dans sa puretĂ©. Il a Ă©tabli le lien avec l'ostrĂ©iculture, aujourd'hui en pĂ©ril, et a invitĂ© Ă invoquer Saint-Goal, en breton, pour la survie de l'ostrĂ©iculture dans son pays.... Une Ă©clade Ă la Cayenne Sud-Ouest Claire Marine », chenal de la Cayenne, Ă Marennes. TĂ©l 05 46 85 62 00. Tout sauf une usine Ă touristes, voici une discrĂšte cabane posĂ©e dans le marais Ă quelques encablures de l'estuaire de la Seudre, parmi le superbe chenal de la Cayenne, Ă Marennes. Ă la carte de Claire Marine », sardines, bulots, crevettes, huĂźtres et bulots, mais surtout l'incontournable Ă©clade de moules cuites dans un manteau d'aiguilles de pin sur une simple planchette de bois 9,50 âŹ. Les doigts noircis par les coquilles encore fumantes servies en terrasse par le solide Johanny, vous dĂ©couvrirez ainsi la saveur inĂ©dite de bouchots quasiment al dente », simplement accompagnĂ©es d'une tartine de beurre salĂ© et d'un verre de blanc de Pays charentais.... Le Cabanajam Sud-Ouest Le Cabanajam. Chemin du Chaffaud, Le Vert-Clos, Saint-Martin de RĂ©. TĂ©l. 05 46 66 45 89. Sur la piste cyclable entre Saint-Martin et la Couarde, depuis quatre ans, James Baron officie au Cabanajam, restaurant de dĂ©gustation de fruits de mer. D'abord scaphandrier, le patron de la cabane est devenu plus tard ostrĂ©iculteur. Poids plume parmi les producteurs d'huĂźtres, il a dĂ©cidĂ© de se lancer dans la dĂ©gustation, seul moyen de valoriser mon travail », explique-t-ilâŠ. 1 aoĂ»t 2010Arcachon Touristes Ă la pĂȘche Sud-Ouest OstrĂ©iculteurs et pĂȘcheurs embarquent des touristes sur leur bateau de travail. Samedi matin, 9 heures sur le port d'Arcachon. Jean-Michel Labrousse, pĂȘcheur de moules et prĂ©sident du comitĂ© local des pĂȘches, embarque des touristes sur Yaka », sa plate de travail. Il a arrimĂ© trois siĂšges de jardin en plastique blanc sur un cĂŽtĂ© du bateau. Pour trois passagers. Il leur tend les gilets de sĂ©curitĂ©, orange fluo, tout neufs, avec le nom du bateau tracĂ© Ă la peinture blanche. Il pousse les casiers en plastique de l'autre cĂŽtĂ© du bateau pour Ă©quilibrer les poids » et lance le moteur. Valoriser le mĂ©tier » - Avec trois autres pĂȘcheurs et quatre ostrĂ©iculteurs, Jean-Michel Labrousse propose du pescatourisme. Une opĂ©ration organisĂ©e avec le soutien des trois intercommunalitĂ©s du bassin d'Arcachon et du val de l'Eyre et du Siba, dans le cadre du programme europĂ©en FEP Axe 4, pour valoriser leur mĂ©tier, le faire dĂ©couvrir aux touristes et diversifier leurs revenus » 1. On embarque les touristes quand on peut, c'est un plus, ce n'est pas un transport passagers », prĂ©cise Jean-Michel Labrousse, en sortant lentement du port d'Arcachon, direction le banc d'Arguin, un coin Ă moules »âŠ.. 1 Renseignements sur 50 euros sur un bateau de pĂȘche, 60 euros sur un bateau d'ostrĂ©iculteur, avec dĂ©gustation. Quatre Ă cinq heures de Collectif de dĂ©fense du marais se constitue en rĂ©action Ă la politique d'urbanisme de l'Ă©quipe municipale des Mathes 17. On vit Ă l'Ă©troit sur le littoral. La densitĂ© de population y est trois fois supĂ©rieure Ă la moyenne nationale. 4 % du territoire national oĂč 10 % des Français ont Ă©lu domicile. Parmi eux, nombre de nĂ©oretraitĂ©s qui aspirent Ă venir couler des jours paisibles en bord de mer, alimentant ainsi d'un flux migratoire rĂ©gulier la courbe dĂ©mographique cĂŽtiĂšreâŠ.. ProtĂ©ger l'environnement» - D'un cĂŽtĂ©, une Ă©quipe municipale qui prĂ©sente cette semaine aux services de l'Ătat une version réécrite et Ă©dulcorĂ©e du plan local d'urbanisme PLU que l'administration retoquait il y a un an. De l'autre, un collectif de dĂ©fense du marais qui est en cours de formation pour contrer ces visĂ©es expansionnistes, au prĂ©texte qu'elles grignotent la nature et gĂ©nĂšrent des pollutions dommageables au pied du bassin-versant l'exutoire du marais qui se jette dans le bassin ostrĂ©icole. ProtĂ©ger l'environnement, c'est protĂ©ger le tourisme », plaide Claude Charles. L'association syndicale du Marais doux de La Tremblade qu'il reprĂ©sente intĂšgre le Collectif de dĂ©fense du marais dans lequel se fondent la Section rĂ©gionale conchylicole, le puissant syndicat d'ostrĂ©iculteurs AproMarais, les dĂ©fenseurs de l'environnement de Natvert et les passeurs de la mĂ©moire ostrĂ©icole de l'HuĂźtre pĂ©dagogique. Sa demande est simple Un moratoire sur les permis de construire dans toute la presqu'Ăźle d'Arvert. »âŠ.HuĂźtres d'Arcachon duel UMP-ostrĂ©iculteurs autour du test de la souris Sud-Ouest Le prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du Bassin d'Arcachon, Olivier Laban, est intervenu lors d'un meeting UMP Ă Gujan-mestras. Il s'en est pris au gouvernement qu'il accuse "d'avoir tuĂ© la profession". Pour Xavier Bertrand, il s'agit d'un "mauvais procĂšs" Olivier Laban se l'Ă©tait promis, alors il l'a fait sans stratĂ©gie, avec les tripes, et sans prĂ©venir personne ». Mardi soir, il s'est glissĂ© dans l'assistance du meeting UMP organisĂ© Ă Gujan-Mestras et il a attaquĂ© frontalement Xavier Bertrand, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'UMP et ministre de la SantĂ© en 2006 Je ne voulais pas rater votre venue dans la capitale de l'ostrĂ©iculture arcachonnaise. C'Ă©tait une occasion de vous revoir sur les lieux du crime. En 2006, vous nous avez collĂ© la responsabilitĂ© de deux morts sur le dos. Vous avez tuĂ© une profession. Le gouvernement s'Ă©tait engagĂ© Ă faire des excuses et Ă restaurer l'image des huĂźtres d'Arcachon aussi. On attend encore. Notre profession a Ă©tĂ© salie. Je tenais Ă vous le dire en face. Maintenant, l'incident est clos. » La salle en est restĂ©e toute coiteâŠ..Olivier Laban attaque Xavier Bertand Sud-Ouest - Hier soir, dans la salle des fĂȘtes de Gujan-Mestras, lors d'un meeting organisĂ© par l'UMP, Olivier Laban, prĂ©sident de la Section rĂ©gionale conchylicole d'Arcachon-Cap-Ferret, a vivement attaquĂ© Xavier Bertrand, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'UMP, prĂ©sent Ă cette rĂ©union. Je ne voulais pas vous rater, M. Bertrand. C'Ă©tait une occasion de vous revoir sur les lieux du crime. En 2006, vous nous avez collĂ© la responsabilitĂ© de deux morts sur le dos Xavier Bertrand Ă©tait alors ministre de la SantĂ© et Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture, NDLR. Vous avez alors tuĂ© une profession. Le gouvernement s'Ă©tait ensuite engagĂ© Ă faire des excuses et Ă restaurer l'image des huĂźtres d'Arcachon aussi. On attend encore. »...... Cabanes et restos au micro Sud-Ouest - DĂ©bat hier Ă la radio entre Jean-François Tastet et Olivier Laban sur les dĂ©gustations ostrĂ©icoles. L'Ă©change fut courtois, mais ferme. Il a eu lieu hier, entre midi et 13 heures, Ă l'initiative de Radio Cap-Ferret et opposait deux personnalitĂ©s bien trempĂ©es Olivier Laban et Jean-François Tastet. Le premier est prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du Bassin ; le second, patron du restaurant l'Escale au Cap-Ferret et membre actif de l'UMIH, reprĂ©sentait les hĂŽteliers et les restaurateurs. Entre eux, il y a manifestement du respect, mais aussi, depuis quelques jours, une sacrĂ©e pomme de discorde la charte qui accorde aux ostrĂ©iculteurs le droit de proposer lors de leurs dĂ©gustations, dans leurs cabanes, non seulement des huĂźtres et du pĂątĂ© mais aussi, nouveautĂ©, des bulots, des crevettes, des palourdes et des bigorneauxâŠ..Situation et perspectives de l'aquaculture aux USA NOAA Aquaculture Program - Aquaculture is a fast growing form of food production. It is also a significant source of protein for people in many countries, including the United States. Globally, nearly half the fish consumed by humans is produced by fish farms. This worldwide trend toward aquaculture production is expected to continue. At the same time, demand for safe, healthy seafood is also expected to growâŠ.24 juillet 2010Les poissons font les beaux le jeudi Sud-Ouest Les amateurs de poissons d'ornement, d'aquarium, de petit bassin, de grande lagune vont apprĂ©cier les jeudis du bassin. Jean-Michel Depoix fait visiter l'Ă©closerie de la pisciculture Carpio tous les jeudis de juillet et aoĂ»t. PrĂšs de 30 000 alevins L'EARL Carpio, gĂ©rĂ©e par Nathalie et Jean-Michel Depoix, est une pisciculture d'ornement créée en 1990 dans la commune de Consac. L'amateur, novice ou Ă©clairĂ©, y trouvera de nombreuses variĂ©tĂ©s de poissons rouges, des poissons multicolores et des carpes KoĂŻ. Il y dĂ©couvrira toute la reproduction de ces diffĂ©rents poissons dĂšs que la tempĂ©rature dĂ©passe 15 °C, les adultes pondent des millions d'Ćufs qu'il faut vite mettre Ă l'abri sous peine d'ĂȘtre mangĂ©s par d'autres poissons. Les Ćufs sont mis en Ă©closerie puis les larves nageantes sont mises dans des petits Ă©tangs Ă raison de 50 000 Ă 100 000 larves par Ă©tang, qui donneront de 20 000 Ă 30 000 alevins pĂȘchĂ©s en hiver..... Renseignements info TĂ©l. 06 67 31 47 60. 23 juillet 2010 Une centaine d'ostrĂ©iculteurs de Bretagne Sud se sont rĂ©unis, hier, Ă Sainte-HĂ©lĂšne, pour faire le point sur la surmortalitĂ© des huĂźtres juvĂ©niles. Selon les secteurs, entre 30 et 90% des huĂźtres juvĂ©niles subissent une mortalitĂ© anormale. Le phĂ©nomĂšne est apparu en 2008 et, cette annĂ©e, il a commencĂ© au dĂ©but du mois de juin, dĂšs que la tempĂ©rature de l'eau a augmentĂ©. En 2009, 30% des 370 entreprises qui dĂ©pendent du Syndicat rĂ©gional de la conchyliculture ont Ă©tĂ© touchĂ©es par le phĂ©nomĂšne, explique son prĂ©sident, HervĂ© JĂ©not. Cette annĂ©e, l'impact est encore difficile Ă Ă©valuer mais il y en aura probablement encore plus». D'oĂč l'idĂ©e de cette rĂ©union gĂ©nĂ©rale d'information qui s'est tenue, hier aprĂšs-midi, Ă Sainte-HĂ©lĂšne, avec l'ensemble des services de l'Ătat, pour faire le point. C'est un phĂ©nomĂšne fulgurant et rapide, explique HervĂ© JĂ©notâŠâŠ Comment lutter contre ces agents infectieux? Les traitements mĂ©dicamenteux sont impossibles. Reste l'amĂ©lioration de la survie par la gĂ©nĂ©tique,âŠ.Pays des Abers - Conchyliculture. Le mĂȘme poids Ă©conomique que le tourisme Le TĂ©lĂ©gramme La CommunautĂ© de communes du pays des Abers a souhaitĂ© Ă©tablir un diagnostic pour mieux connaĂźtre le positionnement Ă©conomique des ostrĂ©iculteurs et leur impact sur l'environnement. Hier matin, au Vilh, Christian Calvez, prĂ©sident de la CCPA, LoĂŻc GuĂ©ganton, vice-prĂ©sident chargĂ© de l'environnement, et Yannick Paco, chargĂ© de l'Ă©tude, ont prĂ©sentĂ© les travaux, en prĂ©sence d'ostrĂ©iculteurs. L'activitĂ© Ă©conomique des onze exploitations conchylicoles concernĂ©es est Ă rapprocher de celle du tourisme. Ainsi, leur chiffre d'affaires est de 7,5M⏠et les dĂ©penses touristiques, de 7,1MâŹ. Les emplois Ă©quivalents temps plein sont de 87pour les premiers et 90 pour les seconds. Ces professionnels respectent l'environnement. Ils reconnaissent que certains ne jouent pas le jeu mais leur nombre reste trĂšs marginal»âŠ..Gujan-Mestras pose des collecteurs de naissains France 3 Aquitaine Les collecteurs de naissains finissent d'ĂȘtre posĂ©s. Les captages futurs s'annoncent bons selon les professionnels. La pose des collecteurs de naissains est un moment important pour l'Ă©levage des huĂźtres, dans un contexte difficile marquĂ© par une surmortalitĂ© persistante des huitres juvĂ©niles. Les collecteurs, ce sont souvent des tuiles chaulĂ©es qui permettent aux larves de se fixer. Depuis 2008, les ostrĂ©iculteurs voient 80% des huitres juvĂ©niles mourir pour diverses raisons. Sans oublier le mauvais captage de l'an dernier qui prĂ©figure un creux dans la production Ă venir en 2011 et 2012. 1500 naissains d'huitres par tuile, voilĂ qui permettrait malgrĂ© la surmortalitĂ© d'assurer une bonne production d'huĂźtres Ă consommer en 2013. Voir la Video Transfert de lâEnim Ă La Rochelle Implantation confirmĂ©e Sud Ouest ConcĂ©dĂ©e en Ă©change du dĂ©part du 519e rĂ©giment, la sĂ©cu des marins viendra Ă La Rochelle. L'Enim gĂšre la retraite de 120 000 marins. Le transfert du siĂšge de l'Ătablissement national des invalides de la marine Ă La Rochelle est dĂ©finitif. » Le doute n'est donc a priori plus permis le secrĂ©taire d'Ătat aux Transports, Dominique Bussereau, vient de l'affirmer sans dĂ©tour, en rĂ©ponse Ă une question Ă©crite du dĂ©putĂ© rochelais Maxime Bono, qui exprimait ses Royaume-Uni HerpĂšs virus des huĂźtres OsHV-1, ”var Information reçue le 21/07/2010 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, LONDON, Royaume-UniFoyer 1 21207 Port de Whitstable , ENGLAND Date de dĂ©but 12/07/2010 Date de premiĂšre confirmation de lÂŽĂ©vĂ©nement 16/07/2010 Statut du foyer Le foyer se poursuit ou date de clĂŽture non fournie Population atteinte Elevage de Crassostrea gigas diploĂŻdes et triploĂŻdes en parcs et sur tables. Tous les stades sont atteints, du naissain Ă l'Ăąge adulte⊠TĂ©lĂ©charger le document intĂ©gral iciLa mortalitĂ© des huĂźtres vient de toucher lâentreprise Seasalter Shellfish dans le Kent au Sud-Est de lâAngleterre. AussitĂŽt, les autoritĂ©s britanniques ont mis en place une zone de confinement autour de la zone atteinte qui concerne la rĂ©gion cĂŽtiĂšre The Swale, Thames and north Kent coast. John Bayes, directeur de Seasalter Shellfish, a dĂ©clarĂ© Câest une catastrophe dans la mesure oĂč dĂšs le dĂ©but nous avions pris toutes les prĂ©cautions pour rĂ©installer notre Ă©levage de Crassostrea gigas. » Lire lâarticle de BBC Movement ban after virus is found in Kent oyster stocksDocument FAO Aquaculture en cage aperçu mondial Albert Tacon et Matthias Halwart LâĂ©levage et la production dâorganismes aquatiques cultivĂ©s dans des cages est une innovation aquacole relativement rĂ©cente. MĂȘme si on peut Ă©tablir que les origines de lâemploi de cages destinĂ©es au stockage et au transport de poissons pour de courtes durĂ©es remontent Ă prĂšs de deux siĂšcles dans la rĂ©gion asiatique, la culture commerciale en cage a Ă©tĂ© lancĂ©e en NorvĂšge dans les annĂ©es 1970 avec lâessor et le dĂ©veloppement de la salmoniculture. Tout comme dans lâagriculture terrestre, le changement qui sâest opĂ©rĂ© au sein de lâaquaculture vers le dĂ©veloppement et lâutilisation de systĂšmes intensifs dâĂ©levage en cage a Ă©tĂ© favorisĂ© par une combinaison de facteurs. Parmi ces facteurs figurent notamment la concurrence accrue Ă laquelle le secteur fait face pour trouver des ressources disponibles telles que lâeau, la terre, le travail et lâĂ©nergie, le besoin de rĂ©aliser des Ă©conomies dâĂ©chelle et une productivitĂ© plus Ă©levĂ©e rĂ©alisĂ©e par zone dâunitĂ©s, enfin la motivation et le besoin de la part du secteur dâaccĂ©der, et de sây Ă©tendre, Ă de nouveaux sites inexploitĂ©s dâĂ©levage en eaux libres, tels que les lacs, les rĂ©servoirs, les riviĂšres, ainsi que les zones cĂŽtiĂšres dâeau saumĂątre et les eaux de mer ouverte. Lire le document intĂ©gral Aquaculture en cage / Ătudes rĂ©gionales et aperçu mondial22 juillet 2010Les ostrĂ©iculteurs sont Ă bout. TroisiĂšme Ă©tĂ© de surmortalitĂ© des jeunes huĂźtres. Cet Ă©tĂ© encore, on compte jusqu'Ă 75 % de perte sur les huĂźtres d'un an ; bilan provisoire. Prenez les mĂȘmes, trois ans en arriĂšre. Ăcoutez leurs maux - identiques - et jugez des causes - similaires. Rien ne ressemble plus Ă la troisiĂšme crise de surmortalitĂ©s de jeunes huĂźtres que les ravages qui ont submergĂ© l'ostrĂ©iculture les deux Ă©tĂ©s prĂ©cĂ©dents. Le scĂ©nario se rejoue, inexorablement, mais les figurants paraissent toujours moins nombreux, ou sinon plus dĂ©sespĂ©rĂ©s. Ils Ă©taient un peu plus de 300, hier Ă La Tremblade, Ă rĂ©pondre Ă l'invitation de la section rĂ©gionale et de son nouveau prĂ©sident GĂ©rald Viaud. Une de ces rĂ©unions publiques convoquĂ©es quand l'heure est grave et qu'il faut s'assurer de la diffusion du message le plus prĂ©cis, au plus grand nombre. Sinistre bilan d'Ă©tape - Le message ? Tenir bon. Comment ? En espĂ©rant que le plan de soutien, prĂ©sentĂ© il y a quinze jours par Bruno Le Maire et rebattu hier, aidera Ă passer la vague du manque de produit, entre 2010 et 2012âŠ.. Pour tirer l'ostrĂ©iculture française de l'orniĂšre dans laquelle l'enfonce ce troisiĂšme Ă©tĂ© de surmortalitĂ© des jeunes huĂźtres, trois pistes sont ouvertes. Les sections rĂ©gionales conchylicoles, le ComitĂ© national de la conchyliculture, les Ă©closeries et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer Ifremer se sont entendus tout d'abord sur un rĂ©ensemencement de sauvegarde. Ă partir de souches rĂ©sistantes provenant d'un programme de recherche de l'institut scientifique, les Ă©closeurs mettront Ă disposition des sections rĂ©gionales 1 milliard de naissains, dĂšs la fin de cet Ă©tĂ©. Une solution de secours insuffisante pour combler le dĂ©ficit de production de cette annĂ©e et de 2011, mais qui, espĂšre-t-on dans la profession, aidera Ă faire la jonction avec les rĂ©sultats - espĂ©rĂ©s concluants - des travaux que mĂšnent ces mĂȘmes Ă©closeurs sur une huĂźtre qui rĂ©sisterait aux causes de surmortalitĂ©. Lesquels ne devraient pas produire leurs effets, dans le meilleur des cas, avant deux, voire trois ansâŠ.. Park-an-Istr est un parc Ă huĂźtres Ă vocation pĂ©dagogique gĂ©rĂ©e par une association composĂ©e pour l'essentiel d'Ă©lus et de professionnels de l'ostrĂ©iculture. Son inauguration, vendredi, a Ă©tĂ© l'occasion pour tous les intervenants de parier sur le dĂ©but d'une belle aventure pour l'huĂźtre de Paimpol. Une initiative plouĂ©zĂ©caine - Jacques Mangold, le maire, a rappelĂ© que les Ă©lus plouĂ©zĂ©cains et particuliĂšrement Yvon Simon, cheville ouvriĂšre de ce projet, travaillent depuis plus de deux ans sur cette rĂ©alisation. Le littoral accueille des mondes qui se cĂŽtoient sans se connaĂźtre vraiment. Cette mĂ©connaissance amĂšne parfois des tensions entre professionnels et riverains ou usagers de la mer. Toutes les activitĂ©s littorales provoquent des contraintes qui ne sont pas toujours comprises. Nous avons donc souhaitĂ© que se crĂ©e une structure pour pouvoir travailler ensemble. » Une vitrine de l'huĂźtre - Cette structure a pris la forme d'une association, dont la premiĂšre rĂ©alisation est ce parc Ă huĂźtres mais qui a d'autres ambitions la fĂȘte de l'huĂźtre le 12 septembre, la crĂ©ation d'une maison de l'huĂźtre ou l'accompagnement de la rĂ©alisation de la future zone ostrĂ©icole de Boulgueff peut-ĂȘtre. Le Thomi vient d'embarquer neuf tonnes de graviers, contenus dans six grands sacs remplis Ă ras bord. MĂȘme chargement Ă bord du Istr Breizh. Il est 9 h, ce mercredi 30 juin. La brume se lĂšve tout juste Ă la pointe de Vieille Chapelle. Et hop, cap sur les chenaux de Listrec et Landevant. Chaque chaland ostrĂ©icole va y immerger les petits cailloux entre les bancs de sable. Le but ? Relancer le captage naturel de l'huĂźtre plate. Un espoir pour le mĂ©tier - La profession est frappĂ©e de plein fouet par la mortalitĂ© des huĂźtres creuses. La plate est un espoir », rĂ©sume Jean-NoĂ«l Yvon, prĂ©sident du syndicat ostrĂ©icole de la ria d'Ătel. Une cinquantaine de professionnels qui aiment leur mĂ©tier et ne veulent pas voir mourir un savoir-faire et, avec, l'un des grands crus de Bretagne. L'huĂźtre plate n'est plus exploitĂ©e dans la riviĂšre depuis 1972. AnnĂ©e de l'hĂ©catombe due Ă la martellia, une maladie parasitaire. Le champignon s'installait dans les branchies de l'huĂźtre et empĂȘchait l'oxygĂšne de s'y fixer. Le coquillage mourait », explique Jean MahĂ©o, de Beg Morzel et vice-prĂ©sident du syndicat ostrĂ©icole. Impossible d'aller Ă Leucate sans y dĂ©guster quelques douzaines d'huitres. Eleveurs d'huĂźtres, de moules, de palourdes et mĂȘme de crevettes impĂ©riales sont regroupĂ©s au centre ostrĂ©icole. 12 mois par an, il vous est possible de dĂ©guster la cĂ©lĂšbre Cap Leucate », l'huĂźtre creuse Ă la chair fine et au goĂ»t de noisette. Les ostrĂ©iculteurs de Leucate vous accueillent directement aux mas afin de vous faire goĂ»ter leurs produits, accompagnĂ©s d'un verre de vin du terroir avec vue sur la mer..... Notre coup de cĆur va vers le Panier Cadeaux » comprenant 1 bouteille de Vin Blanc cl, 1 bouteille de Vin RosĂ© cl, 3 kg d'HuĂźtres, 2 citrons et 1 Couteau Ă HuĂźtre, le tout prĂ©sentĂ© dans une magnifique barque en osier. Prix 38 euros. chez Allary FrĂšres , ostrĂ©iculteurs Ă Leucate depuis 1970. Narbonne L'huĂźtre de Saint Martin verra-t-elle le jour ? L'IndĂ©pendant C'est l'un des aspects du projet portĂ© sur le salin de Gruissan. Et pas le seul. VoilĂ pourquoi la commune de Gruissan dĂ©nonce le bail des Salins du Midi qui â eux â ont abandonnĂ© le site. On connaĂźt dĂ©sormais la volontĂ© de la commune de Gruissan, et celle de son maire Didier Codornio u, de "rĂ©cupĂ©rer" le salin de Gruissan en dĂ©nonçant le bail de la Compagnie des Salins du Midi. D'autant qu'un projet se fait jour, portĂ© principalement par Jean-Jacques PromĂ©, et que la commune de Gruissan ne cache plus son agacement devant le quasi abandon du site par le bailleur, "lequel ne respecte plus tous les enjeux de ce site" dixit Didier Codorniou. Il faut dire qu'il y a de quoi ĂȘtre sĂ©duit par le projet portĂ© par une sociĂ©tĂ© d'ores et dĂ©jĂ constituĂ© et enregistrĂ©e au Registre du Commerce, la SAS SDG, soit la SAS Salin De Gruissan. Sans oublier la SOMEVAL, SociĂ©tĂ© MĂ©diterranĂ©enne de Valorisation des LagunesâŠ. Tout l'Ă©tĂ©, Piqthiu, l'homme Ă la vareuse et Ă la casquette de marin, va sillonner le secteur au volant de sa 404 1. Amateur et gros mangeur lui-mĂȘme d'huĂźtres et de moules, il fera Ă©tape dans 46 communes et sur leurs marchĂ©s, Ă la rencontre des consommateurs. Au programme, vĂ©ritĂ© et authenticitĂ© », insiste-t-il. Recettes, anecdotes, histoires, il dira tout sur ces coquillages et proposera des jeux pour gagner des cadeaux et des pass pour la CitĂ© de l'huĂźtre, Ă Marennes. Piqthiu sera Ă bord d'une 404 fraĂźchement achetĂ©e et rĂ©novĂ©e », prĂ©cise GĂ©rald Viaud, le prĂ©sident de la Section rĂ©gionale de conchyliculture de Poitou-Charentes. Pour lui, Piqthiu est un bon animateur et mĂȘme l'ambassadeur prioritaire rĂ©fĂ©rencĂ© des produits du Poitou-Charentes ». La seule Ă©closerie de ce poisson en France se situe dans l'Ăźle d'OlĂ©ron. Visite de cette entreprise atypique. Sur deux hectares et demi, la petite ferme marine du Douhet concentre une production trĂšs disputĂ©e par ces concurrents europĂ©ens, des gĂ©ants du secteur, espagnols et grecs principalement. PrĂšs de 70 % de ses stocks sont exportĂ©s dans ces pays. La raison de son succĂšs ? Nous sommes l'Ă©closerie de daurades la plus au Nord de l'Europe et nous avons la chance d'ĂȘtre sur une Ăźle. Deux atouts qui nous protĂšgent des maladies », prĂ©cise Jean-SĂ©bastien Bruant, directeur du site olĂ©ronnais depuis trois ans. Avec un chiffre d'affaires compris entre 5 et 7 millions d'euros par an, selon le directeur, et une production 2010 dĂ©jĂ vendue Ă ses clients, l'Ă©closerie de l'Ăźle a de beaux jours devant elle. Reportage au cĆur de cette ferme Ă daurades. Des larves aux alevinsâŠ. âŠ.. Deux Ă trois fois par semaine, les alevins quittent l'Ăźle en camion-cuve pour des destinations exotiques en plus des principaux clients grecs et espagnols, la firme multiplie ses relations avec la Croatie, la Tunisie, le Portugal et l'Arabie Saoudite, entre autres. La ferme de Douhet n'est pas au bout de ses projets, loin de lĂ . De nouveaux circuits dans l'Ă©closerie doivent ĂȘtre créés. L'objectif obtenir le label europĂ©en d'aquaculture biologique. EngagĂ©e en 2009, la rĂ©habilitation du port des Salines devrait aujourd'hui permettre de renouer avec le patrimoine salicole. Comme son nom ne l'indique pas, le marais du port des Salines est guĂ©randais. Depuis quatre ans, la CommunautĂ© de communes de l'Ăźle d'OlĂ©ron s'emploie Ă corriger le tir. Patrick Moquay, son prĂ©sident, est formel C'Ă©tait vraiment dommage de ne pas voir sur ce site les caractĂ©ristiques typiques de la saline olĂ©ronnaise »âŠ. La crĂ©ation d'un marais joue un rĂŽle de vitrine pour les jeunes entrepreneurs qui croient en l'avenir de cette filiĂšre. Guillaume Bonatti cherche une exploitation depuis deux ans. Il est venu repĂ©rer les lieux Pour nous, c'est toujours encourageant de voir se crĂ©er des marais salant. » En formation saliculture, Amandine Glinche est particuliĂšrement attachĂ©e Ă l'Ăźle d'OlĂ©ron mais elle reste sceptique Dans l'Ăźle de RĂ©, c'est plus simple. Il existe dĂ©jĂ une dynamique autour du sel, c'est ancrĂ© dans la culture. Ici, c'est plutĂŽt l'ostrĂ©iculture qui prime. »..... Bernard Minguet est le patron de Navalu, chantier de construction navale en alu, installĂ© au port du Bec. Pour mĂ©moire, il a repris en 2002MPH constructions qui s'est aussi appelĂ© Etablissements Garreau. Christian Garreau est toujours le chef d'atelier. C'Ă©tait d'ailleurs le deal qu'il reste avec moi. Il a tout dans les mains ! Les innovations, c'est lui qui s'en occupe. » Car Navalu, 11 salariĂ©s, 20,5 millions euros par an de chiffre d'affaires, est souvent dans l'innovation. Plus prĂ©cisĂ©ment dans le sur-mesure », Ă raison de deux bateaux conçus chaque mois. Et en ce moment, l'innovation sur-mesure concerne des chalands mytilicoles, dont les bĂ©quilles incorporĂ©es peuvent se dĂ©plier jusqu'Ă 2,50 m sous l'eau. C'est le principe des tracto-pelles adaptĂ©es Ă la mer », poursuit succinctement Bernard Minguet. C'est le troisiĂšme en 18 mois qui soit sorti des ateliers bouinais Ă destinations de professionnels noirmoutrins. Car la culture sur bouchots a toujours eu droit de citĂ© dans la baie de Bourgneuf et elle retrouve des faveurs avec la crise des surmortalitĂ©s que traverse l'ostrĂ©iculture. D'autres commandes pourraient arriver, mais rien de ferme pour l'instant ». Jusqu'Ă Saint-Tropez et en Irlande Des visites guidĂ©es sont organisĂ©es cet Ă©tĂ© pour dĂ©couvrir l'histoire de Gujan-Mestras. Pour les vacances d'Ă©tĂ©, Ă partir du 1er juillet, l'Office du tourisme propose au public de s'immerger dans ce qui reprĂ©sente Ă la fois le patrimoine maritime, ostrĂ©icole et naturel de la ville aux sept ports, capitale de l'ostrĂ©iculture. Chaque semaine, quatre visites guidĂ©es d'une heure et demie en moyenne seront organisĂ©es dans les sites remarquables de la commune que sont le port de Larros, le parc de la ChĂȘneraie, le sentier du littoral et les estrans Ă marĂ©e basse. Ces visites ont un tarif unique de 4 euros pour les adultes et de 2,50 ⏠pour les enfants de 5 Ă 15 ans ; elles sont gratuites pour les moins de 5 ans. Les rĂ©servations et inscriptions sont prises Ă la Maison de l'huĂźtre 05 56 66 23 71 et Ă l'Office du tourisme 05 56 66 12 65. SituĂ© sur la route de la corniche qui mĂšne au port, la Ferme marine propose durant tout l'Ă©tĂ© de partir Ă la dĂ©couverte des Jardiners de la mer. Pris en charge Ă l'accueil par Cynthia le groupe est conduit dans une salle pour un exposĂ© sur l'ostrĂ©iculture cancalaise, son Ă©volution, ses moyens de production et de consommation. Du naissain au pied-de-cheval, toutes les Ă©tapes nĂ©cessaires Ă la bonne croissance de l'huĂźtre sont expliquĂ©es dans un petit film que nous proposons aux visiteurs avant de poursuivre la visite dans les ateliers », explique Cyntia. Cyril et Sandie viennent Ă Cancale pour la premiĂšre fois Nous aimons les huĂźtres et venant ici, il nous semblait logique d'en savoir plus sur elles. Cette visite nous a vraiment appris beaucoup de chose et surtout donnĂ© envie d'aller en manger tout de suite ». Pratique La Ferme marine de Cancale, ouverture du 1 er juillet au 14 septembre tous les jours dimanche sous rĂ©serve, visites guidĂ©es en français Ă 11 h, 15 h et 17 h, visite guidĂ©e en anglais Ă 14 h et visite guidĂ©e en allemand Ă 16 h. Tel 02 99 89 69 99 Le parc marin est un enjeu absolument majeur » a immĂ©diatement rappelĂ©, hier matin, Jean-Louis Borloo qui a lancĂ© la mission de prĂ©figuration du parc marin du bassin d'Arcachon au mois de janvier. PlacĂ©s sous l'Ă©gide de l'agence des aires marines protĂ©gĂ©es, les dix parcs naturels marins de France et d'outre-mer créés ou en projet sont destinĂ©s Ă trouver un nouveau mode de gestion pour des espaces sensibles tout en permettant la poursuite des diffĂ©rentes activitĂ©s. Le ministre a mĂȘme rĂ©pĂ©tĂ© qu'il Ă©tait bien dĂ©cidĂ© Ă accĂ©lĂ©rer le mouvement Je voudrais que ce soit mon cadeau de NoĂ«l 2011 ». Le prĂ©fet, Dominique Schmitt, aux cĂŽtĂ©s du sous-prĂ©fet Pascal Gauci, est plus prudent On pourra au moins lancer la concertation fin 2011. Il faut bien un an pour Ă©tablir le diagnostic »âŠ. Il en a profitĂ© pour lui redire son attachement Ă la complĂ©mentaritĂ© essentielle en terme d'usages du bassin d'Arcachon, pour les ostrĂ©iculteurs, les pĂȘcheurs et les plaisanciers » Les Ă©lus vont veiller Ă ce que les usages soient respectĂ©s. ». Les professionnels pĂȘcheurs et ostrĂ©iculteurs justement regrettent de ne pas avoir Ă©tĂ© invitĂ©s Ă rencontrer le ministre. Le parc marin, c'est absolument essentiel, le littoral français et celui du bassin d'Arcachon sont un patrimoine de l'humanitĂ© » a conclu le ministre. Le prĂ©fet les autorise Ă agrĂ©menter les dĂ©gustations. On peut dĂ©guster crevettes, bulots et bigorneaux avec les huĂźtres sur les ports du Bassin. Le sous-prĂ©fet du bassin d'Arcachon, Pascal Gauci, s'est lui-mĂȘme dĂ©placĂ© Ă la section rĂ©gionale conchylicole du bassin d'Arcachon, Ă Gujan-Mestras, hier aprĂšs-midi, pour informer les ostrĂ©iculteurs que le prĂ©fet, Dominique Schmitt, les autorisait de maniĂšre expĂ©rimentale et temporaire » Ă proposer des crevettes, des bulots et des bigorneaux Ă la dĂ©gustation, avec leurs huĂźtres, dans les cabanes sur les ports du Bassin, durant tout l'Ă©tĂ©. Cette autorisation est survenue au lendemain de la rencontre avec le prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du bassin d'Arcachon, Olivier Laban, qui avait plaidĂ© la cause de ses collĂšgues, mardi aprĂšs-midi Ă Bordeaux. En 2006, pour mettre un terme aux abus, la prĂ©fecture avait limitĂ© l'accompagnement de la dĂ©gustation d'huĂźtres aux pains, beurre, vin et pĂątĂ©. Depuis plusieurs Ă©tĂ©s, les ostrĂ©iculteurs souhaitaient proposer d'autres coquillages pour faire face Ă leurs difficultĂ©s Ă©conomiques, Ă la suite des interdictions de vente, mais aussi d'une mortalitĂ© des jeunes huĂźtres et d'une baisse du naissain. Les restaurants mĂ©fiants..... Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx et Olivier Laban, invitĂ©s la semaine derniĂšre au Festival international de l'huĂźtre Ă Knysna, cette ville d'Afrique du Sud qui a accueilli l'Ă©quipe de France de football durant leur court passage au Mondial, ne pouvaient pas rentrer Ă Gujan-Mestras sans ramener des vuvuzelas. Vuvuzelas mis Ă part, l'Ă©lue et l'ostrĂ©iculteur rentrent d'Afrique du Sud, enchantĂ©s de l'accueil rĂ©servĂ© par le consul de France, Antoine Michon, de Pissos, et la mairesse de Knysna, mais aussi plein de projets pour rapprocher les ostrĂ©iculteurs des deux rĂ©gions. J'avais dĂ©jĂ l'idĂ©e de faire Ă©voluer LarrostrĂ©a vers un Mondial de l'huĂźtre, Je suis dĂ©cidĂ©e Ă le lancer l'an prochain », assure Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx qui inaugure, vendredi, l'Ă©dition 2010 de LarrostrĂ©a. Le Mondial de l'huĂźtre serait Ă©tendu Ă tout le Bassin », complĂšte-t-elle. On pourrait voir un Japonais, un CorĂ©en, un Australien dans les cabanes ostrĂ©icoles comme on y voit des peintres depuis plusieurs annĂ©es », ajoute Olivier Laban. Nous sommes dans l'actualitĂ©, avec la volontĂ© de rĂ©introduire de nouvelles souches dans le Bassin, comme dans les annĂ©es 70. Il faut crĂ©er des passerelles. » Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx et Olivier Laban souhaitent, Ă©galement, lancer un vrai partenariat » avec l'ostrĂ©iculture d'Afrique du Sud. Si Knysna organisait, la semaine derniĂšre, le Mondial de l'huĂźtre, cette ville sur la riviera sud africaine, dont la passe est aussi dangereuse que celles de l'entrĂ©e du Bassin », peut difficilement rivaliser avec le bassin d'Arcachon Un seul concessionnaire exploite 4 hectares, contre 800 sur le Bassin. Il produit 4 Ă 5 millions d'unitĂ©s, ce que je produis dans mon entreprise. C'est faible et on sent qu'ils n'ont pas la connaissance. Nous pouvons leur apporter notre savoir-faire et nos connaissances. Les huĂźtres sont issues des Ă©closeries du Chili, du Royaume-Uni et de France. Il y a trĂšs peu de reproduction naturelle. Leur ostrĂ©iculture n'a que 30 ans ». Ă l'aube de la saison estivale, la Maison du tourisme a souhaitĂ© frapper un grand coup auprĂšs des mĂ©dias en lançant une opĂ©ration commando ». Les principales rĂ©dactions des mĂ©dias nationaux ont ainsi vu dĂ©barquer dans leurs locaux un livreur surprenant. Celui-ci leur apportait un plateau d'huĂźtres Marennes-OlĂ©ron fraĂźchement ouvertes, accompagnĂ© d'un dossier de presse dont le titre traduit bien l'ambiance l'Ăźle d'OlĂ©ron et le bassin de Marennes, 100 % en pleine forme ! » Dites-le avec des huĂźtres !... L'objectif de cette opĂ©ration Ă©tait de valoriser le Pays Marennes-OlĂ©ron, mais aussi de montrer un visage plus positif que ce qui a pu ĂȘtre dit depuis quelques mois. Comme l'indique Lionel Pacaud, directeur de la Maison du tourisme Le message que l'on a voulu faire passer aux mĂ©dias nationaux, c'est qu'aprĂšs Xynthia, la mortalitĂ© des huĂźtres, les zones noires, il serait bien de passer Ă autre chose, et de parler aussi de ce qui va bien. Car il faut le dire, on vit aujourd'hui trĂšs bien en Pays Marennes-OlĂ©ron, on a la chance d'avoir un environnement exceptionnel, et ça, il faut le dire haut et fort ! »âŠ.. De TF1 Ă Canal+, en passant par France 2, ainsi qu'Europe 1, RTL, France Inter, Le Monde », Le Figaro », et quelques autres mĂ©dias d'envergure, tous ont pu profiter de nos huĂźtres, et dĂ©couvrir quelques propositions de sujets. Le Monde », RTL, et TF1 nous ont dĂ©jĂ contactĂ©s pour nous demander des informations pour prĂ©parer prochainement un sujet pour ne citer que les mĂ©dias principaux. On sait que Jean-Pierre Pernault, grand amateur d'huĂźtres, a particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© l'opĂ©ration et doit nous envoyer une Ă©quipe prochainement. C'est donc une belle rĂ©ussite ». La maison d'Ă©dition sud-girondine MilathĂ©a publie deux ouvrages documentaires sur la forĂȘt des Landes et l'ostrĂ©iculture. Patrice Julien, Ă©diteur et auteur de ces deux premiers ouvrages de la collection documentaire. La toute jeune maison d'Ă©dition sud-girondine s'Ă©tait fait connaĂźtre il y a un peu plus d'un an avec sa collection Mythologies du monde. Depuis Cazalis, Patrice Julien a lancĂ© une nouvelle collection plus tournĂ©e vers le documentaire, destinĂ©e, toujours, aux jeunes lecteurs. Sur le thĂšme Connais-tu cette rĂ©gion ? », l'Ă©diteur et auteur a dĂ©jĂ consacrĂ© deux volumes Ă la forĂȘt des Landes de Gascogne et l'ostrĂ©iculture dans le bassin d'ArcachonâŠ.. La grande forĂȘt des Landes de Gascogne » et L'ostrĂ©iculture dans le bassin d'Arcachon », collection documentaire jeunesse, Ăditions MilathĂ©a jeunesse, 9 euros, Lâutilisation dâun mĂ©dicament », contenant du diflubenzuron, un pesticide, pour soigner les saumons est autorisĂ© par la rĂ©glementation europĂ©enne, a assurĂ© mardi la ministre... Le mytiliculteur qui devait livrer le pique-nique solidaire » du littoral, s'est curieusement dĂ©commandĂ©. C'est Alain Bashung le premier qui avait poĂ©tiquement lancĂ© le dĂ©bat en se demandant Ă quoi ça sert la frite, si t'as pas les moules ». Pas sĂ»r donc que SĂ©golĂšne Royal ait gaiement fredonnĂ© ce refrain hier. Car aprĂšs avoir annulĂ© Ă la derniĂšre minute cette semaine l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de ses comitĂ©s DĂ©sirs d'avenir, la prĂ©sidente de Poitou-Charentes s'est retrouvĂ©e confrontĂ©e Ă la soudaine et curieuse dĂ©fection de son marchand de moules. Dans la nature, donc, les 250 kilos de coquilles commandĂ©es afin de garnir les 770 couverts dĂ©jĂ dressĂ©s pour le pique-nique solidaire du littoral » organisĂ© aujourd'hui Ă Rochefort par le Conseil rĂ©gionalâŠ. âŠ.. Aux derniĂšres nouvelles de l'estran, une cargaison de prĂ©cieux bouchots semblait enfin avoir Ă©tĂ© trouvĂ©e Ă la tombĂ©e de la nuit du cĂŽtĂ© de Charron. Preuve qu'il existe donc bel et bien au moins un mytiliculteur solidaire de SĂ©golĂšne Royal en Charente-Maritime. La zone de la MĂ©tairie devrait accueillir une nouvelle activitĂ© dĂšs l'automne 2011. Une zone commerciale entiĂšrement consacrĂ©e au dĂ©veloppement durable Spiritus Res. Au dĂ©part, une poignĂ©e d'entrepreneurs persuadĂ©s qu'il est devenu essentiel d'avoir un esprit sain dans un corps sain », ont eu une prise de conscience collective. Celle-ci les a conduits Ă l'idĂ©e de dĂ©velopper un grand magasin bio pour permettre Ă tous d'avoir accĂšs Ă des produits de qualitĂ© », explique Xavier Guigan, l'un des initiateurs du projet. L'identitĂ© de Spiritus ResâŠ. âŠ. De par la grandeur de la zone de la MĂ©tairie 11 000 mĂštres le magasin bio imaginĂ© au dĂ©part s'est alors transformĂ© en zone commerciale de dĂ©veloppement durable. Vaste projet qui, aujourd'hui, regroupe une dizaine d'entrepreneurs allant du conseiller financier Ă l'ostĂ©opathe en passant par l'infirmiĂšre sophrologue, le mytiliculteur, le cuisiniste ou bien encore le commerçant en vĂȘtements de soieâŠ.. Pays royannais Voisinage difficile entre les camps et les marais Sud Ouest Les Ă©lus de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique ont dĂ©noncĂ© l'installation sauvage » de groupes importants sur les petites communes. Un groupe de 92 caravanes s'est installĂ© Ă proximitĂ© du marais ostrĂ©icole. Il ne s'agit pas de stigmatiser Ă outrance une population. Mais il est inadmissible de voir un ensemble d'une centaine de caravanes s'installer d'autoritĂ© sur des terrains se trouvant en outre Ă proximitĂ© d'une zone de marais ostrĂ©icoles⊠» Le dossier sensible - et surtout rĂ©current - des grands rassemblements de population nomades Ă la belle saison est revenu spontanĂ©ment sur le tapis, au dĂ©tour d'une dĂ©libĂ©ration de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique Cara. Les dĂ©bats ont tournĂ©, comme de coutume, sur les aspects lĂ©gislatifs. Mais aussi sur les aspects environnementaux. L'installation sauvage d'une communautĂ© importante Ă proximitĂ© des eaux ostrĂ©icoles, Ă Ătaules, inquiĂšte les Ă©lus soucieux de la qualitĂ© des eaux. Difficile pour les communesâŠ. Les visites se font le mardi, le mercredi et le vendredi. La commune de l'Ăguille propose, tous les mardis, mercredis et vendredis matins du 12 juillet au 29 aoĂ»t, une balade Ă vĂ©los, gratuite, Ă la dĂ©couverte d'un village ostrĂ©icole. Au fil des venelles de la commune, Didier Grolleau, ostrĂ©iculteur en retraite, accompagne le groupe de cyclistes jusqu'Ă la Pointe, en expliquant l'histoire des marais salants et la culture des huĂźtres sur les bords de Seudre. Rendez - vous Ă 10 heures devant le Syndicat d'initiative. RĂ©servation obligatoire. PossibilitĂ© de location de vĂ©los pour 5 ⏠par jour. DiffĂ©rentes sorties sont proposĂ©es aux visiteurs en juillet et en aoĂ»t. Ne pas bronzer idiot » pourrait ĂȘtre la devise de l'Office de tourisme OT, qui dĂ©sire faire dĂ©couvrir les diffĂ©rents aspects culturels de la commune Ă ses habitants ainsi qu'Ă ses visiteurs, en Ă©tablissant un programme trĂšs variĂ© impliquant des associations locales. Programme Mardi. DĂ©couverte des prĂ©s salĂ©s est, pour comprendre l'importance des zones humides. Les mardis Ă 10 heures, les 20, 27 juillet et les 3, 10, 17, 24 aoĂ»t. Rendez-vous au port du Rocher Ă 10 heures, durĂ©e, deux heures, tarif 5 euros, 2,50 âŹ, pour les enfants de 10 Ă 16 ans. Inscription obligatoire Ă l'OT⊠âŠ. Le port ostrĂ©icole. DĂ©gustation organisĂ©e par le Syndicat ostrĂ©icole de La Teste-de-Buch et l'OT. Tarif 8 euros pour six huĂźtres n° 3 + pain beurre + un verre de vin blanc. Inscription au 05 56 54 02 22. Jours et horaires sur demande. Toutes ces visites sont gratuites pour les enfants de moins de 10 ans. Renseignements Ă l'Office de tourisme de La Teste-de-Buch, place Jean-Hameau au 05 56 5463 14 et annexe du Pyla au 05 56 54 02 22. Pendant trois longues soirĂ©es, le port de Larros a renouĂ© avec le patrimoine maritime, ostrĂ©icole, et fait la fĂȘte autour de toutes ces valeurs qui font son identitĂ©. Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx, sĂ©nateur- maire, de retour d'Afrique du Sud oĂč s'est dĂ©roulĂ© le Mondial de l'huĂźtre, a voulu placer cette fĂȘte sous le signe du mollusque. Le maire s'est plu Ă imaginer toutes les cabanes occupĂ©es par des ostrĂ©iculteurs du monde entier. Mais bien au-delĂ de l'ostrĂ©iculture, la fĂȘte a Ă©tĂ© une totale rĂ©ussite avec des animations de qualitĂ© qui ont sĂ©duit le trĂšs nombreux public venu tout spĂ©cialement assister Ă LarrostrĂ©a, digne descendante de la FĂȘte des bateaux en bois et des cabanes. En s'ouvrant sur de nombreuses rĂ©gions maritimes Bretagne, Pays basque, Languedoc, Provence, LarrostrĂ©a a fait renaĂźtre un vĂ©ritable esprit festif autour des valeurs de la mer et de ses coutumes festives. Larrostrea a Ă©tĂ© inaugurĂ©e, hier soir, par Goulven Brest et Olivier Laban. La prĂ©sence du prĂ©sident national des ostrĂ©iculteurs, Goulven Brest, hier soir, Ă l'inauguration de Larrostrea, est tout un symbole. Je veux remettre l'huĂźtre au centre de la fĂȘte. L'an dernier, au mĂȘme moment, les huĂźtres Ă©taient interdites, et tous les maires Ă©taient rassemblĂ©s sur cette esplanade des ostrĂ©iculteurs pour le test des maires », se souvenait Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx, juste avant de couper le ruban, entourĂ©e de Goulven Brest, d'Olivier Laban, le prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du bassin d'Arcachon, du sous-prĂ©fet Pascal Gauci et de plusieurs Ă©lus, dont le maire de LĂšge-Cap-Ferret et prĂ©sident du Siba, Michel Sammarcelli. C'est exemplaire » - J'Ă©tais trĂšs heureux de recevoir votre invitation. Vous vous ĂȘtes toujours trĂšs bien occupĂ©e de la profession », confiait, quelques instants avant l'inauguration, le prĂ©sident national des ostrĂ©iculteurs Ă Marie-HĂ©lĂšne des EsgaulxâŠ. L'HuĂźtre pĂ©dagogique de Mornac et le Phare de Saujon se sont associĂ©s pour organiser, le 13 juillet, une sortie nocturne dans le marais salĂ©. 60 participants ont assistĂ© au coucher du soleil avant de goĂ»ter Ă la douceur de la nuit. Tout en cheminant le long des sentiers des eaux, les animateurs de la visite, GisĂšle et Paul Rocher, Guillaume Martin, Jean-Baptiste Heyraud et Roger Cougot, ont fait partager l'histoire et la vie du milieu marin. Des dĂ©monstrations de travail ont suivi sur le site de TĂ©ger. Le plus insolite a Ă©tĂ© le lancer de mottes de vase par Guillaume Martin. En passant le long des claires, les organisateurs ont aussi prĂ©sentĂ© l'ostrĂ©iculture et les difficultĂ©s actuelles de la profession. Note poĂ©tique Les bĂ©nĂ©voles de l'association L'HuĂźtre pĂ©dagogique, lors de la construction d'une cabane de saunier. Cette annĂ©e, deux balades nocturnes sont organisĂ©es dans le marais de Seudre par l'association l'HuĂźtre pĂ©dagogique, soutenue par l'association Le Phare de Saujon. Par ces promenades au grand air », les bĂ©nĂ©voles souhaitent valoriser le Pays Seudre, qui possĂšde un milieu cĂŽtier trĂšs particulier. Ces sorties de nuit, d'une durĂ©e de deux heures, permettront au public de mieux apprĂ©hender la vie du marais, la faune et la flore, mais aussi le patrimoine ostrĂ©icole. Roger Cougot et son Ă©quipe, passionnĂ©s par ce milieu caractĂ©ristique, commenteront le parcours. Ils s'attacheront Ă faire partager les savoir-faire d'antan et sensibiliser le public au devenir du milieu ostrĂ©icole. Les sens en Ă©veil, les visiteurs dĂ©couvriront d'Ă©tonnants effets phosphorescents, ainsi que la voĂ»te Ă©toilĂ©e qui se reflĂšte dans le miroir des eaux⊠Pour cette sortie, il est recommandĂ© de se munir d'un vĂȘtement de pluie, d'un parapluie, d'une paire de bottes et d'une lampe Ă©lectrique. Pratique sortie nocturne dans le marais de Seudre, le mardi 13 juillet et jeudi 19 aoĂ»t dĂšs 21 heures. Rendez-vous au port de Mornac-sur-Seudre. EntrĂ©e fixĂ©e Ă 3,50 ⏠par adulte, gratuit pour les moins de 10 ans. RĂ©servation conseillĂ©e Ă l'Office de tourisme au 05 46 02 83 77. lundi 19 juillet 2010 Des mĂ©thodes de captage, Ă la mise en poche » des jeunes huĂźtres, jusqu'Ă la maturitĂ© de celles que l'on pourra consommer, Yvon Simon dit tout sur l'huĂźtre et le travail des ostrĂ©iculteurs. Ce vendredi 16 juillet avait lieu, sous un ciel plus qu'incertain, la deuxiĂšme visite gratuite du parc Ă huĂźtre pĂ©dagogique de Port-Lazo Park an Istr. PrĂšs de soixante personnes ont suivi les explications d'Yvon Simon dans le paysage de la grĂšve magnifiĂ© par la lumiĂšre des Ă©claircies entre les grains. D'abord le site - Yvon Simon, juchĂ© sur une barge ostrĂ©icole Ă mi-Ă©tape, commence par prĂ©senter le site la baie de Paimpol, les rives de Ploubazlanec, les falaises de PlouĂ©zec, la toponymie de Port-Lazo... Et les 550 ha des concessions ostrĂ©icoles une surprise pour la plupart qui ignorent souvent oĂč et comment sont Ă©levĂ©es » les huĂźtres qu'ils dĂ©gustent pourtant rĂ©guliĂšrement. L'histoire de l'huĂźtre et de son Ă©levageâŠ. Pays Centre Bretagne Gastronomie. Un gĂźte qui forme Ă la cuisine bretonne Ouest France Saint-Caradec, nouveau rendez-vous des chefs cuisiniers? Dans leur gĂźte, les Cail ont en tout cas dĂ©cidĂ© de crĂ©er une formation Ă la cuisine bretonne. On y vient parfois de loin. Christian et Christiana Cail tiennent un gĂźte Ă Saint-Caradec. Mais ils sont beaucoup plus que de simples loueurs de gĂźtes. Ils aiment la Bretagne et la gastronomie, et ont Ă coeur de les faire dĂ©couvrir et apprĂ©cier par leurs pensionnaires». Pour cela, ils proposent, sur Internet et avec la complicitĂ© du Pays, des formations sur la gastronomie bretonne. Jean-Paul Martinet, prĂ©sident de la commission tourisme du conseil de dĂ©veloppement du Pays Centre-Bretagne, soutient cette dĂ©marche. Je veux mettre les acteurs du tourisme en rĂ©seau pour aider Ă la mise en place de sĂ©jours touristiques avec des professionnels et des gens qui ont des idĂ©es pour dĂ©couvrir et acquĂ©rir une meilleure connaissance du Pays Centre-Bretagne». Depuis les bouchots jusqu'Ă la casserole - Au gĂźte, la formation ne se passe pas seulement en cuisine. Christian Cail emmĂšne ses stagiaires sur les sites de production. Il veut leur montrer d'oĂč viennent les produits poissons, crustacĂ©s, huĂźtres, moules... Il a ainsi lancĂ© un circuit moule et mer» qui connaĂźt un joli succĂšs. C'est un nouveau concept pour prĂ©senter les richesses gastronomiques de la Bretagne. Nous conduisons les personnes sur le site de production des moules, ils rentrent dans le parc et regardent travailler les producteurs. Puis, ils assistent Ă la rĂ©colte, au tri, au traitement et Ă l'expĂ©dition des produits. De retour Ă Saint-Caradec, je leur cuisine une recette Ă base de moules». Cap-Ferret Laurette et la douceur du Canon Sud-Ouest Laurette Techoueyres, ostrĂ©icultrice Ă la retraite, Ă©voque, avec passion et inquiĂ©tude, son » village, Le Canon, au cĆur de la presqu'Ăźle. Elle est Canon, Laurette. Et elle a bien raison ce village oĂč elle est nĂ©e et qu'elle dĂ©fend avec un chauvinisme » assumĂ© est souvent considĂ©rĂ© comme un concentrĂ© de l'Ăąme ferret capienne. D'abord, peut-ĂȘtre, pour sa discrĂ©tion ses cabanes vivent loin des regards, dans un entrelacs de ruelles encaissĂ© entre l'eau et la route de Bordeaux ; sa jetĂ©e et sa petite plage ne connaissent guĂšre le bruit du jet ski⊠Et puis ce village est tout entier tournĂ© vers la culture de l'huĂźtre, une culture que Laurette Techoueyres, chaleureuse ostrĂ©icultrice Ă la retraite, fille et petite-fille d'ostrĂ©iculteur », porte haut et fortâŠ. âŠ. L'huĂźtre. L'huĂźtre, c'est le Bassin, c'est ce qui fait la vie sur le Bassin. Et c'est le dernier rempart avant la banalisation. Si un jour il n'y a plus d'ostrĂ©iculture, ici, ça deviendra Saint-Tropez. » La foule a envahi durant trois jours ou plutĂŽt trois soirs le bout de quai du port ostrĂ©icole oĂč se tenait la cĂ©lĂšbre FĂȘte de l'huĂźtre. Les flonflons des bandas, la chanteuse de l'orchestre, ou la dextĂ©ritĂ© du DJ ont donnĂ© un vrai parfum de fiesta Ă cette manifestation qui a vu se cĂŽtoyer des Belges, des Allemands, des Hollandais, vacanciers de passage, et le tout Andernos le maire Philippe PĂ©rusat en tĂȘte, accompagnĂ© du sous-prĂ©fet d'Arcachon Pascal Gauci et de bon nombre d'Ă©lus de la commune ou des communes voisines. Un Ă©vĂ©nement durant lequel les ostrĂ©iculteurs et les jeunes bĂ©nĂ©voles n'ont pas chĂŽmĂ© puisqu'ils ont servi pas moins de 8 000 huĂźtres, 600 kilos de moules et 300 de sardines, sans compter les centaines de saucisses et les barquettes de frites pour accompagner le tout. Crevette bio OSO Groupe Socota, le succĂšs de la diversification foi Le groupe Socota est un Ă©lĂ©ment-clĂ© du paysage Ă©conomique malgache. C'est un acteur majeur dans toutes les filiĂšres porteurs qui font la rĂ©putation de la Grande Ăźle dont le textile, la pĂȘche et l'aquaculture. Le groupe Socota regroupe en son sein la sociĂ©tĂ© Cotons d'Antsirabe, la Gambas de l'Ankarana LGA oĂč sont Ă©levĂ©es les cĂ©lĂšbres crevettes bio vendues sous le label OSO en EuropeâŠ.. Par ailleurs, la diversification de ses activitĂ©s fait l'une des forces du groupe Socota et de son prĂ©sident directeur gĂȘnerai Salim IsmaĂŻl. En 1992, il a fait l'acquisition de OSO Fishing ou la PĂȘcherie du Melaky et du Menabe PMM, spĂ©cialisĂ©e dans la pĂȘche sauvage de crevettes haut de gamme. Le produit est vendu sous le label bio OSO. Puis, en 2001, il crĂ©e les Gambas de l'Ankarana, une ferme aquacole implantĂ©e dans le Nord-ouest du pays. Le procĂ©dĂ© d'Ă©levage biologique suivant les normes europĂ©ennes fait la rĂ©putation de la LGA - L'Express de Madagascar Hors sĂ©rie juin 2010 Soutenus par lâUnesco et le WWF, les Ă©levages de crevettes de lâĂźle sont considĂ©rĂ©s comme les plus Ă©cologiques au monde. Implantation des bassins sans dĂ©boisement et alimentation bio sont parmi leurs meilleurs atouts. Seul bĂ©mol une partie de la nourriture des crustacĂ©s arrive dâEurope. La campagne de pĂȘche sur les gisements de moules de l'Est-Cotentin est ouverte depuis lundi 5 juillet. Comment se prĂ©sente-telle pour la soixantaine de bateaux titulaires d'une licence pour cette pĂȘche ? La derniĂšre campagne de prospection effectuĂ©e sur ces gisements laisse apparaĂźtre des quantitĂ©s qui pourraient ĂȘtre en baisse par rapport Ă celles de la campagne 2009. C'est pourquoi la commission moules du comitĂ© rĂ©gional des pĂȘches, que prĂ©side Pascal Papillon, a fixĂ© les quotas Ă 1,8 tonne de moules par bateau et par jour. Une consolation toutefois la qualitĂ©, elle, devrait ĂȘtre au rendez-vous, avec un indice de chair proportion de chair par rapport au poids total de la moule de 35%, considĂ©rĂ© comme satisfaisant par les professionnels. MalgrĂ© tout, estime Pascal Papillon, cela n'assure pas des prix susceptibles de compenser la hausse du prix du gazole. D'oĂč l'intĂ©rĂȘt du label de qualitĂ© mis en place depuis 2001 sous l'appellation "Belle, blonde et sauvage, moule de Barfleur." Moule de Barfleur, marque de qualitĂ© Pour mĂ©riter cette marque de qualitĂ©, la moule de pĂȘche locale doit passer dans les bassins de dessablage du point de dĂ©barque de Barfleur, mais aussi ĂȘtre propre, non cassĂ©e, possĂ©der un indice de chair d'au moins 23% et ĂȘtre dĂ©barrassĂ©e des petits crabes qui s'y trouvent parfois. L'an dernier, quelque 552 tonnes de ces moules labellisĂ©es ont Ă©tĂ© commercialisĂ©es, essentiellement en Normandie et dans le Nord-Pas-de-Calais, ainsi que, dans une moindre mesure, dans quelques rĂ©gions de l'Atlantique et de la MĂ©diterranĂ©e. Ces moules ont atteint un indice de chair moyen de 29% pour une densitĂ© de 66 animaux par kilo et une taille de 59 millimĂštres. Les premiĂšres moules doivent ĂȘtre dĂ©barquĂ©es ce matin sur les quais des ports de l'Est Cotentin. Depuis 23 h dimanche, les pĂȘches de l'Est Cotentin ont redĂ©marrĂ© une nouvelle campagne de pĂȘche aux moules. Une dĂ©cision prise Ă l'unanimitĂ© malgrĂ© les mises en garde des responsables d'Ifremer. Les prospections effectuĂ©es sur les quatre gisements de Barfleur, RĂ©ville, Ravenoville et de Grancamp ont montrĂ© des rĂ©sultats peu encourageants. Il y a trĂšs peu de moules sur certains gisements tels qu'Ă Barfleur et RĂ©ville et pas du tout sur les gisements de Ravenoville et Grancamp », expliquent une des responsables d'Ifremer. De plus, le taux de moules juvĂ©niles est trĂšs faible et annonce un faible renouvellement de la ressource pour l'an prochain. Quant au taux de moules commercialisables, il est faible pour le moment. » Les derniĂšres prospections effectuĂ©es n'ayant pas dĂ©montrĂ© plus de moules sur les gisements, cette campagne 2010 s'annonce morose. La moule est au rendez-vous pour cette ouverture et sa qualitĂ© Ă©galement. Nous espĂ©rons que les prix de vente vont ĂȘtre corrects et maintenus tout au long de la saison », insistent quelques pĂȘcheurs qui, pour quelques-uns, passent les moules en bassins avant la vente afin d'assurer une qualitĂ© supĂ©rieure au juillet 2010Livre Arvert Ă©tait plus connu que Royan» Sud Ouest Ex-ostrĂ©iculteur, Henri Moreau a pris la plume pour sauver la mĂ©moire de la presqu'Ăźle. Henri Moreau ne cesse d'Ă©crire pour prĂ©server l'identitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert. photo J'ai voulu ce livre car j'y parle de ce que je connais. De ce mĂ©tier que j'aimais, que j'ai pratiquĂ© durant quarante ans. Je ne l'ai abandonnĂ© que contraint et forcĂ©, dans les annĂ©es 70, lors de la grande vague de mortalitĂ© des huĂźtres⊠» Henri Moreau prĂ©sente avec fiertĂ© La Vie maritime en Arvert ». Son sixiĂšme livre, Ă©crit avec la mĂȘme ferveur que ses aĂźnĂ©s. Cet ancien ostrĂ©iculteur, aujourd'hui octogĂ©naire, devenu commerçant par nĂ©cessitĂ©, creuse depuis des annĂ©es un mĂȘme sillon. Celui de l'Histoire. Un grand H » pour un petit bout de territoire, son territoire, la presqu'Ăźle d'Arvert. La FĂȘte du vieux-port aux huĂźtres est devenue lĂ©gendaire par la diversitĂ© de ses animations et le charme de son site. Elle aura lieu le dimanche 25 juillet, organisĂ©e par les associations Le Verdon en fĂȘtes et Terre et riviĂšre, avec le soutien de la municipalitĂ©. Toute la journĂ©e, dans les cabanes et le long du chenal tendu de filets de pĂȘche utilisĂ©s comme cimaises, expositions de peinture, artisanat et produits rĂ©gionaux fleuriront. Un vide-greniers est organisĂ© en centre-ville. La restauration est prĂ©vue sur place, avec dĂ©gustations d'huĂźtres et grillades. IngĂ©nieur agronome, FrĂ©dĂ©ric Vidal a l'ambition de faire de Perle Noire du PĂ©rigord une marque haut de gamme. Les dĂ©buts sont prometteurs. FrĂ©dĂ©ric Vidal a choisi Les Eyzies pour dĂ©velopper son Ă©levage d'esturgeons. Il est probable que la consommation de caviar sauvage cessera aprĂšs les prochaines fĂȘtes de fin d'annĂ©e. La rarĂ©faction des stocks naturels d'esturgeons impose une pause. Depuis 2006, seul l'Iran disposait d'une autorisation d'exportation de caviar de quelques dizaines de tonnes. La protection de l'espĂšce, en danger d'extinction, est aujourd'hui la prioritĂ© absolue. FrĂ©dĂ©ric Vidal, ingĂ©nieur agronome, spĂ©cialiste des questions halieutiques, en est convaincu, le caviar d'Ă©levage a de l'avenir. Ce Lyonnais de 50 ans, qui a menĂ© de nombreuses missions et projets dans le monde et a travaillĂ© pour l'Ifremer, vient d'arriver en Dordogne pour y dĂ©velopper l'expĂ©rience qu'il a inaugurĂ©e dans le dĂ©partement du Maine-et-Loire, Ă PouancĂ©, oĂč il Ă©levait en pisciculture principalement des poissons de repeuplement carpes, black-bass, sandres. Il a choisi le PĂ©rigord noir, la pisciculture du Cros Noir, aux Eyzies, pour installer la production d'esturgeons qui Ă©tait Ă l'Ă©troit en Maine-et-Loire. L'objectif est d'atteindre 3 tonnes de caviar par an Ă partir de 2015. Pour l'heure, Perle Noire du PĂ©rigord est une marque confidentielle. Les anciens Ă©lĂšves et les amis de l'Ă©tablissement rochelais ont créé une association. Lors de la derniĂšre FĂȘte du port de pĂȘche, le 12 juin dernier Ă Chef-de-Baie, un Calmar est sorti au grand jour. Pas l'animal aux tentacules qui terrorisait les jeunes lecteurs de Jules Verne dans le roman 20 000 lieues sous les mers », mais une nouvelle association rochelaise le Cercle des amis du lycĂ©e maritime et aquacole de La Rochelle. Vendredi soir chez Alice, lors de la prĂ©sentation des deux livres le graphiste Walid Salem, l'Ă©diteur Eric Audinet et JĂ©sus Veiga, directeur de la FĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chasseurs. Chasse, pĂȘche, nature et urbanisation tels Ă©taient les fils rouges de la soirĂ©e-dĂ©bat qui a rassemblĂ© vendredi sur le parvis de la librairie Alice, au Cap-Ferret, une centaine de Ferret-Capiens, ou de Bordelais en vacances sur la Presqu'Ăźle. Patrick Hourquebie, directeur du magasin, souhaitait marquer le dĂ©but de cette saison estivale en invitant le mĂȘme soir les auteurs de deux ouvrages consacrĂ©s au patrimoine du bassin d'Arcachon. Le premier de ces livres, paru aux Ă©ditions Confluences, privilĂ©gie une approche intime. Il s'appelle Cabane numĂ©ro 12, profession ostrĂ©iculteur » ; son auteur, le graphiste Walid Salem, donne Ă voir, Ă travers beaucoup de photos et quelques textes, le travail quotidien des ostrĂ©iculteurs. J'ai dĂ©couvert un mĂ©tier en danger, un mĂ©tier accablĂ©, entre les tempĂȘtes, les contrĂŽles, l'avenir incertain de l'huĂźtre sur le Bassin, a expliquĂ© Walid Salem. Mais j'ai aussi Ă©tĂ© frappĂ© par la modernitĂ© de ces ostrĂ©iculteurs, par leur recherche pour toujours mieux faire, par leur jeunesse ! » Le second ouvrage se veut plus scientifique. BaptisĂ© Le bassin d'Arcachon, un milieu naturel menacĂ© ? », il croise les regards, gĂ©ographes, cartographes, historiens, chasseurs, pĂȘcheurs⊠sur l'Ă©volution gĂ©ographique et dĂ©mographique de ce territoire. D'un cĂŽtĂ©, les reprĂ©sentants du comitĂ© dĂ©partemental du tourisme, qui lient tourisme et dĂ©veloppement durable dans leur opĂ©ration La mer se cultive, la mer nous cultive». En face, des reprĂ©sentants de deux professions en crise Ă la suite d'atteintes Ă l'environnement l'ostrĂ©iculture et l'apiculture. En toile de fond de nouveaux constats quant aux algues vertes, et l'inquiĂ©tude dĂ©taillĂ©e par Camille Rigaud Ă la suite de l'approbation de l'amendement Le Fur qui abaisse la vigilance face aux Ă©levages». La rĂ©union publique initiĂ©e par Eau et riviĂšres, mardi, offrait un panorama des enjeux Ă©cologiques et de leurs impacts Ă©conomiques. PointĂ©es par les intervenants les dĂ©gradations des milieux, les interactions des toxines pesticides, etc. qui apparaissent en grand nombre dans les analyses des eaux et les difficultĂ©s, faute de recherches, Ă Ă©tablir scientifiquement les liens entre ces faits et les taux Ă©levĂ©s de mortalitĂ© des abeilles et des huĂźtres ou encore le dĂ©veloppement de planctons toxiques comme le dinophysisâŠ..20 juillet 2010Une confĂ©rence sur la crise de l'huĂźtre et ses consĂ©quences se tiendra Ă la mĂ©diathĂšque mardi 20 juillet, organisĂ©e par l'association La Bernache. Alain DrĂ©ano, ancien producteur d'huĂźtres plates et creuses en Plouharnel et dans le golfe du Morbihan, animera cette confĂ©rence. Il est depuis 1997 secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la section rĂ©gionale conchylicole Ă©levage des coquillages de Bretagne Sud. Il s'exprimera sur la crise engendrĂ©e Ă court et moyen terme par la surmortalitĂ© des naissains d'huĂźtres ensemble des larves nageuses d'huĂźtres que subissent les ostrĂ©iculteurs et par lĂ mĂȘme les consommateurs. Ce spĂ©cialiste en la matiĂšre abordera Ă©galement les consĂ©quences de cette crise sur les productions actuelles et Ă venir, apportant des rĂ©ponses sur les causes possibles dĂ©jĂ identifiĂ©es et sur la recherche de moyens palliatifs envisagĂ©s. Pratique ConfĂ©rence Ă la mĂ©diathĂšque le 20 juillet Ă 20h30, entrĂ©e gratuite MortalitĂ© des huĂźtres nouveau coup dur ou pire encore ! Phare de RĂ©Les ostrĂ©iculteurs s'inquiĂštent du taux record de mortalitĂ©, pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. Les Ă©closeries cherchent une huitre rĂ©sistante au virus pour sauver la filiĂšre. Il n'y a pas eu de miracle, le problĂšme de la mortalitĂ© des huĂźtres juvĂ©niles s'est reproduit cette annĂ©e. Les consĂ©quences pour les consommateurs sont encore peu visibles puisque le prĂ©cieux coquillage met trois ou quatre ans avant d'atterrir dans les assiettes. Le phĂ©nomĂšne remontant Ă 2008, les stocks des annĂ©es "noires" arriveront sur les Ă©tals Ă partir de 2011. Sur l'Ăźle de RĂ© comme ailleurs, les ostrĂ©iculteurs s'inquiĂštent de la chute brutale de leur production. Coup dur passager ou dĂ©clin annoncĂ©, les professionnels ne se donnent plus beaucoup de temps avant de baisser les stocks en chute libreâŠ. "Ă force, le virus s'est adaptĂ©" - Apparu dĂšs 1976, le virus Ostreid Herpes virus a toujours influĂ© sur la mortalitĂ© des huĂźtres, mais dans des proportions bien moindres. Alors comment en est-on arrivĂ© lĂ ? Les adeptes du captage naturel s'opposent aux responsables des Ă©closeries sĂ©lection gĂ©nĂ©tique, entre dĂ©bats scientifiques et idĂ©ologiques. Reste que le virus est aujourd'hui plus virulent et qu'il s'adapte Ă des tempĂ©ratures plus fraĂźches. Autrefois inoffensif Ă moins de 19°C, il est dĂ©sormais actif dans des eaux de 15-16°C et donc sur des pĂ©riodes plus longues. PDG des Ă©closeries GrainocĂ©an Saint-Martin-de-RĂ©, Ăric Marissal pense que les transhumances de naissains Bretagne, Irlande sont Ă l'origine de cette Ă©volution du virus "ils se sont rendus compte que les naissains Ă©taient moins touchĂ©s dans les eaux de moins de 19°C. Mais Ă force, le virus s'est adaptĂ© et nous avons aujourd'hui une nouvelle variante". "C'est sĂ»rement vrai, confie SĂ©bastien RĂ©glin. Mais on le fait depuis toujours pour Ă©viter le captage naturel. Les huĂźtres restent propres et on n'a pas besoin de les passer Ă la bouilloire. Et puis il y a aussi plus de place."âŠ.. Larmor-Baden le feu dans le chantier ostrĂ©icole est Ă©teint Ouest France - Les 26 pompiers qui Ă©taient Ă pied dâĆuvre Ă Pen en Toul Ă Larmor-Baden, viennent de rejoindre leur caserne dâAuray, Ploeren et Vannes. Ils avaient convergĂ© vers le chantier ostrĂ©icole dâOlivier MahĂ© vers 14 h 30 un incendie Ă©tait en train de ravager des milliers de poches dâhuĂźtres en plastique qui se trouvait Ă terre. Coquillages et crustacĂ©s au menu Sud-Ouest - On n'imaginait pas qu'un jour au Temple, on pourrait dĂ©guster de magnifiques crustacĂ©s bien frais, le Bassin proche s'arrogeant le droit de ce genre de choses. C'Ă©tait sans compter sur la dĂ©termination de Didier Miguez, ostrĂ©iculteur de mĂ©tier C'est un challenge. Devant la vie difficile que l'on mĂšne aux huĂźtres, je me suis dit qu'il fallait rĂ©agir »âŠ. Venez visiter un Ă©levage d'ormeaux en pleine mer Ouest France - Ă Plouguerneau, France Haliotis est la seule entreprise française Ă Ă©lever ces truffes de l'ocĂ©an » en pleine mer. Une visite Ă©tonnante. Il existe en France cinq entreprises d'halioculture Ă©levage d'ormeaux, mais France Haliotis est la seule Ă Ă©lever des ormeaux en pleine mer. De la reproduction Ă la vente auprĂšs de prestigieux restaurateurs Ă travers toute la France et l'Europe, en passant par le nourrissage en nurserie du naissain avant son immersion pour grossissement en mer, France Haliotis maĂźtrise la chaĂźne ormeaux ÂŻ les truffes de la mer ÂŻ de bout en bout. Un pari un peu fou et un challenge Ă©norme - Lorsque Sylvain Huchette, docteur en biologie, dĂ©marre son entreprise en avril 2004 Ă Plouguerneau, ce n'est pas uniquement pour la beautĂ© de la cĂŽte qu'il choisit cette commune la capitale finistĂ©rienne » du goĂ©mon, avec une pratique goĂ©moniĂšre toujours trĂšs active, prĂ©sente un atout unique la richesse et la diversitĂ© de ses algues, nourriture essentielle des ormeauxâŠ.. Espagne Infection Ă Bonamia exitiosa OIE - Information reçue le 16/07/2010 de Dr Lucio Ignacio Carbajo Goni , Subdirector General de Sanidad de la ProducciĂłn Primaria, DirecciĂłn General de Recursos AgrĂcolas y Ganaderos, Ministerio de Medio Ambiente y Medio Rural y Marino, Madrid, Espagne Apparition pour la premiĂšre fois dâune maladie appartenant Ă la liste de l'OIE Bonamia exitiosa sur Ostra plana Ostrea edulisFoyer 1 Les cases de Alcanar, CATALUNA / Date de dĂ©but du foyer 23/04/2010 / Statut du foyer Clos 16/07/2010âŠ.. La diversitĂ© des truites menacĂ©e par l'ensemencement BE - D'aprĂšs les rĂ©sultats d'une Ă©tude publiĂ©e dans le numĂ©ro de mai de Molecular Ecology par des biologistes de l'UniversitĂ© de Sherbrooke, l'ensemencement des truites mouchetĂ©es modifie leur diversitĂ© gĂ©nĂ©tique. "Dans les lacs fortement ensemencĂ©s, il y a modification importante Ă court terme de la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique des populations naturelles" affirme le Professeur Dany Garant de la FacultĂ© de Biologie de l'UniversitĂ© de Sherbrooke. Le professeur Garant et son Ă©quipe ont analysĂ©, pendant deux ans, les donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques de truites mouchetĂ©es prĂ©levĂ©es dans 24 lacs situĂ©s dans les rĂ©serves fauniques de Portneuf et de Mastigouche. L'Ă©quipe de biologiste a Ă©tudiĂ© l'ampleur des diffĂ©rences gĂ©nĂ©tiques entre les populations d'Ă©levage et les populations sauvages Ă l'aide de petites variations prĂ©sentes dans l'ADN des poissons. Les chercheurs ont ensuite Ă©valuĂ© le niveau d'hybridation entre poissons domestiques et sauvages causĂ© par les ensemencements. Ils ont ensuite associĂ© la variation des niveaux Ă©tablis avec l'historique des ensemencements et l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© environnementale. Les ventes d'huĂźtres augmentent Radio Canada - Des producteurs d'huĂźtres de l'Ăle-du-Prince-Ădouard rĂ©pondent Ă une demande accrue pour leurs produits depuis quelques semaines, en raison de la marĂ©e noire dans le golfe du Mexique. Les producteurs de cette rĂ©gion des Ătats-Unis sont les principaux fournisseurs d'huĂźtres des restaurants amĂ©ricains, mais la marĂ©e noire a entraĂźnĂ© l'interruption de la production dans le golfe. Les restaurateurs amĂ©ricains s'approvisionnent de plus en plus au Canada. Ted Boutilier, de l'entreprise Future Seafoods, Ă Fernwood, Ă l'Ăle-du-Prince-Ădouard, indique qu'il vend en ce moment de 30 000 Ă 40 000 huĂźtres par semaine dans le sud des Ătats-Unis. Cela apporte Ă son entreprise des revenus hebdomadaires supplĂ©mentaires de prĂšs de 10 000 $. Plusieurs autres entreprises insulaires brassent aussi de bonnes affaires. Jefferson Oranellas, directeur des ventes chez J. P.'s Shellfish, un important distributeur du Maine, confirme la popularitĂ© de l'huĂźtre de l'Ăle-du-Prince-Ădouard. Il prĂ©cise que ses ventes de ce produit ont augmentĂ© de 20 % comparativement Ă l'an dernier. L'ostrĂ©iculteur Ted Boutilier s'attend d'ailleurs Ă ce que la demande pour ses produits continue de croĂźtre. Selon lui, l'interruption de la production d'huĂźtres dans le golfe du Mexique durera plusieurs annĂ©esâŠ.19 juillet 2010OstrĂ©iculture c'est le moment de poser les tuiles Sud-OuestLes beaux jours sont, pour les ostrĂ©iculteurs, synonymes d'espoir. L'espoir de l'arrivĂ©e des naissains et d'annĂ©es de travail Ă venir. L'heure est donc Ă la pose des les Bergerot, ostrĂ©iculteurs au Cap-Ferret, on en est Ă la sixiĂšme gĂ©nĂ©ration. Pour Patrick, mĂȘme s'il est bien conscient qu'il faut bien vivre avec son temps, et profiter des progrĂšs faits dans ce mĂ©tier, la pose des collecteurs ne doit se faire qu'avec des tuiles blanchies Ă la chaux. Chez moi on a toujours rĂ©coltĂ© le naissain ainsi et nous n'avons jamais Ă©tĂ© déçus »......InquiĂ©tude pour les huĂźtres sur les parcs Sud-OuestVendredi 16 juillet, 13 h 30, port de La Tremblade, la vedette des Affaires maritimes lĂšve l'ancre pour se rendre sur les parcs avec la complicitĂ© de la marĂ©e, la mortalitĂ© des juvĂ©niles Ă©tant Ă nouveau Ă l'ordre du jour⊠à son bord, des reprĂ©sentants de l'Ătat dont le sous-prĂ©fet de Rochefort, Henri Duhaldeborde, et le directeur dĂ©partemental des territoires et de la mer, ancien directeur des Affaires maritimes, Gilles Servanton et des reprĂ©sentants de la profession conchylicole rĂ©gionale SRC Marennes-OlĂ©ron dont son prĂ©sident GĂ©rald Viaud, embarquĂ©s pour une visite des d'une mortalitĂ©.....Au Cap Ferret, les crevettes et bulots des ostrĂ©iculteurs mĂ©contentent les restaurateurs Sud-OuestDĂ©sormais, les ostrĂ©iculteurs ont le droit de proposer crevettes et bulots lors des dĂ©gustations d'huĂźtres. Les clients sont ravis. Les restaurateurs un peu moins.... Quelle vue ! La dune du Pilat occupe de toute sa masse l'arriĂšre-plan du panorama, la langue de sable du Mimbeau se glisse entre des nappes d'ocĂ©an, et, au premier plan, des bateaux gisent dans un marais dessĂ©ché⊠C'est magnifique », commentent, Ă©patĂ©s, deux couples de Parisiens, qui mangent un morceau sur la terrasse de la cabane de l'ostrĂ©iculteur SĂ©bastien Degrave, au cĆur du quartier des pĂȘcheurs, au leur table, il y a, naturellement, des couronnes d'huĂźtres, des quarts de citron, des tranches de pain et quelques bouteilles de vin. Mais aussi, et ça c'est nouveau, des assiettes de bulots, de crevettes et de une semaine, en effet, les ostrĂ©iculteurs sont autorisĂ©s Ă varier leurs dĂ©gustations. Ils Ă©taient jusqu'ici soumis au rĂ©gime strict huĂźtres-patĂ©-vin blanc-pain beurre », une rĂšgle que la PrĂ©fecture avait fixĂ©e en 2005 pour prĂ©cise r les frontiĂšres, parfois floues sur le Bassin, entre dĂ©gustation, commerce et PrĂ©fecture a choisi, la semaine derniĂšre, d'assouplir ces normes les agriculteurs de la mer » sont dĂ©sormais en droit d'ajouter sur leurs ardoises des crevettes, des palourdes, des bulots et des bigorneaux. »Vente Ă emporter interdit.....OstrĂ©iculture les huĂźtres japonaises au banc d'essai Sud-OuestPour tirer l'ostrĂ©iculture française de l'orniĂšre dans laquelle l'enfonce ce troisiĂšme Ă©tĂ© de surmortalitĂ© des jeunes huĂźtres, trois pistes sont ouvertes. Les sections rĂ©gionales conchylicoles, le ComitĂ© national de la conchyliculture, les Ă©closeries et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer Ifremer se sont entendus tout d'abord sur un rĂ©ensemencement de sauvegarde. Ă partir de souches rĂ©sistantes provenant d'un programme de recherche de l'institut scientifique, les Ă©closeurs mettront Ă disposition des sections rĂ©gionales 1 milliard de naissains, dĂšs la fin de cet Ă©tĂ©. Une solution de secours insuffisante pour combler le dĂ©ficit de production de cette annĂ©e et de 2011, mais qui, espĂšre-t-on dans la profession, aidera Ă faire la jonction avec les rĂ©sultats - espĂ©rĂ©s concluants - des travaux que mĂšnent ces mĂȘmes Ă©closeurs sur une huĂźtre qui rĂ©sisterait aux causes de surmortalitĂ©. Lesquels ne devraient pas produire leurs effets, dans le meilleur des cas, avant deux, voire trois ans. Des souches de l'Ă©tranger....Juillet 2010OstrĂ©iculture au chevet des parcs abandonnĂ©s du banc d'Arguin Sud-Ouest - Une quinzaine d'ostrĂ©iculteurs a nettoyĂ© vendredi des concessions Ă l'abandon dans la conche sud du Banc d'Arguin. AprĂšs avoir relevĂ© la zone Ă nettoyer en dĂ©but de semaine, les agents des affaires maritimes sont venus hier contrĂŽler » le travail des ostrĂ©iculteurs vendredi Ă Arguin. Nous voici ce vendredi aprĂšs-midi les deux pieds dans l'eau cristalline de la conche sud du Banc d'Arguin. Au nord, la dune du Pilat bat des cils en regardant le soleil. PressĂ©s d'arriver, quelques nuages s'empalent dans la forĂȘt. L'orage connaĂźt la route et passera dans les terres. Sur la conche sud d'Arguin, le spectacle n'est pas beau Ă voir voilĂ une concession laissĂ©e dans un total abandon. Des poches d'huĂźtres sortent de la plage. Des tables rouillĂ©es et cassĂ©es Ă©mergent du sable. Un nid Ă blessures. Un champ minĂ© pour les plaisanciers. PlouĂ©zec - Inauguration de Park an Istr le 2 juillet Le TĂ©lĂ©gramme - Lundi, l'association s'est rĂ©unie, afin de finaliser ses prochaines actions. La premiĂšre se dĂ©roulera le vendredi 2juillet, Ă 17h, et concernera l'inauguration de Park an Istr, Ă Port Lazo. Le parc Ă huĂźtres, qui est opĂ©rationnel dĂšs Ă prĂ©sent, a avant tout pour objectif de faire dĂ©couvrir l'huĂźtre et le mĂ©tier d'ostrĂ©iculteur, aussi bien aux touristes qu'aux locaux et aux enfants scolaires et centre aĂ©rĂ©. Des visites gratuites et commentĂ©es auront lieu pendant l'Ă©tĂ©. En juillet le 11 Ă 12h30, le 16 Ă 16h30 et le 27 Ă 13h45. En aoĂ»t le11 Ă 14h, le13 Ă 15h30 et le 27 Ă 14h30. FĂȘte de l'huĂźtre OstrĂ©iculteurs. Pont-Lorois se prĂ©pare au blocage Le TĂ©lĂ©gramme - Le ton monte, du cĂŽtĂ© des ostrĂ©iculteurs. Voici revenu le temps de l'action. Les producteurs de la ria d'Etel vont bloquer le Pont Lorois. Ils seront soutenus par d'autres professionnels. L'horizon semble bouchĂ©. DĂ©jĂ durement Ă©prouvĂ©es par la surmortalitĂ© des naissains, les productions ostrĂ©icoles de la rĂ©gion ont Ă©tĂ© Ă©galement touchĂ©es par une toxine amnĂ©siante et le dinophysis..., avec des consĂ©quences qui se rĂ©vĂšlent aujourd'hui dramatiques, pour la survie mĂȘme des entreprises. Depuis le 16avril et jusqu'au moins le 17juillet, nous n'avons pas pu vendre notre production», rĂ©sume Jean-NoĂ«l Yvon, prĂ©sident du syndicat des professionnels de la Ria d'Etel. OpĂ©ration Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e... OstrĂ©iculteurs. Un blocage pour dĂ©bloquer la crise Le TĂ©lĂ©gramme - Manifestation pacifique, hier pour les ostrĂ©iculteurs de la Ria d'Etel, avec le blocage du Pont-Lorois. Certaines de leurs revendications ont d'ailleurs Ă©tĂ© entendues par le sous-prĂ©fet. Soutenus par les Ă©lus, les reprĂ©sentants d'autres secteurs morbihannais et des sections rĂ©gionales Bretagne Nord et Bretagne Sud, les ostrĂ©iculteurs de la ria d'Etel ont exigĂ© de n'ĂȘtre plus seulement Ă©coutĂ©s, mais entendus». Des dossiers bloquĂ©s depuis dix ans⊠La cabane de la discorde doit partir Sud Ouest - Bernard Lartigue et son associĂ© se battent pour garder leur cabane, illĂ©gale selon la DDTM. Bernard Lartigue voulait installer sa cabane snack, baptisĂ©e Le Testut, sur la plage de la Lagune. Les autoritĂ©s maritimes en ont dĂ©cidĂ© autrement. Mercredi 8 juillet dernier, il raconte que des officiers de la Direction dĂ©partementale des territoires maritimes DDTM lui ont demandĂ© de quitter les lieux, sous peine de lourdes sanctions financiĂšres. L'autoritĂ© a Ă©tĂ© contactĂ©e par nos soins mais aucune personne habilitĂ©e n'Ă©tait prĂ©sente pour nous rĂ©pondre. Bernard Lartigue et son associĂ© Jimmy Pittet n'en dĂ©mordent pas Le prĂ©fet des affaires maritimes ainsi que le maire de La Teste-de-Buch nous ont donnĂ© leur accord. Et maintenant, ils font volte-face », affirme Bernard Lartigue avec ferveur. En rĂ©alitĂ©, l'affaire est beaucoup plus complexe qu'un simple contentieuxâŠ.. Belz - Eau et riviĂšres. L'avenir de l'ostrĂ©iculture en dĂ©bat mardi Le TĂ©lĂ©gramme - L'ostrĂ©iculture en riviĂšre d'Etel sera le thĂšme central des exposĂ©s et dĂ©bats, mardi, lors de la 57 rĂ©union publique bimestrielle du groupe local d'Eau et riviĂšres de Bretagne. Jean-NoĂ«l Yvon, prĂ©sident du syndicat ostrĂ©icole, exposera la situation et les perspectives de l'ostrĂ©iculture dans la ria. HĂ©lĂšne Cochet et GwenaĂ«l Allain, chercheurs indĂ©pendants, participeront au dĂ©bat. Plusieurs actions prĂ©vues⊠HuĂźtres plates. La ria d'Ătel 56 sĂšme du gravier pour l'avenir Le TĂ©lĂ©gramme - Vingt-cinq tonnes de graviers semĂ©es au fond des deux riviĂšres de la ria d'Ătel. C'est une solution que le syndicat ostrĂ©icole de la zone a choisie pour fixer les jeunes huĂźtres plates naturelles. De la pointe du Listrec Ă celle du Verdon, en riviĂšre de Locoal-Mendon, de la pointe de la Vieille Chapelle Ă celle de Beg-Morzel, en riviĂšre de LandĂ©vant, les ostrĂ©iculteurs connaissent depuis toujours l'existence de bancs naturels d'huĂźtres plates. Un rĂ©cent test de dragage a montrĂ© que ces bancs Ă©taient trĂšs actifs. Mais ils ne sont pas entretenus depuis 1972, date de la grande mortalitĂ© des huĂźtres plates. ConfrontĂ©s aujourd'hui Ă une surmortalitĂ© du cheptel de leurs parcs alors que les bancs naturels semblent mieux rĂ©sister, les ostrĂ©iculteurs de la Ria d'Ătel, dont le syndicat est prĂ©sidĂ© par Jean-NoĂ«l Yvon, ont dĂ©cidĂ© d'aider ces bancs Ă se dĂ©velopper. Un semis en pĂ©riode de reproductionâŠ. La remorque Hardy primĂ©e au salon conchylicole de Saint-LĂŽ Ouest France - Lâentreprise Hardy 26 salariĂ©s Ă Carentan et Sainteny fabrique des remorques agricoles depuis 50 ans. Depuis quelques annĂ©es, la PME cherche Ă Ă©largir sa clientĂšle aux professionnels de la mer, en proposant des remorques adaptĂ©es Ă lâostrĂ©iculture et la mytiliculture. DerniĂšre innovation en date une remorque Ă©quipĂ©e dâun engin capable de saisir et retourner les poches Ă huĂźtres, sur les tables de culture. Ce qui vaut Ă la PME manchoise de dĂ©crocher le prix de lâinnovation au 6e salon professionnel ConchypĂȘche, qui se tient jusquâĂ jeudi soir Ă Saint-LĂŽ parc des expositions, route de Torigni-sur-Vire. Le prix a Ă©tĂ© remis ce mardi matin lors de lâinauguration du salon. 7 juillet 2010CommuniquĂ© du ComitĂ© de Survie de l'OstrĂ©iculture CSOManifestation des ostrĂ©iculteurs le 08 juillet 2010Les ostrĂ©iculteurs manifesteront leur colĂšre pour une durĂ©e illimitĂ©e Ă partir du jeudi 08 juillet Ă 07 heures par le blocage du pont lorois Ă et point presse en prĂ©sence des Ă©lus locaux Ă 11 du soutien de la crise, nous subissons des mois de fermetures administratives alors mĂȘme que la profession ostrĂ©icole est en train de mourir par la disparition totale de ses stocks depuis 3 ans ! Et depuis tout ce temps lĂ rien n'a Ă©tĂ© fait pour nous sauver, bien au contraire !!le juin 2010Auray PĂȘche, territoire, transports des accords Ouest FranceLes Ă©lus du Pays d'Auray se sont rĂ©unis une derniĂšre fois avant les vacances. Une occasion de passer en revue les actions sur le fond europĂ©enpour la pĂȘchePour assurer la mise en oeuvre du programme, un poste d'animateur va ĂȘtre créé. Rappelons qu'il s'agit de rĂ©unir les acteurs locaux, issus de la pĂȘche, de l'aquaculture et du dĂ©veloppement territorial et local. Ă la clĂ©, une dotation de 1 168 000 ⏠sur 5 ans. L'objectif dĂ©finit par le Pays concerne une action collective pour la qualitĂ© de l'eau, gestion durable des ressources halieutiques et des milieux de production, valorisation des produits et la filiĂšre halieutique en renforçant l'identitĂ© maritime du Pays d'Auray, et enfin, renforcer le rĂŽle des de cohĂ©rence territoriale - AprĂšs qu'il ait Ă©tĂ© retoquĂ© par l'Ătat, le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale nĂ©cessite des Ă©tudes complĂ©mentaires, des rĂ©ajustements...Saint-Cast-le-Guildo FĂȘte de l'huĂźtre. Un nouveau record de visiteurs! Le TĂ©lĂ©grammeSamedi, a eu lieu la FĂȘte de l'huĂźtre au port de Notre-Dame-du-Guildo. Tout a commencĂ© vers18h et s'est parfaitement dĂ©roulĂ©. Entre chaque concours d'Ă©caillers, on a pu assister Ă des dĂ©monstrations de danse country, tout en se restaurant moules-frites, huĂźtres, grillades, galettes-saucisses, crĂȘpes,etc.. Ă 19h, l'arrivĂ©e des barges ostrĂ©icoles, des bateaux de la SNSM de Saint-Cast et des vieux grĂ©ements a suscitĂ© l'intĂ©rĂȘt des entrĂ©es payantesCoopĂ©ration Chine -Allemagne Produire des Tilapia SuperBio »Plusieurs entreprises allemandes et chinoises ont signĂ© un accord ce mois-ci pour produire des poissons biologiques en milieu complĂštement contrĂŽlĂ©. Les Tilapia Super bio » seront vendus en Europe et en groupe Baader, le Groupe Pourkian, l'Institut Fraunhofer pour les lignes de production et les techniques de construction, San'an Technology Group et Maoming Hi-Taste Aquatic Product Technology Co Ltd ont tous signĂ© l'accord le 12 Juin 2010âŠ.. Source Chinese-German Cooperation To Develop 'SuperBio' Tilapia The FishsiteUE Introduction de rĂšgles applicables Ă lâaquaculture biologiqueNouvelles rĂšgles dâĂ©tiquetage europĂ©ennes Ă partir du 1er juillet, y compris un nouveau logo bio EuropaLe 1er juillet 2010, lâUnion europĂ©enne introduit de nouvelles rĂšgles dâĂ©tiquetage des produits alimentaires biologiques, dont lâobligation dâafficher le nouveau logo bio de lâUnion. Ce logo, appelĂ© eurofeuille», sera dĂ©sormais obligatoire âŠ. Parmi les autres nouveautĂ©s figure lâintroduction de rĂšgles de lâUE applicables Ă lâaquaculture biologiqueâŠ..Nouvelles rĂšgles pour lâaquaculture biologiqueLes nouvelles rĂšgles couvrent Ă©galement la production aquacole biologique de poissons, coquillages et algues marines. Ces rĂšgles rĂ©gissent, dans toute lâUnion, lâenvironnement de la production aquacole et la sĂ©paration des unitĂ©s de production biologique et non biologique, de mĂȘme quâelles fixent des conditions relatives au bien-ĂȘtre animal, notamment des densitĂ©s de peuplement maximales, indicateur mesurable du bien-ĂȘtre. ConformĂ©ment Ă ces rĂšgles, la biodiversitĂ© doit ĂȘtre respectĂ©e et le frai ne peut ĂȘtre provoquĂ© par lâutilisation dâhormones artificielles. Les aliments pour animaux doivent ĂȘtre biologiques et peuvent ĂȘtre utilisĂ©s en association avec des aliments pour poissons provenant de pĂȘcheries gĂ©rĂ©es de façon durable. Des dispositions spĂ©cifiques sont prĂ©vues pour la production de mollusques bivalves et dâalgues Ă propos de ces nouvelles rĂšgles, Mme Maria Damanaki, membre de la Commission chargĂ© des affaires maritimes et de la pĂȘche, a dĂ©clarĂ© ce qui suit L'existence de rĂšgles applicables Ă l'aquaculture dans toute l'UE est dĂ©sormais une rĂ©alitĂ©. Ces rĂšgles permettront aux consommateurs de faire de meilleurs choix et favoriseront une production saine et respectueuse de lâenvironnement, solution de rechange viable Ă lâapproche intensive plus traditionnelle. LâUE est le plus grand marchĂ© mondial de produits de la mer et il est donc normal que l'Europe joue un rĂŽle de premier plan dans la mise en place de rĂšgles globales dans ce domaine. La durabilitĂ© et la cohĂ©sion sociale des secteurs de la pĂȘche et de l'aquaculture font partie des prioritĂ©s de mon mandat. Ces nouvelles rĂšgles pour l'aquaculture biologique constituent une Ă©tape importante car elles intĂšgrent ces deux prioritĂ©s dans l'aquaculture.»En 2008, l'Europe comptait quelque 123 exploitations aquacoles biologiques certifiĂ©es, sur un total de 225 Ă travers le monde. Ces exploitations Ă©taient Ă lâorigine de plus de la moitiĂ© de la production mondiale, soit 50 000 tonnes en 2008. Les cinq plus gros producteurs de lâUnion sont le Royaume-Uni, lâIrlande, la Hongrie, la GrĂšce et la France. Le saumon est lâespĂšce la plus en savoir plus sur les nouvelles rĂšgles et tĂ©lĂ©charger le logo bio de l'UE, rendez-vous sur le site consacrĂ© Ă l'agriculture biologique de l'UE, Ă lâadresse huĂźtres de Cancale ont un goĂ»t unique TF1Le premier volet de la sĂ©rie sur les produits du terroir de la baie du Mont-Saint-Michel est consacrĂ© aux huĂźtres plates. Coontrairement Ă d'autres huĂźtres, elles sont pĂȘchĂ©es Ă plusieurs mĂštres de oysters kingBlog d'un Ă©cailler qui propose ces services et sa passion pour tout Ă©vĂ©nement, fĂȘtes, mariage, communion, anniversaire inauguration, de maniĂšre originale et de nombreuses annĂ©es, j'ai une activitĂ© Ă temps complĂ©mentaire dans le domaine des huĂźtres. Je suis Ă©cailler, disponible pour tout vos Ă©vĂ©nements, je propose mes services sous forme et prĂ©sente oĂč vous le souhaitez mon banc d'Ă©cailler. Voici quelques photos lors d'un mariage. PiĂšces Ă conviction » sur la sĂ©curitĂ© sanitaire, rĂ©action du ministre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de la PĂȘche MAAPLe MinistĂšre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de la PĂȘche est le premier Ă rĂ©agir Ă l'Ă©mission de France 3 , "piĂšces Ă conviction" diffusĂ©e ce lundi, une Ă©mission se voulant axĂ©e sur la "sĂ©curitĂ© alimentaire ", mais mettant surtout en scĂšne par une enveloppe sonore, un ton de commentaire des plus anxiogĂšnes une "insĂ©curitĂ© alimentaire".Bruno Le Maire, Ministre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de la PĂȘche, dans un communiquĂ©, " rĂ©affirme lâengagement du gouvernement et des autoritĂ©s sanitaires en France pour garantir au consommateur une sĂ©curitĂ© sanitaire optimale ".Le communiquĂ© intĂ©gral du MinistĂšre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la PĂȘche1/ Concernant la production de saumon en NorvĂšge, Bruno LE MAIRE a saisi son homologue norvĂ©gienne dĂšs quâil a pris connaissance du reportage pour quâelle lui apporte les garanties sur la production du saumon. En rĂ©ponse Ă sa demande, Lisbeth BERG-HANSEN, Ministre norvĂ©gienne de la pĂȘche et des affaires cĂŽtiĂšres, assure que les aquaculteurs norvĂ©giens ont recours Ă un mĂ©dicament vĂ©tĂ©rinaire bĂ©nĂ©ficiant d'une autorisation nationale de mise sur le marchĂ© accordĂ©e Ă lâissue dâune Ă©valuation scientifique et rĂ©unissant lâensemble des conditions de sĂ©curitĂ©. Lâutilisation de ce mĂ©dicament, qui contient du diflubenzuron, rĂ©pond aux conditions prĂ©vues par la rĂ©glementation communautaire. Son usage est strictement encadrĂ© et lâĂ©limination du produit de la chair du poisson est assurĂ©e par le respect dâun dĂ©lai dâattente, avant la commercialisation, de 100 jours aprĂšs administrationâŠ..2/ Les polychlorobiphĂ©nyls PCB ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par l'industrie pour leurs propriĂ©tĂ©s isolantes transformateurs Ă©lectriques ainsi que leur stabilitĂ© chimique et physique encres, peintures. Leur production et leur utilisation ont Ă©tĂ© interdites en 1987. Stables chimiquement et peu biodĂ©gradables, ces molĂ©cules sont classĂ©es parmi les polluants organiques persistants qui se sont accumulĂ©s dans l'environnement, en particulier dans certains rĂ©servoirs comme les sĂ©diments marins ou de riviĂšre. Des teneurs maximales en PCB ont Ă©tĂ© fixĂ©es pour chacun des aliments suivants Chair des poissons et produits de la pĂȘche, .....29 juin 2010OstrĂ©iculture - Des raisons dâespĂ©rerLas dâattendre des rĂ©ponses dâIfremer, les 15 jeunes ostrĂ©iculteurs ont fait leur propre expĂ©rience avec des huĂźtres survivantes issues de captage naturel sur un site Ă Saint-Germain-sur-Ay. Cette expĂ©rience est en cours depuis le dĂ©but dâannĂ©e, et alors que nous avons 80 Ă 90 % de mortalitĂ© ailleurs, nous nâavons aucune mortalitĂ© sur ce site, explique Pierre-AurĂ©lien Danlos, 19 ans, le plus jeune. Nous avons rĂ©alisĂ© nous-mĂȘmes ce tĂ©lĂ©captage. On se forme car ce nâest pas notre mĂ©tier Ă la base. On ne veut pas crier victoire trop tĂŽt. Attendons ! »Source Manger la merLoi de Modernisation de lâAgriculture et de la PĂȘche Dernier round Ă lâAssemblĂ©e nationale avec comme sujets importants crĂ©ation de porcherie, gaec, installation des jeunes adasea,âŠModernisation l'amendement Le Fur, point chaud Ouest FranceIl vise Ă relever les seuils des installations classĂ©es porcheries.... Le texte de loi est dĂ©battu dans son ensemble, Ă compter d'aujourd'hui, Ă l'AssemblĂ©e round pour la loi de modernisation de l'agriculture et de la pĂȘche. Les dĂ©putĂ©s ont cinq jours, Ă partir d'aujourd'hui, pour dĂ©battre de ce texte dĂ©jĂ examinĂ© par les sĂ©nateurs en mai. Le gouvernement ayant engagĂ© une procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e », il n'y aura pas d'autres dĂ©bats publics. L'enjeu est donc important. D'autant que, sans bouleverser le texte, les commissions de l'AssemblĂ©e lui ont apportĂ© un certain nombre de modifications qui posent nombre des sujets chauds » l'amendement Le Fur. Il vise Ă relever les seuils des installations classĂ©es porcheries... dĂ©finis au niveau national pour les harmoniser avec les seuils europĂ©ens, moins pĂ©nalisants pour les Ă©levages. Il s'agit de corriger les distorsions de concurrence criantes », selon l'exposĂ© des motifs. Mais la proposition soulĂšve la colĂšre des Ă©cologistes bretons, sujet de dĂ©bat un amendement prĂ©sentĂ© par le gouvernement qui confierait aux chambres d'agriculture les missions relatives Ă l'installation et Ă la transmission assurĂ©es aujourd'hui par les associations dĂ©partementales pour l'AmĂ©nagement des structures des exploitations agricoles Adasea. Sur le plan fiscal et social, les dĂ©putĂ©s ont aussi dĂ©cidĂ© d'Ă©largir le statut du Gaec aux Ă©poux, concubins ou pacsĂ©s. Ils ont aussi souhaitĂ© proroger et Ă©tendre au salariĂ© en formation le crĂ©dit d'impĂŽt remplacement mis en place Ă la suite de la loiLe dĂ©veloppement du territoire en dĂ©bat Sud-OuestAndernos-les-bains Le Sybarval, rĂ©uni hier matin, ne pourra pas adopter le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale Scot avant l'an prochain. Les Ă©lus vont travailler tout l'Ă©tĂ©Samedi, au cours du comitĂ© de suivi du schĂ©ma de mise en valeur de la mer Ă Gujan-Mestras, le prĂ©fet Dominique Schmitt assurait que si l'adoption du Scot schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale Ă©tait trop lente, il lancerait une directive d'amĂ©nagement national relative Ă l'amĂ©nagement et Ă la protection du littoral ».Hier matin, Jean-Guy PerriĂšre, maire d'ArĂšs et prĂ©sident du Sybarval, en charge de la rĂ©alisation et l'adoption du Scot, n'a pas vraiment rĂ©pondu au prĂ©fet. Ă l'occasion du conseil syndical du Sybarval, Ă Andernos-les-Bains, il a mĂȘme souhaitĂ© effacer l'impression de non-avancement du dossier »....Loire Atlantique PĂȘche Ă pied, la zone dâinterdiction Ă©tendue Ouest FranceIl est recommandĂ© de ne pas consommer des coquillages dont lâorigine gĂ©ographique nâest pas connue ou est ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation des coquillages sont interdits aux pĂȘcheurs professionnels et de loisir. La zone gĂ©ographique dâinterdiction gagne du terrain et sâĂ©tend de la baie de Pont-MahĂ© commune dâAssĂ©rac Ă la Pointe de Chemoulin commune de Saint-Nazaire. Cette interdiction fait suite Ă la prolifĂ©ration dâune algue dinophysis qui produit une toxine entraĂźnant des troubles digestifs chez le consommateur de coquillages. Les symptĂŽmes cliniques sont de type vomissements, diarrhĂ©es, douleurs abdominales et surviennent une demi-heure Ă quatre heures aprĂšs lâingestion de coquillages contaminĂ©s. Les toxines produites par le dinophysis ne sont pas dĂ©truites Ă la cuisson. Il est recommandĂ© de ne pas consommer des coquillages dont lâorigine gĂ©ographique nâest pas connue ou est Gargantua, en route pour les animaux OGM Effets de TerreLe frankenfish serait donc en marche. Selon le New York Times, lâadministration amĂ©ricaine de lâalimentation et des mĂ©dicaments FDA pourrait engager la phase finale de la procĂ©dure dâapprobation dâun saumon transgĂ©nique dĂšs lâautomne. Cinq des sept chapitres du dossier dâautorisation dĂ©posĂ© par la firme AquaBounty seraient dâores et dĂ©jĂ acceptĂ©s par la FDA, a annoncĂ© lâentreprise il y a quelques saumon OGM comporte deux gĂšnes introduit lâun âtirĂ© dâun salmonidĂ©â stimule la production naturelle dâune hormone de croissance, et le second âtirĂ© dâun autre poisson active le premier. Au final, selon AquaBounty, le saumon atteindrait sa taille de commercialisation deux fois plus vite que le mĂȘme saumon Ă©levĂ© en pleine merâŠ..Saumon un pavĂ© dans la mer TvmagSur France 3, PiĂšces Ă conviction a enquĂȘtĂ© sur la production des principaux aliments que nous consommonsCru, fumĂ© ou cuit Ă la vapeur, le saumon est l'aliment le plus riche en vitamine D aprĂšs l'huile de foie de morue. Il semble qu'il soit aussi malheureusement l'un des plus polluĂ©s. L'enquĂȘte de PiĂšces Ă conviction en tĂ©moigne. Mais faut-il pour autant cesser d'en consommer ? Je suis certaine que notre enquĂȘte a ouvert les yeux du ministre de l'Agriculture, M. Le Maire, sur le problĂšme du saumon, commente Ălise Lucet, prĂ©sentatrice et rĂ©dactrice en chef de PiĂšces Ă conviction. Apparemment il ne le connaissait pas. Il a Ă©tĂ© assez scandalisĂ© et a dĂ©cidĂ© d'appeler son homologue norvĂ©gien juste aprĂšs son passage sur le plateau pour demander l'interdiction du produit incriminĂ©, sachant que 80% du saumon vendu en France vient de NorvĂšge .» Le produit en question, c'est le diflubenzuron, un pesticide utilisĂ© dans certaines fermes aquacoles norvĂ©giennes pour Ă©radiquer les poux de mer qui ravagent les Ă©levages de saumons. Ce pesticide est interdit chez nous, sauf dans la lutte contre les termites et autres rampants.Le saumon d'Ă©levage est meilleur que le saumon sauvage» 20 MinutesSantĂ© - Le toxicologue Jean-François Narbonne rĂ©pond aux questions de 20 reportage qui sera diffusĂ© ce soir sur France3 dans lâĂ©mission PiĂšces Ă conviction lance lâalerte sur les dangers de lâalimentation saumons dâĂ©levage intoxiquĂ©s aux pesticides, mais aussi PCB dans les poissons français ou engrais interdits dans les fruits et lĂ©gumes en provenance dâ Narbonne, professeur de toxicologie Ă lâUniversitĂ© de Bordeaux et expert Ă lâAFSSA Agence Française de sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments a rĂ©pondu aux questions de PCB,... prend-on rĂ©ellement un danger quand on mange?Ces substances sont des dangers car elles sont toxiques pour lâhomme. Officiellement, les produits prĂ©sents sur le marchĂ© entrent dans le cadre de la garantie dâinnocuitĂ© et respectent les valeurs limites de pesticides, ils ne font pas courir de risque aux consommateurs. Les distributeurs sont responsables de ce quâils mettent sur le marchĂ©. Ăa, câest la loi. Sur les molĂ©cules dont lâautorisation a Ă©tĂ© demandĂ©e par les industriels, seulement 300 ont Ă©tĂ© homologuĂ©es. Ce qui pose le problĂšme de lâutilisation illĂ©gale ou dĂ©tournĂ©e des produits non autorisĂ©s. La situation en France est quand mĂȘme globalement meilleure en France quâaux Etats-Unis ou au Canada, oĂč les hormones par exemple sont autorisĂ©es dans lâagriculture. AprĂšs, câest Ă chaque consommateur de faire son choix et de diminuer son risque personnel dâexposition aux pesticides. En consommant bio par exemple, on rĂ©duit son risque dâexposition dâun facteur de 6 Ă saumon dâĂ©levage est montrĂ© du doigt dans le reportage de PiĂšces Ă conviction faut-il Ă©viter dâen consommer?Globalement, le saumon dâĂ©levage est meilleur que le saumon sauvage, car les mers sont contaminĂ©es par divers produits. Lorsque le saumon dâĂ©levage provient de filiĂšres contrĂŽlĂ©es, avec un label de qualitĂ©, il ne pose pas de problĂšmes. Quant aux poissons traitĂ©s avec des antibiotiques, il y a un dĂ©lai dâabattage aprĂšs traitement pour que le produit ait disparu de lâ Plus de 17000 signatures pour sauver le saumon sauvageLa semaine derniĂšre, Lord Steel a remis au Parlement Ă©cossais la liste des signataires de la pĂ©tition contre lâĂ©levage de saumon. Cette pĂ©tition portĂ©e par Salmon & Trout Association exige une action concertĂ©e pour limiter les dĂ©gĂąts causĂ©s par les Ă©levages de saumon vis-Ă -vis des ressources de saumon sauvage et de truite de mer dans l'ouest des Highlands et dans les Ăźles. Paul Knight, chef de la direction de STA, a dĂ©clarĂ© Il n'y a aucun doute que le gouvernement Ă©cossais est trĂšs loin dâassumer ses responsabilitĂ©s et ses obligations internationales pour protĂ©ger le saumon sauvage et la truite de mer. Notre pĂ©tition confirme qu'il existe un grand intĂ©rĂȘt auprĂšs de la population pour que le gouvernement prenne sans dĂ©lai des mesures correctives nĂ©cessaires qui permettront aux populations de poissons migrateurs de se restaurer dans l'ouest de l'Ecosse ». M. Knight a ajoutĂ© Nous sommes tout Ă fait rĂ©aliste et reconnaissons que l'Ă©levage du saumon a toute sa place. Toutefois, comme le montre notre derniĂšre Ă©tude, nous avons la preuve que la salmoniculture telle quâelle est pratiquĂ©e actuellement, a des impacts dĂ©vastateurs sur les stocks de poissons sauvages migrateurs. Il est de la responsabilitĂ© du gouvernement, et de lâindustrie salmonicole de fournir une protection adĂ©quate pour sauver deux espĂšces emblĂ©matiques des ressources naturelles dâEcosse - saumons sauvages et truites de mer - avant qu'il ne soit trop tard. » Source Thousands sign petition demanding action to save wild salmon FishnewseuGrenelle de la mer sept nouveaux comitĂ©s rendent leurs propositions Actu-environnementSept nouveaux comitĂ©s opĂ©rationnels du Grenelle de la mer ont remis leurs recommandations visant Ă mettre en Ćuvre les engagements pris en juillet dernier en matiĂšre de stratĂ©gie maritime. Les prochains rapports sont attendus pour fin juillet sept premiers rapports remis le 16 avril dernier, sept nouveaux comitĂ©s opĂ©rationnels Comop du Grenelle de la mer ont remis leurs propositions au ministre du dĂ©veloppement durable Jean-Louis Borloo. InstallĂ©s en novembre dernier, 18 comitĂ©s avaient Ă©tĂ© chargĂ©s de dĂ©cliner en mesures ''concrĂštes'', les 137 engagements pris par le gouvernement Ă l'issue des rĂ©flexions du Grenelle de la mer en juillet 2009. Deux autres rapports ''avenir des pĂȘches profondes'' et ''fonctionnement du FIPOL et rĂ©paration'' seront prĂ©sentĂ©s fin juillet, tandis que le dernier, dĂ©diĂ© aux aires marines protĂ©gĂ©es rendra ses conclusions Ă la fin de l' des sĂ©diments de dragage.....28 juin 2010PiĂšces Ă conviction Assiette tous risques France 3Lundi 28 juin 2010 - 20h35Production Ligne de Mire avec la participation de France TĂ©lĂ©visionsjournalistes Jean-Pierre Canet, Romain Icard, Caroline Benarroshcadreurs Ludovic Tourte, Aurel ZieglerTrois journalistes de PiĂšces Ă conviction ont Ă©tĂ© les cobayes dâune expĂ©rience inĂ©dite. Chacun suivant un rĂ©gime alimentaire spĂ©cifique, ils ont Ă©tĂ© soumis pendant plusieurs semaines aux analyses dâun laboratoire indĂ©pendant. Les rĂ©sultats sont sans appel manger peut nuire Ă la menu saumon aux pesticides, porc et poulet aux antibiotiques, fruits et lĂ©gumes toxiques. Pour trouver ces produits il suffit dâaller au supermarchĂ© le plus proche. 60 % des fruits et lĂ©gumes consommĂ©s en France sont importĂ©s dâEspagne, de Turquie ou du Maghreb. 70% des poissons de NorvĂšge, de CorĂ©e ou encore du Vietnam. 30% de ce que mangent les Français et leurs animaux dâĂ©levage est importĂ© de Chine. Notre assiette est dĂ©sormais mondialisĂ©e et son contenu ne respecte pas toujours les normes le made in France » est aussi victime des dĂ©rives de lâindustrialisation et de lâĂ©levage intensif. Nos porcs et nos poulets sont souvent dopĂ©s aux antibiotiques en dĂ©pit de la loi et nos poissons frais gorgĂ©s de produits polluants. PiĂšces Ă conviction a enquĂȘtĂ© sur la production des principaux aliments que nous consommons, et sur lâefficacitĂ© des contrĂŽles censĂ©s protĂ©ger notre au goĂ»t de soufre 20 minutesPour les autoritĂ©s, le poisson vendu sur les Ă©tals est sans risque. Dur Ă digĂ©rer PiĂšces Ă conviction » lance l'alerte alimentaireSaumons intoxiquĂ©s aux pesticides, porcs gavĂ©s d'antibiotiques, fraises saupoudrĂ©es d'engrais interdits⊠C'est le menu que vous dĂ©gusterez cet Ă©tĂ©. A quelques jours des vacances et des joies du barbecue, PiĂšces Ă conviction » Ă 20 h 35 sur France 3 lance l'alerte alimentaire la pĂȘche Ă la sardine a dĂ©jĂ Ă©tĂ© interdite en baie de Seine. Le pyralĂšne menace ÂdĂ©sormais d'autres sujet des pesticides toxiques utilisĂ©s en NorvĂšge pour soigner les saumons, des contacts ont Ă©tĂ© pris avec la ministre norvĂ©gienne. Nous attendons sa rĂ©ponse. Ce qui s'est passĂ© en NorvĂšge ne pourrait pas arriver en France », assure le conseiller. Et le gavage aux antibiotiques, bien français ceux-lĂ , des animaux d'Ă©levage par des vĂ©tĂ©rinaires peu scrupuleux ? Le ministre prĂ©tend que le phĂ©nomĂšne est marginal, raconte Elise Lucet. Il va quand mĂȘme annoncer une grande rĂ©union avec le conseil de l'ordre de cette profession. » Il y a urgence Ă l'hĂŽpital, les patients sont de plus en plus souvent insensibles aux antibiotiques tellement ils en ont ingurgitĂ©. StĂ©phane Leblanc et Audrey ChauvetMenu de la peur sur France 3 Ouest FranceLe magazine PiĂšces Ă conviction nous sert ce soir un menu de la peur. Assiette tous risques est un rĂ©quisitoire en rĂšgle contre l'alimentation. Ă l'issue des 90 minutes de reportages fournis Ă la presse, rythmĂ©s par des tambours dignes d'un peplum de Ridley Scott et de notes aussi joyeuses qu'une musique de film d'Hitchcock, difficile de ne pas penser que tous les produits issus de l'Ă©levage, de la pĂȘche ou de la culture maraĂźchĂšre sont suspects. Le magazine de France 3 ne donne pas vraiment dans la nuance. Ăa commence avec le saumon de NorvĂšge infectĂ©. Se poursuit avec le poisson en baie de Seine contaminĂ©. Le porc d'Ille-et-Vilaine atomisĂ©. L'Ă©levage de chiens pourri Ă la tĂ©tracycline -ÂŻ on se demande encore qui mange du chien ? ÂŻ Les fraises et les oeufs, pas si puis il y a cette expĂ©rience » rĂ©alisĂ©e par trois journalistes. Chacun d'eux a suivi un rĂ©gime alimentaire diffĂ©rent industriel, bio ou normal. AprĂšs douze semaines de test », la rĂ©vĂ©lation tombe. Le bio, c'est bien. Le reste, c'est moyen. Et les animaux dĂ©gustent. Pour eux, c'est L'enfermement et la mort dĂšs la naissance. Le reste finit dans nos assiettes ». Tous aux abris. Yann-Olivier AprĂšs l'Ă©mission de FR3, des personnes cherchaient des adresses oĂč trouver du poisson bio recherche googleRĂ©flexions venues du QuĂ©becâŠ.Des arguments pour manger des huĂźtres, des moules et autres coquillages dâĂ©levageâŠLĂ©on de Bruxelles va bientĂŽt faire campagne sur le bilan carbone des moules⊠Liste verte des guides Ă©colo, la souffrance, chaine alimentaire, bilan carbone,âŠ.Les mollusques sortent de leur coquille paobEst-il Ă©thiquement acceptable de manger certains animaux marins ? Hier soir, jâĂ©tais invitĂ©e dans un restaurant portugais pour lâanniversaire dâune amie. SpĂ©cialitĂ©s grillades et fruits de mer. On est loin du paradis du vĂ©gĂ©tarien. Câest alors que je me suis rappelĂ© un article paru dans Slate en avril dernier qui allait peut-ĂȘtre sauver mon souper et ma moralitĂ© Manger des huitres ne fait pas de mal mĂȘme aux huitres . Au mĂȘme moment, je me suis souvenu dâun autre article, celui-lĂ sur les moules, qui les prĂ©sentait comme lâaliment de demain, parce que nourrissant, peu polluant, facile Ă cultiver et rĂ©sistant aux maladies. Existerait-il des animaux marins dont la pĂȘche nâa pas dâimpact Ă©cologique, qui ne souffrent pas et qui seraient bons pour la santĂ© ? Bref, pouvais-je consommer sans remords autre chose que du pain imbibĂ© dâhuile portugaise ?Toujours plus de concentration dans lâĂ©levage mondialisĂ© de saumonâŠUne cinquantaine de sociĂ©tĂ©s contrĂŽle la production de prĂšs de 1,5 millions de tonnes de saumon dâĂ©levage pour un chiffre dâaffaires dâenviron de 7 milliards dâeuros. Des sociĂ©tĂ©s la plupart norvĂ©giennes⊠Production moyenne de chaque sociĂ©tĂ© tonnes de saumon par an ! Tandis que le nombre dâĂ©leveurs de saumons a diminuĂ© en 13 ans, plus de consolidation arrive parce que nĂ©cessaire. Selon le directeur financier de Marine Harvest, davantage de consolidation est nĂ©cessaire dans le domaine de lâĂ©levage du saumon. Le nombre de sociĂ©tĂ©s dâĂ©levage du saumon en NorvĂšge, au Chili, en Ecosse et au Canada est passĂ© de 125 en 1997 Ă environ 50 lâannĂ©e derniĂšre. Comment se consolidera lâindustrie dans la prochaine dĂ©cennie ? » Intrafish More salmon consolidation coming dâaprĂšs Veille Produits de la mer de la CCI de BoulogneMalgrĂ© lâindustrialisation de lâĂ©levage de saumon, les produits mis Ă la vente gardent un caractĂšre artisanal ! Cuisine gastronomie » se rĂ©volte contre le saumon OGM, pour mieux proposer dans le Bien manger » le saumon label rouge et le saumon bio en Ă©pinglant au passage le saumon sauvage !En fait, câest le fumage artisanal avec du sel de GuĂ©rande qui donne toute la valeur au saumon dâĂ©levage industriel estampillĂ© label rouge ou bioNon au saumon OGM Cuisine gastronomieDe quoi sâagit-il ? Câest assez simple ⊠La demande en saumon augmente⊠On a surpĂȘchĂ© les saumons sauvages et ensuite on a commencĂ© Ă Ă©lever des saumons en captivitĂ©. On pourrait dâailleurs en parler car bien souvent, ces Ă©levages ne sont pas exempts de critiques saumons nourris de farines animales, fortes doses dâantibiotiques pour contrer les maladies qui ne manquent pas de survenir dans des zones avec de trop fortes concentrations de poissons⊠mais câest un autre sujet. Le problĂšme des saumons dâĂ©levage serait quâils ne grandissent pas assez vite. Et en particulier, ils ne prennent du poids quâen Ă©tĂ©. LâidĂ©e gĂ©niale nĂ©e aux Etats Unis serait de modifier lâADN des saumons pour introduire un gĂšne dâun autre poisson qui permettrait aux saumons de prendre du poids lâhiver. On aurait ainsi des saumons commercialisables Ă partir de 16 mois au lieu de 3 ans. Lâinventeur du saumon OGM Aquabounty clame que cela est sans danger et la FDA - Food and Drug Administration des Etats Unis - est en train dâĂ©tudier le moi, je trouve cela rĂ©voltant. ArrĂȘtons de jouer aux apprentis sorciers avec la nature et notre nourriture. La course au productivisme en Ă©levage et en agriculture a trop souvent dĂ©bouchĂ© sur des gachis les oeufs de poules en batterie sont carencĂ©s en omega 3, les viandes des Ă©levages intensifs sont aussi carencĂ©s en omega 3, les farines animales et les hormones de croissance ont montrĂ© leurs limites⊠Je ne veux pas dâanimaux OGM ⊠Du strict point de vue gustatif et nutritionnel, la preuve a Ă©tĂ© faite 100 fois de la meilleure qualitĂ© des mĂ©thodes dâĂ©levage traditionnel. Il est temps dâouvrir les fumĂ© artisanal d'Ecosse Label Rouge - filet entier tranchĂ© main sur peau Bien mangerFaites dĂ©couvrir ce produit Environ 1,2kg minimum 1,1kg ⏠⏠/ kgLa maison Fumage dâAngresse est une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de poissons fumĂ©s. Le saumon fumĂ© Label Rouge est fabriquĂ© Ă partir de saumon frais de qualitĂ© Label Rouge en provenance directe dâEcosseâŠ.Saumon fumĂ© d'Ecosse bio - filet entier tranchĂ© sur peau Bien mangerLa maison Fumage dâAngresse est une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de poissons fumĂ©s. Les mĂ©thodes employĂ©es sont entiĂšrement artisanales. Les poissons mis en Ćuvre sont frais ils ne sont congelĂ©s Ă aucun moment, en provenance directe dâEcosseâŠ.. Fumage dâAngresse sĂ©lectionne les meilleurs saumons dâEcosse. Ce filet entier de saumon fumĂ© dâEcosse est issu de la filiĂšre biologique. Sa chair est plus tendre, plus rose, plus fondante et plus parfumĂ©e que les autres saumons. Son mode dâĂ©levage biologique lui garantit une alimentation naturelle sans colorant, sans antibiotique, sans farine animale terrestre. Les lieux dâĂ©levage sont laissĂ©s en jachĂšre sur deux ans pour permettre au milieu naturel de garder toutes ses qualitĂ©s. Il provient des Ăźles Shetlands et est Ă©levĂ© selon un cahier des charges trĂšs strict. Contrairement aux idĂ©es reçues, les meilleurs poissons sont ceux qui sont Ă©levĂ©s et non les sauvages. Ces derniers connaissent obligatoirement une Ă©tape de congĂ©lation, alors que les poissons Ă©levĂ©s sont travaillĂ©s fraisâŠ..Consommation. Manger peut nuire Ă la santĂ© Le TĂ©lĂ©grammeMangez du poisson, des fruits, des lĂ©gumes... Certes, mais la confection de ces aliments dits sains prĂ©senterait un danger. France 3 propose de le dĂ©couvrir ce soir dans Assiettes tous risques».Un pesticide pour contrer l'attaque dĂ©vastatrice du pou de mer, friand de saumon norvĂ©gien photo ci-contre poux de mer fixĂ©s sur un jeune saumon. La rĂ©alitĂ© est loin d'ĂȘtre rassurante quand on sait que 70% des poissons consommĂ©s par les Français viennent de NorvĂšge, de CorĂ©e ou du Vietnam. Pour Ă©radiquer ce parasite, les Ă©leveurs utilisent du diflubenzuron, qui, selon son emploi, pourrait ĂȘtre dangereux pour l'environnement et toxique pour les poissons. AprĂšs avoir vu l'Ă©mission, le ministre de l'Agriculture, BrunoLe Maire s'est dit choqué». Il a trouvĂ© rĂ©voltant» d'apprendre que le saumon d'Ă©levage Ă©tait nourri avec des pesticides dont personne ne sait quels dĂ©gĂąts ils peuvent provoquer sur la santĂ© humaine». Il devrait en parler Ă son homologue norvĂ©gien. Certains poissons pĂȘchĂ©s dans la baie de Seine sont quant Ă eux contaminĂ©s au PCB, un polluant industriel. La pĂȘche Ă la sardine vient d'y ĂȘtre interdite, et bar et maquereau semblent en sursis. Il est impossible de dĂ©polluer la mer du PCB qu'elle contient», dit-on Ă la prĂ©fecture..... Un vaccin prometteur contre le pou du saumon BE IrlandeUne Ă©quipe de chercheurs de University College Dublin travaillant sur un vaccin contre le pou de mer, un parasite s'attaquant au saumon d'Ă©levage et menaçant les saumons sauvages, aurait obtenu des rĂ©sultats prometteurs. Ces chercheurs travaillent en collaboration avec le "Marine Institute", centre de recherche irlandais sur les sciences de la mer et l'universitĂ© McGill au pou du saumon est un parasite s'accrochant au saumon, qui cause des dommages Ă sa peau et Ă ses Ă©cailles et qui provoque un dĂ©clin gĂ©nĂ©ral de l'Ă©tat de santĂ© du poisson. Les saumons attaquĂ©s par ce parasite grossissent moins vite que les poissons sains. Il s'agit d'un problĂšme majeur des Ă©leveurs de saumons qui pourrait Ă terme se propager Ă la population Irlande, jusqu'Ă prĂ©sent, les taux d'infestation ont Ă©tĂ© mesurĂ©s rĂ©guliĂšrement et des produits chimiques ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour traiter les poissons atteints par ce parasite. Ces traitements chimiques posent des problĂšmes environnementaux......27 juin 2010Conchyliculture - La coopĂ©rative fait le point aprĂšs les assises Midi LibreLa coopĂ©rative conchylicole Les 5 Ports a tenu son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire cette semaine, Ă MĂšze. Les diffĂ©rents rapports d'activitĂ©s et financiers ont Ă©tĂ© validĂ©s et proposition a Ă©tĂ© faite par le conseil de surveillance d'envisager l'ouverture des 116 tables non attribuĂ©es Ă des pĂȘcheurs privĂ©s, afin de ne pas les laisser inutilisĂ©es. Ce qui pourrait Ă©galement ĂȘtre un moyen de pĂ©renniser l'avenir de l'organisme en ces temps de crise. Ce projet sera soumis Ă Ă©tudes afin que les producteurs de la coopĂ©rative ne soient pas lĂ©sĂ©s lors des futures distributions de tables. De retour des assises nationales de la conchyliculture, oĂč ils Ă©taient en compagnie du dĂ©putĂ© Gilles d'Ettore, Philippe Ortin et Denis Regler,âŠ.Pour Didier Aspa, prĂ©sident de la coopĂ©rative La diversification peut Ă©galement ĂȘtre un moyen de relancer l'activitĂ© ». De nombreux chantiers sont donc en cours pour tenter de sortir les conchyliculteurs du Pays de Thau de cette triste conjoncture - La 10e Ă©dition de la fĂȘte de l'huĂźtre, c'est samedi Ouest FranceC'est un Ă©vĂ©nement de taille qui se tiendra samedi 26 juin, dĂšs 18 h sur le port du Guildo. Les organisateurs et les services techniques Ă©taient prĂ©sents sur le port du Guildo dĂšs 14 h 30 jeudi aprĂšs-midi, UCAMM, office de tourisme, SNSM qui assurera la sĂ©curitĂ©, les Pierres Sonnantes, comitĂ© des fĂȘtes, centre nautique et sociĂ©tĂ© des chasseurs, afin de poursuivre l'installation dĂ©butĂ©e la veille, mercredi. Le prĂ©sident de l'office de tourisme commente c'est la fĂȘte la plus importante Ă Saint-Cast au niveau du nombre de participants entrĂ©es payantes. » Pour sa dixiĂšme Ă©dition, les diffĂ©rentes associations ont voulu marquer le coup agrandissement du pĂ©rimĂštre, scĂšne de 15 x 8 m, pour le fest-noz et la dĂ©monstration de danse country, feu d'artifice musical Ă la tombĂ©e de la nuit, et 1 500 visiteurs attendus, soit 200 de plus que l'annĂ©e passĂ©e....26 juin 2010Les Etats-Unis pourraient autoriser un saumon gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ© Le MondeLa FDA pourrait prochainement autoriser un saumon gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ© pour grandir deux fois plus vite que ses congĂ©nĂšres Ă une demande croissante, la science a rĂ©ussi Ă produire des saumons d'Ă©levage. Mais ces poissons ont encore un dĂ©faut, ils ne grandissent pas assez vite. Les avancĂ©es de la gĂ©nĂ©tique ont permis de crĂ©er un saumon qui arriverait Ă maturitĂ© deux fois plus vite que ses congĂ©nĂšres ordinaires. Le dossier quasi-complet est sur la table de la Food and drud administration FDA amĂ©ricaine qui pourrait autoriser sa commercialisation aux l'explique AquaBounty, la compagnie qui l'a Ă©laborĂ©, "ce poisson serait le premier animal transgĂ©nique destinĂ© Ă l'alimentation humaine qui serait approuvĂ© par la FDA". L'administration crĂ©erait ainsi un prĂ©cĂ©dent qui servirait les intĂ©rĂȘts d'autres firmes ayant mis au point des animaux issus de manipulation gĂ©nĂ©tique â bovins rĂ©sistants Ă la maladie de la vache folle, porcs dont on pourrait tirer un bacon meilleur pour la santĂ©...Hormone de croissanceCette croissance accĂ©lĂ©rĂ©e du saumon a Ă©tĂ© obtenue en modifiant le gĂšne qui code pour l'une des hormones de croissance du poisson. Sans modification gĂ©nĂ©tique, le saumon ne la sĂ©crĂšte pas s'il se trouve dans une eau froide. La modification gĂ©nĂ©tique a consistĂ© Ă faire produire cette hormone tout au long de l'annĂ©e, quelle que soit la tempĂ©rature de l'eau. Ainsi, il atteint la taille Ă laquelle il devient commercialisable au bout de 16 Ă 18 mois au lieu de trois le New York Times, la FDA aurait validĂ© cinq des sept jeux de donnĂ©es scientifiques portĂ©s Ă sa connaissance par AquaBounty. La firme insiste sur l'absence de danger inhĂ©rents Ă ses produits, fruits de "plus de vingt ans de recherche". Les poissons ont Ă©tĂ© "conçus pour des Ă©levages clos", assure-t-elle avant de prĂ©ciser qu'il s'agit uniquement "de femelles stĂ©riles pour Ă©liminer tout risque de contamination" des saumons arguments de la sociĂ©tĂ© AquabountyProcĂ©dures d'autorisation des animaux gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s par lâAdministration Ă©tatsunienne Food and Drug Administration FDA Genetically Engineered AnimalsChili otaries et baleines menacĂ©es par les Ă©levages de saumons Sciences et avenirAu cours dâune Ă©tude sur les baleines menĂ©e au large des cĂŽtes chiliennes, des chercheurs ont pu observer que les dĂ©gĂąts de lâaquaculture intensive sâĂ©tendaient toujours plus au sud du Chili, aprĂšs avoir gravement polluĂ© les eaux de la rĂ©gion de Chiloe et de Puerto d'Ă©levage dans une usine de Puerto Montt, au Chili, l'un des plus gros producteurs mondiaux de la province chilienne dâAysĂ©n, cĂ©lĂšbre pour ses fjords, le parc naturel ne protĂšge quâune partie des cĂŽtes. Autour, des fermes de salmoniculture sâinstallent, relatent des chercheurs de lâInstitut Max Planck et de lâUniversitĂ© de Göttingen Allemagne, partis Ă l'origine Ă©tudier la communication des mammifĂšres marins. Plus au nord, les fermes ont Ă©tĂ© abandonnĂ©es car les poissons meurent dâune maladie virale introduite dans les Ă©levages âlâanĂ©mie infectieuse du saumon. La densitĂ© des bacs dâĂ©levage, lâusage intensif dâantibiotiques, le manque dâhygiĂšne ont favorisĂ© lâ victimes des filets....Saint-Cast-le-Guildo - La 10e Ă©dition de la fĂȘte de l'huĂźtre, c'est samedi Ouest FranceC'est un Ă©vĂ©nement de taille qui se tiendra samedi 26 juin, dĂšs 18 h sur le port du Guildo. Les organisateurs et les services techniques Ă©taient prĂ©sents sur le port du Guildo dĂšs 14 h 30 jeudi aprĂšs-midi, UCAMM, office de tourisme, SNSM qui assurera la sĂ©curitĂ©, les Pierres Sonnantes, comitĂ© des fĂȘtes, centre nautique et sociĂ©tĂ© des chasseurs, afin de poursuivre l'installation dĂ©butĂ©e la veille, mercredi. Le prĂ©sident de l'office de tourisme commente c'est la fĂȘte la plus importante Ă Saint-Cast au niveau du nombre de participants entrĂ©es payantes. » Pour sa dixiĂšme Ă©dition, les diffĂ©rentes associations ont voulu marquer le coup agrandissement du pĂ©rimĂštre, scĂšne de 15 x 8 m, pour le fest-noz et la dĂ©monstration de danse country, feu d'artifice musical Ă la tombĂ©e de la nuit, et 1 500 visiteurs attendus, soit 200 de plus que l'annĂ©e passĂ©e.....25 juin 2010Saumon aux pesticides, lait au PCB une "Assiette tous risques" AFPSaumon norvĂ©gien, maquereau de la Manche ou fraises d'Andalousie, autant de risques d'ingurgiter pesticides, antibiotiques ou PCB, selon "Assiettes tous risques", du magazine de France 3, "PiĂšces Ă conviction".Soixante-dix pour cent des poissons consommĂ©s par les Français viennent de NorvĂšge, de CorĂ©e ou du Vietnam, rappellent les journalistes. Or le saumon norvĂ©gien, particuliĂšrement prisĂ©, est victime des attaques du dĂ©vastateur pou de mer. Pour contrer ce parasite, les Ă©leveurs utilisent du diflubenzuron, un pesticide, qui, selon son mode d'emploi, serait dangereux pour l'environnement et toxique pour les poissons. Kurt Oddekalv, prĂ©sident de Green Warriors of Norway, une organisation Ă©cologique, brandit des "poissons monstres" victimes de dĂ©formation. "30% des cabillauds achetĂ©s sous forme de filets proviennent de ces poissons", avoir vu l'Ă©mission, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire s'est dit "choquĂ©". Il a trouvĂ© "rĂ©voltant" d'apprendre que le saumon d'Ă©levage Ă©tait nourri avec des pesticides "dont personne ne sait quels dĂ©gĂąts ils peuvent provoquer sur la santĂ© humaine". Il a l'intention d'en parler avec son homologue norvĂ©gien.....24 juin 2010Les Assises de la conchyliculture MAAPBruno Le Maire, ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pĂȘche, a lancĂ© les Assises de la conchyliculture, mardi 22 juin, Ă Paris. Cette journĂ©e ouvre un cycle de rendez-vous qui se poursuivront en septembre sur les quatre façades maritimes Manche, Atlantique Nord et Sud, MĂ©diterranĂ©e. La synthĂšse de ces travaux aura lieu Ă Paris en octobre. Voir tous les documents prĂ©sentĂ©s lors du lancement des Assises de la ConchylicultureCSO Compte-rendu des assises de la conchyliculture du 22 juin 2010PrĂ©ambule A lâentrĂ©e du MinistĂšre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de la PĂȘche, la dĂ©lĂ©gation du CSO dont sa prĂ©sence avait Ă©tĂ© confirmĂ©e par mail le 7 juin et confirmĂ©e au secrĂ©tariat de Mr QUIMBERT, Ă©tait composĂ©e de son PrĂ©sident Renan Henry, de son Vice PrĂ©sident Christian Ducos, de son TrĂ©sorier Bruno AmossĂ© et de sa reprĂ©sentante de Charente Annie Aubier. Elle a Ă©tĂ© particuliĂšrement mal reçue par Monsieur QUIMBERT, Conseiller PĂȘche du Ministre qui a rejetĂ© la dĂ©lĂ©gation sauf, le PrĂ©sident qui a eu la faveur dâĂȘtre acceptĂ© ». Sous le prĂ©texte que la salle nâĂ©tait pas assez grande. Notre destin serait-il contenu Ă une seule contrainte logistique ?. Cette introduction commençait mal, Ă lâimage de la suite, que nous pouvons qualifier haut, fort et clair de MASCARADE ET DE MEPRIS ENVERS LA BASE »âŠ..MortalitĂ© des huĂźtres 2010 Sauve qui veut !Deux mois aprĂšs le dĂ©clanchement de la mortalitĂ© massive des jeunes huĂźtres, tous les bassins ostrĂ©icoles sont maintenant annĂ©es 2008 et 2009 nâauront pas permis de dĂ©gager une ligne de conduite en matiĂšre de prĂ©vention sanitaire⊠En 2010, les pratiques dâĂ©levage se sont poursuivies comme si de rien nâĂ©tait. Les recommandations de lâAfssa et la rĂ©glementation europĂ©enne sur le transfert des huĂźtres nâont pas Ă©tĂ© respectĂ©es. Câest le sauve qui peut dâune profession aux aboisâŠSĂšte. Ătang Ils ne veulent pas vivre de subventions Ă vie » Midi LibreLe dĂ©putĂ© G. D'Ettore participait mardi Ă Paris aux Assises nationales de la conchyliculture au cĂŽtĂ© des membres de la Section rĂ©gionaleQuel Ă©tait l'objectif de ces assises parisiennes ?Il s'agissait pour le ministre Bruno Le Maire de formuler des solutions Ă plus ou moins long terme Ă la crise grave que traverse la conchyliculture. Elles seront ensuite dĂ©clinĂ©es lors d'assises rĂ©gionales qui auront lieu sur la manche, l'Atlantique et la MĂ©diterranĂ©e, probablement en septembre. J'ai demandĂ© Ă ce que les assises mĂ©diterranĂ©ennes aient lieu Ă SĂšte. Je ferai ensuite le point avec Bruno Le Maire le 11 octobreâŠâŠA terme, peut-on croire en la pĂ©rennitĂ© de la conchyliculture ?Bien sĂ»r. Mais il faudra peut-ĂȘtre penser aussi Ă diversifier l'activitĂ©. Sur Thau, on souffre plus qu'ailleurs car on produit essentiellement des huĂźtres, et un peu de moules. Pourquoi ne pas associer d'autres cultures marines ? MĂȘme si bien sĂ»r, il ne faudra pas introduire n'importe quoi dans le milieu. Avant de diversifier, il faudra sĂ©curiser la filiĂšre. En ce sens, et c'est directement liĂ© Ă la survivance du mĂ©tier, j'ai demandĂ© au ministre la mise en place d'une traçabilitĂ© qui permette au consommateur de savoir s'il mange du coquillage de Thau ou des produits l'opportunitĂ© de crĂ©er, localement, une Ă©closerie ?Nous en dĂ©battrons lors des assises ne doit donc craindre de voir Ă l'avenir un Ă©tang de Thau couvert de marinas et abandonnĂ© au seul tourisme...Non, l'Ă©tang de Thau ne sera pas un Ă©tang de Berre. Les efforts opĂ©rĂ©s ici pour la qualitĂ© du milieu, en terme d'amĂ©lioration de l'assainissement par exemple, nous placent parmi les meilleurs Ă©lĂšves quant Ă la qualitĂ© de l' Ă l'option de laisser tomber la conchyliculture, c'est impensable le ministre l'a dit, c'est un patrimoine national, si nous perdions nos conchyliculteurs, les rĂ©percutions seraient terribles. Il faut donc rĂ©pondre Ă leur dĂ©sespoir, rĂ©el. Ăa fait 3 ans que le virus est lĂ et qu'ils n'en voient pas le bout, ce qui gĂ©nĂšre un lĂ©gitime gens-lĂ ne veulent pas vivre de subventions Ă de Bruxelles un bon bilan carbone pour les moules LâHĂŽtellerieDepuis 2 ans sous lâimpulsion de son actionnaire OFI Private Equity Capital, le spĂ©cialiste des moules sâest structurĂ© pour rĂ©duire son empreinte Ă©cologique. Les moules prĂ©sentent un bilan carbone 100 fois moins Ă©levĂ© que la viande de veau et 40 fois moins Ă©levĂ© que la viande de boeuf. Au final, les moules avec les frites et la biĂšre, produits qui font lâidentitĂ© de LĂ©on, reprĂ©sentent 17% de lâimpact carbone global de lâenseigne chiffre prenant en compte leur fabrication, leur transport et leur emballage, dont seulement 11% pour les 3 000 tonnes de moules consommĂ©es chaque annĂ©e par les 5 millions de clients des restaurants LĂ©on de Bruxelles. Le bilan carbone Ă pĂ©rimĂštre complet a comptabilisĂ© 20 545 tonnes Ă©quivalant CO2, reflĂ©tant une activitĂ© Ă faible impact, comparĂ©e Ă dâautres chaĂźnes de restauration Ă thĂšme. La chaĂźne entend communiquer sur cette trois fois plus de moules Belgica cette annĂ©e nouvelle rĂ©colte des moules Belgica a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e mardi aprĂšs-midi sur la plage d'Ostende. Il s'agit de la production provenant du mytiliculteur Reynaert-Versluys. Les cultures sont suspendues Ă des pontons flottants au large de Nieuport. La rĂ©colte de cette annĂ©e devrait atteindre les 300 tonnes, soit le triple de l'annĂ©e moules Belgica sont par leur maniĂšre d'ĂȘtre cultivĂ©es plus petites que les moules zĂ©landaises. "Nous n'aurons jamais des moules vraiment grosses", a commentĂ© Willy Versluys. "Nous avons trois classes les 'juniors', mesurant jusqu'Ă 5 cm, les 'prestige', de 5 et 6 cm et les "royales", de plus de 6 cm. La quantitĂ© de chair se monte actuellement entre 30% et 35%. Cela peut grimper jusqu'Ă 45% plus tard dans la saison", a-t-il ajoutĂ©. La connaissance et l'expĂ©rience des producteurs augmentent chaque annĂ©e. C'est pourquoi trois fois plus de moules que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes seront rĂ©coltĂ©es. La rĂ©partition des moules se fera dĂ©sormais via les criĂ©es de Zeebrugge et d'Ostende. Les grossistes pourront y passer leurs commandes. "Nous avons un stock de deux Ă trois jours", a dĂ©clarĂ© Willy Versluys. Si une tempĂȘte doit Ă©clater pendant plusieurs jours cet Ă©tĂ©, l'approvisionnement pourrait toutefois s'arrĂȘter temporairement. "Les prix sont fixes. Les grossistes paient en moyenne 4 euros pour un kilo", a encore indiquĂ© Willy Versluys. 23 juin 2010Une bouĂ©e lancĂ©e aux ostrĂ©iculteurs Sud-OuestLe ministre de l'Agriculture et de la PĂȘche ouvrait hier les Assises d'une filiĂšre naufragĂ©e.Mes parcs d'Ă©levage sont vides ! J'ai moins de 20 tonnes d'huĂźtres en mer, sur les 80 que j'Ă©levais avant les premiĂšres surmortalitĂ©s. » Pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, le variant de l'herpĂšs virus, associĂ© Ă la bactĂ©rie Vibrio splendidus, fait des ravages dans les installations ostrĂ©icoles. Aucune cĂŽte de France n'y Ă©chappe. Ă RĂ©, FrĂ©dĂ©ric Voisin remĂąche ses craintes. Parce qu'il est encore loin d'avoir remboursĂ© les emprunts qu'il a contractĂ©s il y a neuf ans, lorsque tout voulait sourire Ă son projet de reconversion professionnelle dans l'ostrĂ©iculture. Compagnon Ă©bĂ©niste alors ĂągĂ© de 43 ans rattrapĂ© par le mal du pays et l'envie de valoriser quelques arpents d'anciens marais salants. Un dĂ©cor qui lui Ă©tait familier depuis l'enfance, Ă une Ă©poque oĂč son grand-pĂšre, le dernier bourrelier de l'Ăźle, descendait dans ses parcs quand il avait rĂ©parĂ© les harnais ou lorsqu'il ne pĂȘchait pas dans les Ă©cluses Ă poisson. Deux salariĂ©s, une production Ă©coulĂ©e sur des marchĂ©s locaux, dont celui de La Rochelle, et sur une vingtaine de tables gastronomiques du dĂ©partement, l'entreprise Voisin a les contours d'une ostrĂ©iculture Ă taille humaine. Celle de bien des Ă©tablissements de la Charente-Maritime, des cabanes d'Arcachon, des exploitations des cĂŽtes de Bretagne et de Normandie, ou des ateliers de l'Ă©tang de Thau, en MĂ©diterranĂ©eâŠ..En prĂ©ambule de ces Ă©changes, le prĂ©sident du ComitĂ© national de la conchyliculture, Goulven Brest, disait craindre que ces assises soient celles du ministre, et pas celles de la conchyliculture ». Au terme de cette premiĂšre rencontre, il modulait, aprĂšs avoir pris acte des propos fermes de Bruno LeMaire. On le sent dĂ©cidĂ© Ă faire avancer les choses, Ă bousculer ce qui se passe au niveau de la recherche ». L'Ifremer n'apporte pas les rĂ©ponses qu'attendent les ostrĂ©iculteurs. Olivier Laban, l'Arcachonnais, tempĂȘte et ne comprend pas⊠HuĂźtres Mobilisation gĂ©nĂ©rale » Ouest FranceLes Assises nationales de la conchyliculture, ouvertes hier Ă Paris, visent Ă sauver l'ostrĂ©iculture en pĂ©ril. Nous ne sommes plus au bord du gouffre, on plonge dedans. » Au MinistĂšre de l'Agriculture et de la pĂȘche, le Morbihanais Renan Henry, prĂ©sident du ComitĂ© de survie de l'ostrĂ©iculture, avait le moral en berne. Pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la mortalitĂ© des juvĂ©niles est repartie de plus belle. Les adultes sont aussi touchĂ©es. » Goulven Brest, prĂ©sident du ComitĂ© national conchylicole parle mĂȘme de profession en pĂ©ril »..... Il faut dĂ©crĂ©ter la mobilisation gĂ©nĂ©rale », plaide Bruno Le Maire. PremiĂšre mesure d'urgence Nous allons reconduire les calamitĂ©s agricoles de 2008 et 2009 » indique le ministre de l'Agriculture et de la PĂȘche. Ce ne sera pas suffisant », craignent les ostrĂ©iculteursâŠ.. En attendant, les ostrĂ©iculteurs sont invitĂ©s Ă se diversifier. La conchyliculture produit de tonnes de coquillages par an 774 millions d'euros. L'ostrĂ©iculture reprĂ©sente 65 %. La mytiliculture, elle, produit 65 000 tonnes de moules 120 millions d'euros. Au total, 3 500 entreprises emploient 20 000 personnes. Elles dĂ©battront en septembre dans leurs rĂ©gions, avant la rĂ©union de restitution, le 11 octobre, chez le Le Maire appelle Ă la mobilisation Le TĂ©lĂ©grammeBruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, a fixĂ© hier un nouveau rendez-vous Ă l'automne aux acteurs de la filiĂšre de la conchyliculture, lors d'assises qui se sont tenues Ă Paris pour faire face notamment Ă la mortalitĂ© persistante des jeunes huĂźtres. La situation des mortalitĂ©s est Ă nouveau trĂšs prĂ©occupante» et je souhaite que nous dĂ©crĂ©tions tous ensemble la mobilisation gĂ©nĂ©rale pour sauver la conchyliculture», a dĂ©clarĂ© le ministre en clĂŽturant ces assisesâŠ.. Les ostrĂ©iculteurs ont Ă©valuĂ© rĂ©cemment Ă 150 millions d'euros sur trois ans l'aide nĂ©cessaire pour faire face Ă la surmortalitĂ© des jeunes huĂźtres depuis trois ans,âŠRepenser la filiĂšre»Il faut repenser complĂštement la filiĂšre conchylicole imaginer de nouveaux modes de fonctionnement, une nouvelle gouvernance des entreprises comme de la recherche, une diversification de la production», avait dĂ©clarĂ© la veille, Goulven Brest, prĂ©sident du ComitĂ© national de la conchyliculture. L'ostrĂ©iculture, une tradition Ă conserver Sud-OuestDes professionnels venus de tous les bassins se sont rencontrĂ©s sur le bassin d'Arcachon au sein de leur mouvement, OstrĂ©iculteurs traditionnels. Lundi soir, Ă l'issue de leur assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, les ostrĂ©iculteurs traditionnels se sont retrouvĂ©s Ă Arcachon. Si nous avons choisi de tenir notre premiĂšre assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sur le bassin d'Arcachon, c'est bien parce que ce dernier a toujours Ă©tĂ© un important centre naisseur. »BenoĂźt Le Joubioux, prĂ©sident de l'association OstrĂ©iculteurs traditionnels, installĂ© dans le Morbihan, Ă©tait prĂ©sent ces deux derniers jours sur le bassin d'Arcachon, accompagnĂ© d'une quarantaine de membres du mouvement, issus de tous les bassins ostrĂ©icoles français. AprĂšs l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale qui s'est dĂ©roulĂ©e dans les locaux de la section rĂ©gionale conchylicole Ă Gujan-Mestras, c'est une soirĂ©e conviviale qui a eu lieu lundi soir, Ă l'invite d'Angelika Hermann, membre de l'association.....Bilan des Assises de la conchyliculture Aquitaine France 3Les ostrĂ©iculteurs sont rentrĂ©s chez eux avec une promesse d'aides et un nouveau rendez-vous avec le ministre. "La situation des mortalitĂ©s est Ă nouveau trĂšs prĂ©occupante" et "je souhaite que nous dĂ©crĂ©tions tous ensemble la mobilisation gĂ©nĂ©rale pour sauver la conchyliculture", a dĂ©clarĂ© M. Le par Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, Ă la suite d'une journĂ©e d'action de la profession dans la capitale dĂ©but mai, les assises rassemblaient notamment producteurs et chercheurs. Les services ministĂ©riels Ă©valuent actuellement la situation avec les sections rĂ©gionales conchylicoles et des comitĂ©s d'expertise dĂ©partementaux pourront ĂȘtre rĂ©unis par les prĂ©fets dĂšs juillet-aoĂ»t, a prĂ©cisĂ© le ministre. De nouveaux dĂ©bats sur la situation de la filiĂšre se tiendront en septembre et M. Le Maire a fixĂ© au 11 octobre la date pour en prĂ©senter le bilan. La filiĂšre ostrĂ©icole a dĂ©jĂ obtenu prĂšs de 85 millions d'euros de l'Etat pour indemniser les pertes 2008 et 2009, et 20 millions pour les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s par Xynthia. "Nous allons faire la mĂȘme chose pour l'annĂ©e 2010", a dit le ministre, sans autres des naissains l'Ifremer accusĂ©Le prĂ©sident de l'Association pour une ostrĂ©iculture traditionnelle, Benoit Le Joubioux, a estimĂ© hier Ă Arcachon que l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer pourrait avoir une responsabilitĂ© dans la surmortalitĂ© des naissains d'huĂźtres et demandĂ© le report d'un plan de rĂ©ensemencementâŠ.RĂ©flexions pour sortir de la crise 20 Minutes - Une dĂ©lĂ©gation d'ostrĂ©iculteurs du bassin d'Arcachon emmenĂ©e par le prĂ©sident de la section rĂ©gionale conchylicole, Olivier Laban, participait hier au lancement des assises de la conchyliculture, qui s'ouvrent dans un contexte de crise. Les producteurs girondins attendent avec anxiĂ©tĂ© de voir si les huĂźtres mĂšres qu'ils ont rĂ©implantĂ©es au printemps, ont pondu. Une solution expĂ©rimentĂ©e par l'Ifremer pour pallier la mortalitĂ© du naissain, les jeunes huĂźtres, depuis quelques annĂ©es. Lors des assises, hier, les ostrĂ©iculteurs ont pu constater qu'ils n'Ă©taient pas seuls concernĂ©s. Quasiment tous les bassins de production sont touchĂ©s avec un taux de mortalitĂ© qui varie de 15 % Ă 90 % selon les secteurs. 22 juin 2010SurmortalitĂ© des huĂźtres des ostrĂ©iculteurs mettent en cause l'Ifremer Le TĂ©lĂ©grammeLe prĂ©sident de l'Association pour une ostrĂ©iculture traditionnelle, Benoit Le Joubioux, a estimĂ© lundi Ă Arcachon Gironde que l'Ifremer pourrait avoir une responsabilitĂ© dans la surmortalitĂ© des naissains d'huĂźtres et demandĂ© le report d'un plan de rĂ©ensemencement. "Nous refusons totalement le plan de rĂ©ensemencement mis en place pour compenser cette surmortalitĂ©, NLDR tant que l'expert nommĂ© par le tribunal administratif de Rennes n'aura pas rendu son rapport" sur l'Ă©ventuelle responsabilitĂ© de l'Institut français de recherche pourL'huĂźtre crĂ©e des vagues France 3 BretagneLes producteurs, frappĂ©s depuis 3 ans par une surmortalitĂ© des naissains, attendent des mesures lundi et mardi, une cinquantaine d'ostrĂ©iculteurs dit "traditionnels " vont se retrouver dans le bassin d'Archachon pour rĂ©flĂ©chir au plan d'attaque Ă adopter pour sauver "l'huĂźtre"frappĂ©e de surmortalitĂ© ces trois derniĂšres ostreiculteurs traditionnels, pas tous issus de la la filiĂšre bio, dĂ©fendent l'idĂ©e d'un retour aux mĂ©thodes traditionnelles, une huĂźtre naturelle qui naĂźt en mer et non pas en Ă©closerie. Ils attaquent notamment l'IFREMER, qu'ils estiment responsable de la situation actuelle avec la mise en place de l'huitre triploĂŻde...Sachez par ailleurs que les assises de l'huĂźtre se tiennent Ă compter du 22 juin, Ă©vĂ©nement auquel les ostrĂ©iculteurs traditionnels ne sont pas conviĂ©s.....Le Bassin d'Arcachon, un Ă©cosystĂšme en danger Sud-OuestLes activitĂ©s humaines mettraient en pĂ©ril la fantastique diversitĂ© naturelle du et la pression touristique ont-elles eu raison de ce fantastique Ă©quilibre naturel ?Alerte ! Le bassin d'Arcachon est en danger. C'est un livre rare qui nous le dit, un livre d'images savant qui pose un diagnostic sĂ©vĂšre sur un milieu naturel menacĂ©. Il pourrait provoquer un dĂ©clic chez tous les usagers du Bassin, dĂ©cideurs politiques en tĂȘte, pour sauver ce qui peut l'ĂȘtre au bord du Bassin Ă marĂ©e basse. Le vert l'emporte sur le bleu. Sous nos yeux s'Ă©tale le plus grand herbier du monde. Un vĂ©ritable jardin aquatique qui nourrit les oiseaux migrateurs qui viennent hiverner et sert de niche aux coquillages et crustacĂ©s. Cette faune est un indicateur de la qualitĂ© des eaux du Bassin. Elle donne la premiĂšre alerte d'une dĂ©gradation inquiĂ©tante. Au dĂ©but, on n'y a pas prĂȘtĂ© attention quand l'huĂźtre plate, l'espĂšce originelle du Bassin a disparu. Comme l'hippocampe que l'on vernissait quand on Ă©tait enfant. Puis, les sardines et les mulets ont prĂ©fĂ©rĂ© Ă©viter le Bassin. Aujourd'hui, on se demande s'il y aura encore des huĂźtres dans cinq ans. C'est le tocsin. L'ostrĂ©iculture fait partie de l'identitĂ© du Bassin, elle lui donne son cachet, outre une activitĂ© Ă©conomique de 35 millions d' la stupeur et l'affolement, on fait appel aux scientifiques. Certains lĂšvent timidementâŠ. MortalitĂ© des huĂźtres la profession demande une refonte de la filiĂšre AFPLes principaux reprĂ©sentants ostrĂ©icoles bretons ont demandĂ© une refonte totale de leur filiĂšre avec l'aide de l'Etat, alors que se tiennent mardi Ă Paris les assises de la conchyliculture pour faire face Ă la mortalitĂ© persistante des jeunes huĂźtres."Il faut repenser complĂštement la filiĂšre conchylicole imaginer de nouveaux modes de fonctionnement, une nouvelle gouvernance des entreprises comme de la recherche, une diversification de la production", a dĂ©clarĂ© Ă l'AFP Goulven Brest, prĂ©sident du ComitĂ© national de la par le ministĂšre de l'Agriculture Ă la suite d'une journĂ©e d'action de la profession dans la capitale dĂ©but mai, les assises doivent rassembler notamment producteurs et Henry, prĂ©sident du ComitĂ© de survie de l'ostrĂ©iculture, a indiquĂ© attendre "des annonces trĂšs fortes car nous subissons aujourd'hui une troisiĂšme vague de mortalitĂ© du naissain jeunes huĂźtres, encore pire que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes".Il a demandĂ© "un vĂ©ritable moratoire sur les charges, redevances et remboursements de prĂȘts", mais s'est dĂ©clarĂ© "pessimiste" quant Ă l'issue de la rĂ©union, dĂ©plorant que les Ă©lus et les ministĂšres de l'Economie et des Affaires sociales n'y soient "pas conviĂ©s".StĂ©phan Alleaume prĂ©sident de l'Organisation de producteurs conchyliculteurs de Bretagne, a Ă©galement exigĂ© une engagement accru de l'EtatâŠ.Narbonne. OstrĂ©iculture - Leucate dĂ©sire importer des naissains » Midi LibreFace Ă cette crise, des Assises de la conchyliculture vont se tenir mardi Ă Paris. La profession va, une nouvelle fois, tirer la sonnette d'alarme face aux responsables du ministĂšre de la les mas conchylicoles, on reconnaĂźt que la tĂąche sera rude. Ces Assises, c'est surtout pour plĂątrer », lĂąche Ange Gras. Le prĂ©sident des conchyliculteurs de Leucate estime qu'il ne sortira pas grand-chose de ce rendez-vous dans les salons du ministĂšre de l'Agriculture et de la Leucate, lui-mĂȘme et ses pairs croisent les doigts. DĂ©but mai, les tempĂ©ratures sont montĂ©es et avec elle la mortalitĂ© des naissains. Environ 70 % des petites huĂźtres ont succombĂ© », affirme Ange Gras. Avec la mĂ©tĂ©o actuelle, l'hĂ©catombe s'est stabilisĂ©e. Mais c'est aprĂšs le 14 juillet que l'on pourra juger des dĂ©gĂąts ».Mais d'ores et dĂ©jĂ , les 24 entreprises ostrĂ©icoles leucatoises estiment leur manque Ă gagner entre 150 000 et 200 000 euros ». Pour les professionnels audois de l'huĂźtre, les aides ça va un temps mais ça ne rĂšgle pas tout ». Ils rĂ©clament du concret des mesures pĂ©rennes qui puissent les accompagner efficacement jusqu'Ă ce qu'une parade soit trouvĂ©e Ă la progression de l'herpes virus.....HuĂźtres - RuinĂ©e par un virus, la conchyliculture mobilise Midi LibreLâenjeu Lors de ses assises, la profession va demander un plan durable A crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles » les producteurs d'huĂźtres de MĂ©diterranĂ©e, confrontĂ©s depuis prĂšs de trois ans Ă la surmortalitĂ© des naissains, tenteront de faire passer ce message et d'obtenir gain de cause, lors des assises de la conchyliculture demain Ă Paris. Il y a urgence » tant les entreprises conchylicoles souffrent, souligne Philippe Ortin, producteur Ă Marseillan et prĂ©sident de la section rĂ©gionale conchylicole de MĂ©diterranĂ©e. L'ampleur de la crise est sans prĂ©cĂ©dent » , explique le directeur de la section rĂ©gionale, Denis MĂ©diterranĂ©e, oĂč exercent quelque 600 producteurs, comme sur les bords de l'Atlantique, les naissains sont dĂ©cimĂ©s depuis prĂšs de trois ans, la mortalitĂ© des jeunes mollusques dĂ©passant dans certains secteurs les 80 %, voire les 90 %....SĂšte. L'oeil Ă©tait vif Midi LibreMidi Libre, La Voile Rouge et la Section rĂ©gionale conchylicole ont rĂ©uni hier dix Ă©caillers de cinq communes de Thau sous l'Ă©gide du chef Ă©toilĂ© Gilles GoujonL'oeil Ă©tait vif , le regard sans concession mais la main quelque peu tremblante Ă l'heure de saisir le couteau Ă huĂźtres. Il faut dire qu'hier, Ă La Voile Rouge, dans l'anse du Lazaret, cinq communes jouaient leur rĂ©putation de dignes reprĂ©sentantes du bassin de Thau MĂšze, Marseillan, Bouzigues, SĂšte et Agde. Chacune avait, Ă cette fin, dĂ©lĂ©guĂ© deux de ses plus fines lames lire la composition des Ă©quipes ci-contre prĂȘtes Ă en dĂ©coudre face Ă 30 huĂźtres de Bouzigues calibre n° 2 par candidat mais Ă©galement un jury placĂ© sous la prĂ©sidence d'une des plus hautes toques que le Languedoc ait jamais portĂ©es Gilles Goujon, le chef aux trois Ă©toiles Michelin de L'Auberge du Vieux-Puits, Ă Fontjoncouse, dans l'Aude. Avec, pour l'Ă©pauler, le prĂ©sident de la Section rĂ©gionale conchylicole Philippe Ortin et la rĂ©daction de Midi deux Balaruc et Loupian n'ayant dĂ©lĂ©guĂ© aucun ambassadeur, ce sont dix candidats qui Ă©taient jugĂ©s non seulement sur leur vitesse d'exĂ©cution mais aussi leur tenue vestimentaire, leur technique d'ouverture et la prĂ©sentation de leur plateau....Auray - MortalitĂ© des jeunes huĂźtres. Ăa s'annonce plutĂŽt mal Le TĂ©lĂ©grammePour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, le phĂ©nomĂšne de surmortalitĂ© qui dĂ©cime les naissains devrait encore toucher durement les ostrĂ©iculteurs du pays d' attendu, le phĂ©nomĂšne s'est dĂ©clenchĂ© au dĂ©but du mois de juin, lorsque la tempĂ©rature de la mer remonte au-dessus de 16%. C'est l'un des nombreux facteurs avancĂ© par Ifremer pour expliquer la surmortalitĂ© qui touche les jeunes huĂźtres, avec l'Ă©volution du milieu naturel et les pollutions humaines CO2, pesticides, eaux usĂ©es, etc.. En 2008, le taux de mortalitĂ© des huĂźtres de moins d'un an a passĂ© le cap alarmant des 50% en Bretagne-Sud, pour atteindre 80% l'annĂ©e derniĂšre.70 Ă 90% de mortalité» - Dans certains secteurs de la baie de Quiberon ou de la riviĂšre du PĂ©nerf, 70 Ă 90% des naissains sont dĂ©jĂ touchĂ©s», s'alarme HervĂ© Jenot, prĂ©sident de la Section rĂ©gionale conchylicole SRC de Bretagne-Sud. MĂȘme s'il est encore trop tĂŽt pour en tirer un bilan global, tant la disparitĂ© est importante entre les diffĂ©rents secteurs, les professionnels s'attendent Ă une vĂ©ritable flambĂ©e de mortalité» cet Ă©tĂ© On part dĂ©jĂ sur une Ă©chelle de 30 Ă 50% de mortalitĂ©. En attendant la suite». L'Ă©tat des lieux ne fait que commencer, Ă la faveur des grandes marĂ©es de ce dĂ©but de semaine. On en saura un peu plus au milieu de l'Ă©té», explique-t-on au service des Affaires maritimes, chargĂ© d'enregistrer les dĂ©clarations de perte des ostrĂ©iculteursâŠ.Stocks en berne - On entre donc dans la phase de diminution des stocks. Pour la premiĂšre annĂ©e, le tonnage national pourrait passer de Ă tonnes. Et le pire, c'est qu'on ne sait toujours pas oĂč ça va s'arrĂȘter», rappelle HervĂ© Jenot. Dans le cadre du plan de rĂ©ensemencement proposĂ© par Ifremer, certains ostrĂ©iculteurs devraient recevoir les nouveaux naissains triploĂŻdes Ă partir du mois d'aoĂ»t. Et il faudra au moins quatre ou cinq ans pour sĂ©lectionner une gĂ©nĂ©ration de diploĂŻde plus rĂ©sistante». Un laps de temps bien trop important pour les plus petits chantiers ostrĂ©icoles, ceux qui ont le moins de stock. HervĂ© Jenot parle dĂ©sormais d'une centaine de fermetures administratives avant la fin de l'annĂ©e, soit prĂšs d'un tiers des 330 entreprises de gagne du terrain dans la Garonne Sud-OuestAprĂšs de bons rĂ©sultats, le plan de sauvegarde de l'espĂšce prend de l' poisson ne se reproduit plus en milieu europĂ©en, Acipender sturio de son nom scientifique, est menacĂ© de disparition depuis les annĂ©es 1970. C'est pour tenter de le sauver que le Cemagref a créé, en 1991, le Centre de recherche et d'expĂ©rimentation sur les amphihalins Crea de Saint-Seurin-sur-l'Isle Gironde.Il Ă©tait temps car, depuis 1994, ce poisson ne se reproduit plus en milieu naturel. La seule façon de le prĂ©server Ă©tait d'obtenir une reproduction artificielle, ce que les scienti- fiques sont parvenus Ă faire pour la premiĂšre fois en 2007 dans les bassins de la station. Depuis, 130 000 alevins ont pu ĂȘtre relĂąchĂ©s. Ce premier succĂšs ne garantit pas pour autant la survie de l'espĂšce. Son cycle biologique est, en effet, relativement long. Les jeunes poissons restent entre trois et sept ans dans l'estuaire et s'aventurent petit Ă petit en merâŠ..Normandie - Du nouveau sur les huĂźtres..Il y a un mois, nous avions organisĂ© Ă la rĂ©gion une rĂ©union avec les reprĂ©sentants de la profession et des organismes de recherche le SMEL, l'UniversitĂ© de Caen, les laboratoires dĂ©partementaux, Ifremer.. pour faire le point sur les avancements en matiĂšre de recherche sur les mortalitĂ©s ostrĂ©icoles. Le responsable de ces mortalitĂ©s, câest lâherpĂšs virus OsHV-1, souvent combinĂ© Ă une bactĂ©rie appelĂ©e V. Splendidus, il sâattaque aux cellules de lâhuĂźtre et les conduit Ă sâautodĂ©truire quand le mollusque est en pĂ©riode de reproduction, donc 2008, ce virus a vu son gĂ©nome lĂ©gĂšrement muter pour une raison que les scientifiques ignorent. Le phĂ©nomĂšne naturel de mortalitĂ© qui touchait auparavant " entre 10 et 40% des lots testĂ©s ", sâest alors accentuĂ©, touchant dĂ©sormais " entre 60 et 100% " des prĂ©lĂšvements effectuĂ©s par les Affaires maritimes. Ce phĂ©nomĂšne peut ĂȘtre accentuĂ© en pĂ©riode "plus chaude" et dans certaines conditions de pratique. En tout cas, aujourd'hui, les mortalitĂ©s rĂ©apparaissent. Elles se sont manifestĂ©es d'abord dans les bassins mĂ©diterranĂ©ens et aujourd'hui, en Aquitaine, Poitou Charentes et quelques cas en Manche.....21 juin 2010Bruno Le Maire ouvrira les Assises de la conchyliculture le mardi 22 juin MAAPBruno Le Maire, Ministre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de la PĂȘche, ouvrira les Assises de la conchyliculture, mardi 22 juin, au ministĂšre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de la PĂȘche. Cette journĂ©e ouvrira un cycle de rendez-vous qui se poursuivront en septembre sur les quatre façades maritimes Manche, Atlantique Nord et Sud, MĂ©diterranĂ©e. La synthĂšse de ces travaux aura lieu Ă Paris en assises associeront le ComitĂ© national de conchyliculture, les sections rĂ©gionales, le Syndicat des Ă©closeurs nurseurs de coquillage, lâOrganisation des producteurs de la mer, le Syndicat des sĂ©lectionneurs avicoles et aquacoles français, les Ă©lus du littoral, le Syndicat mixte pour lâĂ©quipement du littoral, le Syndicat mixte pour le dĂ©veloppement de lâaquaculture et de la pĂȘche, le CĂ©pralmar, le Fonds d'assurance formation pĂȘche et cultures marines, France nature environnement, le Conseil gĂ©nĂ©ral de lâenvironnement et du dĂ©veloppement durable, le Conseil gĂ©nĂ©ral de lâAlimentation, de lâagriculture et des espaces ruraux, lâAgence française de sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, FranceAgrimer, lâAgence des aires marines protĂ©gĂ©es, le Conservatoire du littoral, des scientifiques de lâInstitut national de la recherche agronomique, du Centre national de la recherche scientifique, de lâInstitut français de recherche pour l'exploitation de la mer, du Centre rĂ©gional dâexpĂ©rimentation et dâapplication aquacole, le MinistĂšre de lâĂcologie, de lâĂnergie, du DĂ©veloppement Durable et de la Mer, le MinistĂšre de lâEnseignement SupĂ©rieur et de la Recherche et le MinistĂšre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de la PĂȘche.....Assises de la conchyliculture Ă crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles » Le Monde"A crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles" les producteurs d'huĂźtres de MĂ©diterranĂ©e, confrontĂ©s depuis prĂšs de trois ans Ă la surmortalitĂ© des naissains, tenteront de faire passer ce message et d'obtenir gain de cause, lors des Assises de la conchyliculture mardi Ă Paris. "Il y a urgence" tant les entreprises....Suite de la revue de presse . 116 490 169 371 69 67 108 355