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-44% Le deal Ă  ne pas rater Samsung Galaxy M33 5G 6GB Ram 128 Go 5000 mAh Dual Sim € € Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 147 Lise sursauta tandis qu’il s’indignait qu’elle ait pu couchĂ© avec une FILLE sans qu’il soit prĂ©sent. Elle en aurait presque Ă©tĂ© offusquĂ©e si seulement elle avait pu s’arrĂȘter de rire. A croire qu’il ne s’entendait jamais parler, des fois
C’était incroyable Ă  quel point sa jalousie pouvait avoir diffĂ©rents visages ! Mais pour l’instant, il Ă©tait dĂ©jĂ  reparti sur sa belle voiture, aprĂšs s’ĂȘtre Ă©tonnĂ© qu’elle n’ait pas continuĂ© sa carriĂšre de mannequin. Effectivement si tel Ă©tait le cas, il n’aurait jamais tenu et leurs jalousies communes auraient fini par les dĂ©truire. Et puis, les mannequins voyagent toujours Ă  travers le monde, et il ne l’aurait pas vue souvent. Ca non plus, ni l’un ni l’autre ne l’aurait supportĂ© de toute Ă©vidence. Mais ça, elle comptait lui en parler, mais pas ici. Elle se leva de son fauteuil pour aller prĂ©venir la rĂ©ceptionniste, qui ignorait complĂštement Aaron, qu’ils allaient s’absenter un moment, et qu’elle n’avait qu’à l’appeler sur son cellulaire lorsque les tenues seraient prĂȘtes. AprĂšs coup, Lise rĂ©alisa qu’elle avait peut-ĂȘtre fait une erreur
Cette fille avait son numĂ©ro, son numĂ©ro actuel et non plus l’ancien ! Pour sĂ»r, elle allait tenter de la poursuivre de ses assiduitĂ©s, espĂ©rant quelque chose qu’elle n’aurait de toute façon jamais Si Lise s’était laissĂ©e avoir une fois, elle Ă©tait rĂ©solument hĂ©tĂ©ro et jamais elle ne recommencerait. Elle respectait trĂšs bien la sexualitĂ© de tout le monde, tant que l’on ne l’obligeait pas Ă  adhĂ©rer. Elle retourna donc avec un lĂ©ger air inquiet vers Aaron, lui prenant la main pour le faire sortir de la boutique. Il devrait pourtant savoir qu’elle n’allait pas l’obliger Ă  rester s’il n’en ressentait pas l’envie
 VoilĂ , allons faire une virĂ©e, puisque tu en meurs d’envie ! Je me demande vraiment si j’ai bien fait de t’acheter ce cabriolet, tu ne penses qu’à lui ma parole ! Et au fait, tu ne m’as toujours pas dit ce que c’était ta rĂšgle numĂ©ro deux ! J’ai donnĂ© mon numĂ©ro Ă  la fille, elle m’appellera dĂšs que les tenues seront prĂȘtes. Ca nous laisse tout le loisir du monde pour faire un tour de cabriolet ! »Lise tenait toujours sa main, jusqu’au moment oĂč elle monta dans la voiture et s’installa confortablement. C’était vrai qu’elle Ă©tait paradisiaque, cette voiture
Confortable, fabuleuse, au design de la mort qui tue ! Lise ne regrettait pas du tout de lui avoir offert, au contraire, mais s’il continuait Ă  en parler, elle risquait de la lui confisquer ! Surtout qu’elle ne doutait pas un seul instant qu’une fois rentrĂ©s, il allait s’empresser de joindre Paul pour la lui montrer, et il allait s’empresser Ă©galement de pavaner Ă  l’universitĂ© au volant de ce superbe coupĂ© cabriolet. Ca, Lise en Ă©tait absolument certaine. D’ailleurs, ça lui avait donnĂ© envie de conduire, tout ça
Il Ă©tait fort possible qu’elle se remette aux circuits, et qu’elle dĂ©laisse un peu son vieux vĂ©lo adorĂ© pour faire un tour en solitaire avec sa new beetle, comme elle avait l’habitude de le faire par le passĂ©. AprĂšs tout, si lui avait le droit de se pavaner en voiture, elle ne voyait pas pourquoi elle n’aurait pas le droit d’en faire autant ! Et dĂ©sormais qu’elle Ă©tait opĂ©rĂ©e, elle n’avait rien Ă  craindre Ă  faire des trucs donnant des sensations fortes non ? A cette pensĂ©e, Lise eut un petit rire. Aaron serait Ă  des annĂ©es lumiĂšre de se douter de tout ce qu’elle avait envie de faire
Saut Ă  l’élastique, saut en parachute
Tout ce qu’elle n’avait jamais osĂ© faire mais qui la tenaillait depuis quelques temps. Mais pour l’instant, elle Ă©tait lĂ , avec lui. Cette journĂ©e, cette soirĂ©e comme cette nuit allaient ĂȘtre Ă  eux, et elle ne comptait rien gĂącher
Et puis, il est vrai qu’elle avait un ronronnement absolument fabuleux, cette voiture ! Oui, j’ai couchĂ© avec cette fille ! J’te rappelle que j’avais un sĂ©rieux coup dans le nez. J’me suis juste rĂ©veillĂ©e dans le lit avec elle, Ă  poil, et j’crois que y’avait un autre gars. J’suis plus sĂ»re, j’avais tellement mal Ă  la tronche, c’était horrible ! Mais ce qui m’agace le plus, c’est le fait que ce qui te choque, c’est pas que je l’ai fais, c’est que tu n’y ai pas participĂ© ! Jamais de la vie on fait un plan Ă  plus de deux, tu m’as comprise ? Jamais de la vie une autre fille te touche ! »VoilĂ  que Lise jouait le mĂȘme jeu que lui, Ă  jalouser et Ă  imaginer des choses qui ne se passeraient pas. Disons qu’elle espĂ©rait qu’il n’irait pas jusqu’à lui proposer la chose, mais avec lui, rien n’était jamais assurĂ© par avance. Elle prĂ©fĂ©rait donc prĂ©venir plutĂŽt que guĂ©rir
Manquerait plus qu’il cherche une autre nana ou elle un autre mec pour faire une partie de jambes en l’air ! Non, jamais de la vie elle n’accepterait une chose pareille. Aaron Ă©tait avec ELLE, et s’ils faisaient une partie de jambes en l’air, c’était Ă  deux, pas Ă  trois Ă  quatre ou Ă  on ne sait combien ! Tu sais, si j’avais continuĂ© le mannequinat, tu m’aurais jamais vue. J’aurais Ă©tĂ© aux quatre coins du monde pour des dĂ©filĂ©s, signer des autographes ou discuter avec les crĂ©ateurs. Ca aurait Ă©tĂ© shoot sur shoot, dĂ©filĂ© sur dĂ©filé Sans compter sur le fait que t’aurais pas tenu une minute en me sachant entourĂ©e surtout de gars. Et moi, j’aurais pas tenu une seconde en sachant que tu Ă©tais tout seul, entourĂ© de toutes ces prĂ©datrices qui en veulent encore et toujours Ă  ton corps ! Puis bon, si on voulait fonder une famille, tout ça
Pas possible non plus. Bref, pas pour moi ce genre de carriĂšre oĂč j’aurais Ă©tĂ© loin de toi. Ca m’aurait dĂ©truite. Mais tu as honte que je sois future archĂ©ologue ou quoi ? Au moins, les fossiles et les fouilles te reluquent pas le cul Ă  longueur de temps comme les mannequins masculins le faisaient quand j'Ă©tais dans le mĂ©tier! Monsieur le beau mĂ©decin en blouse blanche ! »Lise aimait bien le taquiner sur le fait que sa blouse blanche lui allait bien
Mais en fait, Ă  bien y rĂ©flĂ©chir, tout lui allait Ă  ravir. Et tandis qu’ils Ă©taient Ă  un feu rouge, elle en profita pour capturer fougueusement ses lĂšvres. Elle se fichait qu’on soit en train de les regarder ou pas
 Ca me donne envie de conduire tout ça, je pense que je vais reprendre le circuit un peu, me faire plaisir avec la vitesse. Puis refaire de la plongĂ©e, monter sur une grande roue, rouler des heures au volant de ma superbe new beetle
AprĂšs tout, puisque ton cabriolet occupe tes pensĂ©es, je vais prendre soin de ma titine aussi, na ! Bon, allez, puisque tu as voulu faire une virĂ©e en cabriolet, surprends moi mon ange ! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 227 Grimpant Ă  bord de la voiture, il ne tarda pas Ă  retrouver son sourire de gosse en entendant le bruit du moteur. Il en Ă©tait vraiment raide dingue de cette voiture ! ForcĂ©ment ce qui l’indignait le plus n’était pas qu’elle ai pu coucher avec cette fille, mais simplement le fait de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ  ni pour voir, ni pour participer. C’était carrĂ©ment de la torture de penser Ă  ça et ça le fut encore plus au moment oĂč elle lui avoua qu’un autre gars Ă©tait prĂ©sent. Aaron dĂ» lutter de toutes ses forces pour ne rien laisser paraĂźtre de ses Ă©motions, imaginer Lise dans ce genre de situation – et surtout sans lui- relevait vraiment de la torture. Non pas qu’il soit particuliĂšrement intĂ©ressĂ© par ce genre de plan, Lizzie suffisait amplement Ă  faire son bonheur mais disons que si Ă  cette Ă©poque il avait Ă©tĂ© le gars en question, ça n’aurait pas Ă©tĂ© plus mal. ForcĂ©ment, comment voulais-tu que je rĂ©agisse ?!! Puis franchement, tu penses vraiment qu’il en faut si peu pour me choquer ?! Je suis loin d’ĂȘtre un ange je te rappelle puis j’avoue que c’est pas dĂ©plaisant de penser que tu as pu te trouver dans ce genre de situation. T’en fais pas, je te proposerai jamais un truc pareil, dĂ©jĂ , parce que ça me viendrait jamais Ă  l’idĂ©e et deuxiĂšmement parce que je ne veux que toi dans mon lit. Non disons juste qu’à l’époque, si j’avais pu ĂȘtre le gars en question, ça n’aurait pas Ă©tĂ© plus mal
 t’aurais pas prĂ©fĂ©rĂ© que je sois lĂ  plutĂŽt que ce soit ce type dont tu ne te souviens mĂȘme plus s’il a ou non vĂ©ritablement existĂ© ?! » Tout en roulant Ă  vive allure, Aaron songea Ă  ses propos, rĂ©alisant qu’effectivement, leur vie aurait Ă©tĂ© un vĂ©ritable enfer si Lise avait voulu continuer dans cette voie. Bien entendu, il l’aurait soutenu mais de toute Ă©vidence, ça n’aurait pas marchĂ© sur le long terme. DĂ©jĂ  d’une part Ă  cause de la distance il ne supportait pas d’ĂȘtre Ă©loignĂ© d’elle plus d’une heure alors imaginez durant des jours et Ă  des milliers de kilomĂštres l’un de l’autre, non, c’était juste impensable. Puis d’autre part, il y avait cette jalousie et le fait de la savoir entourĂ©e de beaux mannequins tous plus sĂ©duisants les uns que les autres. Aaron se serait montrĂ© vĂ©ritablement insupportable. Quand il l’entendit parler de l’archĂ©ologie, il tĂącha de rapidement l’interrompre Honte ?! T’es folle ou quoi ?! Je trouve ça carrĂ©ment gĂ©nial tu veux dire !! Ne me fait pas dire ce que je n’ai ni dit, ni pensĂ© mon cƓur. Puis d’abord je n’aurais jamais honte de rien te concernant. Je me disais juste que tu avais Ă©tĂ© un mannequin extraordinaire, rien de plus. Beaucoup de filles auraient tout donnĂ© pour avoir ta chance, j’en suis conscient. En revanche, je veux bien concevoir l’idĂ©e que ce soit un milieu pourri et propice Ă  la dĂ©cadence la plus totale mais bon
 tu as quand mĂȘme passĂ© de bons moments je prĂ©sume. Puis tu sais, concernant la blouse blanche
 je suppose qu’en blouse blanche et en plus, au volant du cabriolet, ça doit vraiment valoir le coup d’Ɠil
 »Aaron se remit Ă  rire et se pencha vers elle, prolongeant ce baiser tandis que le feu repassait dĂ©jĂ  au vert. Il entendit les coups de klaxons derriĂšre lui mais n’en fit rien, pas tant que leur baiser n’était pas achevĂ© et autant dire que le reste du monde pouvait bien attendre. Regardant dans le rĂ©troviseur, Aaron soupira doucement et appuya d’un seul coup sur l’accĂ©lĂ©rateur, pris d’un petit coup de folie et d’une soudaine envie de vitesse. Cela faisait des annĂ©es maintenant que Sarah refusait catĂ©goriquement de monter dans une voiture Ă  partir du moment oĂč il s’y trouvait lui aussi et Ă  dire vrai, Paul avait confirmĂ© comprendre pourquoi. Putain, elle en a vraiment dans le ventre cette voiture !! On continue ?! »Le jeune homme n’avait toujours pas relĂąchĂ© l’accĂ©lĂ©rateur, au contraire, il continuait de fixer l’aiguille du compteur qui parcourait le cadran tandis qu’il passait ses vitesses en se dĂ©lectant du bruit du moteur. Un vrai gamin en pleine partie de jeu vidĂ©o. Il roula ainsi sur plusieurs dizaines de kilomĂštres avant de s’arrĂȘter en bord de mer et de descendre de la voiture en sautant par-dessus la porte comme dans les films. Il fit le tour de la voiture, les clĂ©s en main tandis que Lise se trouvait encore assise Ă  sa place. N’allez pas croire qu’il faisait ça Ă  contre cƓur car au contraire, il pensait qu’elle avait le droit de s’amuser un peu elle aussi. Par consĂ©quent, il afficha un large sourire et tendit le bras pour laisser pendre les clĂ©s au bout de ses doigts afin qu’elle les prenne. Je ne vois pas pourquoi je devrais ĂȘtre le seul Ă  m’amuser autant. Tu as envie de conduire, j’adore la vitesse, on a entre nos mains l’engin le plus rapide des Etats-Unis et une route presque dĂ©serte
 fais toi plaisir. RĂšgle numĂ©ro 2 si je suis assez fou pour accepter de te laisser conduire la voiture, accepte vite avant que je change d’avis. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 256 Il est vrai que la voiture en avait dans le ventre, c’était un vrai dĂ©lice de le sentir, et ça devait ĂȘtre d’autant plus agrĂ©able Ă  conduire ! Mais Lise ne se leurrait pas, si Paul avait Ă  peine le droit de la regarder, jamais Aaron ne la laisserait la conduire. Elle s’était faite Ă  l’idĂ©e, mĂȘme si elle l’avait conduite une fois pour l’amener jusqu’au parking de l’hĂŽpital, ce serait probablement la seule et unique fois qu’elle aurait pu toucher le volant. Elle quitta donc ce genre de pensĂ©es pour se concentrer sur ce qu’il disait. Il n’avait pas honte qu’elle soit future archĂ©ologue, c’était dĂ©jĂ  ça ! Lise n’avait pas vraiment choisi ce mĂ©tier parce qu’il lui permettait une vie de famille, qui plus est
Mais bien parce qu’elle Ă©tait une vraie passionnĂ©e d’histoire et parce que cela lui semblait naturel d’en faire son mĂ©tier. Il ne l’avait jamais vue dans une bibliothĂšque, elle pouvait ĂȘtre tout autant excitĂ©e qu’en face d’une nouvelle robe magnifique ou de nouvelles chaussures
Parfois, Lise n’avait pas l’impression d’ĂȘtre une femme, par certains cĂŽtĂ©s. C’était ce que William s’amusait Ă  lui dire d’ailleurs ! Elle l’avait souvent Ă©tonnĂ© en prĂ©fĂ©rant aller au musĂ©e plutĂŽt qu’aller faire du shopping
Les rĂŽles Ă©taient parfois inversĂ©s au sein de leur amitiĂ©, puisque William avait plus souvent envie qu’elle d’aller faire du shopping. Lise Ă©tait richissime, c’est vrai, mais elle n’était pas superbement dĂ©pensiĂšre pour autant. Elle joignait l’utile Ă  l’agrĂ©able quand il le fallait, et l’achat du cabriolet pour Aaron Ă©tait sa seule vraie folie depuis longtemps. VoilĂ  pourquoi elle venait de lui faire part de son envie de faire des choses un peu plus folles ». Il pourrait venir s’il en ressentait l’envie
Il ne savait pas Ă  quel point Lise Ă©tait une passionnĂ©e de vitesse ! Elle avait une conduite sĂ»re, qui n’était pas sĂšche comme chez beaucoup de gens aimant la vitesse, et elle connaissait ses limites. S’ĂȘtre fait de belles frayeurs sur un circuit les lui avait apprises, et elle ne faisait jamais de choses inconsidĂ©rĂ©es sur une route oĂč il pouvait y avoir d’autres gens. Aaron avait l’air d’ĂȘtre autant amateur de vitesse qu’elle, voilĂ  pourquoi elle avait tenu Ă  lui offrir ce petit bijou. Par amour, on peut faire Ă©normĂ©ment de concessions
Et mĂȘme s’il semblait Ă©perdument amoureux de son cabriolet, Lise savait qu’il n’avait, avant toute chose, d’yeux que pour elle. Tu sais, des fois, William dit que je suis pas une femme. Je peux passer des jours entiers le nez dans des bouquins d’histoire, et je passe largement plus de temps Ă  la plus grande bibliothĂšque de la ville que je n’en passe dans les magasins. J’aime le shopping c’est vrai, mais William dĂ©pense trois fois plus que moi quand on va faire du lĂšche vitrine ! Dis toi que t’offrir ce cabriolet est ma premiĂšre folie depuis super longtemps
A la place, je me donne des sensations fortes. Je n’ai pas besoin de dĂ©penser des milles et des cents pour ĂȘtre bien dans mes baskets
Je n’agis pas fonciĂšrement comme une gamine pourrie gĂątĂ©e, lĂ -dessus. J’ai beaucoup de dĂ©fauts, mais pas ça ! En somme, tout ça pour dire que contrairement Ă  ce que certains pensent, je n’ai pas choisi de faire archĂ©ologie parce que ça me garantissait une vie de couple et de famille plus calme » mais bien parce que je suis une dingue d’histoire. Je pourrais t’en parler de maniĂšre inspirĂ©e pendant des heures
Mon passage prĂ©fĂ©rĂ© ? Les mythologies. J’ai un examen lĂ -dessus le mois prochain, et je pense que je devrais le rĂ©ussir les doigts dans le nez
J’ai tellement bossĂ© dessus ! Mais je m’aperçois que finalement, on parle pas Ă©normĂ©ment de ce qui nous plait, on l’a jamais fait en fait. Dommage non ? Pourquoi tu as choisi mĂ©decine, d’ailleurs ? »C’était humain de vouloir connaĂźtre les goĂ»ts et les couleurs de son cher et tendre. En tout cas, pour Lise, c’était vital. Attention, elle n’avait aucune intention de s’adonner Ă  un vrai interrogatoire, mais le laisser en parler Ă©tait dĂ©jĂ  un dĂ©but. Et puis, ils avaient toute la vie pour s’apprendre, s’apprivoiser. Lise Ă©tait un mystĂšre Ă  elle seule, voilĂ  pourquoi elle avait toujours autant aimĂ© les Ă©nigmes et les lĂ©gendes des autres siĂšcles. Mais visiblement, Aaron n’était pas aussi passionnĂ© qu’elle lĂ -dessus, puisqu’il s’arrĂȘta sans qu’elle ne puisse crier gare, sautant hors de la voiture comme dans les films amĂ©ricains, et fit le tour de la voiture pour mieux lui tendre ses clefs. Il voulait qu’elle conduise ?! Rien que cette proposition Ă©tait allĂ©chante ! Lise descendit donc de voiture, lui sautant au cou pour le remercier d’un baiser passionnĂ©. Elle le fit durer quelques instants d’ailleurs, partant du principe qu’ils avaient tout le temps du monde devant eux, et que le fait de conduire ce petit bijou pouvait bien attendre quelques minutes. Lorsqu’elle sĂ©para son visage du sien, elle prit dĂ©licatement les clefs comme si elles allaient se briser, et se mit Ă  sautiller tout en se dirigeant vers la place du conducteur, bondissant Ă  l’intĂ©rieur comme il l’avait fait pour sortir, avec souplesse et attention. Le sourire aux lĂšvres, Lise avait vraiment l’air excitĂ©e rien qu’à l’idĂ©e de tester le moteur ! Je vais lui faire du bien Ă  ton bijou, t’inquiĂštes pas ! En plus, t’as jamais Ă©tĂ© le co pilote quand c’est moi qui conduit
Tu vas voir si je suis une femmelette ! »Lise mit illico le contact, avant de passer en marche arriĂšre pour revenir sur la route. Il lui suffit ensuite d’appuyer sur le champignon pour se faire des sensations fortes. Lise conduisait lĂ©gĂšrement plus qu’Aaron Ă  certains moments
Elle se testait, et elle testait le cabriolet pour l’instant. La conduite parfaitement Ă  l’aise, elle semblait ne faire qu’un avec le volant, qu’elle semblait caresser en le tournant. Une as du volant, on vous a dit ! ÉNORME !!! »Lise avait exactement la mĂȘme rĂ©action qu’Aaron au moment oĂč il l’avait testĂ©e, ce midi. Le sourire jusqu’aux oreilles, elle aimait ce test de vitesse sur une ligne droite, lĂ  oĂč elle ne risquait rien. Ce ne fut que lorsqu’elle sentit son cellulaire vibrer qu’elle du se garer sur le bas cĂŽtĂ© pour dĂ©crocher. C’était la rĂ©ceptionniste, qui annonçait que les tenues commandĂ©es seraient Ă  leur disposition d’ici une demi heure. Ca ne leur laissait pas Ă©normĂ©ment de temps, mais ce n’était pas bien grave
Il suffisait qu’ils sachent mettre Ă  profit le temps qui leur restait ! Et puis s’ils Ă©taient en retard, ce n’était pas non plus la mort. Ce sera prĂšs d’ici trente minutes. Tu veux occuper le temps comment ? Je continue Ă  te procurer des sensations fortes ou bien on s’arrĂȘte ici et on reste dans la voiture ? On peut toujours arriver en retard, si tu veux parler
Dis moi ce que tu veux mon ange? A moins que tu n’aies en tĂȘte que ton bijou ! Auquel cas, je reste aux commandes ! J’ai dĂ©cidĂ© d’ĂȘtre dominatrice aujourd’hui ! »Lise Ă©clata de rire face Ă  sa derniĂšre phrase qui pouvait prĂȘter Ă  confusion alors que ce n’était absolument pas fait exprĂšs. Elle se pencha pour capturer ses lĂšvres, afin qu'il ne puisse pas rĂ©torquer quoi que ce soit. Rien de tel que de le rĂ©duire au silence d'un baiser... Tu sais quoi? J'ai envie de fraises...C'est un truc de fou, mon obsession du jour! J'y pense depuis que je suis levĂ©e! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mer 5 Mai - 133 Aaron semblait particuliĂšrement amusĂ© de voir les rĂ©actions de Lise pendant qu’elle conduisait sa petite merveille. Oh il avait confiance en elle et la vitesse ne lui faisait vraiment pas peur donc autant dire qu’il se sentait particuliĂšrement Ă  son aise. Puis c’était amusant de voir Lizzie prendre autant de plaisir que lui en conduisant. Ce cĂŽtĂ© garçon manquĂ© sur les bords lui avait toujours beaucoup plu et c’est aussi ce qui faisait qu’il Ă©tait complĂštement fou d’elle. Qui ne rĂȘverait pas d’avoir une petite amie diablement sĂ©duisante et en plus fan de vitesse et de sensations fortes ?! Se mettant Ă  rire, il Ă©couta ses commentaires et profita de cette petite escapade improvisĂ©e pour se dĂ©tendre, se dĂ©lectant tout aussi bien de la vue qui s’offrait Ă  eux que du spectacle extraordinaire qu’il avait sous les yeux. Il avait beau connaĂźtre Lizzie par cƓur, il s’extasierait toujours de la mĂȘme maniĂšre Ă  chaque fois qu’il poserait son regard sur elle. Quand elle arrĂȘta la voiture, il comprit bien vite qu’il s’agissait de la fameuse jeune femme de la boutique, celle avec qui Lise avait osĂ© avoir une expĂ©rience sans lui
 oh il n’était pas prĂȘt d’oublier ce dĂ©tail et d’ailleurs, il n’allait pas se gĂȘner pour remettre ça sur le tapis dĂšs que l’occasion se prĂ©senterait. Suite Ă  ses questions, il pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, affichant un sourire volontairement provocant quand elle parla de domination et qui trahissait ses pensĂ©es mais il se reprit bien vite au moment oĂč elle se penchait vers lui pour s’emparer de nouveau de ses lĂšvres. Aaron passa bien vite une main contre sa nuque afin de l’approcher davantage de lui, caressant sa langue de la sienne et glissant sa main dans ses cheveux dĂ©licatement. Il aurait tellement adorĂ© que ce sĂ©jour ne s’achĂšve jamais. Retrouver la dure rĂ©alitĂ© des cours, de New York, de leurs familles et du reste allait s’avĂ©rer extrĂȘmement difficile, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Quand il se recula, il souffla doucement, comme pour se remettre de ses Ă©motions et enchaĂźna Je serais tentĂ© de te rĂ©pondre qu’on pourrait facilement faire un mixte des deux
 du genre combiner un arrĂȘt en voiture ET les sensations fortes en tout genre mais une demie heure, ça passe horriblement vite, surtout quand on est ensemble. Puis tu avais l’air de tellement apprĂ©cier d’avoir le volant entre les mains que je ne voudrais pas gĂącher ton plaisir. »C’est alors que Lise lui parla de son envie de fraises ce qui ne manqua pas de le faire rire. Pourquoi n’y avait-il pas pensĂ©, hum ?! Lizzie Ă©tait une vĂ©ritable mordue de ce dĂ©licieux petit fruit rouge dĂ©clinĂ© sous n’importe quelle forme. Ca t’étonne ?! Tu passes ton temps Ă  manger des fraises. De ma vie entiĂšre je n’ai jamais vu personne consommer une telle quantitĂ© de fraises, je t’assure mon amour, c’est impressionnant. Si tu en as tellement envie, on pourrait peut-ĂȘtre s’en faire monter dans la chambre ce soir
 avec de la chantilly et
 une coupe de champagne, tu en dis quoi ? »Et attention, quand Aaron disait une coupe de champagne », ce n’était pas qu’une façon de parler, il n’avait pas envie que Lise reprenne goĂ»t Ă  l’alcool et encore moins qu’elle fasse des folies avec son foie dĂ©sormais en bonne santĂ©. Afin de mieux la convaincre, le jeune homme se pencha vers elle, ponctuant chaque phrase par un petit baiser dĂ©posĂ© Ă  la commissure de ses lĂšvres. Une petite brise venait de se lever mais malgrĂ© tout, la chaleur se faisait encore bel et bien ressentir, Ă  moins que ce ne soit tout simplement la prĂ©sence de la jeune femme Ă  ses cĂŽtĂ©s, allez savoir
 Je te laisse nous reconduire Ă  la boutique ?! Je prendrai le relais pour rentrer Ă  l’hĂŽtel, rien que pour faire rĂąler mon copain le voiturier. » Il se remit Ă  sourire et attendit qu’elle dĂ©marre pour reprendre la conversation qu’elle avait lancĂ©e quelques minutes plus tĂŽt. Pourquoi avait-il voulu devenir mĂ©decin ? La rĂ©ponse lui semblait Ă©vidente, Aaron n’avait jamais souhaitĂ© faire autre chose, Ă  dire vrai, il n’y avait mĂȘme jamais pensĂ©. Le fait que son pĂšre soit Ă©galement mĂ©decin n’était probablement pas un hasard, cependant, ça relevait de son inconscient et pour Aaron, il Ă©tait hors de question d’admettre un quelconque lien avec le choix de son paternel. Tu sais pour rĂ©pondre Ă  ta question de tout Ă  l’heure concernant la mĂ©decine et bien
j’ai toujours Ă©tĂ© passionnĂ© par le fonctionnement du corps humain. Et lĂ  je parle pas que de l’anatomie fĂ©minine si tu vois ce que je veux dire
 plus sĂ©rieusement, j’ai toujours voulu faire mĂ©decine et ça depuis que je suis gosse. Je crois que la premiĂšre fois que j’y ai pensĂ©, c’est quand je me suis retrouvĂ© Ă  l’hĂŽpital pour un mois
 puis cette idĂ©e ne m’a jamais quittĂ©. Je trouvais ça gĂ©nial de pouvoir guĂ©rir les autres. Quand j’avais six ou sept ans, Sarah m’a posĂ© la mĂȘme question et je lui ai rĂ©pondu Tu sais maman, si je veux devenir mĂ©decin, c’est uniquement pour pouvoir t’empailler le jour oĂč tu seras morte et te garder avec moi le restant de mes jours. » Cette rĂ©plique atroce fait fureur depuis dix-huit ans chaque fois qu’on fait un repas de famille !! Puis je crois surtout que j’avais une certaine motivation non nĂ©gligeable Ă  la base puis tu sais que j’ai toujours eu des facilitĂ©s en cours
 Mais honnĂȘtement je ne pense pas que ça aurait suffit pour m’aider Ă  surmonter les deux premiĂšres annĂ©es de mĂ©decine qui sont gĂ©nĂ©ralement horribles Ă  vivre pour tout le monde. On te met une pression incroyable. Ce qui m’a poussĂ© Ă  rĂ©ussir du premier coup et Ă  arriver dans les premiers au classement, c’est de ne pas avoir levĂ© le nez de mes bouquins pendant ces deux annĂ©es lĂ . J’avais de bonnes raisons de ne pas le faire car c’était soit Ă©tudier, soit penser Ă  toi. Le choix me paraissait Ă©vident Ă  ce moment lĂ  puis de toute maniĂšre, Ă  chaque fois que je refermais mes bouquins tu occupais de nouveau mon esprit. Ah oui et j’oubliais !! Si j’ai voulu faire mĂ©decine, c’est avant tout pour pouvoir me payer toute une collection de cabriolets comme celui-ci. T’en dis quoi, hum ?! Un de chaque couleur
 »Il dĂ©tourna la tĂȘte en direction de Lise tout en affichant un large sourire. Il avait bien remarquĂ© qu’elle Ă©tait presque devenue jalouse de cette voiture – ce qui ne l’empĂȘchait visiblement pas de prendre beaucoup de plaisir Ă  la conduire- du coup, il n’osait mĂȘme pas imaginĂ© s’il en avait toute une collection. C’est vrai, je trouve ça dommage qu’on ai jamais pris le temps de parler de nous et de nos rĂȘves. Finalement, j’ai l’impression qu’on se connaĂźt Ă  la fois trĂšs bien et trĂšs superficiellement. Non pas que ce soit une mauvaise chose, au contraire, je trouve ça fascinant d’apprendre Ă  te dĂ©couvrir. La preuve, je dĂ©couvre des choses intĂ©ressantes comme cette histoire d’expĂ©rience avec 
 comment s’appelle-t-elle ?! Tu crois qu’elle a prĂ©vu quelque chose pour ce soir ?! » Aaron afficha un nouveau sourire taquin, avant de se pencher vers Lise pour dĂ©poser un baiser sur son Ă©paule pendant qu’elle conduisait. D’ailleurs, ils n’allaient plus tarder Ă  arriver devant la boutique afin de rĂ©cupĂ©rer leurs tenues, ce qui laissait dĂ©jĂ  Aaron relativement perplexe. Tu crois vraiment qu’il aura eu le temps de finir ?! Je sais pas si je vais vraiment me sentir Ă  l’aise dans cette tenue. Tu sais qu’on m’a dĂ©jĂ  proposĂ© de poser pour quelques photos ?! J’ai jamais voulu
 c’est dire Ă  quel point je me sens Ă  l’aise avec le milieu de la mode ! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mer 5 Mai - 203 Entendre Aaron parler de ses rĂȘves Ă©tait assez Ă©trange. IntĂ©ressant, fascinant mĂȘme, et Ă©trange Ă  la fois, parce que Lise avait l’impression d’ignorer tout une partie de lui. Oh, il y avait sĂ»rement des choses qu’il ignorait sur elle Ă©galement, mais pour l’instant, les projecteurs Ă©taient rivĂ©s sur Aaron, et non sur elle. Pour tout dire, ça ne l’étonnait mĂȘme pas qu’il ait dit Ă  Sarah qu’il comptait bien l’empailler Ă  sa mort
La connaissant, elle avait du ĂȘtre horrifiĂ©e par la chose au premier abord, puis elle devait en rire maintenant. Lise en riait elle-mĂȘme, tout en conduisant le magnifique cabriolet qu’elle lui avait offert pour les reconduire Ă  la boutique. Les sensations Ă©taient lĂ , c’était certain
Lise Ă©tait dans son Ă©lĂ©ment, Aaron ne savait pas Ă  quel point. VoilĂ  bien quelque chose qu’il devait ignorer d’elle, puisqu’elle n’avait jamais fait de circuit ni de plongĂ©e Ă  San Francisco. Elle avait gardĂ© ces activitĂ©s lĂ  pour quand elle Ă©tait Ă  New York, en vĂ©rité Mais il devait aimer cette idĂ©e, puisqu’il ne lui avait fait aucune rĂ©flexion. Son cĂŽtĂ© garçon manquĂ© parlait trĂšs fort parfois
Elle Ă©tonnait Ă©normĂ©ment de ses connaissances masculines rien qu’en matiĂšre de conduite, de vitesse ou mĂȘme de boisson. Lise Ă©tait considĂ©rĂ©e comme une warrior dans tous les sens du terme, parce qu’elle Ă©tait capable de supporter bien des choses par rapport Ă  ses potes. C’était sa petite fierté Mais il n’y avait rien de tout cela lorsqu’elle Ă©tait en prĂ©sence d’Aaron Elle se trouvait ĂȘtre parfaitement fĂ©minine, fĂ©line mĂȘme, portĂ©e avant tout sur le charme, la sĂ©duction et l’amour. Il n’y avait pas de cĂŽtĂ© garçon manquĂ© qui tienne, sauf peut-ĂȘtre lorsqu’elle se trouvait au volant de ce magnifique cabriolet, qu’elle jalousait presque Ă  cause des remarques incessantes d’Aaron
D’ailleurs, il reprit de plus belle en donnant pour derniĂšre raison Ă  vouloir devenir mĂ©decin le fait de se payer toute une collection de cabriolet. Rien que pour ça, elle lui donna un coup de poing amical contre son Ă©paule, pour le punir » en quelque sorte. Oh, elle n’avait pas quittĂ© la route des yeux, mais il ne perdait rien pour attendre
S’il continuait son manĂšge, elle allait ĂȘtre bien plus sĂ©vĂšre ! Ah oui, tu veux te faire une collection, hein ? Bah tant pis, ce soir je ferais des bĂ©bĂ©s Ă  mes fraises si jamais tu continues Ă  m’emmerder avec ta folie des caisses ! Puis d’abord, j’suis sĂ»re que sur un circuit je te bats. Question d’entraĂźnement mon ange ! Et si t’es pas sage, je ferais des folies avec mes fraises et tu seras privĂ© de bisous ! »Lise lui tira la langue, son cĂŽtĂ© enfantin ressortant divinement, mĂȘme si elle Ă©tait en pleine conduite. C’était une question de principe, aprĂšs tout, il dĂ©passait les bornes ! Elle accelĂ©ra d’ailleurs un poil pour se donner plus de sensations et oublier cette derniĂšre rĂ©plique
Mais elle ralentit lĂ©gĂšrement tandis qu’il la taquina sur son expĂ©rience homosexuelle. Ah, elle ne risquait pas d’oublier cette erreur, diable ! S’il lui rĂ©pĂ©tait Ă  longueur de temps, Lise ne risquait pas d’oublier cette expĂ©rience qu’elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne jamais avoir vĂ©cue. Oh, mais si tu veux je lui donne ton numĂ©ro, et je vais aller voir mes amants hein ! Puis tu sais, j’ai eu Ă©normĂ©ment d’expĂ©riences masculines
Des musclĂ©s, des tatouĂ©s, des romantiques, des plans culs
Tout ça tout ça ! J’ai une vie sexuelle active moi, m’sieur ! Mais les plans Ă  plusieurs
Pfeuh c’est juste inintĂ©ressant. Surtout avec cette fille d’ailleurs. Puis tu sais, tu es loin de tout savoir sur moi
Tu n’auras qu’à me faire subir un dĂ©licieux interrogatoire au restaurant si tu veux, je suis prĂȘte ! »Lise eut un petit rire tandis qu’elle garait la voiture, prenant sa main pour y dĂ©poser un baiser charmeur comme si c’était elle l’homme et lui la femme dans l’histoire. Pour pousser le bouchon encore plus loin, elle bondit hors de la voiture comme il l’avait fait plus tĂŽt dans l’aprĂšs midi, et fit le tour de celle-ci afin de lui ouvrir la porte. Elle aimait bien se moquer de lui parfois
Mais elle se fit pardonner avec un baiser lĂ©ger comme une brise dĂ©posĂ© sur ses lĂšvres, en lui murmurant qu’il n’avait pas Ă  s’inquiĂ©ter. Juste un essayage et ils seraient de retour Ă  l’hĂŽtel. D’ailleurs, Ă  peine Lise avait-elle posĂ© un pied Ă  l’intĂ©rieur de la boutique que le couturier bondissait sur elle pour lui dire Ă  quel point il Ă©tait ravi qu’elle lui ait passĂ© commande
Les vĂȘtements Ă©taient prĂȘts, bien sĂ»r ! Seulement, ils n’auraient pas le temps de les essayer pour d’éventuelles retouches, car ils devaient fermer boutique. Lise s’empressa de dire que ce n’était pas grave, et qu’ils repasseraient le cas Ă©chĂ©ant, mĂȘme si elle doutait que ce soit nĂ©cessaire
Et que dans tous les cas, le couturier aurait un coup de fil d’elle le lendemain pour qu’il ait son ressentit sur les vĂȘtements. Lise prit donc les paquets, tandis que la rĂ©ceptionniste approchait pour lui dĂ©poser un bisou sur la joue, en rajoutant qu’elle avait glissĂ© un magnifique corset rouge et noir en cadeau. GĂȘnĂ©e, elle la remercia d’un sourire et poussa presque Aaron Ă  l’extĂ©rieur, pour qu’ils les reconduisent Ă  l’hĂŽtel. Mon dieu qu’elle est gĂȘnante ! M’enfin, je suppose que tes souhaits ont Ă©tĂ© exaucĂ©s, ce soir j’essayerais ton corset et tu devras me dire s’il me va. Je suppose que ça ne devrait pas ĂȘtre une trop dure Ă©preuve pour toi
 »Lise le taquinait, bien entendu
Quel homme n’avait jamais apprĂ©ciĂ© voir une femme en corset ? Mais pour l’instant, elle avait hĂąte de retourner Ă  l’hĂŽtel, pour voir ce qu’il lui avait concoctĂ© pour le reste de la soirĂ©e. AprĂšs tout, Lise avait toujours adorĂ© les surprises
Et tandis qu’ils rentraient Ă  l’intĂ©rieur de la grille de l’hĂŽtel, elle ne pu s’empĂȘcher la remarque suivante Tiens, ce n’est pas le mĂȘme voiturier ! Mais est-ce que tu vas pouvoir supporter de laisser ton fabuleux bijou entre les mains de cet inconnu ? Ca ne va pas te paraĂźtre trop insupportable ? Je te laisse lui faire par avance une tĂȘte au carrĂ©, je t’attends devant la porte de la chambre. »Lise lui fit un clin d’Ɠil, suivit d’un bisou sur la joue, avant de descendre et d’effectivement prendre l’ascenseur pour retrouver leur chambre. Elle attendait patiemment devant la porte
En se tenant de maniĂšre sexy AdossĂ©e au mur, l’un de ses pieds contre
Un vrai pose digne de Tex Avery. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 1914 Tout en arrĂȘtant la voiture devant l’hĂŽtel, Aaron Ă©valua attentivement la confiance qu’il pouvait accorder Ă  ce nouveau voiturier. Humm ouais
 il lui semblait encore plus suspect que le prĂ©cĂ©dent, Ă  la longue, il allait finir par dormir dans la voiture, ce serait beaucoup plus simple pour tout le monde et plus spĂ©cialement pour Lise qui n’aurait plus Ă  supporter ses incessantes remarques concernant ce fameux joujou. En sortant de la voiture, Aaron lança un regard sombre en direction du jeune homme qui devait avoir dix-huit ans tout au plus. La moindre Ă©gratignure sur la carrosserie et Aaron lui ferait une tĂȘte au carrĂ©, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Cela dit, cinq minutes plus tard
 “ J’ai toujours rĂȘvĂ© d’avoir la mĂȘme, mĂȘme modĂšle, mĂȘme couleur. Rien Ă  voir avec ma vieille caisse. Je me la suis payĂ©e avec l’argent qui aurait du servir pour mes Ă©tudes. J’étais pas fait pour ça de toute maniĂšre puis j’aime beaucoup ce job. Je me dis qu’en Ă©conomisant un peu, je devrais pouvoir rĂ©ussir un jour Ă  me la payer. »Aaron Ă©tait dĂ©sormais Ă  la place du passager, main droite pendant de la voiture, grand sourire aux lĂšvres et le jeune voiturier Ă  ses cĂŽtĂ©s. Et oui, croyez le ou non, il venait de sympathiser avec ce jeune garçon et ce, uniquement car ils Ă©taient aussi irrĂ©cupĂ©rables l’un que l’autre devant cette somptueuse voiture. Le jeune voiturier se nommait Kyle et lui avait fait une adorable remarque au moment oĂč il avait aperçu la voiture si bien que tout Ă  coup il lui semblait absolument sympathique. Et attends t’as rien vu encore ! AccĂ©lĂšre un peu et Ă©coute le bruit qu’elle fait. Un vrai bijou. Vas pas trop vite non plus, t’as pas l’air de tellement maĂźtriser
 » J’ai mon permis depuis trois mois seulement. » Ok, ça suffit, arrĂȘte toi lĂ . »Aaron attendit qu’il se gare puis sortit de la voiture avant de jeter un nouveau regard suspect en direction du jeune voiturier. Etait-ce une bonne idĂ©e de le laisser seul avec elle ?! Et si jamais il lui faisait du mal et qu’il profitait du fait qu’il ai le dos tournĂ© ?! Aaron secoua doucement la tĂȘte en rĂ©alisant qu’il parlait de sa voiture comme de sa petite amie, ça devenait vraiment grave Ă  ce niveau lĂ . Il s’apprĂȘtait Ă  dire quelque chose, mais Kyle ne tarda pas Ă  reprendre Ne vous inquiĂ©tez pas, je vais veiller sur elle. Je l’aime trop pour pas y faire attention, vous avez ma parole. »Aaron ne pu s’empĂȘcher de sourire aprĂšs cette remarque. Il venait bel et bien de trouver pire cas que lui. AprĂšs l’avoir remerciĂ© d’un gĂ©nĂ©reux pourboire, Aaron regagna l’hĂŽtel et grimpa dans l’ascenseur afin d’aller rejoindre Lizzie. Il traversa rapidement le couloir et lorsqu’il fut devant la chambre souria niaisement en voyant la position dans laquelle elle l’attendait. Tu as vraiment dĂ©cidĂ© de jouer avec mes nerfs ce soir, hum?! J’étais avec le voiturier
 super sympa ce gamin d’ailleurs. Bon, Ă  partir de maintenant, si je fais encore une quelconque allusion Ă  cette voiture, tu as le droit de m’en faire payer le prix. »Il savait que ce ne serait pas facile de passer le reste du week end sans faire la moindre allusion Ă  cette merveille, mais il fallait impĂ©rativement qu’il passe Ă  autre chose. Aaron ouvrit la porte de leur chambre et quand ils furent Ă  l’intĂ©rieur, il rĂ©alisa que Kyle ne lui avait pas donnĂ© son ticket pour rĂ©cupĂ©rer la voiture. Merde !! Je vais appeler la rĂ©ception pour demander de
 pour
 les..bah pour nos fraises et notre chantilly! »La promesse de ne plus y faire allusion n’aura pas durĂ© bien longtemps et pourtant, il faisait un effort surhumain. Aaron tĂącha de dĂ©faire le premier bouton de sa chemise qui le serrait lĂ©gĂšrement, tout en dĂ©visageant Lise. A propos, c’était quoi ces petites confidences en sortant de la boutique ?! Elle voulait te dire quoi Ă  l’oreille ?! J’espĂšre que c’était pas une proposition indĂ©cente sinon tu vas regretter de ne pas avoir dit oui
 »Il se remit Ă  sourire tout en attrapant le tĂ©lĂ©phone pour appeler la rĂ©ception au sujet de sa voiture. Cependant, Lise Ă©tait toujours Ă  quelques pas de lĂ , aussi, il posa une main sur le combinĂ© afin que son interlocuteur ne puisse pas l’entendre et se pinça les lĂšvres avant de reprendre T’as pas envie d’aller Ă  la salle de bain ou de te changer ?! Oh et il y a une vue magnifique du balcon, tu es allĂ©e voir ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 1949 Aaron et cette voiture, c’était une grande histoire d’amour
Lise Ă©tait presque tentĂ©e de regretter de l’avoir achetĂ©e, mais il fallait bien accepter qu’Aaron soit un homme fan de cette voiture. Il en Ă©tait dingue, presque gaga
Et Ă  peine Ă©taient-ils rentrĂ©s dans la chambre, Ă  peine avait-il dit qu’elle pourrait lui faire payer le prix d’une quelconque allusion Ă  sa voiture que Lise sentit qu’il Ă©tait dĂ©jĂ  tentĂ© d’y refaire allusion. Le fait qu’il l’oblige presque Ă  aller se changer lui fit faire une moue proprement outrĂ©e
Il ne pouvait pas passer cinq minutes sans parler de cette voiture ma parole ! Mais Lise le laissa prendre le tĂ©lĂ©phone, tentant de ne pas hurler d’impatience avant d’envoyer Ă  la volĂ©e Oh mais si, elle m’a fait tout plein de confidences bien salaces, et si tu continues de parler de ta fichue voiture, je la prends pour aller faire des cochonneries avec cette fille ! »C’était dit
Lise avait trĂšs mauvais caractĂšre, il ne fallait pas lui en vouloir. AprĂšs tout, ils Ă©taient censĂ©s passer un weekend en amoureux et rĂ©sultat, il parlait de sa voiture Ă  longueur du temps
Ce fut donc avec un soupir non dissimulĂ© que Lise se rendit dans la salle de bain, tout en claquant joyeusement la porte. Elle n’était pas vraiment en colĂšre, mais elle n’était pas en excellente disposition non plus. Ca lui faisait bizarre de ressentir tout ça
Sam n’avait jamais parlĂ© de voitures avec elle, c’était plutĂŽt elle qui le saoulait avec ses circuits, et ça lui faisait presque un coup sur le moral de ne plus ĂȘtre la seule Ă  ĂȘtre chiante lĂ -dessus
Mais passons. Lise avait des choses Ă  faire pour ĂȘtre radieuse ce soir Remettre la magnifique robe Chanel, se dĂ©barbouiller, se maquiller et mettre les bijoux qu’Aaron lui avait offerts. Elle passa prĂšs d’une demi heure dans la salle de bain, au bas mot, et encore, elle trouvait qu’elle avait Ă©tĂ© particuliĂšrement rapide. Lorsqu’elle ressortit, elle Ă©tait coiffĂ©e, maquillĂ©e, habillĂ©e bien sĂ»r et parfumĂ©e. Pour l’occasion, elle avait fait une sorte de chignon improvisĂ©s avec des petites pinces Ă  cheveux, et elle se trouvait parfaite comme ça. Elle eut un soupir lĂ©gĂšrement gĂȘnĂ© en se prĂ©sentant Ă  Aaron d’ailleurs, comme si c’était la premiĂšre fois qu’il la voyait. AprĂšs tout, ce n’était pas comme si elle Ă©tait extrĂȘmement coutumiĂšre de la chose, surtout en sa prĂ©sence Elle Ă©tait toujours trĂšs bien habillĂ©e, mais elle n’avait jamais portĂ© de tenue pareille devant lui. Pour un peu, Lise se serait mise Ă  rougir
Mais elle se contint en se raclant lĂ©gĂšrement la gorge. Elle ne savait pas s’il allait l’attaquer encore avec sa voiture jusqu’à la pousser Ă  bout ou juste la complimenter, toutefois elle s’avança assez prĂšs pour sentir sa respiration contre son visage. Elle s’avança davantage et captura trĂšs dĂ©licatement ses lĂšvres, sans que son baiser soit profond
C’était juste un avant goĂ»t. Il n’avait pas tort, elle comptait bien jouer avec ses nerfs autant qu’elle le pourrait, peut-ĂȘtre pour lui faire payer le fait d’avoir fait allusion Ă  sa voiture
Ou juste pour le plaisir, et parce qu’elle aimait le savoir en attente d’elle. C’était sa petite fiertĂ© personnelle. Un baiser pour te faire taire, et pour te faire attendre
 Puis qu’il n’y a ni fraises ni chantilly j’en dĂ©duis que tu as appelĂ© pour ta voiture et donc, tu devras supporter mon absence jusqu’à ce que tu sois prĂȘt. PremiĂšre Ă©preuve ! Je t’attends devant la salle de restaurant
TĂąche de ne pas traĂźner, qu’un jeune homme ne me kidnappe pas ! »Lise lui donna un autre baiser suivit d’un clin d’Ɠil, afin de lui prouver qu’elle plaisantait. Elle quitta ensuite la chambre d’un pas lent, sachant pertinemment qu’il la regarderait jusqu’à ce qu’elle quitte la piĂšce. Sauf que maintenant qu’elle avait fermĂ© la porte, il fallait qu’elle trouve Ă  s’occuper jusqu’à ce qu’il apparaisse, magnifique comme d’habitude, dans la salle de restaurant. Comme convenu, elle descendit, presque gĂȘnĂ©e par les regards qui se posaient sur elle, regrettant presque de ne pas avoir attendu dans la chambre qu’il soit prĂȘt
Elle soupira doucement, tĂąchant de rester calme, jusqu’à ce qu’elle n’arrive Ă  destination. Il y avait trois siĂšges second empire devant elle, dont deux Ă©taient dĂ©jĂ  occupĂ©s par des personnes ĂągĂ©es se tenant la main. De toute Ă©vidence, c’était un couple
Mais Ă  cƓur vaillant rien d’impossible, et Lise se risquait Ă  s’asseoir Ă  cĂŽtĂ© d’eux, sans les regarder de peur d’ĂȘtre impolie. Mais ne pas les regarder ne suffit visiblement pas La dame lui demanda ce qu’elle venait faire ici, l’endroit rĂȘvĂ© pour qu’un homme demande une femme en mariage ! Les battements du cƓur de Lise commencĂšrent Ă  s’accĂ©lĂ©rer doucement, tandis qu’elle hochait la tĂȘte de maniĂšre polie, sans oser rĂ©pondre. Son couple avec Aaron Ă©tait un peu atypique
Rien que la premiĂšre fois qu’elle Ă©tait venue chez lui, elle n’avait pas Ă©tĂ© comme les autres Il avait fait des pĂątes, elle s’était moquĂ©e de lui, il l’avait aspergĂ©e d’eau et il s’était retrouvĂ© avec le contenu de la casserole, dĂ©sormais froid, sur sa belle chemise blanche. Peu commun, n’est-ce pas ? Rien qu’à cette pensĂ©e, Lise se mit Ă  sourire, et le vieux monsieur n’hĂ©sita pas Ă  lui dire que c’était lĂ  le sourire d’une femme amoureuse
A croire que ça se lisait sur son visage ! Mais il fallait dire qu’aprĂšs ce qu’ils avaient traversĂ©, il y avait de quoi sourire maintenant qu’ils Ă©taient enfin bien ensemble. Pendant des mois, Lise avait craint que cette histoire ne trouve jamais de fin heureuse
Et ces deux personnes ĂągĂ©es, mariĂ©e depuis cinquante ans visiblement, ne savaient pas combien elle Ă©tait rassurĂ©e. Vous ĂȘtes mariĂ©s depuis cinquante ans ? Mes fĂ©licitations ! Surtout si vous venez ici pour renouveler vos vƓux chaque annĂ©e, je trouve ça adorable. » Oh mais vous savez mademoiselle, un couple c’est comme un champ de bataille
Il y a des jours de paix et des jours de guerre. Vous trouverez forcĂ©ment un Ă©quilibre entre les deux ! » Puissiez vous avoir raison
Cependant, contrairement Ă  vous, je ne suis pas mariĂ©e. »C’était presque triste de le dire. Mais Lise ne se faisait pas d’illusion Aaron avait essuyĂ© une sorte de refus une fois, il ne risquerait sĂ»rement pas de recommencer ! MĂȘme si Lise adorerait qu’il le fasse, justement. Parce que cette fois, elle Ă©tait sĂ»re de la rĂ©ponse qu’elle donnerait. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2051 A la fois troublĂ©, dĂ©stabilisĂ© et complĂštement dĂ©sarmĂ©, Aaron resta sans voix au moment oĂč il vit Lizzie sortir de la salle de bain et sentit trĂšs perceptiblement son cƓur s’emballer dans sa poitrine face Ă  cette divine apparition. Incontestablement, il n’avait jamais vu pareille beautĂ© et d’ailleurs, il dĂ» faire un effort incroyable pour ne pas bafouiller au moment oĂč il la complimenta. Lise avait toujours Ă©tĂ© capable de le dĂ©stabiliser avec une facilitĂ© dĂ©concertante, elle Ă©tait d’ailleurs la seule Ă  y parvenir car Aaron savait rester de marbre face Ă  n’importe qui d’autre. Un simple mot, un simple regard de sa part et il se retrouvait dans la peau d’un adolescent face Ă  son premier flirt. C’était assez mignon de le voir agir comme ça, mais Aaron avait plutĂŽt l’impression de perdre totalement le contrĂŽle, lui qui d’ordinaire restait maĂźtre de la situation et jouait au play boy que rien ni personne n’est capable d’impressionner. Cela dit, il y avait toujours eu entre Lizzie et lui une complicitĂ© incroyable et parfois, il n’avait pas le temps de parler qu’elle anticipait dĂ©jĂ  ce qui allait venir. C’était assez dĂ©sarmant que quelqu’un puisse lire dans vos pensĂ©es de la sorte et vous connaisse bien mieux que vous ne vous connaissez vous-mĂȘme. C’est fou mais parfois, Aaron avait mĂȘme l’impression que tout deux n’étaient qu’une seule et mĂȘme personne. Par le passĂ©, Sarah lui disait souvent qu’il finirait par trouver quelqu’un qui serait son pendant fĂ©minin, car bien que n’ayant jamais rencontrĂ© le grand amour elle-mĂȘme, elle savait qu’il existait et avait essayĂ© de convaincre son incorrigible fils que l’amour ne se limite par Ă  une belle paire de seins ou Ă  des fesses bien rebondies. Elle lui avait dit que cette fille lĂ  le comprendrait mieux que quiconque et qu’elle le mĂšnerait par le bout du nez. Jusqu’ici, il s’était toujours mit Ă  rire en affirmant que celle qui parviendrait Ă  faire chavirer son cƓur n’était pas encore nĂ©e sauf que cette fois, il Ă©tait contraint d’admettre que si Lizzie lui demandait de dĂ©crocher la Lune, non seulement, il le ferait mais en plus de ça, il lui ramĂšnerait les Ă©toiles avec. C’est alors qu’aprĂšs un baiser bien trop court Ă  son goĂ»t, la jeune femme lui annonça qu’elle irait l’attendre devant le restaurant. Manifestement, Aaron ne pouvait qu’éprouver une sentiment de frustration et de dĂ©ception Ă  l’idĂ©e de la laisser s’en aller sans mĂȘme prendre la peine de l’attendre. Il aurait Ă©tĂ© bien trop fiĂšre de lui donner son bras et descendre les escaliers en sa compagnie, pĂ©nĂ©trant dans le restaurant tel un couple glamour, parfait et parfaitement assorti. Sans compter qu’Aaron ne pouvait dĂ©tacher son regard de Lizzie et se doutait bien qu’il en serait de mĂȘme pour tous les hommes qui croiseraient son chemin entre la chambre et le restaurant. C’était sans doute le prix Ă  payer pour avoir osĂ© porter toute son attention envers le cabriolet plutĂŽt qu’envers la femme qu’il aimait et il l’avait certainement bien mĂ©ritĂ©. C’était plus fort que lui, il ne l’avait pourtant pas fait dans le but de l’offenser, mais simplement car il Ă©tait complĂštement fou de son nouveau joujou. Ca lui passerait probablement au fil du temps
DĂšs qu’elle referma la porte, il se leva pour Ă  son tour, se prĂ©parer. Aaron se devait d’ĂȘtre parfait, il fallait qu’il soit Ă  la hauteur de celle qui serait Ă  son bras ce soir. Quand il arriva dans le hall, Aaron ne pu s’empĂȘcher de soupirer doucement en apercevant son reflet dans le miroir. Il faut dire qu’ainsi vĂȘtu, la ressemblance avec son pĂšre Ă©tait particuliĂšrement frappante ce qui avait le don de le dĂ©ranger. VĂȘtu d’un costume qui lui allait Ă  la perfection, Aaron avait pourtant des airs de James Bond des temps modernes et d’ailleurs, les regards troublĂ©s de quelques femmes qu’il croisa le firent sourire. En d’autres circonstances, Aaron n’aurait pas hĂ©sitĂ© Ă  en rajouter un peu, mais depuis qu’il avait retrouvĂ© Lise, il n’en Ă©prouvait ni l’envie, ni le besoin, sans doute parce qu’elle Ă©tait la seule Ă  qui il avait envie de plaire
 Quand il l’aperçu enfin, il remarqua qu’elle Ă©tait en train de parler avec un couple d’un certain Ăąge. Aaron se rapprocha, salua poliment le couple et glissa sa main dans celle de Lise avant de dĂ©poser un baiser sur sa joue. Ne sont-ils pas mignons Georges ? J’ai l’impression de nous voir Ă  leur Ăąge. L’amour est un bien prĂ©cieux, ne l’oubliez jamais. »Aaron ne tarda pas Ă  comprendre qu’ils Ă©taient tout deux ici pour fĂȘter leur anniversaire de mariage, le cinquantiĂšme pour ĂȘtre exact et Ă  dire vrai, la perspective d’une telle relation le laissait rĂȘveur et perplexe Ă  la fois. Tandis que Lizzie et lui suivaient un jeune serveur jusqu’à la table qui leur Ă©tait rĂ©servĂ©e, Aaron pencha lĂ©gĂšrement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, visiblement songeur. Cinquante ans, tu te rends compte ?! C’est magnifique je trouve. Tu crois que tu pourrais me supporter aussi longtemps ?! Je veux dire, cinquante ans, c’est pas rien. C’est ça le vĂ©ritable amour, pas les histoires foutues en l’air au moindre coup de vent. Passer toute une vie avec la mĂȘme personne
 c’est quelque chose qui m’aurait sans doute effrayĂ© jusqu’à aujourd’hui.»EffrayĂ©. Le mot Ă©tait faible. DĂ©jĂ  quand une fille avait le malheur de le rappeler aprĂšs un premier rendez vous, Aaron prenait la fuite sans rĂ©flĂ©chir alors imaginez-le envisager une relation sur le long terme, c’était carrĂ©ment impossible ! Pourtant, Lise Ă©tait une vĂ©ritable Ă©vidence Ă  ses yeux, il savait qu’il Ă©tait capable de changer pour elle et d’ailleurs, il en avait envie car il ne se voyait pas passer le restant de ses jours avec une autre personne qu’elle. Tu as dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  ça ?! A ce qui pourrait advenir de nous dans quelques annĂ©es, dans quelques mois ?! J’ai jamais vraiment cru qu’on pouvait s’aimer toute une vie. A mes yeux, il Ă©tait possible d’avoir plusieurs grands amours dans une vie, des histoires qui te font changer du tout au tout et qui te marquent dĂ©finitivement. Enfin, ça c’était avant
 depuis j’ai eu le temps de mĂ»rir et de comprendre que quand on aime, ce n’est qu’une fois et pour de bon. »Il dĂ©tourna son regard vers elle, serrant un peu plus sa main dans la sienne avant d’embrasser de nouveau sa joue tendrement tandis que le serveur leur indiquait leur table avec un large sourire, les invitant Ă  prendre place. C’est ce qu’ils firent. Aaron le remercia et le serveur leur proposa alors quelques rafraĂźchissements pour commencer le repas. Connaissant les goĂ»ts de Lise et parce que cette soirĂ©e se devait d’ĂȘtre spĂ©ciale, Aaron commanda une bouteille de vin blanc et quand le serveur fut parti, il dĂ©posa sa main sur celle de la jeune femme d’un geste tendre. Et ne t’en fais pas mon ange, je veille sur ce tout nouveau foi. Tu as un mĂ©decin
bon... futur mĂ©decin
 rien que pour toi. »Il se pencha dĂ©licatement, tout en approchant la main de Lise de ses lĂšvres pour y dĂ©poser un baiser et songea Ă  nouveau Ă  cette histoire de mariage. D’aprĂšs toi, qu’est-ce qui fait qu’on peut s’aimer durant cinquante ans de la sorte ?! »DerniĂšre Ă©dition par Aaron J. Cooper le Jeu 6 Mai - 2141, Ă©ditĂ© 2 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2122 Lise eut un sourire radieux face aux remarques de la vieille dame. Pour un peu, elle se serait imaginĂ©e dans quelques annĂ©es, autant en forme
C’était Ă©trange de s’imaginer dans quelques annĂ©es comme ça, au bras du mĂȘme mari depuis cinquante ans. Avant, Lise aurait Ă©tĂ© pĂ©trifiĂ©e face Ă  cette idĂ©e
Maintenant, elle la laissait rĂȘveuse. C’était merveilleux d’ĂȘtre aussi Ă©quilibrĂ©e dans un couple qui dure, qui reste solide. Ce fut la premiĂšre chose Ă  laquelle elle songea tandis qu’Aaron arrivait, fringuant qu’il Ă©tait, accueillit par un immense sourire de la part de Lise. Elle le dĂ©vorait littĂ©ralement des yeux, n’osant qu’à peine imaginer le nombre de regards qui devaient s’ĂȘtre posĂ©s sur lui depuis qu’il Ă©tait entrĂ©. Mais elle s’en fichait, il n’y en aurait que pour eux ce soir. Au diable les anciennes histoires, les anciens rĂ©flexes, Lise n’était pas lĂ  pour sĂ©duire n’importe qui, elle voulait uniquement plaire Ă  Aaron. Ce fut pourquoi elle eut un sourire non moins radieux face Ă  la derniĂšre rĂ©plique de cette vieille dame, comprenant bien mieux le sens de ses mots maintenant qu’il y a quelques annĂ©es. Avant, Lise n’était qu’une tĂȘte brĂ»lĂ©e souhaitant s’amuser sans jamais se prĂ©occuper du lendemain. Le reste n’avait pas d’importance
En cela, son pĂšre n’avait pas tort, elle avait Ă©tĂ© une enfant sans responsabilitĂ©s, sans conscience. Ce n’était pas dit forcĂ©ment de la maniĂšre la plus aimable, mais elle devait reconnaĂźtre qu’entre Sam et elle, leur pĂšre avait eu du fil Ă  retordre. Mais elle quitta bien vite ce genre de pensĂ©es, manquant d’éclater de rire tandis qu’Aaron Ă©tait Ă©berluĂ© par les cinquante ans de mariage du couple qu’il venait de voir. Il n’avait pas tort, c’était impressionnant. A bien y rĂ©flĂ©chir, Lise Ă©tait totalement prĂȘte Ă  vivre autant d’annĂ©es qu’il lui permettrait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Dire que ce serait facile serait un pur mensonge
Mais elle se plaisait Ă  croire que malgrĂ© les difficultĂ©s, ils seraient capable de ne pas s’entretuer et de s’aimer, tout simplement. DĂ©jĂ , ils avaient retrouvĂ© leur ancienne complicitĂ©, et rien qu’à entendre Aaron commander l’un des vins blancs qu’elle prĂ©fĂ©rait la fit sourire. Il la connaissait vraiment bien
Et il souhaitait prendre soin d’elle. Oh, elle n’avait pas l’intention de laisser ses anciens dĂ©bordements alcooliques s’exprimer ce soir
Ce serait inconvenant et Lise n’avait aucune envie de gĂącher la soirĂ©e. Elle serra d’autant plus fortement sa main, goĂ»tant ses lĂšvres avec autant de dĂ©lice qu’autrefois. Rien n’avait changĂ©, c’était comme si leur rupture n’avait jamais eu lieu
Et elle revivait rien qu’en le sachant. Oui, sans conteste, si on a trouvĂ© sa moitiĂ©, on peut vivre cinquante ans
MĂȘme plus, d’ailleurs. Le mariage peut effrayer, mais il peut aussi consolider un couple, et le faire vivre jusqu’à la mort des deux conjoints. Avant, je ne cessais de rĂ©pĂ©ter Ă  Sam que je ne voulais pas avoir la corde au cou, que je n’étais pas assez sage pour ça
C’est vrai que j’aurais trompĂ© n’importe qui si j’en avais eu l’occasion, mais avec toi, jamais je n’aurais osĂ© faire une chose pareille. Parce que dans cinquante ans, je t’aimerais toujours pareillement, Ă  en rompre les battements de mon cƓur. »La discussion Ă©tait trĂšs diffĂ©rente de tout Ă  l’heure
Il n’y avait plus son expĂ©rience homosexuelle qui revenait sur le tapis, il avait oubliĂ© pour un temps sa voiture, il y avait juste cette histoire de mariage. HĂ©las, d’un cĂŽtĂ©, cela lui faisait mal, car cela lui rappelait que lors du NoĂ«l d’il y a trois ans, elle aurait pu se fiancer Ă  Aaron. Douloureuse rĂ©alitĂ©, mais dont elle ne laissa rien paraĂźtre
Du moins, elle essayait, et l’arrivĂ©e du serveur avec le vin fut Ă  point nommĂ© Il dĂ©bouchona la bouteille et mit un fond de vin dans un grand verre, afin de lui faire goĂ»ter. Honneur aux dames, comme dit le proverbe
Lise en huma tout d’abord le parfum, avant de tremper seulement ses lĂšvres pour le goĂ»ter. Il Ă©tait absolument divin
 Huuum, il est parfait. Tu vas l’adorer mon ange. »Lise reposa son verre afin que le serveur la serve un peu plus, attendant qu’Aaron soit aussi servit et le serveur partit pour trinquer. Elle leva son verre sans le quitter des yeux, choquant trĂšs lĂ©gĂšrement leurs deux verres avant de trinquer vĂ©ritablement A nous, Ă  l’amour, et aux mariages qui durent toute une vie. »C’était un peu son souhait, en vĂ©ritĂ©, mais Lise Ă©tait trop fiĂšre pour le dire ouvertement. Elle se contenta donc de boire une lĂ©gĂšre gorgĂ©e de ce vin absolument fabuleux avant de reposer le verre, sans quitter Aaron une seconde des yeux. Elle se souvenait tellement bien de la premiĂšre fois qu’il l’avait invitĂ©e chez lui
Et de la maniĂšre dont elle avait Ă©tĂ© certaine qu’il n’y aurait plus que lui ! Tous ces Ă©vĂšnements entre eux avaient fait qu’elle ne se voyait avec nul autre que lui. C’était Aaron, ou bien elle finirait vieille fille
Lise l’avait toujours dit. Tu te souviens, la premiĂšre fois que tu m’as invitĂ©e chez toi ? On se connaissait depuis trois semaines et on arrĂȘtait pas de se balancer des piques Ă  la figure. Tu aimais mon rĂ©pondant autant que j’apprĂ©ciais le tiens
Et tu avais fait des pĂątes. AprĂšs manger, il en restait dans la casserole, tu n’avait pas tout Ă©goĂ»tĂ© et il restait de l’eau. Je me suis moquĂ©e de toi parce que tu avais les rĂ©flexes culinaires de tous les autres gars que je connaissais
Tu t’es faussement vexĂ© et tu m’as aspergĂ© avec ton robinet. Et moi, je t’ai balancĂ© le contenu de la casserole dessus, Ă  savoir l’eau froide et les pĂątes restantes. Tu m’as soulevĂ©e et emmenĂ©e sous la douche, on s’est battus comme des chiffonniers, et tu as dit que tu te rendais, que j’avais gagnĂ©. J’ai criĂ© victoire, tu m’as embrassĂ©e. Parce que tu n’étais pas comme les autres et que tu as attendu un certain moment avant de le faire, je me suis dit que je ne voulais personne d’autre que toi dans ma vie. Tu Ă©tais
Juste toi. Original, sans barriĂšre de mensonges. En pĂ©nĂ©trant dans ton antre, je savais que je t’aimais dĂ©jĂ . Et aujourd’hui, alors que je suis en face de toi, je t’aime plus que je ne pourrais le dire. Je voulais que tu le saches
C’est un peu ma rĂ©ponse Ă  ta question de tout Ă  l’heure. »Et Lise souriait, de maniĂšre Ă©nigmatique. Ils Ă©taient originaux tous les deux
Comme s’ils Ă©taient chacun une moitiĂ© de l’autre. A cet instant, elle prit sa main dĂ©licatement, n’ayant plus conscience du reste du monde. Elle savait bien que ce ne serait pas facile tous les jours, mais qu’importe ! Aaron, j’ai une question Ă  te poser. Tu n’es pas obligĂ© d’y rĂ©pondre tout de suite, mais je veux quand mĂȘme le faire. Puisque Kitty veut visiblement aller vivre chez Jenny parce qu’elle est trĂšs maternelle avec elle, et parce que je suis convaincue que cet environnement est bien meilleur pour une fillette de onze ans
Est-ce que tu viendrais habiter avec moi ? Tous les jours, toutes les nuits
Tu devras me supporter, mais
J’en ai marre d’ĂȘtre sĂ©parĂ©e de toi. Je veux ĂȘtre avec toi jour et nuit. Je veux ĂȘtre lĂ  quand tu rentres, que ce soit des cours ou de ton stage, je veux pouvoir te faire des bisous dans le cou quand tu travailles, je veux pouvoir t’obliger Ă  rester dans le lit quand tu es pressĂ©, je veux
Vivre avec toi. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2242 Aux mariages qui durent toute une vie
 voila une affirmation pleine de sous-entendus on ne peut plus explicites. Aaron esquissa un lĂ©ger sourire et bu une gorgĂ©e de vin blanc, dĂ©tournant le regard un instant tant la question du mariage se faisait prĂ©sente, presque gĂȘnante. C’était un vĂ©ritable terrain glissant d’aborder ce point ensemble, il en avait conscience. Bien sur, c’est lui qui les avait amenĂ© Ă  aborder ce sujet lĂ  tout simplement car il Ă©tait important pour lui de connaĂźtre le point de vue de la jeune femme, cependant, il ne voulait pas prĂ©cipiter les choses et mĂȘme s’il lui paraissait Ă©vident qu’un jour, il ferait sa demande, ce n’était pas pour maintenant. Lorsque Lise changea de sujet, parlant de leur premier repas chez lui, Aaron grimaça lĂ©gĂšrement, se souvenant de cette soirĂ©e Ă  la fois magique et catastrophique. Ce qu’il ne lui avait jamais avouĂ©, c’est qu’il avait Ă©tĂ© contraint de faire des pĂątes aprĂšs avoir tentĂ© un repas un peu plus sophistiquĂ© et manquĂ© de mettre le feu Ă  la cuisine. C’est donc en catastrophe qu’il avait choisi de changer son programme et de mettre de l’eau sur le feu. Pas vraiment romantique pour un rendez vous, mais depuis, il avait eu l’occasion de lui prouver Ă  maintes reprises ses talents culinaires ; pizzas, pĂątes et plats surgelĂ©s. Il dĂ©clarait forfait, il ne pouvait vraiment pas mieux faire. Comment pourrais-je oublier !! J’étais dĂ©jĂ  un piĂštre cuisinier Ă  l’époque mais quoi qu’il en soit, c’était une soirĂ©e magnifique. Puis tu n’as jamais osĂ© m’avouer que mes pĂątes Ă©taient immangeables, tu as mĂȘme eu l’audace de prĂ©tendre que c’était dĂ©licieux alors que moi, j’avais l’impression de manger du carton en sauce. Puis c’était notre premier baiser Ă©changé  j’ai attendu longtemps avant de me lancer avec toi. Non pas que je ne voulais pas le faire, au contraire, j’en mourrais d’envie depuis un bout de temps dĂ©jĂ . Tu n’imagines mĂȘme pas Ă  quel point d’ailleurs. J’ai juste
 parfois besoin de temps avant de me lancer. »Etait-il toujours en train de parler de leur premier rendez vous ?! Pas si sĂ»r. Aaron avait compris que la grande question du mariage Ă©tait le point fondamental de cette soirĂ©e mais il ne voulait pas que Lise s’imagine qu’il allait lui demander sa main Ă  la fin de ce repas, il n’en avait pas l’intention. Pas maintenant et pas ici. Il savait qu’elle comprendrait le message qu’il Ă©tait en train de lui faire maladroitement passer, aussi, il caressa doucement sa main dans la sienne tout en reprenant Je t’aime plus que de raison et ça ne changera jamais. Je n’ai aucun doute concernant notre avenir et surtout je n’en ai aucun concernant mes sentiments. »Peut-ĂȘtre que l’expĂ©rience d’il y a trois ans l’avait un peu refroidi mais ce n’est pas vraiment la raison qui le poussait Ă  lui dire tout ça. Aaron se souvenait de la maniĂšre dont il avait organisĂ© cette soirĂ©e de NoĂ«l, tout devait ĂȘtre parfait, magique et inoubliable. Il voulait que cette soirĂ©e reste Ă  tout jamais gravĂ©e dans leurs mĂ©moires. Oh, de toute Ă©vidence, ils n’oublieraient jamais ce fameux 24 dĂ©cembre mais pas pour les mĂȘmes raisons malheureusement. Voyant son sourire Ă©nigmatique, Aaron compris bien vite qu’il y avait quelque chose dont elle souhaitait lui faire part et Ă  dire vrai, changer de conversation ne pu que lui procurer le plus grand des soulagements. Aaron ne rĂ©pondit pas immĂ©diatement, esquissant un lĂ©ger sourire en coin, ce sourire qu’il adoptait chaque fois qu’il Ă©tait sur le point de la taquiner. Il y aura de la place pour ma voiture aussi ?! 
 »Il lui lança un petit clin d’Ɠil et ne lui laissa pas le temps de rĂ©pliquer quoi que ce soit. Bien sur qu’il souhaitait vivre avec elle, c’était une Ă©vidence Ă  ses yeux. A partir du moment oĂč cela implique de devoir passer plus de temps Ă  tes cĂŽtĂ©s, de m’endormir avec toi chaque soir et de me rĂ©veiller en te serrant dans mes bras chaque matin, je ne peux que vouloir. Mais je te prĂ©viens, je ne suis pas facile Ă  vivre au quotidien, tu crois que tu pourras me supporter ?! Plus sĂ©rieusement, c’est tout ce que je souhaite mon amour
 ça devient trop difficile de te voir par intermittence. J’ai besoin de ta prĂ©sence Ă  mes cĂŽtĂ©s et je ne veux plus que nous soyons sĂ©parĂ©s aussi longtemps. »Ces derniers temps, Aaron avait d’ailleurs complĂštement dĂ©sertĂ© son appartement puisqu’il passait le plus clair de son temps chez Lise, ne pouvant dĂ©sormais plus se passer d’elle. La distance, aussi infime soit-elle Ă©tait devenue insupportable, il avait besoin d’elle, c’était un besoin vital. Aaron prit un air soudainement plus sĂ©rieux, se rendant compte que Lise faisait des efforts afin de stabiliser leur relation alors qu’il venait de lui faire comprendre qu’il n’était pas prĂȘt Ă  la demander en mariage. LĂ©gitimement, elle pourrait croire qu’il n’était pas certain de ses choix et de son engagement envers elle, ce qui n’était pourtant pas le cas, car Aaron Ă©tait certain de ses sentiments et de son envie de passer le restant de ses jours Ă  ses cĂŽtĂ©s. Tu sais
 je ne voudrais pas que tu crois que ce qui s’est passĂ© il y a trois ans a une quelconque influence sur ce que je t’ai dit tout Ă  l’heure. Ca n’a mĂȘme strictement rien Ă  voir. J’ai mis longtemps avant de t’embrasser, encore plus longtemps Ă  te dire Ă  quel point je t’aime et
 ça
ça viendra aussi. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2308 Il est vrai que Lise avait toujours parlĂ© de la cuisine » d’Aaron de maniĂšre trĂšs mĂ©liorative
A raison ou pas, elle s’en fichait, elle voulait simplement qu’il ait l’impression qu’elle Ă©tait ravie de passer ce moment avec lui, ce qui Ă©tait le cas. Il n’avait pas connu cette fille tĂȘte brĂ»lĂ©e qui faisait n’importe quoi juste pour rendre son pĂšre comme son frĂšre complĂštement dingues. Insupportable mais indispensable, voilĂ  ce que Sam disait d’elle. Il fallait dire qu’elle avait Ă©tĂ© pĂ©nible dĂšs sa venue au monde
MĂȘme sa mĂšre le lui disait lorsqu’elle Ă©tait petite ! Mais aujourd’hui, les choses Ă©taient bien diffĂ©rentes Lise avait grandit, mĂ»rit, mĂȘme si ce n’était pas toujours flagrant, elle faisait Ă©normĂ©ment d’efforts pour ne pas agir de maniĂšre Ă©goĂŻste, comme elle l’avait fait trois ans auparavant. Cela dit, elle dĂ©glutit difficilement en entendant qu’Aaron avait besoin de temps pour se lancer dans ce genre de situation
LĂ©gitime, mais un peu dur Ă  avaler. Lise Ă©tait un peu impatiente, qui ne l’aurait pas Ă©tĂ© ? Mais elle ne fit aucune mine déçue. Juste un sourire trĂšs lĂ©ger, un peu gĂȘnĂ©, avant de reprendre une petite gorgĂ©e de vin. Non seulement il Ă©tait bon, mais en plus il l’aidait Ă  cacher son malaise
Oh bien sĂ»r, elle n’avait aucune envie de se vider la bouteille Ă  elle toute seule comme elle l’aurait fait dans n’importe quelle autre soirĂ©e ! Mais il ne savait pas Ă  quel point elle Ă©tait mal Ă  l’aise sur ce genre de terrain glissant. Lise n’avait jamais Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e pour le romantisme, et d’autant plus lorsqu’on lui faisait remarquer qu’elle devenait romantique. Elle n’aimait pas ĂȘtre dĂ©masquĂ©e
C’était insupportable de se prendre pour une fille, parfois. Lise Ă©tait une fille spĂ©ciale, on ne cessait de lui dire, mais elle aimait l’ĂȘtre. Faire des trucs de mecs, conduire trop vite, trop boire
Tout ça, ce n’était pas un genre qu’elle se donnait, juste une maniĂšre de penser qu’elle avait toujours eue. Aaron ne l’avait jamais vue ainsi car Ă  San Francisco elle s’était considĂ©rablement assagie, surtout aprĂšs avoir rencontrĂ© le jeune homme. Mais Ă  son retour Ă  New York, la tĂȘte brĂ»lĂ©e Ă©tait revenue Ă  la charge
Lise craignait presque qu’il ne la voit ainsi, bien que la complicitĂ© se soit instaurĂ©e Ă  nouveau. Elle Ă©tait trop sage » en sa prĂ©sence, et elle savait qu’à un moment donnĂ© son cĂŽtĂ© aventurier, aimant le danger finirait par revenir. Restait Ă  espĂ©rer que ce grand retour de flamme n’aurait pas lieu ce soir ! Mais il eut le rĂ©flexe de parler de place pour sa voiture, et le visage de Lise se ferma l’espace d’un instant. Il Ă©tait incorrigible, ce n’était pas possible ! Il se rattrapa bien sĂ»r, mais la demoiselle prit un air offusquĂ© pendant quelques secondes
L’entendre lui dire qu’il ne supportait plus de la voir par intermittences lui fit plaisir, bien sĂ»r, mais d’un autre cĂŽtĂ©, elle Ă©tait tentĂ©e d’avoir peur que cette fichue voiture ne vienne toujours s’immiscer ! Tu ne peux pas arrĂȘter de parler de ta fichue voiture pendant un moment pareil ?! Rhaaa, ça me fiche le bourdon ! Pourquoi je te l’ai offerte hein ? Pourquoi je t’ai pas offert une voiture miniature ! Et puis
Ce qui s’est passĂ© il y a trois ans a forcĂ©ment une incidence, tu le sais aussi bien que moi. Tu te sentais prĂȘt Ă  ce moment lĂ , et si tu ne l’est plus aujourd’hui c’est bien parce que j’ai merdĂ© Ă  ce moment lĂ , non ? Bien que les apparences soient trompeuses, je suis pas romantique, t’inquiĂštes pas. »Difficile de mentir lĂ -dessus, mais Lise avait dĂ©cidĂ© de cacher tout cela Ă  l’intĂ©rieur d’elle. Ca lui ferait un sujet de discussion » lorsqu’elle irait au cimetiĂšre pour mettre des fleurs sur les tombes de sa mĂšre et de son frĂšre. Mais elle serra d’autant plus fortement sa main qu’elle avait un peu de mal Ă  dĂ©glutir
Elle n’aimait pas ce malaise qui la prenait soudainement, comme si elle vivait son tout premier flirt et qu’elle ne savait pas quoi faire. En l’occurrence, ce n’était pas son premier flirt, mais c’était sa seule et unique histoire d’amour. Elle n’en voulait pas d’autre et n’en aurait jamais eu d’autre si jamais ils ne s’étaient pas rabibochĂ©s
Mais ça, Aaron le savait dĂ©jĂ . Du moins, c’était ce qu’elle supposait. Oh, je pourrais trĂšs bien te supporter h24 mon amour
Mais je te prĂ©viens, je suis une tĂȘte brĂ»lĂ©e finie. Je m’étais assagie en allant sur San Francisco et en te rencontrant, mais quand tu n’es pas lĂ , je suis un peu dangereuse comme fille. J’aime faire n’importe quoi, surtout des choses dangereuses qui me donneront des sensations fortes. Je vais tout le temps sur les circuits, et j’adore la plongĂ©e sans masque, parce que je suis relativement forte en apnĂ©e. Je suis pas une fille sage, c’est clair
Insupportable mais indispensable, voilĂ  ce que disait ma mĂšre de moi. Mais je suis exactement comme elle
VoilĂ  pourquoi j’ai toujours rendu mon pĂšre et mon frĂšre complĂštement dingos. Je ne rentrais pas de la nuit sans prĂ©venir, dĂšs l’ñge de quinze ans. Je suis partie Ă  Paris pour mon premier dĂ©filĂ© sans rien dire Ă  ce moment lĂ . J’ai reçu le pire savon de ma vie en rentrant, mais j’ai continuĂ© mes conneries. Pas forcĂ©ment dangereuses, mais comme je me sens un peu inutile, je fais des choses qui me prouvent que je suis vivante. Bah, c’est con, je sais. Maintenant que William s’est assagit, ça risque d’ĂȘtre pire
Il va m’abandonner pour sa petite femme et c’est normal, mais quelque part, ça me fait baliser sĂ©vĂšrement. Je vais avoir l’impression d’ĂȘtre un fossile ! Tu vas pouvoir supporter une horreur pareille toi ? Rien qu’une fille capable d’aller courir dans tout New York Ă  trois heures du matin pour trouver la seule Ă©picerie ouverte qui pourrait avoir des fraises ? »Lise se mit Ă  rire doucement. Cherchait-elle Ă  lui faire peur ? Non, il la connaissait, il savait trĂšs bien comment elle Ă©tait. Une fille pas comme les autres, qui cherche son identitĂ© dans la diffĂ©rence justement. Et cette diffĂ©rence s’exprimait aussi ici, au restaurant, alors que le serveur venait de revenir pour prendre la commande. Étant donnĂ© qu’ils n’avaient jamais Ă©tĂ© au restaurant ensemble, elle n’avait jamais agit comme ça avec lui
Mais elle prenait toujours son dessert avant. Elle commanda donc un fraisier sous une montagne de chantilly d’abord, puis un doublĂ© de carpaccio aux truffes et pour finir, une salade royale. Peu commune, cette Lizzie
A peine le serveur avait-il quittĂ© leur table pour aller passer la commande en cuisine qu’elle s’apprĂȘta Ă  lui expliquer pourquoi elle agissait comme ça Puisque tu n’as jamais Ă©tĂ© au restaurant avec moi, sache que je prends toujours mon dessert avant. J’avais prĂ©venu les serveurs pendant que tu te prĂ©parais, et je crois que j’ai Ă©gayĂ© leur soirĂ©e, car ils ont bien rit. Mais imagine qu’un astĂ©roĂŻde tombe sur ce restaurant et que je meurs, on m’aura privĂ©e de la chose que je prĂ©fĂšre
Alors je prends toujours ce que je prĂ©fĂšre avant ! Logique presque mathĂ©matiques, sinon digne d’une Lise Abbygail Hawkins. »Lise Ă©tait presque morte de rire, mais se retenait. Au moins, elle avait relĂ©guĂ© son malaise aux oubliettes pour un petit temps ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 008 En rĂ©sumĂ©, la fin de ce somptueux week-end s’était relativement bien dĂ©roulĂ©e bien qu’Aaron ai eu beaucoup de mal Ă  digĂ©rer les paroles de Lise durant le repas. A croire qu’il y avait encore pas mal de choses qu’elle ignorait Ă  son sujet et il fut difficile de lui faire comprendre que ce qui s’était passĂ© trois ans auparavant n’avait vraiment plus la moindre importance Ă  ses yeux. S’il refusait de la demander en mariage pour l’instant, c’était avant tout pour des raisons personnelles, parce qu’il avait vĂ©ritablement besoin de faire un travail sur lui-mĂȘme. Lise n’avait strictement rien Ă  voir avec cette dĂ©cision, bien au contraire, puisqu’il savait que d’une maniĂšre ou d’une autre, elle Ă©tait la femme de sa vie et qu’il voulait terminer ses jours Ă  ses cĂŽtĂ©s. DĂšs lors, Aaron tĂącha de ne plus faire la moindre remarque concernant la vie de couple, le mariage et surtout
la voiture. Sa derniĂšre plaisanterie Ă  ce sujet Ă©tait plutĂŽt mal passĂ©e et de son cĂŽtĂ©, il avait compris le message. Tout n’est pas rose
 Retour Ă  New York. Faisant d’incessants allers retours entre la cuisine et le salon de son appartement, un bouquin de neurobiologie entre les mains, Aaron rĂ©pĂ©tait en boucle les mĂȘmes phrases, se prĂȘtant au rituel fatidique du bourrage de crĂąne avant les examens de fin d’annĂ©e. Son expĂ©rience sur le terrain l’avait certes, beaucoup enrichi, mais la thĂ©orie reste la thĂ©orie et cette annĂ©e encore, il n’allait pas y Ă©chapper. Tandis qu’il abordait un nouveau chapitre concernant la migration des neuroblastes, il entendit sonner Ă  la porte avec insistance, chose dont il avait horreur. Quand il ouvrit la porte, il reconnu presque immĂ©diatement la jolie blonde qui se trouvait devant lui, Rachel. Aaron avait fait sa connaissance deux ans plus tĂŽt, ils avaient fait leur deuxiĂšme annĂ©e de mĂ©decine ensemble et il savait que Rachel dansait dans une boite de nuit afin de payer ses cours. A plusieurs reprises, elle avait dĂ©clarĂ© sa flamme Ă  Aaron, affirmant ĂȘtre amoureuse de lui, qu’il Ă©tait le grand amour de sa vie et autre baratin fĂ©minin qu’il entendait une bonne dizaine de fois par mois et qui n’avait pas le moindre effet sur lui. Autant dire les choses clairement, Ă  ses yeux, Rachel n’était rien de plus qu’un plan cul. Ils avaient couchĂ© ensemble rĂ©guliĂšrement jusqu’au jour oĂč elle n’avait plus donnĂ© de nouvelles et arrĂȘtĂ© les cours. Aaron n’avait jamais su pourquoi. En l’occurrence, il commençait vaguement Ă  comprendre la raison de cette brutale disparition
 Rachel tenait dans ses bras un bĂ©bĂ© de quelques mois, visiblement, un petit garçon. Du moins, c’est ce qu’il en dĂ©duisit en le voyant vĂȘtu de bleu de la tĂȘte aux pieds. Rachel ?! » Salut Aaron
 euh
 je peux entrer une minute ?! Bien sur, je t’en prie, entre. Je ne m’attendais vraiment pas Ă  te voir, surtout aprĂšs tout ce temps. »Allez savoir s’il ne s’agissait que d’une vague impression mais Aaron avait la vague sensation que Rachel lui cachait quelque chose. Elle semblait mystĂ©rieuse, mal Ă  l’aise, confuse, de plus, que faisait-elle ici aprĂšs plus d’un an passĂ© sans donner de nouvelle ?! Afin de briser le silence qui venait de s’installer et surtout, comprendre ce que Rachel venait faire chez lui en plein milieu de la journĂ©e avec un gamin entre les bras, Aaron dĂ©cida de reprendre la parole. Tu ne me prĂ©sentes pas ? » C’est Tyler, mon fils. Est-ce que tu veux le prendre ?» C'est-Ă -dire que 
 j’ai jamais Ă©tĂ© douĂ© avec les bĂ©bĂ©s. C’est mignon mais je
 non. » Comme tu voudras. » C’est pour lui que tu as arrĂȘtĂ© les cours ? Il est mignon comme tout. Il a le mĂȘme sourire que sa maman. » Et les yeux de son pĂšre. Puis pour rĂ©pondre Ă  ta question, j’ai en effet dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter les cours en dĂ©couvrant que j’étais enceinte. Je l’ai appris au cours du quatriĂšme mois en rĂ©alitĂ©, du coup, j’ai Ă©tĂ© prise au dĂ©pourvu et tout s’est enchaĂźnĂ© Ă  une vitesse folle. Cela dit, je suis heureuse d’avoir Tyler. J’ai toujours voulu devenir maman trĂšs jeune, c’est dĂ©sormais chose faite. » Rachel
 excuse moi mais, j’ai du mal Ă  comprendre ce que tu viens faire ici. Attention, ça me fait vraiment plaisir de te voir mais
 » Oui je sais, j’aurais sĂ»rement dĂ» t’appeler plus tĂŽt, je suis dĂ©solĂ©e Aaron. En fait, j’ai un petit service Ă  te demander. Est-ce que tu voudrais bien garder Tyler pour la journĂ©e ? J’ai un entretien d’embauche et la nounou m’a fait faux-bond Ă  la derniĂšre minute pour se rendre Ă  un enterrement, c’est la panique. Je ne peux pas me rendre Ă  cet entretien avec Tyler, tu imagines bien. » C'est-Ă -dire que
 j’y connais rien moi en bĂ©bĂ©. J’avais dĂ©cidĂ© de passer la journĂ©e Ă  la bibliothĂšque, mes examens commencent la semaine prochaine. Il n’y a vraiment personne d’autre qui puisse te rendre ce service ? » Non personne. » Rachel, je suis vraiment pris de court lĂ . Et son pĂšre ?! Il ne peut pas s’en occuper le temps d’une journĂ©e ?» Justement
 » Comment ça justement ? » Justement Aaron, je te demande de garder Tyler pour la journĂ©e. Je te demande de t’occuper de ton fils. »Comment expliquer ce qui se passa dans la tĂȘte d’Aaron Ă  cet instant prĂ©cis ?! Disons qu’il eu d’abord l’impression que le monde Ă©tait en train de s’écrouler autour de lui, s’en suivit un petit rire nerveux et un mouvement de tĂȘte signifiant clairement qu’il n’y croyait pas et qu’il ne pouvait ĂȘtre le pĂšre de cet enfant. Oh non non non non non !! Tu ne me feras pas croire que cet enfant est le mien pour la simple et bonne raison que je n’ai rien Ă  voir avec lui. T’es cinglĂ©e ou quoi ?! » Aaron Ă©coute moi !! Tyler est ton fils. J’en suis absolument certaine, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. » QUOI ?! Comment ça pas l’ombre d’un doute ?! Bien sur qu’il y a de quoi douter !! Tu disparais comme ça du jour au lendemain pour revenir un an plus tard et me coller un mouflet dans les bras en prĂ©tendant que c’est le mien ?! Tu crois vraiment que je vais accepter de gober ça ? » Mais putain Aaron ouvre les yeux !! » Ouvrir les yeux sur quoi ??!! Tu voudrais que je rĂ©agisse comment ?! » Bon crois ce que tu veux ça m’est Ă©gal. En attendant
 »Rachel ne lui laissa pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, elle avait dĂ©jĂ  mis Tyler dans les bras d’Aaron et dĂ©posĂ© les affaires du petit sur la table du salon, biberon, couches, doudou, bref, tout le matos qui le faisait frĂ©mir. J’ai pas le temps de discuter avec toi, j’ai un entretien dans une heure et je suis dĂ©jĂ  en retard. On en reparle plus tard d’accord ?! Donne lui son biberon, il doit avoir faim. » Non !! Rachel attends !! »Trop tard, Rachel Ă©tait dĂ©jĂ  partie. Aaron prit le bĂ©bĂ© Ă  bout de bras, comme s’il tenait un paquet cadeau empoisonnĂ© ce qui semblait beaucoup amuser le petit Tyler puisqu’il souriait tout en gazouillant. Que faire maintenant ?! Aaron l’emmena avec lui jusqu’au salon et prit son tĂ©lĂ©phone portable pour appeler Lise et lui dire qu'il ne pourrait pas venir comme il le lui avait promis. Lui expliquer pourquoi, ça c'Ă©tait encore tout autre chose... C’est moi mon cƓur
 euh
 je vais pas pouvoir venir immĂ©diatement
 un empĂȘchement de derniĂšre minute on va dire
 tu ne m’en veux pas trop ?... ce serait trop long Ă  t’expliquer en fait
 oui
 je t’appelle plus tard
 Lizzie ?! Je t’aime
 » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 036 La fin du weekend s’était trĂšs bien dĂ©roulĂ©e, et autant dire que le retour Ă  la rĂ©alitĂ© avait Ă©tĂ© difficile pour Lise. D’une part, parce que sa petite sƓur arrivait le soir de son retour, et parce qu’elle avait eu Ă  peine le temps de souffler aprĂšs. Il fallait dĂ©faire les valises, l’écouter lui raconter son sĂ©jour, ouvrir les cadeaux qu’elle avait apportĂ©s
En somme, Lise passa le plus clair de son temps Ă  discuter avec sa sƓur, sans oublier de ranger l’appartement, bien peu en ordre. Oh bien sĂ»r, elle aurait pu laisser la gouvernante s’en occuper, mais Lise n’était pas comme ça
Au contraire, c’était quelqu’un d’ordonnĂ©, et Kitty n’aurait jamais acceptĂ© que l’appartement soit dans un tel Ă©tat. Une fois que l’appartement fut en ordre, Lise fit Ă  manger, et elles se remirent toutes deux Ă  discuter. Sauf qu’à la fin du repas, la demoiselle fut aussitĂŽt prise d’horribles vomissements, qui ne se calmĂšrent pas pendant la nuit. Le lendemain, elle avait le visage trĂšs pĂąle, et n’osait rien avaler de peur de toute rĂ©gurgiter. Elle conduisit Kitty Ă  l’école, avant d’aller jusqu’à l’appartement de Jenny pour lui donner une grosse valise pleine d’affaires. Évidemment, il fallait que le dĂ©mĂ©nagement se fasse en douceur, Lise ne souhaitant pas que sa petite sƓur se sente chassĂ©e de la maison. Elle avait donc dĂ©cidĂ© d’étaler ça sur plusieurs semaines, et Kitty resterait le weekend Ă  l’appartement pour l’instant. DĂšs qu’elle fut sortie de chez Jenny, Lise constata que son iphone s’était mis Ă  vibrer lui annonçant un message
Message qu’elle Ă©couta, et qui eut pour effet de l’inquiĂ©ter Aaron semblait perdu, paniquĂ© mĂȘme, et le fait qu’il ne vienne pas la voir sans mĂȘme lui donner de vraie raison n’était pas pour la rassurer. Ni une ni deux, elle prit sa prĂ©cieuse voiture pour se rendre Ă  son appartement, juste pour voir s’il allait bien, et ensuite elle partirait dĂšs qu’elle s’en serait assurĂ©e. Elle gara donc sa voiture juste en face de son immeuble, sortant de son sac la clef de l’appartement d’Aaron. Ils s’étaient mutuellement donnĂ©s leurs clefs respectives, en cas d’urgence
NĂ©anmoins, Lise n’hĂ©sita pas Ă  frapper avant d’entrer, pour signaler sa prĂ©sence et ne pas lui faire choper une crise cardiaque non plus. Elle referma peu aprĂšs la porte derriĂšre elle, essuyant ses pieds sur le tapis de l’entrĂ©e, afin de ne pas dĂ©gueulasser tout son appartement Ă  cause du fait qu’il pleuvait Ă©normĂ©ment dehors. Mon ange, c’est moi ! J’ai eu ton message, je passe juste en coup de vent pour savoir si tout va bien, je te retiens pas longtemps ! »Lise s’était approchĂ©e, un sourire sur le visage, qui se transforma bientĂŽt en expression horrifiĂ©e. Il faut dire que ce n’est pas commun de trouver son cher et tendre en plein milieu de son salon, un beau bĂ©bĂ© dans les bras. Elle en fit tomber son sac Ă  main, d’ailleurs
Il Ă©tait Ă  qui ce bĂ©bĂ© ? Était-ce le sien ? Pourquoi ne lui avait-il rien dit ? Tant de questions se bousculaient dans sa tĂȘte qu’elle en avait presque la migraine
Sans oublier que ses nausĂ©es ne semblaient pas dĂ©cidĂ©es Ă  la laisser tranquille. Le visage de Lise pĂąlit d’autant Ă  cause de la surprise qui se dĂ©roulait sous ses yeux, et elle n’osa rien dire tellement c’était soudain. Elle n’osait pas croire que c’était lui le pĂšre du bĂ©bĂ©, mais pourtant, il fallait bien avouer que la ressemblance Ă©tait frappante Ils avaient les mĂȘmes yeux, tous les deux, et Lise baissa volontairement la tĂȘte pour mettre de l’ordre dans ses idĂ©es. Mais tout ce qu’elle fut capable d’articuler fut ceci Tu m’excuses, il faut que j’aille vomir. »Charmant, mais c’était la vĂ©ritĂ© Lise avait Ă  peine fini de parler qu’elle s’enfermait dĂ©jĂ  dans les toilettes pour rendre un grand pas grand-chose. Elle n’avait rien avalĂ© depuis la veille, n’avait pas cessĂ© de vomir toute la nuit, et pourtant, ses nausĂ©es ne cessaient pas. La surprise n’avait en rien aidĂ© son Ă©tat, c’est vrai
Et quand elle ressortit, elle Ă©tait encore plus pĂąle qu’avant. Elle ne pouvait pas croire qu’il lui avait fait ça Ă  elle, aprĂšs tout ce qu’ils avaient traversĂ©. Elle osait Ă  peine regarder ce foutu mioche devant elle, et pourtant dieu sait qu’il Ă©tait mignon ! Mais Lise n’était pas lĂ  pour s’extasier sur le visage de ce bĂ©bĂ©, elle Ă©tait juste lĂ  pour prendre de ses nouvelles, chose qui Ă©tait tout bonnement inutile. Quant Ă  Lise, elle Ă©tait Ă  deux doigts de la crise de nerfs
Pour un peu, elle se serait mise Ă  chialer, mais elle Ă©tait rĂ©solue Ă  ne rien laisser paraĂźtre de tout cela. A la place, elle Ă©coutait ce pauvre petit bout de chou qui n’avait rien demandĂ© Ă  personne et qui pleurait de grosses larmes de crocodile, sĂ»rement parce qu’il avait faim. Lise Ă©tait sidĂ©rĂ©e qu’il ne fasse rien, elle se rua donc sur les sacs qui se trouvaient sur le sol, se mettant Ă  fouiller dedans pour en sortir une boĂźte de lait maternelle, ainsi que le biberon. Lise avait l’habitude, il ne fallait pas oublier qu’elle avait Ă  moitiĂ© Ă©levĂ©e sa sƓur depuis sa naissance. Elle mit donc de l’eau Ă  chauffer pour qu’elle soit tiĂšde, et mit le dosage de lait en pourdre indiquĂ© sur la boĂźte. Elle referma le biberon avant de le secouer Ă©nergiquement, pour que le tout se mĂ©lange. Elle testa ensuite la tempĂ©rature du lait sur sa main, puis, constatant que le liquide n’était pas trop chaud, se dirigea vers Aaron pour prendre le bĂ©bĂ©. Elle n’allait pas le laisser crever de faim aprĂšs tout ! Elle lui donna donc le biberon, avec de vrais gestes maternels, alors qu’elle n’avait rien Ă  voir avec ce rejeton. Lise se trouvait vraiment trop bonne Ăąme
Ca n’aurait tenu qu’à elle, elle aurait fuit Ă  toutes jambes et n’aurait plus jamais adressĂ© la parole Ă  Aaron. AprĂšs tout, puisqu’il Ă©tait papa, il n’avait plus besoin d’elle ? Oui, elle en Ă©tait Ă  cette analyse lĂ , ne sachant plus ce qu’elle devait penser au juste. Le bĂ©bĂ© mangeait de son cƓur, serrant l’un de ses doigts entre sa petite main, comme si elle Ă©tait sa mĂšre. Pour un peu, Lise se serait laissĂ©e attendrir
Mais il ne fallait pas. Il est mignon
Comme son pĂšre, je suppose. J’allais pas le laisser mourir de faim ce bout de chou, mĂȘme si je suis en droit de penser que sa mĂšre est une grosse salope de pouffiasse ! »Lise n’avait aucune envie d’épargner quelqu’un, Ă  commencer par la mĂšre du petit. AprĂšs tout, mĂȘme si elle ne connaissait pas l’histoire, il n’était pas dur de faire des conclusions. Lise ne voulait pas connaĂźtre l’histoire, en vĂ©rité Ca lui faisait dĂ©jĂ  bien assez mal d’ĂȘtre en train de nourrir un bĂ©bĂ© qui n’était pas le sien, il ne manquerait plus qu’elle soit au courant de sa conception ! Une fois qu’il eut fini son biberon, elle se mit Ă  le serrer contre elle, lui tapotant doucement le dos pour qu’il fasse son rot. Il ne lui fallut pas plus d’une minute, preuve qu’il Ă©tait rapide ce petit ! Elle continua Ă  jouer les mĂšres poules en le berçant dans son petit couffin, attendant qu’il s’endorme. A croire que Lise avait quelque chose d’apaisant, parce qu’il s’endormit comme un loir en Ă  peine quelques minutes. Mais elle n’avait pas envie de se rĂ©jouir de tout ça
Pour l’instant, elle posa dĂ©licatement le couffin sur la table, avant de se tourner vers Aaron, le regardant droit dans les yeux pour s’approcher. Dire qu’elle avait envie de l’embrasser, elle Ă©tait vraiment complĂštement folle
Elle se mit Ă  murmurer Ă  la place, serrant ses poings pour tenter de contrĂŽler sa colĂšre Visiblement tu es plus rapide en besogne avec d’autres plutĂŽt qu’avec moi. Je ne veux pas entendre le fin mot de l’histoire, c’est ta vie visiblement, et pour cette fois, je n’en fais pas partie. S’il se rĂ©veille, tu n’as qu’à lui donner le second biberon que j’ai prĂ©parĂ©. Bonne chance. »Lise s’était dĂ©jĂ  Ă©lancĂ©e vers la porte
Mais elle revint sur ses pas pour rĂ©cupĂ©rer son sac. Aaron ne la retiendrait probablement pas, s’il avait dĂ©cidĂ© de faire sa vie avec une autre. Du moins, c’était ce que Lise pensait, et toutes les preuves le lui laissait penser du reste. Mais Lise Ă©tait pĂąle, elle Ă©tait faible aprĂšs n'avoir rien mangĂ©, et pas vraiment en Ă©tat de reprendre la voiture. Tant pis, elle pourrait toujours pleurer Ă  l'intĂ©rieur de celle-ci en attendant d'ĂȘtre en Ă©tat de conduire. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 116 Assis sur le canapĂ© du salon, Aaron agitait nerveusement sa jambe, coudes appuyĂ©s contre ses genoux et mains jointes contre sa bouche. Le regard sombre et les sourcils froncĂ©s, il observait chacun des gestes de Lise sans vraiment y prĂȘter attention en fait. Pour l’instant, il n’était pas en mesure de lui fournir la moindre explication d’une part parce qu’il n’en avait pas et d’autre part, car il Ă©tait tout aussi paumĂ© qu’elle semblait l’ĂȘtre. Dans l’immĂ©diat, toutes ses pensĂ©es convergeaient autour d’une seule et mĂȘme question se pouvait-il qu’il soit bel et bien le pĂšre de cet enfant ? Bon d’un point de vue technique, oui bien entendu. Cependant, Rachel Ă©tait tout aussi volage qu’il avait pu l’ĂȘtre et par consĂ©quent, Aaron Ă©tait en droit de douter de la parole de la jeune femme. Cela dit, il y avait quelque chose dans le regard de cet enfant qui lui Ă©tait familier, un peu trop mĂȘme et d’ailleurs, ce dĂ©tail n’avait pas Ă©chappĂ© Ă  Lizzie. Que faire ?! Les gestes de Lise Ă©taient prĂ©cis, sĂ»rs et il Ă©manait d’elle une douceur incroyable Ă  croire qu’elle avait un instinct maternel surdĂ©veloppĂ©. Durant quelques secondes, Aaron se surprit mĂȘme Ă  rĂȘver d’une famille avec elle mais Ă©tait-il seulement en droit d’espĂ©rer quoi que ce soit dĂ©sormais ?! Si Tyler Ă©tait effectivement son fils, il savait que les consĂ©quences seraient terribles et que jamais Lise n’accepterait de lui pardonner. Ce n’est que lorsque la jeune femme fut sur le point de partir qu’il dĂ©cida enfin de lui exposer les faits. Il ne voulait pas qu’elle s’imagine que cet enfant Ă©tait le sien
 bon, c’était peut-ĂȘtre le cas, mais il n’en avait pas la certitude. Aaron s’empressa de la rattraper, glissant subtilement entre la porte et celle qu’il aimait, afin de s’assurer quelques secondes durant lesquelles il pourrait tenter un semblant d’explication. Attends Lise
 je te promets que je suis tout aussi perdu que tu peux l’ĂȘtre. Je connais pas ce gamin
 je l’ai jamais vu de ma vie !! J’en avais mĂȘme encore jamais entendu parlĂ© ! Sa mĂšre qui avait totalement disparu de la circulation a dĂ©barquĂ© ce matin en me demandant de le garder et en me balançant Ă  la tronche qu’il Ă©tait mon fils. Je
 j’y comprends rien Lise. Cette fille je l’ai pas vu depuis plus d’un an
 il faut que tu me crois. »A quoi bon ?! Tout collait Ă  la perfection ! Rachel et lui s’étaient frĂ©quentĂ©s il y a environ un an et demi, Tyler devait avoir environ six ou sept mois, alors pourquoi pas ! Sauf qu’Aaron avait toujours fait extrĂȘmement attention Ă  ce que ce genre d’indicent ne se produise pas et qu’il ne comprenait toujours pas pourquoi, s’il Ă©tait bel et bien son fils, Rachel ai attendu tout ce temps avant de lui en parler. Le jeune homme passa une main sur son front, cherchant Ă  se remettre les idĂ©es en place, tout Ă©tant affreusement confus dans son esprit. Sa mĂšre et moi avons eu une aventure il y a environ deux ans. Elle Ă©tait Ă©tudiante en mĂ©decine et on s’est rapidement rapprochĂ©s. Mais c’était rien de sĂ©rieux, simple histoire de sexe
 il nous arrivait d’aller prendre un verre ensemble aprĂšs les cours puis ça se terminait toujours au lit. Mais jamais de sentiment, rien que du sexe. Puis au fil du temps, elle est tombĂ©e amoureuse de moi et j’ai dĂ©cidĂ© qu’on ne se verrait plus. J’ai toujours pris la fuite de cette maniĂšre, je veux pas qu’on s’attache Ă  moi Ă  part
 enfin qu’importe. Rachel et moi on a pris nos distances un certain temps puis le soir de l’anniversaire de Paul, j’ai dĂ©connĂ©. On avait bu, j’étais plus dans mon Ă©tat normal et Rachel est revenue Ă  la charge
 c’est la derniĂšre fois que je l’ai vu. AprĂšs, elle a disparu et arrĂȘtĂ© les cours. Au dĂ©but, je pensais qu’elle avait fait ça Ă  cause de ses examens, elle les avait loupĂ© donc je ne me suis pas vraiment posĂ© de questions. Puis Ă  dire vrai, j’avais pas vraiment envie d’en savoir davantage, ça ne m’intĂ©ressait pas, c’était qu’une aventure, rien d’autre. »Aaron savait que Lise n’accepterait aucune excuse, pas mĂȘme celle du cĂ©libataire macho qui enchaĂźnait les histoires d’un soir. Le jeune homme soupira doucement, dĂ©tournant le regard un instant en direction du bĂ©bĂ© qui Ă  prĂ©sent, Ă©tait profondĂ©ment endormi. Il Ă©tait mignon comme tout mais Aaron refusait que cet enfant soit le sien, non, ça ne se pouvait pas, il ne voulait pas que ce soit possible. Puis elle a dĂ©barquĂ© ce matin. Elle m’a demandĂ© de le garder et quand j’ai refusĂ© elle m’a demandĂ© d’ouvrir les yeux et d’assumer mes responsabilitĂ©s. Putain de merde Lise je te promets que j’étais pas au courant !! Ce gamin n’est peut-ĂȘtre mĂȘme pas le mien !! Rachel, c’est une version de moi au fĂ©minin, comprends qu’elle couche avec tout ce qui lui passe Ă  portĂ©e de main, je vois pas pourquoi y’aurait un seul con dans l’histoire ! J’ai toujours Ă©tĂ© hyper vigilent avec ça
il peut pas ĂȘtre mon fils !! Enfin techniquement oui, mais je sais qu’il ne l’est pas ! »Non, il n’en savait rien en fait, c’est uniquement ce qu’il voulait croire. Aaron Ă©tait visiblement paumĂ© et ne s’était jamais senti aussi impuissant de toute sa vie. Il ne voulait pas que Tyler soit son fils, s’il l’était, cela impliquait de perdre Lise dĂ©finitivement, de perdre son amour et tout ce qu’ils Ă©taient en train de construire ensemble. Il ne voulait pas ĂȘtre le pĂšre de cet enfant. Je ferai des tests
 je ferai
 »Il cessa de parler, totalement dĂ©sabusĂ© par cette situation qui Ă©tait en train de le rendre malade et cette fois-ci, c’est sur ses yeux que sa main se plaqua. Aaron ne pleurait pas, non, il essayait juste de s’empĂȘcher de songer Ă  ce qui allait se passer dĂ©sormais. Lizzie allait partir, il en Ă©tait Ă  prĂ©sent certain. T’as raison de t’en aller
 je suis vraiment qu’un con et surtout, douĂ© pour tout foutre en l’air. Tu mĂ©rites pas ça. Si c’est bien mon fils et bien
je prendrais mes responsabilitĂ©s en main et
 je comprends t’as pas Ă  payer le prix de mon inconscience et de ma connerie. Si tu veux t’en aller, vas-y, mais saches que j’ai Ă©tĂ© honnĂȘte avec toi. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 145 Lise n’eut pas le temps de partir, car une fois qu’elle eut son sac en main, Aaron se mit entre la porte et elle, l’empĂȘchant pour ainsi dire de s’en aller. Le fait de l’écouter raconter ce genre d’évĂšnement la dĂ©truisait
Oh, elle savait qu’il avait enchaĂźnĂ© les histoires d’une nuit Ă  la mĂȘme vitesse qu’elle pendant ces trois ans oĂč ils ne s’étaient pas vus, peut-ĂȘtre mĂȘme plus vite qu’elle, mais c’était une partie de son histoire qu’elle ne voulait pas entendre. Lise ne pouvait pas supporter de l’imaginer ne serait-ce qu’une seconde dans les bras d’une autre femme
Alors elle Ă©tait en colĂšre, trĂšs en colĂšre. S’il la laissait partir, elle aurait probablement un accident, Ă  cause du choc mĂȘlĂ© Ă  l’hypoglycĂ©mie dont elle Ă©tait la victime, n’ayant rien mangĂ© depuis pratiquement douze heures. Mais si elle restait ici, cela induisait entendre tout ce qu’il avait Ă  lui dire, et ça, elle n’était pas du tout prĂȘte Ă  le faire. Pourtant, elle du endurer tout ça. Pas parce qu’elle l’avait dĂ©cidĂ©, mais parce qu’il l’obligeait. Doucement mais sĂ»rement, Lise ne pu retenir ses larmes, plaquant ses mains sur ses oreilles pour ne plus rien entendre. Diable ce que ça pouvait faire mal
AprĂšs tout ce qu’ils avaient endurĂ© ensemble, aprĂšs sa tentative de suicide, son opĂ©ration, Lise aurait espĂ©rĂ© qu’ils soient un peu en paix. Mais il n’en Ă©tait rien, comme si quelque chose ou quelqu’un Ă©tait toujours sur leur chemin Ă  mettre Ă  l’épreuve le sentiment qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Ce n’était pas ça qui allait faire en sorte que Lise cesse de l’aimer, bien au contraire
Mais c’était l’apocalypse dans ses pensĂ©es. Lise avait peur, peur de le perdre au profit d’une fille avec qui il avait eut un bĂ©bĂ© ! Ca, c’était tellement difficile Ă  accepter pour elle
Pourquoi fallait-il toujours qu’elle soit abandonnĂ©e par ceux qu’elle aimait le plus ? Lise aurait voulu partir, mais elle Ă©tait pĂ©trifiĂ©e sur place. Incapable de faire un mouvement, incapable de mettre de l’ordre dans ses idĂ©es
Elle Ă©tait juste capable de pleurer, et rien d’autre. Lise tenta de lever la main, comme si elle allait le gifler pour essayer de calmer sa colĂšre, mais sa main retomba lourdement contre son corps. Incapable de le frapper, comme quoi. Lise qui avait toujours la gifle si facile, la voilĂ  complĂštement rĂ©duite au silence Ă  cause de ce foutu bĂ©bĂ© ! BientĂŽt, sa nausĂ©e la reprit, et ses courbatures furent lĂ©gĂšrement plus violentes. Lise Ă©tait pĂąle, on aurait dit qu’elle allait s’écrouler si elle faisait ne serait-ce qu’un pas. Elle ne comptait pas faire un malaise ici, mais par contre, elle fut contrainte de retourner illico dans les toilettes pour plonger la tĂȘte dans la cuvette. Dieu qu’elle dĂ©testait ĂȘtre dans un tel Ă©tat ! Surtout que la situation Ă©tait trĂšs mal choisie, et qu’elle ne savait toujours pas quoi faire. Une partie d’elle savait pertinemment qu’elle n’était pas en Ă©tat de conduire, tandis qu’une autre partie lui ordonnait de prendre le volant, que les sensations fortes empĂȘchent son esprit de se remĂ©morer cet horrible moment. Lorsqu’elle ressortit des toilettes, Lise Ă©tait encore un peu plus pĂąle. Elle prit le couffin pour aller le placer dans la chambre d’Aaron, n’ayant aucune envie de continuer Ă  murmurer. Puisqu’elle ne pouvait pas partir tout de suite, et bien elle ne partirait pas. Elle rĂ©apparut aprĂšs avoir refermĂ© la porte de la chambre derriĂšre elle, le regard brillant et les pensĂ©es trĂšs troublĂ©es. Tu m’excuseras, mais j’ai besoin d’un verre. »RĂ©flexe purement typique chez Lise, mais pour une fois, elle n’avait aucune envie d’ĂȘtre raisonnable. Puisqu’elle ne pouvait pas conduire, elle allait rester ici et se souler. C’était peut-ĂȘtre la meilleure idĂ©e qu’elle ait eu jusque lĂ , Ă  son sens. Elle se dirigea donc vers le frigo, constatant avec bonheur qu’il y avait l’air une bouteille de vodka. Comme elle n’avait pas mangĂ©, quelques shooters et elle serait incapable de tenir debout. Elle commença Ă  l’ouvrir, saisissant un shooter dans son placard, ayant de plus en plus de mal Ă  contenir ses larmes. Et si j’étais pas venue, hein ? Tu m’aurais menti, tu m’aurais cachĂ© l’existence de ce foutu mioche ? Mais qu’est-ce que je peux ĂȘtre conne, franchement ! Finalement, j’aurais mieux fait de rester au fond de mon lit Ă  soigner cette putain de grippe qui m’empĂȘche d’avaler quoi que ce soit, plutĂŽt que de venir me faire chier ici ! Et maintenant quoi hein ? La mĂšre va revenir, et si elle t’autorise Ă  faire un test et que tu es le pĂšre ? Tu vas l’épouser aussi ? Putain, je peux pas l’avaler celle lĂ  ! »Lise Ă©tait complĂštement dĂ©sorientĂ©e, la colĂšre et la tristesse prĂŽnant sur tout le reste. Elle ne pu se rĂ©soudre Ă  ne pas boire, tant pis si son foie Ă©tait effectivement neuf. Elle se servit un shooter, un seul, et le but cul sec. Pour l’instant, elle referma la bouteille, l’alcool lui faisait d’ors et dĂ©jĂ  tourner la tĂȘte. DĂ©cidĂ©ment, elle Ă©tait encore dans un Ă©tat pathĂ©tique, sauf que cette fois ce n’était pas sa faute, Ă©tant donnĂ© qu’elle n’avait pas bu une goutte d’alcool depuis leur soirĂ©e au restaurant. Elle se mit Ă  soupirer, peinant Ă  atteindre un fauteuil sur lequel s’asseoir. Elle respirait vite, mais elle n’avait pas de fiĂšvre. Pourtant, elle croyait dur comme fer Ă  une grippe, ça ne pouvait ĂȘtre que ça. Ou bien Ă©tait-ce la tristesse ? Que tu aies Ă©tĂ© au courant ça ne change rien, ce bĂ©bĂ© existe et si tu es son pĂšre il va bien falloir que t’assumes ! Je crois qu’il vaut mieux que je m’en aille avant que cette abrutie revienne, parce que je te jure que tu ne vas pas la reconnaĂźtre si jamais je la croise ! Je vais appeler mon pĂšre, qu’il vienne me chercher, si je prends le volant je vais me planter. Je sais pas ce qui m’en empĂȘche d’ailleurs ! Finalement, tu auras pas mis longtemps Ă  m’abandonner toi aussi ! Putain de vie de MERDE ! »Lise ne criait pas, de peur sans doute de rĂ©veiller le bĂ©bĂ©, mais tout son corps tremblait Ă  cause de la colĂšre. Elle plongea son visage entre ses mains, partant du principe que c’était sĂ»rement la meilleure chose Ă  faire. D’un cĂŽtĂ©, elle n’avait aucune envie d’appeler son pĂšre, pour s’entendre dire qu’elle n’est qu’une idiote inconsciente
Mais d’un autre cĂŽtĂ©, malade ou pas, elle avait effectivement toute l’envie du monde de refaire le portrait Ă  l’autre conne qui venait la gueule enfarinĂ©e aprĂšs un an d’absence ! Celle lĂ , c’était vraiment le pompon, plus que Lise ne pouvait supporter. Je voulais pas savoir ce qui s’était passĂ© entre vous, ça me regarde pas ! Rien que te savoir dans les bras de cette
Fille ! Ahh je vais l’étrangler ! Le pire, c’est que tu te fais Ă  l’idĂ©e que je pourrais partir. Tu es si peu combattif que ça, Aaron ?! Putain, si c’était moi qui Ă©tait enceinte, tu fuirais aussi ?! Tu pouvais toujours me reprocher d’ĂȘtre Ă©goĂŻste et fuyante, c’est exactement ce que tu es aujourd’hui ! Quand je pense que t’as passĂ© le plus clair de ton temps Ă  parler de cette putain de voiture ce weekend, alors qu’à l’autre tu lui as fais un gosse ! Y’a pas un problĂšme quelque part non ?! Putain j’ai encore la gerbe
 »Retour case dĂ©part, Ă  savoir aux toilettes. Lise n’avait qu’une envie, s’enfoncer dans le trou et ne plus jamais en ressortir, quitte Ă  sentir les Ă©gouts pour le restant de sa vie. Lorsqu’elle rĂ©apparut, elle se dirigea vers la bouteille de vodka. Tant pis
Un deuxiĂšme shooter ne lui ferait pas de mal avant d’appeler son pĂšre. Elle but le second verre cul sec, avant de saisir son cellulaire dans son sac. Lise n’aurait jamais imaginer que composer le numĂ©ro de son pĂšre serait aussi difficile que les douze travaux de ce bon Hercule
Et Aaron Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă  se complaire dans ses problĂšmes, pour sĂ»r, il ne l’empĂȘcherait pas cette fois. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 220 Aaron fixa la bouteille de vodka qu’elle venait de sortir du frigo et soupira doucement. Il ne voulait pas qu’elle replonge Ă  cause de ses conneries Ă  lui, d’autant que sur ce coup lĂ , il n’avait vraiment rien anticipĂ©. Peut-ĂȘtre qu’au final, un verre ne pourrait pas lui faire de mal Ă  lui non plus
 Non surtout pas !! Il fallait qu’il ai les idĂ©es claires afin de comprendre les Ă©vĂšnements et surtout, d’éviter d’empirer la situation comme il avait l’habitude de le faire ces derniers temps. ArrĂȘte de dire des conneries !! Tu voudrais que je fasse quoi ? Que je prenne la fuite et que je ferme les yeux peut-ĂȘtre ? DĂ©solĂ© mais c’est quelque chose que je ne peux pas faire. S’il s’avĂšre que ce gamin et bel et bien mon fils, j’assumerais entiĂšrement mes responsabilitĂ©s. Faut que je te le dise comment ? Y’a rien eu entre sa mĂšre et moi ! »Sentimentalement parlant bien entendu. La derniĂšre remarque de Lise l’avait vraiment piquĂ© au vif, il la savait dĂ©sorientĂ©e et dĂ©stabilisĂ©e autant qu’il pouvait l’ĂȘtre mais ce n’était pas une raison pour l’attaquer de la sorte. Tandis qu’il marchait de long en large dans le salon, il rĂ©alisa ce que Lise venait de dire. La grippe ? Pourquoi parlait-elle de grippe ?! Elle serait bien la seule Ă  l’attraper en cette saison puis les symptĂŽmes de la grippe Ă©taient discriminables entre mille, Lizzie ne prĂ©sentait rien de tout ça. Toutefois, les pensĂ©es mĂ©dicales lui Ă©chappĂšrent bien vite lorsque Lise parla d’appeler son pĂšre et surtout, du fait qu’il ai pu l’abandonner. Bon sang mais tu vas arrĂȘter de dire des choses aussi insensĂ©es ?! Je t’ai pas abandonnĂ© et j’ai jamais eu l’intention de le faire !! Es-tu aveugle Ă  ce point ?! Tu vois pas que je suis dans la merde, que je suis complĂštement perdu, que je me retrouve avec un gamin sur les bras et que je ne sais pas quoi faire ?! Alors ouais putain de vie de merde comme tu dis !! Sauf que lĂ , t’es en train de me reprocher des choses qui n’ont pas le moindre sens !! Puis merde, je vois pas pourquoi on essaie de discuter, on en est visiblement plus capables ! »Se faisait-il vraiment Ă  l’idĂ©e de pouvoir la perdre ? Bien sur que non !! Jamais il ne pourrait l’accepter en revanche, Lise ne semblait pas vraiment disposĂ©e Ă  rester, que pouvait-il faire ? La sĂ©questrer ? Il Ă©tait en mesure de comprendre que la nouvelle ne soit pas facile Ă  digĂ©rer pour elle non plus, aussi, si elle voulait partir, elle Ă©tait libre de le faire voila tout !! Aaron ne pensait pas pour autant que cela puisse vouloir dire qu’il puisse se faire Ă  l’idĂ©e de la perdre !! Voila donc pourquoi, toilettes ou non, il la suivi tout en continuant son argumentation sur un ton relativement Ă©levĂ© et peu importe si le bĂ©bĂ© Ă©tait ou non en train de dormir, c’était bien le dernier de ses soucis en l’occurrence. Naturellement, sous le coup de la colĂšre, il ne mesura pas l’ampleur de ses paroles, aussi lorsqu’elle lui posa la question fatidique pour savoir s’il serait ou non restĂ© si elle avait Ă©tĂ© enceinte, la rĂ©ponse se fit virulente. En l’occurrence c’est pas moi qui suis parti en apprenant qu’on allait avoir un bĂ©bé  t’as pas de leçon Ă  me donner de ce cĂŽtĂ©-lĂ . »Peut-ĂȘtre que dans le fond, il lui en voulait toujours de lui avoir cachĂ© cette grossesse. A vrai dire, il ne savait plus vraiment quoi penser, ses idĂ©es Ă©taient confuses, il Ă©tait terriblement angoissĂ© d’une part Ă  l’idĂ©e que Tyler soit son fils mais aussi Ă  l’idĂ©e que Lise s’en aille, qu’elle le quitte. Et putain, bien sur que non je ne me fais pas Ă  l’idĂ©e que tu puisses partir !! T’as pas le droit de me dire des choses pareilles Lise !! T’imagine mĂȘme pas ce que j’ai vĂ©cu durant ton absence ni mĂȘme Ă  quel point ça m’a fait souffrir de te perdre !! Je suis terrorisĂ© Ă  l’idĂ©e que tu puisses me quitter, Ă  l’idĂ©e que cette histoire puisse tout foutre en l’air entre nous !! Je dis juste que si ce gosse est bien mon gamin, t’es pas obligĂ©e d’en payer les frais !! On dirait que tu te complais Ă  l’idĂ©e de me faire passer pour la derniĂšre des pourritures alors que j’essaie simplement de me sortir de cette situation de merde dans laquelle je suis embourbĂ© jusqu’au cou !! »Bon tant qu’il y Ă©tait, autant Ă©voquer le reste puisqu’elle voulait impĂ©rativement remettre sur le tapis cette histoire de voiture dont il avait parlĂ© tout le week-end. " C’est quoi ton problĂšme avec cette voiture ?! Tu m’as fait un putain de cadeau de fou, t’as rĂ©alisĂ© mon rĂȘve de gosse en m’offrant cette bagnole, je la conduis pour la premiĂšre fois, tu voudrais que je rĂ©agisse comment ?! C’était juste Ă©clatant pour moi ! Excuse moi de ne pas ĂȘtre Ă  cent pour cent attentif Ă  tout ce que tu me dis !! Puis merde !! AprĂšs tout ce qu’on a vĂ©cu ces derniĂšres semaines, j’estime que j’avais le droit de prendre un peu du bon temps moi aussi !! Et t’as pas de dire que je lui ai fait un gosse
 dĂ©jĂ  on en sait rien et mĂȘme si c’était le cas, Rachel est bien la derniĂšre personne au monde avec qui je voudrais des gamins !! Je comprends que tu sois en colĂšre contre moi mais putain ouvres les yeux !! Si y’a bien un moment dans ma putain de vie oĂč j’ai besoin de toi, c’est maintenant !! C’est ça, appelle ton pĂšre, descends toi une bouteille de vodka, flingue ton foie et on sera revenu Ă  la case dĂ©part comme ça ! Lise
 j’ai besoin de toi
 J’ai la trouille tu comprends ? "Son ton sur cette derniĂšre phrase avait radicalement changĂ©, sans doute parce qu’effectivement, Aaron Ă©tait mort de peur. C’était bien la premiĂšre fois de sa vie qu’il Ă©prouvait un tel sentiment, il avait l’impression d’ĂȘtre impuissant et que la situation lui Ă©chappait totalement. Il ne pouvait rien faire de plus qu’espĂ©rer que ce gamin, aussi mignon soit-il, ne soit pas le sien. Pour rien au monde il ne souhaitait perdre Lise et pourtant, c’est exactement ce qui Ă©tait en train de se produire. S’approchant de la bouteille de vodka, il l’empoignant avec virulence, non pas pour en boire une gorgĂ©e, mais surtout pour que Lise arrĂȘte d’y toucher. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 311 Lise fut Ă©bahie du flot de paroles qui s’échappĂšrent de la bouche d’Aaron
Mais celles qui la heurtĂšrent le plus, ce fut de toute Ă©vidence ce qui avait un rapport avec son avortement. Il l’avait dictĂ©e avec une telle colĂšre froide que le sang de la demoiselle se serait presque glacĂ© sur place. Elle avait peur de le perdre, peur de voir Ă  quel point il lui en voulait encore
Fondamentalement ils Ă©taient loin d’incarner l’image du couple parfait, puisque Aaron n’était pas capable de lui pardonner des choses qui appartenaient, selon ses dires, au passĂ©. Lise avait aimĂ© en parler, mais avait acceptĂ© le fait d’oublier, tout simplement. Le fait qu’il lui balance ça dans les gencives l’anesthĂ©sia soudainement, tandis qu’elle sortait encore une fois des toilettes, prĂȘte Ă  appeler son pĂšre. Jusqu’au moment oĂč elle vit Aaron se saisir de la bouteille de vodka, espĂ©rant qu’elle allait arrĂȘter d’en boire. Mais pour l’instant, ce qui occupait toujours son esprit, c’était la phrase qu’il avait dite alors qu’elle avait la tĂȘte dans la cuvette. Ca, elle ne parvenait tout bonnement pas Ă  le digĂ©rer
Tout comme lui, d’aprĂšs ce qu’elle avait pu comprendre. Lise laissa donc son portable sur la table, saisissant Aaron violemment par le poignet pour finir par plaquer ses poignets contre le canapĂ©. Elle Ă©tait trĂšs en colĂšre...Mais les mots lui manquaient. Cela dit, ils Ă©taient en train de se monter l’un contre l’autre, et Lise ne voyait pas l’intĂ©rĂȘt. Alors oui, si jamais ce foutu bĂ©bĂ© Ă©tait son fils, elle n’arriverait jamais Ă  l’accepter. Elle serait probablement dĂ©truite par cette nouvelle, mais elle disparaĂźtrait de sa vie uniquement Ă  sa demande, c’était chose certaine. Seulement, elle ne doutait pas que cette fille avait qui il avait couchĂ© et qui clamait ĂȘtre la mĂšre de son enfant cherche Ă  tout prix Ă  rayer Lise de la vie d’Aaron, elle en mettrait facilement sa main Ă  couper. Mais maintenant qu’elle le maintenant par les poignets, qu’elle le regardait dans les yeux pour la premiĂšre fois depuis plusieurs minutes, elle Ă©tait prĂȘte Ă  s’effondrer. Elle trouvait tout bonnement monstrueux ce qu’il venait de dire
MĂȘme si elle Ă©tait grandement en tort dans l’affaire, le fait de lui rappeler n’était pas forcĂ©ment utile. C’est monstrueux ce que tu viens de dire
Ai-je rĂȘvĂ© ou as-tu dit que l’on faisait table rase du passĂ© ? Et maintenant, tu viens me balancer Ă  la gueule que je ne t’ai rien dit au sujet de mon avortement ?! Tu te fous de moi, Aaron ?! J’ai fais une grossiĂšre erreur, mais j’ai essayĂ© de tout te dire et tu m’as rĂ©torquĂ© que le passĂ© appartenait au passĂ©, et qu’il fallait avancer. Ah bah ouais, on a vachement avancĂ© ! Je te balance pas de vieux dossiers Ă  la gueule moi ! J’analyse la situation, pas de la meilleure maniĂšre c’est vrai, mais toi tu me balances la pire erreur de ma vie Ă  la gueule ! Tu penses sans doute que ç’a Ă©tĂ© une partie de plaisir, ce putain de curetage ? J’ai pas le droit de m’en plaindre, mais puisque tu remets ça sur le tapis, la douleur a Ă©tĂ© horrible ! Aussi bien celle de ton absence dont j’étais la seule cause que l’intervention elle-mĂȘme ! Alors la FERME alors que tu ne sais rien de cet instant lĂ  ! »Lise avait lĂąchĂ© son emprise, se laissa retomber sur le mĂȘme fauteuil que tout Ă  l’heure. Elle Ă©tait encore au point de dĂ©part, dĂ©cidĂ©ment
Il avait besoin d’elle, autant qu’elle avait besoin de lui, mais la colĂšre les dominait l’un comme l’autre. Encore un peu et Lise retournerait se cacher aux toilettes, pour la troisiĂšme fois depuis son arrivĂ©e. Son regard Ă©tait pointĂ© vers le bas, elle semblait rĂ©flĂ©chir mais ce n’était pas le cas. Elle n’espĂ©rait qu’une chose, qu’il dit quoi que ce soit qui pourrait lui effacer ce qu’il venait de dire. Pour le coup, elle n’avait plus envie de lui faire le moindre reproche, de peur de se prendre une autre remarque sur le passĂ© en pleine figure. C’était lĂąche, mais il avait bien rĂ©ussi Ă  lui couper le sifflet
Puisqu’elle ne pouvait pas conduire et qu’elle n’était pas en Ă©tat d’appeler son pĂšre Ă  l’aide, elle restait lĂ , comme inerte, le visage toujours aussi pĂąle que la neige. Elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait Ă  ce rythme, mais elle tiendrait. Elle se leva donc pour aller ranger son cellulaire dans son sac, plaçant de la mĂȘme occasion le shooter qu’elle avait utilisĂ© dans l’évier. Tout ça sans un mot
Juste avant de retourner illico aux toilettes. Cette fois, elle y resta un certain temps
Quinze bonnes minutes au moins, d’une part pour vomir certes, mais pour se plonger la tĂȘte sous l’eau, histoire de se remettre les idĂ©es en place. Elle prit le temps de s’essuyer, et lorsqu’elle ressortit, la sentence fut sans appel TrĂšs bien, je reste. Tu as besoin de moi alors je reste
Mais je n’oublie pas ce que tu viens de dire. Ah, elle est loin l’image du couple parfait, si le passĂ© te rappelle toujours Ă  l’ordre. Bah, je ne vais pas me plaindre. Je vais attendre que sa putain de mĂšre revienne, puis je reprendrais la voiture si j’en suis capable. Aucune envie de subir les foudres de mon pĂšre en plus de tout le reste. Faut que je rentre soigner cette grippe aprĂšs. »Juste Ă  ce moment lĂ , le bĂ©bĂ© pleurait Ă  nouveau. Il Ă©tait rĂ©glĂ© comme une horloge, celui lĂ  ! Lise saisit le second biberon qu’elle avait posĂ© sur la table pour mieux aller chercher le petit Tyler ensuite. Elle lui donna le biberon avec douceur, une douceur presque maternelle bien que ce bĂ©bĂ© ne soit nullement le sien. Comme la fois prĂ©cĂ©dente, elle lui fit faire son rot, et en profita pour lui changer la couche, le nettoyant avec douceur avant de lui en mettre une propre. Quand tout ceci fut fait, elle le recoucha doucement, le berçant en chantonnant la premiĂšre chanson qui lui vint Ă  l’esprit Au clair de la lune. Bateau comme chanson, mais ĂŽ combien efficace ! Il s’endormit en Ă  peine cinq minutes, et Lise pu rĂ©apparaĂźtre dans le salon, se rasseyant toujours sur le mĂȘme fauteuil. Pour info, je n’ai pas de problĂšme avec la voiture. Tu en as juste parlĂ© tout le weekend, c’est tout. Mais bon, oublie, je suppose que c’était normal. Effectivement, j’ai pas de leçons Ă  te donner, je vais juste te donner les rĂ©flexes que tu devras avoir, je peux rien faire de plus. J’ai Ă©levĂ© Kathryn avec Sam, je sais trĂšs bien ce qu’il faut faire. Alors monsieur butĂ© numĂ©ro un, t’auras qu’à suivre Ă  la lettre ce que je vais t’écrire. Oh, et n’essaye mĂȘme pas de m’empĂȘcher de lui dĂ©foncer la tronche Ă  celle lĂ . Avant de partir, je peux t’assurer que je vais faire en sorte qu’elle se souvienne de moi ! Quand je pense que je m'occupe d'un gamin qui est mĂȘme pas le mien...Putain Lise, tu te ramollis ma pauvre, c'est pathĂ©tique. »Lise se leva, un peu tremblante encore, avant de sortir une feuille de son sac et de se mettre Ă  rĂ©diger tout ce qu’elle avait acquis d’expĂ©rience. Il pourrait toujours brĂ»ler la feuille, elle s’en foutait
Elle n’avait plus la capacitĂ© de se mettre en colĂšre aprĂšs tout ça. Au contraire, ses larmes se remirent Ă  couler tandis qu’elle les essuyait au fur et Ă  mesure, d’un geste rageur. Ce n’était pas le moment de craquer, non vraiment pas. Il fallait qu’elle ait toute sa force pour mettre son poing dans la gueule de cette saloperie dĂšs qu’elle passerait le pas de la porte. Elle ne doutait pas qu’Aaron allait l’en empĂȘcher, mais il ne pourrait pas l’empĂȘcher longtemps. Lise avait de la ressource et de l’expĂ©rience en la matiĂšre ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1414 Effectivement, c’était monstrueux et d’ailleurs, Aaron avait parfaitement conscience du poids de ses mots et de l’effet qu’ils auraient sur Lizzie. Il savait qu’il allait la piquer au vif et c’est sans doute pour cette raison qu’il avait remis sur le tapis cet Ă©pineux sujet. C’était peut-ĂȘtre facile de ressortir les vieux dossiers du passĂ©, cependant, il n’en restait pas moins qu’il n’apprĂ©ciait guĂšre la façon dont elle avait mis en doute sa rĂ©action dans l’hypothĂšse oĂč elle serait enceinte. Il ne serait jamais parti, c’était l’évidence mĂȘme Ă  ses yeux et Ă  dire vrai, il Ă©tait particuliĂšrement peinĂ© que Lise ne s’en rende pas compte. Puis il faut dire que vu les circonstances, le jeune homme n’était plus vraiment dans son Ă©tat normal, ses pensĂ©es avaient du mal Ă  se faire nettes dans son esprit, il avait l’impression d’ĂȘtre au beau milieu d’un cauchemar et n’osait mĂȘme pas imaginer ce qui pourrait se passer dans l’éventualitĂ© oĂč Tyler serait bel et bien son enfant. Il savait qu’il n’y aurait rien de tel pour foutre en l’air leur couple, un peu comme s’il avait pu prĂ©mĂ©ditĂ© d’une part que Rachel tomberait enceinte et d’autre part, que Lise ferait de nouveau partie de sa vie. Non mais tu t’es entendu ?! Ca t’étonne que je ressorte les vieux dossiers du passĂ© vu les circonstances ? Tu te demandes quelle aurait Ă©tĂ© ma rĂ©action alors que tu sais trĂšs bien ce que j’aurais fait et la maniĂšre dont j’aurais rĂ©agi ! Pourtant, tu persistes en disant que j’aurais pris la fuite et tu voudrais que je reste les bras croisĂ©s ?! DĂ©solĂ© mais si t’as fait des conneries par le passĂ©, t’es la seule et unique responsable ! Tu peux pas me reprocher d’avoir Ă©tĂ© absent, ta foutue solitude, tu l’as bien cherchĂ© Ă  ce moment lĂ  ! J’en ai marre de faire comme si tout ça ne m’atteignait pas car c’est faux ! T’as foutu en l’air ce qu’on avait, t’as foutu en l’air nos fiançailles et t’as choisi d’avorter de MON enfant alors les leçons de vie, tu te les gardes. »Aaron regretta aussitĂŽt mais il avait toujours eu une maniĂšre extrĂȘmement stupide de rĂ©pondre aux attaques on le blessait, il blessait en retour en tĂąchant de faire bien plus de mal qu’on ne lui en avait fait. Lise Ă©tait pourtant la derniĂšre personne au monde qu’il souhaitait rayer de sa vie, il l’aimait plus que tout et bon sang, ce qu’il pouvait se sentir nul de lui faire ce genre de reproches, pourtant, il fallait bien que ça sorte Ă  un moment donnĂ©. C’était le seul moyen qu’il avait trouvĂ© de l’atteindre directement, car il savait pertinemment que cela marcherait. Pitoyable. Absolument pitoyable. Aaron prĂ©fĂ©ra laisser tomber la conversation pour l’instant, inutile de rĂ©veiller Tyler qui venait de s’endormir. C’était trop facile d’attaquer Lise sur ce sujet mais Aaron n’avait pas rĂ©flĂ©chi ni Ă  ce qu’il disait, ni Ă  ce qu’il faisait. Cela dit, ça ne l’empĂȘcha pas de remarquer les incessants allers-retours de Lise aux toilettes et inutile de dire qu’il avait la certitude qu’il ne s’agissait pas de la grippe. Elle avait sans doute mangĂ© quelque chose qui lui Ă©tait restĂ© sur l’estomac, rien de plus. AppuyĂ© contre la table du salon, il ne tarda pas Ă  voir Lise refaire son apparition, affirmant qu’elle allait rester et aussitĂŽt, il sentit une vague de soulagement l’envahir. Il avait envie de s’excuser, de lui dire qu’il ne pensait pas un traĂźtre mot de ce qu’il venait tout juste de lui jeter Ă  la figure mais c’était trop tard. Le mal Ă©tait dĂ©jĂ  fait et s’il voulait se faire pardonner, c’était loin d’ĂȘtre gagnĂ©. Quand le bĂ©bĂ© se remit Ă  pleurer, il s’apprĂȘta Ă  aller dans la chambre mais Lise le devança, ce qui, Ă  dire vrai, le soulagea bien plus qu’il ne l’aurait imaginĂ©. Aaron ne s’était encore jamais occupĂ© d’un bĂ©bĂ© de toute sa vie, il ne savait pas comment s’y prendre et Ă  dire vrai, ça l’effrayait un peu. De lĂ  oĂč il se trouvait, il lui Ă©tait possible d’entendre Lise calmer le bĂ©bĂ©, lui parler, lui fredonner une chanson
 elle ferait une mĂšre fabuleuse, il n’y avait aucun doute. La pensĂ©e qu’ils pourraient avoir dĂ©jĂ  un enfant Ă  l’heure actuelle lui traversa de nouveau l’esprit, jusqu’au moment oĂč il se trouva ridicule d’avoir pu remettre ça sur le tapis. A croire qu’il n’avait rien trouvĂ© d’autre Ă  dire Ă  ce moment lĂ  et qu’il ferait bien de respecter un peu le proverbe qui dit qu’il vaut mieux tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Peu Ă  peu, les pleurs de Tyler diminuĂšrent jusqu’au moment oĂč Lise fut de nouveau Ă  ses cĂŽtĂ©s. Se calmant Ă  son tour, Aaron secoua lĂ©gĂšrement la tĂȘte face aux reproches de Lise et comprit qu’il avait peut-ĂȘtre exagĂ©rĂ© le week end dernier
 Non ce n’était pas normal. Si tu m’en parles aujourd’hui, c’est qu’effectivement, cette situation t’a dĂ©rangĂ©. Je ne pensais pas que tu percevais les choses de cette maniĂšre et que mon engouement pour ce fabuleux cadeau puisse ĂȘtre aussi envahissant pour toi. J’étais comme un gamin, c’était le plus beau cadeau que tu pouvais me faire et j’ai voulu en profiter.»Aaron ne prĂ©fĂ©ra mĂȘme pas relever sa remarque concernant la mĂšre du petit Tyler. A dire vrai, il n’avait pas envie de se lancer dans ce genre de conversation qui ne mĂšnerait nulle part. Rachel Ă©tait bien moins Ă  blĂąmer qu’il ne l’était lui-mĂȘme. Elle n’était qu’une gamine qui Ă©tait tombĂ©e enceinte de celui dont elle Ă©tait amoureuse. C’était lui le salaud dans l’histoire, il lui avait toujours fait comprendre qu’il n’éprouvait aucun sentiment Ă  son Ă©gard pourtant, ça ne l’avait pas empĂȘchĂ© de coucher avec elle Ă  maintes reprises. Tout ceci n’était qu’un jeu pour lui, pour Rachel, c’était tout autre chose. Aaron se tenait Ă  distance, il observait Lise Ă©crire ses instructions et il avait mal de la voir aussi triste et dans un tel Ă©tat de rage. Tu as parfaitement le droit de m’en vouloir, aprĂšs tout, c’est pas rien. Je n’ai pas changĂ© entre hier et aujourd’hui, je suis toujours le mĂȘme et je suis toujours aussi amoureux de toi Lise. La seule diffĂ©rence c’est que dĂ©sormais, j’ai peur de te perdre. Pire, je suis mĂȘme totalement terrorisĂ© car je me rends compte que malgrĂ© moi, j’arrive encore Ă  te faire souffrir et que quoi que l’on puisse en dire, les erreurs du passĂ© finissent toujours par refaire surface. Je suis tout aussi perdu que toi face Ă  cette situation, tu peux me croire. Rachel, c’était rien de plus qu’une histoire sans lendemain comme tu as pu en avoir de ton cĂŽtĂ© aussi. J’ai jamais envisagĂ© de la revoir aprĂšs ça et encore moins qu’on aurait un gamin ensemble. A moins que ma mĂ©moire ne me fasse dĂ©faut, je me souviens pourtant qu’on avait fait attention. Je n’ai aucune envie d’ĂȘtre le pĂšre de ce gosse. Je sais que ça ne suffit pas de dire ça mais ce que j’essaie de te faire comprendre c’est que le jour oĂč je deviendrais pĂšre, j’ai toujours rĂȘvĂ© que ce serait un Ă©vĂšnement merveilleux que je partagerais avec toi
 pas avec une fille qui est presque une Ă©trangĂšre pour moi et pour qui je n’aurais pas l’ombre d’un sentiment. Lise
 je t’aime
 je veux pas que cette situation te fasse douter de quoi que ce soit. Puis
 on a encore aucune certitude qu’il soit bel et bien mon fils et crois moi, j’ai pas l’intention d’endosser une paternitĂ© s’il s’avĂšre que Tyler n’a rien en commun avec moi. Comprends juste que si Rachel a vu juste, je ne peux pas le laisser
 c’est une chose que je ne pourrai jamais faire, je sais trop ce que c’est de grandir sans pĂšre ou avec un pĂšre dont le mĂ©pris et l’indiffĂ©rence sont les maĂźtres mots. J’en conviens, c’est difficile Ă  comprendre et Ă  admettre, surtout pour toi. Ca remettrait en question pas mal de choses nous concernant et je doute fort que tu puisses me pardonner. »Lise Ă©tait toujours en train d’écrire et Aaron prĂ©fĂ©ra couper court Ă  la conversation. Il n’avait pas la force de l’affronter de nouveau, d’autant qu’il connaissait la virulence de ses propos et que malgrĂ© lui, il n’était bon qu’à la faire souffrir. S’éloignant d’elle, il alla faire un tour dans la chambre oĂč Tyler dormait paisiblement. Aaron s’installa prĂšs du bĂ©bĂ© et l’observa attentivement
 pauvre petit bout, il n’y Ă©tait pour rien dans toute cette histoire. Mais que faire ?! Choisir entre son fils –si Tyler l’était bel et bien- et Lise, Ă©tait une chose totalement impossible. Lise passait en prioritĂ© mais il ne pouvait se rĂ©soudre Ă  laisser Rachel se dĂ©brouiller seule, aprĂšs tout, ils avaient Ă©tĂ© deux pour le faire,non ?! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1448 Lise Ă©tait en train d’écrire mais elle n’avait pas perdu un traĂźtre mot de ce qu’Aaron avait pu dire. Elle n’aurait jamais imaginĂ© qu’il puisse avoir une telle opinion d’elle mais ça la faisait souffrir atrocement de voir Ă  quel point il n’avait rien oublié Pire, il semblait se torturer avec ces idĂ©es qui ne devraient plus avoir autant d’importance, ou en tout cas qui ne devaient pas justifier une colĂšre pareille mais plutĂŽt une discussion adulte. Cela dit, adultes, ils ne l’étaient pas
L’un comme l’autre avaient tendance Ă  agir plutĂŽt Ă©goĂŻstement, comme s’ils cherchaient Ă  se protĂ©ger l’un de l’autre. Lise ne savait mĂȘme pas pourquoi elle Ă©crivait tout ce qu’elle Ă©tait en train d’écrire. AprĂšs tout, ce n’était pas son gamin, et elle faisait des efforts considĂ©rables pour lui. Pas seulement parce qu’elle Ă©tait en train de noter tout un tas de conseils et de marches Ă  suivre, mais aussi parce qu’elle se battait littĂ©ralement contre elle-mĂȘme pour ne pas craquer. C’était tellement plus facile de fuir, de pleurer toutes les larmes de son corps et de tenter de passer Ă  autre chose
Mais cette fois, elle n’était pas capable de fuir, pas encore. Quelque chose la retenait ici, sans qu’elle sache quoi. Mais elle ne rĂ©pondit rien face aux tirades d’Aaron. Non pas par fiertĂ©, mais parce qu’elle ne pouvait pas dĂ©tacher si facilement ses pensĂ©es de ce qu’il lui avait balancĂ© en plein dans les gencives. Le fait qu’il ait une telle image d’elle la dĂ©truisait
Et tandis qu’elle finissait tout juste d’écrire ses instructions, son cellulaire se mit Ă  sonner comme pour la sauver. Lise dĂ©crocha
C’était Kitty, en pleurs. Kitty, calme toi, qu’est-ce qui s’est passĂ© ? DE QUOI ?! Et elle n’a rien fait ?! Comment que je vais lui coller un procĂšs Ă  celle lĂ  ! Tu ne bouges pas de l’entrĂ©e de l’école, j’arrive pour te chercher illico ! Tu m’entends ?! Tu ne bouges surtout pas ! Je serais lĂ  d’ici une vingtaine de minutes si ça roule bien. »Lise Ă©tait tentĂ©e d’ajouter et si je suis capable de conduire sans m’emboutir un mur » mais ce n’était pas la peine de rajouter cette phrase lourde de sens Ă  une petite Kitty dĂ©jĂ  bien paniquĂ©e. Ni une ni deux, elle raccrocha, replaça son cellulaire dans son sac Ă  main et prit le papier dans les mais pour aller le donner Ă  Aaron. De toute maniĂšre, il ne pleurerait pas avant deux heures
Il Ă©tait donc plus ou moins tranquille, Ă©tant donnĂ© qu’il semblait rĂ©glĂ© comme une horloge. Aussi, l’espace de quelques secondes, Lise prit la main d’Aaron pour y dĂ©poser le papier pliĂ©. Elle ne savait pas s’il avait entendu sa conversation, aussi se força-t-elle de synthĂ©tiser la chose, en murmurant afin de ne pas rĂ©veiller le bĂ©bĂ©. VoilĂ  les instructions
Il ne se rĂ©veillera pas avant deux heures, et si jamais c’est le cas, bah
Tu n’auras qu’à m’appeler. Sinon tout est notĂ© ici. Je dois aller chercher Kitty, des idiotes de son Ă©cole l’ont attaquĂ©e et lui ont coupĂ© les cheveux
Elle est en pleurs et sous le choc, elle a besoin de moi. De toute maniĂšre, je crois que tu m’as tout dit, n’est-ce pas ? Je suis dĂ©solĂ©e que tu aies une si piĂštre image de moi, et que je n’ai pas rĂ©ussi Ă  te prouver qu’en trois ans, j’avais changé Mais bon, je suppose que je ne mĂ©rite pas ton pardon. Je te souhaite bon courage, si tu as besoin de conseils, tu as toujours mon numĂ©ro et mon adresse. »Lise ne s’attendait pas du tout Ă  ce qu’il en fasse le moindre usage, mais sait-on jamais, c’était toujours bon de le rappeler. Elle se mit ensuite sur la pointe des pieds, et dĂ©posa la mort dans l’ñme un baiser sur sa joue. Cela sonnait comme un baiser d’adieu et ça la dĂ©chirait que cela se passe comme ça
Mais s’il n’était pas capable de lui pardonner ou mĂȘme de s’expliquer avec elle calmement, ce n’était peut-ĂȘtre pas la peine qu’elle insiste. Elle partit donc
Se dirigeant vers sa voiture, la dĂ©marrant en mĂȘme temps que ses fichues larmes recommençaient Ă  couler. Fichues larmes pourries ! Elles allaient jamais s’arrĂȘter celles là
Quoi qu’il en soit, elle rĂ©cupĂ©ra Kitty complĂštement bouleversĂ©e, tout un cĂŽtĂ© de sa chevelure coupĂ©e. Elle monta en voiture, et en peu de temps, elles furent Ă  nouveau Ă  l’appartement. Il fallait d’abord qu’elle s’occupe d’elle et ensuite, Jenny viendrait la chercher
Mais pour l’instant, Lise s’appliqua Ă  lui couper soigneusement les cheveux, pour Ă©galiser la chose, lui donnant mouchoir sur mouchoir pour qu’elle sĂšche ses larmes. Pour sĂ»r, ça ne resterait pas impuni ! Elle allait s’occuper personnellement des choses, et pour sĂ»r, elle allait mĂȘler son pĂšre Ă  ça, parce qu’elle estimait qu’il Ă©tait Ă©galement responsable de Kitty, mĂȘme s’il n’était pas trĂšs prĂ©sent. Lorsqu’elle eut fini la coupe de sa petite sƓur, elle lui montra le rĂ©sultat dans une glace, elle lui avait fait un joli carrĂ© dĂ©gradĂ© sans frange, afin qu’elle n’ait pas l’impression d’avoir un casque sur la tĂȘte. AprĂšs, elle la serra doucement dans ses bras, en un geste purement maternel et se mit Ă  la bercer doucement. Kitty Ă©tait sous le choc et ça lui faisait mal de la voir souffrir
Elle passa donc prĂšs d’une heure Ă  la cĂąliner avant que Jenny n’arrive, prĂȘte Ă  la gĂąter toute la journĂ©e pour qu’elle se sente mieux. Lise la remercia, d’ailleurs
Si elle n’était pas lĂ , elle ne savait vraiment pas ce qu’elle ferait. Prends soin d’elle Jenny, elle est vraiment sous le choc. J’irais l’amener Ă  l’école et j’irais la chercher demain. J’ai Ă  discuter avec ses petites
Et je passerais un peu de temps avec elle si je le peux demain. En attendant, je vais faire intervenir mon pĂšre, je veux qu’il sache ce qu’il se passe. Bonne journĂ©e Ă  vous deux les filles ! »Lise embrassa sa petite sƓur et salua Jenny de la main, les laissant partir Ă  regret. A vrai dire, elle aurait presque aimĂ© que sa petite sƓur ne parte pas, parce que sa prĂ©sence l’aurait empĂȘchĂ©e de penser aux paroles d’Aaron
Mais elle se dĂ©fendit d’ĂȘtre aussi Ă©goĂŻste. A la place, elle mangea quelques fraises juste aprĂšs ĂȘtre allĂ©e aux toilettes, afin de ne pas avoir le ventre vide. Pour sĂ»r, elle finirait par vomir, mais pour l’instant, ça l’empĂȘchait d’avoir le ventre horriblement gargouillant. SitĂŽt aprĂšs, Lise refusa de rester toute seule chez elle Ă  ruminer
Elle reprit donc le volant. Elle allait se donner un peu de sensations fortes pour une fois
Elle se dirigea donc vers une ligne droite et fit des essais de vitesse plutĂŽt concluants, mais qui eurent pour effet final de lui faire vomir ce qu’elle avait mangĂ©. Retour Ă  la case dĂ©part, il fallait qu’elle rentre avant de souffrir d’hypoglycĂ©mie. La mort dans l’ñme, elle du laisser de cĂŽtĂ© son petit dĂ©lire de vitesse, retournant chez elle sans grande envie. Toutes les cinq minutes, elle contrĂŽlait son cellulaire pour voir si Aaron ne l’avait pas contactĂ©e
Elle se maudissait d’ĂȘtre partie, mais elle n’avait pas le choix. Elle ne pouvait pas laisser Kitty seule ni Jenny s’en occuper sans intervenir ! En rentrant, elle poussa un long et pĂ©nible soupir, s’empĂȘchant de justesse de pleurer. Elle partit ensuite dans la cuisine pour se faire des spaghettis. Incroyable, mĂȘme de simples pĂątes lui faisait penser Ă  Aaron. Elle eut du mal Ă  les avaler une fois cuites, d’ailleurs
Elle du se faire violence, et but pour la peine un verre de grand bordeaux, pour faire passer le tout. Juste un verre, parce qu’elle n’avait aucune envie de se souler avec un grand cru pareil, ce serait pĂȘcher, et elle n’avait plus aucune vodka sous la main. Une fois qu’elle eut finit de manger, Lise avait quand mĂȘme la tĂȘte qui tourne. Pourtant, hors de question de s’allonger
Elle comptait bien veiller son cellulaire tout le restant de l’aprĂšs midi et mĂȘme la nuit entiĂšre s’il le fallait. Pour l’instant, elle Ă©tait assise sur son sofa, son portable posĂ© sur la table basse devant elle, paniquant toute seule. Et si Aaron ne voulait plus jamais lui adresser la parole ? C’était quelque chose qu’elle n’envisageait pas. Elle ressortit donc illico de chez elle reprenant sa voiture. Il fallait qu’elle lui parle, juste une toute petite fois, et aprĂšs elle s’en irait. Elle parvint en un temps record devant son immeuble, du reste, et elle ne prit pas la peine de prendre l’ascenseur Elle monta les Ă©tages aussi vite qu’elle le pu, s’apercevant qu’elle n’avait pas la clef. Elle n’eut donc qu’une solution Frapper Ă  la porte, et prier pour qu’il lui ouvre
Sans lui balancer d’autres vĂ©ritĂ©s Ă  la figure. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1549 Outre le fait d’avoir passĂ© la majeure partie de son temps Ă  se poser des questions, Ă  essayer de faire le point et d’envisager ce qu’il conviendrait de faire dans l’hypothĂšse oĂč les tests confirmeraient bel et bien sa paternitĂ©, Aaron n’avait cessĂ© de se blĂąmer concernant son attitude envers Lise. Ce n’était pas en agissant de la sorte qu’ils allaient trouver des solutions. Lui qui prĂŽnait toujours la discussion pour rĂ©soudre les conflits avait dĂ©montrĂ© une fois encore combien il Ă©tait impulsif et surtout, qu’il n’était pas vraiment douĂ© pour faire preuve de sang froid face Ă  une telle situation. La vĂ©ritĂ© dans tout ça, c’est qu’il ne savait vraiment plus quoi penser. Il aurait aimĂ© avoir une discussion claire avec Rachel, afin d’en savoir davantage, de comprendre pourquoi elle ne l’avait prĂ©venu avant, pourquoi elle avait dĂ©cidĂ© de refaire son apparition aprĂšs tout ce temps et surtout, comprendre exactement ce qu’elle attendait de lui. Dans tous les cas, Aaron n’était pas prĂȘt Ă  ĂȘtre pĂšre, pas dans ces conditions en tout cas. Et Lise dans tout ça ?! Il ne cessait d’y songer encore et encore, tant il imaginait la douleur et la peine qu’elle devait ressentir. Il n’avait pas Ă©tĂ© tendre avec elle et dans un moment pareil, un moment oĂč ils Ă©taient censĂ©s se soutenir et mettre leur amour Ă  l’épreuve, ils s’étaient simplement contentĂ©s de se dĂ©chirer. Aaron repensa briĂšvement Ă  ce couple rencontrĂ© Ă  l’hĂŽtel et qui clamait haut et fort les bienfaits du mariage et leur amour solide de ces cinquante derniĂšres annĂ©es. Conneries tout ça !! Berçant dĂ©sormais Tyler dans ses bras, Aaron avait coincĂ© son tĂ©lĂ©phone portable entre sa joue et son Ă©paule, essayant dĂ©sespĂ©rĂ©ment de joindre Rachel depuis plus d’une heure maintenant. Il pensait que son entretien d’embauche devait durer une partie de l’aprĂšs midi seulement et voila qu’il Ă©tait dĂ©sormais huit heures passĂ©es et qu’il n’avait toujours aucune nouvelle d’elle. Rachel, c’est encore moi
 je commence vraiment Ă  m’inquiĂ©ter lĂ , j’aimerais beaucoup que tu prennes la peine de m’appeler pour que je sache ce que je dois faire
 Tyler ne pourra pas rester ici Ă©ternellement et
 il faut impĂ©rativement qu’on se parle
 rappelle moi. »Aaron lança son portable en direction du canapĂ© et croisa le regard du petit Tyler, qui dans ses bras, semblait plutĂŽt Ă  son aise et apaisĂ©. Se pouvait-il rĂ©ellement qu’il soit son fils ?! Encore et toujours cette Ă©ternelle question. C’est alors qu’on frappa Ă  la porte et Aaron ressentit une vague de soulagement en imaginant que Rachel avait enfin dĂ©cidĂ© de venir chercher son fils. Il dĂ©posa dĂ©licatement le bĂ©bĂ© dans son couffin, celui-ci s’agita, n’apprĂ©cia visiblement pas qu’Aaron le dĂ©laisse pour quelques secondes. Ouvrant la porte presque brusquement pour que Rachel vienne vite rĂ©cupĂ©rer ce qui lui appartenait, Aaron prit les devants Quand mĂȘme, j’ai cru que tu n’allais jamais
 Lise ?! 
 Entre je t’en prie. »A dire vrai, aprĂšs son dĂ©part digne d’un adieu cinĂ©matographique, Aaron ne s’attendait pas Ă  la revoir de sitĂŽt. En rĂ©alitĂ©, il avait plutĂŽt imaginĂ© qu’elle essaierait de le fuir durant quelques jours, juste le temps de comprendre et d’analyser la situation. AprĂšs tout, c’était Ă  lui de se sortir de cette galĂšre et surtout, de faire le premier pas pour discuter avec elle et s’excuser. Lorsque Lise entra dans la piĂšce, le visage du petit Tyler s’illumina et il agita mains et pieds depuis son couffin, tout en observant la jeune femme, Ă  croire qu’elle Ă©tait sa mĂšre. Tout en refermant la porte, Aaron reprit Sa mĂšre devait venir le chercher mais je ne sais pas ce qu’elle fait. Je lui ai laissĂ© trois messages sur son rĂ©pondeur mais elle ne m’a toujours pas appelĂ©. Au fait, merci beaucoup pour tes instructions, ça m’a beaucoup aidĂ©. Je pensais pas que changer une couche pouvait ĂȘtre aussi barbare et sans toi, je serais encore en train de me demander dans quel sens ça s’enfile. »Il esquissa un lĂ©ger sourire toutefois visiblement gĂȘnĂ©. Leur derniĂšre conversation n’avait fait que leur faire du mal, aussi bien Ă  l’un, qu’à l’autre et dĂ©sormais, il Ă©tait difficile de savoir par quel bout commencer afin de rĂ©parer les erreurs qui avait Ă©tĂ© commises. Aaron s’avança dans le salon et se baissa pour prendre Tyler dans ses bras puisqu’il s’agitait toujours, cependant, le bĂ©bĂ© Ă©mit quelques sons de protestation, bien trop prĂ©occupĂ© par Lise pour avoir envie qu’Aaron le prenne dans ses bras. J’aimerais qu’on prenne le temps de discuter calmement si tu es d’accord. C’était pas trĂšs malin de ma part de te dire tout ça tout Ă  l’heure, je n’en pensais pas un mot. Tu as faim ? Soif peut-ĂȘtre ?! Tu as avalĂ© quelque chose depuis ton dĂ©part ? Tu es toute pĂąle
 »Non, ce n’était dĂ©cidĂ©ment pas la grippe. Aaron aurait besoin d’en savoir davantage pour dĂ©terminer la cause exact de ses vomissements Ă  rĂ©pĂ©tition mais il savait que ce n’était sans doute pas le moment de jouer aux apprentis mĂ©decins. Doucement, il tapota dans le dos de Tyler pour qu’il se calme avant que celui-ci ne tende les bras vers Lise, essayant d’échapper Ă  l’emprise d’Aaron. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1621 Pendant quelques secondes, Lise Ă©tait on ne peut plus tentĂ©e de faire marche arriĂšre, afin d’éviter de se prendre Ă  nouveau un mur de froideur en pleine figure. Mais alors qu’elle Ă©tait prĂȘte Ă  partir, ce fut Ă  ce moment lĂ  que Aaron dĂ©cida d’ouvrir la porte, visiblement surprise que ce soit elle. Pour un peu, elle se serait excusĂ©e d’ĂȘtre venue tiens
Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle faisait ici, en plus. Le message qu’il avait fait passer quelques heures auparavant Ă©tait trĂšs clair, il ne lui avait toujours pas pardonnĂ© ce qu’elle avait fait et d’aprĂšs ce qu’elle avait cru comprendre, ce n’était pas prĂȘt d’arriver. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, mĂȘme si elle Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©e que cela se passe ainsi. Ce n’était pourtant pas faute de faire des efforts, mais parfois, les erreurs passĂ©es finissent toujours par avoir le dessus
Le point positif dans tout ça, c’était qu’Aaron semblait s’ĂȘtre calmĂ©. Tant mieux, elle n’avait aucune Ă©nergie pour une joute verbale de toute maniĂšre. Ce qui l’amusait, c’était que le bĂ©bĂ© semblait plus que ravi de la voir
Il remuait joyeusement dans son couffin, comme si elle Ă©tait sa mĂšre. Pour un peu, Lise en aurait rit, si seulement elle avait eu le cƓur Ă  rire. Elle eut toutefois un lĂ©ger sourire amusĂ© tandis qu’Aaron la remerciait de lui avoir laissĂ© des instructions
C’était un mec aprĂšs tout, il n’y en avait pas beaucoup qui avait un sens inĂ© pour changer une couche. VoilĂ  la seule raison pour laquelle elle lui avait laissĂ© une liste de conseils. D’ailleurs, il les avait appliquĂ©es Ă  la lettre, puisqu’il tenait le bĂ©bĂ© d’une trĂšs bonne maniĂšre. LĂ  encore, elle sourit, mais de maniĂšre plus triste
Elle ne pouvait que dĂ©plorer le fait que ce bĂ©bĂ© ne soit pas le sien Ă  elle. Comment faire partie de la vie d’Aaron si de toute Ă©vidence il Ă©tait papa d’un bĂ©bĂ© appartenant Ă  une autre ? Lise prĂ©fĂ©rait ne pas y penser pour l’instant. De toute façon, c’était Beyrouth dans ses idĂ©es, elle Ă©tait incapable de se remĂ©morer combien faisaient deux plus deux
Alors parvenir Ă  mettre un pied devant l’autre tomber semblait ĂȘtre une vĂ©ritable expĂ©dition. Elle soupira doucement en prenant le bĂ©bĂ© dans ses bras, puisque Ă  l’évidence il la rĂ©clamait. Une fois qu’elle se mit Ă  lui tapoter doucement le dos, il se mit Ă  rire doucement, comme si c’était la chose la plus hilarante de l’annĂ©e. A croire qu’il l’adorait cet enfant ! Et dire que pour beaucoup, Lise n’était qu’une tĂȘte brĂ»lĂ©e irresponsable, beaucoup tomberaient de haut s’ils la voyaient portant un bĂ©bĂ© aussi mignon que Tyler, sans avoir de mauvais gestes. Elle se mit Ă  marcher dans la piĂšce, caressant doucement le dos du petit bout de chou dans ses bras, constatant seulement maintenant qu’elle n’avait toujours pas rĂ©pondu Ă  Aaron. Oh non ne me parle pas de manger
Avant de venir je me suis fait des spaghettis et un verre de vin, mais je sens que mes nausĂ©es vont pas me lĂącher de sitĂŽt, alors je vais Ă©viter d’ingurgiter quoi que ce soit d’autre si c’est pour tout rendre. Disons que c’est une rude journĂ©e, on va dire que c’est pour ça que je suis pĂąle. Je dois couver quelque chose. »Lise se mit Ă  soupirer tandis qu’elle constatait que Tyler s’était endormi dans ses bras. Et bien, elle avait un drĂŽle d’effet calmant sur celui lĂ  ! Elle le reposa dĂ©licatement dans le couffin pour mieux le remettre dans la chambre, afin que son sommeil ne soit pas perturbĂ©. Pour un peu, on aurait pu la prendre pour la mĂšre du bĂ©bé Mais ce n’était pas elle, et Ă  sa mine dĂ©confite, ça se sentait aisĂ©ment. Elle referma la porte de la chambre pour mieux revenir s’asseoir doucement, le visage effectivement trĂšs pĂąle. Oh, elle mourrait de faim, mais elle n’avait aucune envie de manger quoi que ce soit, de peur de passer encore une heure aux toilettes Ă  vomir sa vie. Dur d’ĂȘtre patraque Ă  ce point lĂ  dans un moment pareil ! J’ai mangĂ© des fraises aussi, mais elles n’ont pas fini dans mon estomac, c’est une tragĂ©die
Quant Ă  ce que tu as dit tout Ă  l’heure, tu es sĂ»r que tu n’en pensais pas un mot ? Moi je n’en suis pas si sĂ»re. Sinon, tu n’aurais pas balancĂ© ces vĂ©ritĂ©s. Tu m’en veux encore et voilĂ , pas de quoi mourir. Je m’en doutais que ça allait me retomber dessus Ă  un moment donnĂ©, c’est logique. Quand on agit aussi connement aussi longtemps, on finit toujours par le payer un de ces quatre. Te mets pas la rate au cour bouillon, c’est vraiment pas la peine. »Façon maladroite de Lise pour dire qu’elle n’avait aucune envie d’en parler. Elle savait pertinemment qu’il le fallait et qu’elle ne se rendait pas service en refusant d’en parler maintenant, mais elle savait que quoi qu’il pourrait dire, ça lui ferait mal. Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donnĂ© pour ĂȘtre dans un trou de souris Ă  ce moment prĂ©cis ! Ne jamais ressortir de son trou, hiberner pendant des mois et surtout oublier cette fichue situation. Comme quoi, il n’avait pas fallut grand-chose pour que leurs anciens problĂšmes refassent surface
Et Ă  cette idĂ©e, Lise soupira, prise encore une fois d’une nausĂ©e. Elle essayait de se contrĂŽler, mais le moment oĂč elle devrait mettre la tĂȘte dans la cuvette n’était pas loin. Elle se mit Ă  en rire, d’ailleurs
La situation Ă©tait tellement cocasse qu’elle trouvait ça comique, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre capable d’en pleurer. Lise n’avait plus une seule larme en stock, et elle Ă©tait trop fatiguĂ©e pour parvenir Ă  pleurer encore. Tu m’excuses, je trouve la dĂ©co de tes toilettes tellement Ă  chier, je vais aller la refaire, la repeindre, tout ça quoi. »Pour un peu, Lise aurait rit encore
Mais il y avait urgence. Cette fois, elle n’avait pas rien Ă  rendre, c’était bien tout le problĂšme
Elle demeura donc encore un bon quart d’heure dans ces toilettes, qu’elle avait l’impression d’avoir vues toute la journĂ©e. A croire qu’elle les adorait, qu’elle allait se marier avec. Sauf qu’elle ne tiendrait pas longtemps Ă  ce rythme. DĂ©jĂ , pouvoir conduire comme elle l’avait fait Ă©tait un vĂ©ritable miracle
Elle se demandait encore comment elle avait pu tenir le volant sans s’évanouir. DĂ©jĂ , Ă  la tĂȘte qu’elle eut en ressortant de la petite piĂšce, il ne fallait pas ĂȘtre mĂ©decin pour savoir qu’elle n’allait pas bien. Mais elle se rassit, comme si de rien n’était, ne souhaitant surtout pas qu’Aaron se mette Ă  lui dire qu’elle avait une quelconque maladie grave. Ce serait vraiment le pompon ! J’ai du couper les cheveux de Kitty
Demain, j’irais faire leur fĂȘte Ă  ces sales gamines, et je peux t’assurer que mon pĂšre va m’accompagner ! J’irais le chercher par la peau du cul s’il le faut, mais il viendra. Puis aprĂšs, je suis allĂ©e sur mon terrain prĂ©fĂ©rĂ© et j’ai conduis. Je sais pas comment j’ai fais
Je dois avoir de bonnes ressources pour ne pas m’écrouler, que veux-tu. C’est marrant, la mĂšre du petit bout, je la dĂ©teste dĂ©jĂ . Il a fallut qu’elle dĂ©barque et c’est le bordel
Mais on avait sĂ»rement besoin de ça pour se dĂ©chirer encore, je suppose. A croire que je suis bonne qu’à ça, dĂ©chirer
NĂ©anmoins, il y a quelque chose que j’ai oubliĂ© de dire tout Ă  l’heure. »Lise prit une intense inspiration, comme si elle avait du mal Ă  respirer alors que ce n’était pas le cas. Elle avait mĂȘme moins la tĂȘte qui tournait, ça allait sans doute mieux aprĂšs tout. Elle s’accorda quelques secondes de rĂ©pit avant de poursuivre, le visage plus marquĂ© par la tristesse que jamais Je ne savais pas que tu comptais me demander en mariage. Donc je n’ai pas rompu nos fiançailles
Je sais que je suis partie, mais ne me mets pas sur le dos quelque chose dont je n’étais mĂȘme pas au courant. Je sais que je suis la seule fautive dans l’affaire, mais je ne veux pas non plus que tu me prennes pour un punching-ball et que tu en profites pour m’en mettre plein la tronche parce que tu es mal. Parce que laisser quelqu’un qu’on dit aimer derriĂšre soi, ce n’est pas aimer, mais le marteler de paroles blessantes, ce n’est pas aimer non plus. Et si j’ai avortĂ©, c’est parce qu’un jour tu m’as dit que tous ceux qui s’apprĂȘtaient Ă  mettre un enfant au monde faisaient un acte de grande cruautĂ©. J’aurais jamais pensĂ© que tu aurais pu le vouloir avec moi, ce bĂ©bé Sinon jamais j’aurais avortĂ©. Tu te souviens, quand j’avais mis ça sur le tapis, mine de rien ? Bah ta rĂ©ponse m’avait Ă©clairĂ©e soudainement. J’étais dĂ©jĂ  enceinte Ă  ce moment lĂ . J’ai paniqué J’ai fais une connerie. J’ai souffert toute seule. Fin de l’histoire. »Lise ramena ses genoux vers elle, en cette position dĂ©fensive qu’elle adorait tant. AprĂšs tout, il n’y avait rien d’autre Ă  dire
Jamais elle n’aurait imaginĂ© qu’il puisse le vouloir, ce bĂ©bĂ©. Elle soupira Ă  cette pensĂ©e
Il n’y avait peut-ĂȘtre rien d’autre Ă  dire, mais elle ne se sentait pas mieux en le sachant. Faudrait peut-ĂȘtre que je parte avant que sa mĂšre revienne
Sinon tu vas avoir un meurtre sur les bras. Puis je voudrais pas perturber ce qu’elle pourrait t’apprendre, tout ça. Je fais partie de tout ça, moi, j'ai rien Ă  voir lĂ  dedans et j'ai pas Ă  m'immiscer. Conduire va sĂ»rement me faire du bien, du reste. »Lise tenta de se lever, avec du mal c'est vrai. Dieu qu'elle avait soif...Elle Ă©tait complĂštement dĂ©shydratĂ©e avec tout ça. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1707 Effectivement, ils n’avaient jamais Ă©tĂ© fiancĂ©s et ça, Aaron ne le savait que trop bien, inutile de le lui rappeler. Ce que Lise ne comprenait visiblement pas, c’est qu’à ses yeux, c’était tout comme Ă©tant donnĂ© qu’à l’époque dĂ©jĂ , il n’envisageait pas sa vie sans elle. Il avait longtemps imaginĂ© ce que serait leur vie Ă  prĂ©sent si elle
 si ils n’avaient pas tout dĂ©truit. Aaron lui aurait demandĂ© de l’épouser, ils seraient parents
 par consĂ©quent, il n’aurait jamais eu la moindre aventure avec Rachel et ils n’en seraient probablement pas lĂ  aujourd’hui. C’était ça son point de vue Ă  lui, il ne voulait pas chercher Ă  comprendre le pourquoi du comment. Lise avait dĂ©jĂ  pris soin de lui exposer clairement la situation et Ă  vrai dire, il avait plutĂŽt bien saisi ce qui l’avait poussĂ© Ă  agir de la sorte. Cela dit, comprendre et pardonner sont deux choses diffĂ©rentes et en dĂ©pit des apparences, Aaron avait toujours du mal Ă  accepter que trois ans de leur vie aient pu voler en Ă©clats de la sorte. Alors oui, il tĂąchait de reprendre le dessus, de dire que tout ceci n’appartenait qu’au passĂ© et qu’il fallait aller de l’avant, mais pouvait-on vraiment lui reprocher d’éprouver de la rancƓur vis-Ă -vis du passĂ© ? Aaron s’installa face Ă  elle et secoua doucement la tĂȘte tout en rĂ©flĂ©chissant le plus posĂ©ment possible. Il n’avait pas envie que la situation dĂ©gĂ©nĂšre de nouveau, aussi, il tĂącha de rester le plus calme possible, prenant le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’il disait sans se laisser envahir par les Ă©motions et les affects nĂ©gatifs de cette journĂ©e merdique. J’ai pas dit que tu avais rompu nos fiançailles, juste tout foutu en l’air... ce qui n’est pas forcĂ©ment vrai mais c’est ce que j’ai voulu dire. Je ne cherche pas Ă  reporter mon mal sur toi, j’aurais simplement espĂ©rĂ© un peu plus de soutien de ta part. Tu as le droit d’en douter mais, je suis tout aussi perdu que toi, si ce n’est plus, tu peux me croire. C’est pas comme si je t’avais trompĂ© et que ma maĂźtresse se pointait comme une fleur avec notre gamin entre les bras. La situation n’a rien Ă  voir avec ça. C’est un accident, les alĂ©as de la vie comme on dit, rien de plus. C’est pĂ©nible pour moi car je sais que cette situation est en train de te faire du mal, je vois bien que tu es malheureuse et je me sens totalement impuissant car ça me tombe sur le coin de la tronche sans avoir pu anticiper quoi que ce soit. Comment j’aurais pu prĂ©voir ?! J’étais mĂȘme pas au courant que Rachel Ă©tait enceinte. C’est pas comme si je t’avais menti ou trahi Lise, pourtant, tu as rĂ©agi comme si c’était le cas. » Aaron continuait de croire que s’il y a bien un moment dans sa vie oĂč il avait besoin d’elle, c’était maintenant mais visiblement, il ne fallait pas trop en demander. C’était dĂ©jĂ  assez surprenant qu’elle se tienne face Ă  lui, qu’elle s’occupe de cet enfant alors qu’elle n’en Ă©tĂ© pas obligĂ©e et surtout, qu’elle soit revenue. Le jeune homme avait bien entendu ses paroles concernant l’avortement, il compris que ses propres paroles avaient pu influencer son choix Ă  l’époque cependant, elle ne savait rien de la rĂ©action qu’il aurait eu si elle lui avait clairement Ă©noncĂ© Ă  voix haute qu’elle Ă©tait enceinte. Inutile de revenir sur ce point, ils Ă©taient visiblement incapable de s’accorder lĂ -dessus. Au contraire, je pense que tu devrais rester. Cette histoire te concerne tout autant que moi
 du moins, c’est ce que je pensais. Un jour tu m’as dit qu’à partir du moment oĂč nous Ă©tions ensemble, nous serions capables de surmonter n’importe quelle Ă©preuve
 c’était des paroles en l’air ?! Ce qu’on dit pour se rassurer l’un l’autre quant Ă  la soliditĂ© du couple, c’est ça ?! Tu as pensĂ© ne serait-ce qu’un instant que Tyler pouvait ne pas ĂȘtre mon fils ? Une erreur n’est pas impossible, c’est pas comme si j’avais Ă©tĂ© le seul Ă  frĂ©quenter Rachel Ă  l’époque. Tu ne m’as pas laissĂ© le bĂ©nĂ©fice du doute Lise. Et mĂȘme quand je te dis que je sais tout au fond de moi que ce gamin n’est pas le mien, tu continues Ă  en douter. Ta rĂ©action ressemble Ă  celle d’une femme trahie, trompĂ©e. Y’a rien de tout ça. Je t’aime
 je t’ai toujours aimé  et je continuerai de t’aimer quoi qu’il arrive. Reste assise, t’es pas vraiment en Ă©tat de te lever et je doute fort que conduire soit une excellente idĂ©e. »Aaron se leva et alla vers la cuisine afin de lui servir un grand verre d’eau fraĂźche. La fatigue n’expliquait pas tout et il demeurait convaincu qu’elle n’avait pas la grippe. Au moment mĂȘme oĂč il lui tendait son verre d’eau, le portable du jeune homme se mit Ă  sonner et il vit le numĂ©ro de Rachel s’afficher sur l’écran. Quand mĂȘme, j’ai cru que tu n’allais jamais me rappeler
 tu fais quoi bon sang ?! 
 Quoi ?! 
 Non Rachel, c’est pas possible
 n’insiste pas, c’est non !! 
 tant que les tests n’ont rien prouvĂ© je ne suis rien du tout tu as bien entendu ? 
 Bien sur que j’ai l’intention de les faire, tu pensais pas que ta parole allait me suffire quand mĂȘme ? 
 Entendu
 je t’attends alors. »Il raccrocha et soupira doucement. Impossible de lui faire entendre raison, Rachel Ă©tait persuadĂ©e qu’Aaron Ă©tait le pĂšre de son enfant. Ou alors, c’était simplement ce qu’elle se confortait Ă  croire Ă©tant donnĂ© qu’elle avait toujours clamĂ© haut et fort qu’elle Ă©tait Ă©perdument amoureuse de lui et qu’elle comptait bien lui mettre le grappin dessus. Aaron reprit place sur le fauteuil tout en expliquant la situation Ă  Lizzie. Elle arrive
 vu le bordel qu’il y avait autour d’elle, je prĂ©sume qu’elle travaille toujours au mĂȘme endroit et que son histoire d’entretien d’embauche c’était du pipeau
 Ă  l’époque elle bossait dans une boite de nuit assez
 spĂ©ciale on va dire. Pas besoin de te faire un dessin. Elle m’a dit que j’étais rien de plus qu’une ordure si je faisais des tests pour reconnaĂźtre mon propre fils, que j’étais un vrai salaud de ne pas avoir confiance en elle. Mais j’en ai rien Ă  foutre, je veux des preuves formelles !! Elle arrive d’ici une heure ou deux au plus tard. Je te force pas Ă  rester si tu n’en as pas envie, cependant, je refuse que tu prennes ta voiture ou que tu restes seule. A part les vomissements, tu as de la fiĂšvre ?! Maux de ventre ?» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1739 Situation plutĂŽt compliquĂ©e Ă  gĂ©rer pour Lise, qui en avait assez d’avoir des problĂšmes. RĂ©action quelque peu Ă©goĂŻste, mais pour une fois, elle n’avait pas envie de batailler pour rien. Alors oui, elle agissait comme une femme trahie alors qu’elle ne l’était pas
Mais comment rĂ©agir d’une meilleure façon ? Elle n’était pas infaillible aprĂšs tout. Il le savait ça, elle avait toujours eu du mal avec les responsabilitĂ©s, depuis que sa mĂšre Ă©tait morte et qu’elle assumait tout. En somme, son arrivĂ©e Ă  San Francisco n’était qu’une fuite de plus
Qui s’était soldĂ©e par la rencontre d’Aaron et deux ans merveilleux, c’est vrai, mais c’était une fuite quoi qu’il en soit. Cela Ă©tant, elle n’allait pas lui dire une chose pareille, d’autant plus qu’il avait du s’en douter quand elle lui avait racontĂ© son histoire. Il Ă©tait intelligent, et elle n’avait jamais eu besoin de lui faire un dessin pour qu’il comprenne. Sauf que cette fois, elle n’était pas dans la capacitĂ© de fuir
Elle arrivait Ă  peine Ă  se mettre debout, alors conduire Ă©tait tout bonnement exclus. Oh, elle pourrait toujours appeler Jenny Ă  la rescousse, mais cela revenait Ă  dire qu’il faudrait lui expliquer pourquoi elle n’arrivait pas Ă  se dĂ©placer toute seule, et pourquoi elle Ă©tait dans un Ă©tat de tristesse aussi intense. Pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas ĂȘtre simples entre eux ? Paul avait raison, leur couple Ă©tait chaotique, toujours au bord de l’irruption volcanique
Pourtant, ils s’aimaient comme deux fous. Et ce sentiment qu’elle ressentait, s’il la faisait souffrir, c’était lui et lui seul qui l’avait poussĂ©e Ă  venir ici. Sans quoi, elle serait restĂ©e chez elle Ă  ruminer sa peine, Ă  passer du salon aux toilettes, et probablement Ă  boire le restant de la bouteille de vin qu’elle avait entamĂ©e. Pas cul sec, mais elle l’aurait fini seule, petit Ă  petit. Lise n’était pas idiote
Pourtant elle ne comprenait pas ce qu’elle faisait lĂ , hormis s’occuper d’un gamin qui n’était pas le sien. Pour un peu, elle culpabiliserait presque d’ĂȘtre lĂ , Aaron n’en avait pas la moindre idĂ©e
Mais pour l’instant, il s’engueulait avec la mĂšre de Tyler, qui visiblement Ă©tait une Ă©goĂŻste finie elle aussi. A croire qu’il faisait collection ! Mais pour l’instant, l’heure n’était pas au jugement. Elle n’écoutait pas vraiment la conversation, se contentant de rester assise comme une Ă©lĂšve sage en buvant son verre d’eau. Et quand il se rassit Ă  cĂŽtĂ© d’elle, Lise soupira doucement en posant le verre Ă  peine entamĂ© sur la petite table en face d’elle. A croire que l’eau Ă©tait bien plus difficile Ă  boire que l’alcool
Mais il fallait dire aussi qu’elle avait du mal Ă  avaler quoi que ce soit aujourd’hui. De mieux en mieux dis moi
Pauvre gosse. Effectivement, pas la peine de me faire un dessin. Tu as couchĂ© plusieurs fois avec une pute, et puis voilĂ  le tableau, j’ai vraiment pas besoin ni envie d’en savoir davantage. Seulement voilà
Tu as beau dire que tu connais les femmes, visiblement ce n’est pas le cas. Elle va te mettre une pression folle
Tout faire pour te mettre le grappin dessus et les femmes sont trĂšs fortes en la matiĂšre. Si elle y arrive, je la dĂ©monte, c’est tout. Je ne sais mĂȘme pas si je vais me retenir de la frapper dĂ©jĂ  quand elle va arriver. Mais bon dieu, pourquoi tu veux que je reste ?! Pour qu’elle s’attaque Ă  moi ?! Remarque, je pense pas qu’elle pourra me faire autant de mal que je pourrais lui en faire, mais c’est dommage que je puisse pas rentrer, parce que pour le coup, je vais vraiment avoir une irrĂ©pressible envie de la dĂ©truire. Crois moi Aaron, si je t’aimais pas, je ne serais pas lĂ . Tu peux me reprocher ce que tu veux, mais pas de ne pas t’aimer. »Puis vint la question des symptĂŽmes
Excellente question. Lise n’avait jamais Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e pour dĂ©crire ce qu’elle ressentait lorsqu’elle Ă©tait malade. Bien sĂ»r, il y avait les Ă©vidences, Ă  savoir nausĂ©es et vertiges, typiques de la grippe, mais elle se trompait peut-ĂȘtre. AprĂšs tout, elle Ă©tait future archĂ©ologue, pas mĂ©decin. Ce n’était pas un milieu pour elle, elle n’avait pas assez de sang froid pour supporter tout ce qu’un mĂ©decin peut avoir Ă  supporter. Mais Lise Ă©tait parfois Ă©tonnĂ©e qu’Aaron ait choisi cette voie
Lui qui Ă©tait si sanguin quand il s’y mettait ! La question n’était pas lĂ  c’est vrai, mais il n’y avait rien de honteux Ă  se la poser. Puis Lise soupira Ă  nouveau, paniquĂ©e Ă  l’idĂ©e de rencontrer la mĂšre de ce bout de chou adorable, qui dĂ©marrait bien mal dans la vie. Surtout si Tyler montrait un intĂ©rĂȘt particulier pour elle en prĂ©sence de sa mĂšre, elle osait Ă  peine imaginer la chose. Je sais pas
Je pense pas avoir de fiĂšvre, mais j’ai de violents vomissements toutes les cinq minutes, un mal de crĂąne horrible, des courbatures dans les bras et les seins
De lĂ©gĂšres crampes au ventre aussi, par moments. Ca doit ĂȘtre une grippe intestinale, je te dis, j’irais voir un toubib demain et voilĂ  ! Pas de quoi s’inquiĂ©ter. »Lise reprit le verre d’eau pour en boire Ă  nouveau une gorgĂ©e, fermant les yeux tout en buvant. Elle avait du mal Ă  fixer son attention, pour tout dire. Mais qui n’aurait pas Ă©tĂ© dans le mĂȘme Ă©tat qu’elle ? Elle avait sĂ»rement du manger un truc qui n’était passĂ©, ajoutez Ă  cela l’épisode d’aujourd’hui et c’était l’apocalypse dans sa tĂȘte et dans son corps. AprĂšs tout, ce n’était pas comme si elle Ă©tait dans une forme olympique d’ordinaire. Elle reposa le verre d’eau Ă  nouveau, ramenant Ă  nouveau ses genoux vers elle. Lise allait rester, la mort dans l’ñme
Elle le faisait pour Aaron, bien qu’elle soit lĂ©gĂšrement morte de trouille Ă  l’idĂ©e de l’entrevue avec l’ancienne maĂźtresse. Je n’ai pas dit que c’était des paroles en l’air
La preuve, je suis lĂ . Mais imagine ta rĂ©action si un de mes anciens amants revenait avec mon fils sous le bras ! Tu serais ravi, tu serais prĂȘt Ă  me serrer dans tes bras et Ă  faire comme si de rien n’était ? Tu es dĂ©jĂ  incapable de me pardonner pour des Ă©vĂšnements qui ont
Destarifs de groupes sont Ă©galement possibles, si vous souhaitez le faire Ă  plusieurs. Quoi qu’il en soit, on estime approximativement les vols pour enfants Ă  moins de 40 euros et Ă  partir de 50 euros pour les adultes pour un vol dĂ©couverte (susceptible de changement). Les tarifs pour un vol en chute libre indoor sont tout de mĂȘme Combien de temps dure une licence de parachutisme?La licence A » n’est qu’un dĂ©butLicences et monnaie du parachutismeAlors, combien de temps dure une licence de parachutisme ? Pour ĂȘtre Ă  jourEt si je n’ai pas sautĂ© depuis des annĂ©es ?SĂ©curitĂ© d’abordArticle connexe Pourquoi la devise, la procĂ©dure et la rĂ©pĂ©tition aident Ă  renforcer la confiance en parachutisme Article connexe Que puis-je faire avec chaque licence de parachutisme ? Combien de temps dure une licence de parachutisme? Vous avez rĂ©ussi ! Vous avez conduit jusqu’à la DZ presque tous les week-ends, vous avez attendu la mĂ©tĂ©o, vous avez appris Ă  plier un parachute et vous avez sautĂ© en solo. Vous ĂȘtes maintenant un parachutiste licenciĂ©, et la plupart des instructeurs vous diront » Vous avez gagnĂ© votre licence pour apprendre. » Gagner votre licence est un grand objectif et les rĂȘves deviennent rĂ©alitĂ©. Mais si vous venez de commencer, que se passe-t-il ensuite ? La licence A » n’est qu’un dĂ©but Une fois que vous avez obtenu votre licence, un tout nouveau monde d’opportunitĂ©s s’offre Ă  vous. Cependant, une licence de parachutisme est comme un abonnement Ă  une salle de sport. Vous n’obtiendrez des rĂ©sultats que si vous y allez ! La premiĂšre Ă©tape pour maximiser votre investissement financier dans ce sport est de prendre l’engagement de continuer Ă  vous montrer, de continuer Ă  dĂ©couvrir les nombreuses disciplines, Ă©vĂ©nements et camps formidables, de continuer Ă  ĂȘtre en sĂ©curitĂ©, ainsi que de crĂ©er une communautĂ© Ă  vie de personnes incroyables qui partagent la passion du ciel. Licences et monnaie du parachutisme Chaque licence de parachutisme a un ensemble unique d’exigences Ă  atteindre, et chacune offre un ensemble distinct de privilĂšges. Avec ces privilĂšges vient aussi la responsabilitĂ© de la monnaie du parachutisme. Il s’agit d’abord d’une question de sĂ©curitĂ©, car des changements de techniques, de rĂšgles internes ou d’équipement peuvent survenir en peu de temps. La monnaie du parachutisme est Ă©galement importante car les choses arrivent plus vite et le fait d’ĂȘtre au fait des procĂ©dures aide Ă  faire face Ă  toute circonstance hors du commun. Alors, combien de temps dure une licence de parachutisme ? Voici un rapide aperçu des recommandations de l’Association amĂ©ricaine de parachutisme que nous suivons Ă  Skydive Carolina SKYDIVING CURRENCY CHART* LICENSE HELD NOT JUMPED IN TO GET CURRENT Student Status no license, NOT cleared for self-supervision X > 30 Days Repeat most recent level with AFF 1 Student Status no license, cleared for self-supervision 30 Days > x x ≄ 180 Days Refresher training and Jump with Coach or AFF *This Skydiving Currency Chart is a guideline. Skydive Carolina se rĂ©serve le droit d’agir dans le cadre de son pouvoir discrĂ©tionnaire concernant les moyens de sĂ©curitĂ© pour effectuer un saut de devise. Pour ĂȘtre Ă  jour Lorsque vous serez prĂȘt Ă  ĂȘtre Ă  nouveau Ă  jour, vous devrez apporter votre carnet de vol pour vĂ©rifier votre expĂ©rience, la date et le lieu de votre dernier saut. Si votre dernier saut n’a pas eu lieu Ă  Skydive Carolina, nous vĂ©rifierons auprĂšs de la zone de saut de votre plus rĂ©cent saut. PrĂ©parez-vous Ă©galement Ă  renouveler si ce n’est pas dĂ©jĂ  fait votre adhĂ©sion Ă  l’USPA, car c’est une condition indispensable pour sauter Ă  Skydive Carolina ! Et si je n’ai pas sautĂ© depuis des annĂ©es ? Si vous ĂȘtes un sauteur qui n’a pas sautĂ© depuis 5 ou 10+ ans, vous ĂȘtes toujours considĂ©rĂ© comme un parachutiste licenciĂ© – mĂȘme si vous avez un permis A, B, C ou D. Cependant, vous devrez appeler notre bureau pour planifier du temps avec un instructeur, car nous considĂ©rons les longs licenciements au cas par cas pour revenir dans nos exigences en matiĂšre de devises de parachutisme. On pourrait dire qu’une licence de parachutisme dure dans les limites de nos exigences de devise recommandĂ©es avant que vous ne deviez prendre les mesures suivantes pour retourner dans le ciel. MĂȘme si la table recommande quelques mois entre les sauts, plus vous sautez, plus vous apprenez, dĂ©couvrez et commencez Ă  vaincre la peur. Une longue mise Ă  pied donne presque l’impression de repartir Ă  zĂ©ro et peut ĂȘtre accablante. C’est pourquoi l’intention de la devise du parachutisme est de vous garder en sĂ©curitĂ© et au sommet de votre jeu. SĂ©curitĂ© d’abord Au Skydive Carolina, votre sĂ©curitĂ© et votre longĂ©vitĂ© dans le sport sont notre prioritĂ©. Si vous vous sentez un peu brĂ»lĂ©, nous vous recommandons de lire notre article Comment vaincre le burnout qui dĂ©crit la fixation d’objectifs pour inspirer les prochaines Ă©tapes dans le sport. Vous avez besoin de vous mettre Ă  jour ? Appelez-nous et nous serons prĂȘts Ă  vous accueillir de nouveau dans les cieux ! Article connexe Pourquoi la devise, la procĂ©dure et la rĂ©pĂ©tition aident Ă  renforcer la confiance en parachutisme Article connexe Que puis-je faire avec chaque licence de parachutisme ?

Combiende temps dure une licence de parachutisme? Vous avez rĂ©ussi ! Vous avez conduit jusqu’à la DZ (presque) tous les week-ends, vous avez attendu la mĂ©tĂ©o, vous avez appris Ă  plier un parachute et vous avez sautĂ© en solo. Vous ĂȘtes maintenant un parachutiste licenciĂ©, et la plupart des instructeurs vous diront : » Vous avez

La Bretagne ou le Sud-Ouest. La Corse ou les Alpes. Lorsqu'il s'agit de choisir le meilleur endroit pour sauter en parachute, chacun a son avis. Les conseils pour bien se prĂ©parer, en revanche, sont assez vous intĂ©ressera aussiSauter en parachute. L'idĂ©e laisse rarement indiffĂ©rent. Certains ne se posent que peu de questions et pensent avant tout aux sensations fortes qui les attendent. D'autres se montrent plus inquiets. Mais qu'ils se rassurent, les baptĂȘmes se font en saut tandem, depuis un avion - et plus rarement depuis un hĂ©licoptĂšre - accompagnĂ© d'un moniteur expĂ©rimentĂ© et diplĂŽmĂ© d'État, de prĂ©fĂ©rence. MĂȘme si vous aurez eu droit, prĂ©alablement Ă  votre saut, Ă  un briefing prĂ©sentant toutes les consignes de sĂ©curitĂ© notamment, c'est le moniteur qui se chargera de contrĂŽler la descente et la trajectoire, de l'ouverture du parachute et de l'atterrissage. Pour le reste, voici quelques-unes des choses Ă  savoir avant de faire le grand conditions liĂ©es Ă  l'Ăąge, au poids...Sachez d'abord que les moins de 18 ans auront besoin d'une autorisation parentale avant de se lancer dans le vide. Certains centres refusent mĂȘme les sauts aux jeunes de moins de 15 ans. D'autant qu'un gabarit minimum de 40 kg est gĂ©nĂ©ralement requis, quoi qu'il en soit. D'ailleurs, notez Ă©galement que le poids maximum acceptĂ© pour un saut en tandem est habituellement de 90 Ă  95 kg, sauf si le moniteur qui vous accompagne est particuliĂšrement lĂ©ger....et Ă  la forme physiquePour sauter en parachute, il faut ensuite tout de mĂȘme ĂȘtre en plutĂŽt bonne santĂ©. MĂȘme s'il est inutile d'avoir la forme physique d'un athlĂšte de haut niveau. Parmi les contre-indications les grossesses, bien sĂ»r, des problĂšmes ORL liĂ©s Ă  la dĂ©compression, des problĂšmes cardiaques ou des douleurs au dos. De toute façon, la plupart des centres vous demanderont un certificat de non contre-indication signĂ© par votre mĂ©decin. C'est donc lui qui vous indiquera si vous ĂȘtes physiquement apte Ă  sauter ou prĂ©cautions Ă  prendreConcernant les questions de santĂ© plus ponctuelles, notez que mieux vaut Ă©viter de se jeter dans le vide le lendemain d'une expĂ©rience de plongĂ©e sous-marine. Ou mĂȘme moins de 12 heures aprĂšs avoir consommĂ© de l'alcool. En revanche, pensez Ă  manger avant le saut, car l'expĂ©rience vous demandera des forces. Évitez toutefois les aliments gras et prĂ©fĂ©rez les aliments riches en vitamines et en sucres s'habiller ?CĂŽtĂ© vestimentaire, n'hĂ©sitez pas Ă  porter des vĂȘtements un peu chauds, car en altitude, la tempĂ©rature est basse, mĂȘme en plein Ă©tĂ©. Les lunettes sont autorisĂ©es, mĂȘme s'il est prĂ©fĂ©rable de porter des lentilles de contact. De toute façon, les unes et les autres seront couvertes par des lunettes de chute. Notez en revanche que les chaussures montantes Ă  lacets sont interdites, car trop difficiles Ă  enlever en vol en cas de besoin. Pour le reste, tout ce qui est matĂ©riel technique est bien sĂ»r fourni par le centre qui organise le en parachute toute l'annĂ©eSachez enfin que les sauts en parachute sont en thĂ©orie possible tout au long de l'annĂ©e, de prĂ©fĂ©rence au lever du soleil ou Ă  son coucher. MĂȘme si certains centres choisissent de fermer de novembre Ă  mars. Toutefois, si la mĂ©tĂ©o est dĂ©favorable nuages, brouillards, pluie, etc., l'avion restera clouĂ© au sol. Et de toute façon, pour profiter au maximum du saut, mieux vaut que le soleil par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă  la lettre d'information La question SantĂ© de la semaine notre rĂ©ponse Ă  une question que vous vous posez plus ou moins secrĂštement. Toutes nos lettres d’information
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Processus De Parachutisme PubliĂ© le 23 Septembre 2019 Combien De Temps Dure Le Parachutisme?PremiĂšre Ă©tape ArrivĂ©e, Paperasserie et Temps d’attenteDeuxiĂšme Ă©tape Monter Ă  bord de l’avion de parachutisme et voler jusqu’à l’altitude Combien De Temps Dure Le Parachutisme? Combien de temps dure tout le processus de parachutisme ? Eh bien, la rĂ©ponse facile est que nous conseillons aux parachutistes dĂ©butants de prĂ©voir de passer toute la journĂ©e avec nous. Le parachutisme prend du temps pour bien faire, aprĂšs tout, et vous ĂȘtes le genre de personne qui aime bien faire les choses. Nous pouvons dĂ©jĂ  le dire. Voici Ă  quoi s’attendre de l’expĂ©rience de parachutisme, en termes de temps, ici au Ozarks Skydive Center! PremiĂšre Ă©tape ArrivĂ©e, Paperasserie et Temps d’attente À partir du moment oĂč vous terminerez la jolie route de lakeland vers notre belle dropzone, vous ressentirez dĂ©jĂ  les bonnes vibrations. Pour des points supplĂ©mentaires, assurez-vous d’avoir suffisamment de temps pour arriver pour votre rĂ©servation — se prĂ©cipiter n’est pas amusant, aprĂšs tout! AprĂšs nous avoir rencontrĂ©s et avoir rempli vos documents, vous vous asseyez pour une sĂ©ance en classe de 10 Ă  15 minutes pour vous prĂ©senter l’équipement et les procĂ©dures. Vous ĂȘtes un Ă©tudiant, aprĂšs tout, pas un passager de montagnes russes! À partir de ce moment, vous vous blottirez pour l’attente. Le temps qu’il vous faut pour sauter dĂ©pend de quelques Ă©lĂ©ments la qualitĂ© de la mĂ©tĂ©o pour des raisons de sĂ©curitĂ©, le parachutisme est un sport rĂ©solument dĂ©pendant de la mĂ©tĂ©o, le nombre d’étudiants dans la file d’attente devant vous et l’heure Ă  laquelle vous vous ĂȘtes connectĂ©. Si vous avez apportĂ© des collations, des boissons gazeuses hydratantes et des divertissements pour vous occuper, vous serez heureux comme une palourde. Cette partie prĂ©liminaire du processus prend au moins quelques heures. DeuxiĂšme Ă©tape Monter Ă  bord de l’avion de parachutisme et voler jusqu’à l’altitude Une fois le temps d’attente terminĂ©, votre instructeur vous prĂ©parera et vous accompagnera jusqu’à la zone d’attente de l’avion. Ça va commencer Ă  ĂȘtre assez rĂ©el en ce moment
 Une fois que vous ĂȘtes dans l’avion et que vous vous dirigez vers le haut, l’anticipation va ressembler Ă  un raz-de-marĂ©e particuliĂšrement doux. Combien de temps faut-il pour monter en altitude? Bien avec notre Cessna 182, il faut environ 20 minutes pour monter lĂ -bas, selon les conditions — mais nos vues sur les Ozarks, la rĂ©gion de Branson et les lacs et riviĂšres pittoresques sont si spectaculaires que vous souhaiterez que cela dure plus longtemps. TroisiĂšme Ă©tape Chute libre ! DĂ©couvrez-le Notre partie prĂ©fĂ©rĂ©e! Ce sera probablement le tien aussi. AprĂšs tout, c’est la fin d’un saut en parachute. Ça ne dure pas longtemps — mais tout comme un baiser Ă  la fin d’un premier rendez-vous, c’est la partie qui va faire la plus grande impression et peut-ĂȘtre commencer une histoire d’amour Ă  vie avec voler!. Combien de temps faites-vous du parachutisme en chute libre? Nous ouvrirons cette porte et sortirons Ă  10 000 pieds. Cela vous mettra dans les bras aimants de la chute libre pendant environ 30 secondes. La plupart des paires d’instructeurs et d’étudiants en tandem se dĂ©placent Ă  environ 120 milles Ă  l’heure. Le temps qu’un parachutiste en tandem passe sous un parachute dĂ©pend Ă©galement de quelques petits calculs de taille, de poids et de conception du parachute, mais le rĂ©sultat moyen est quelque chose entre cinq Ă  sept minutes glorieuses solides depuis le dĂ©ploiement initial du parachute Ă  environ 5 500 pieds. Phase finale À Suivre
 AprĂšs avoir atterri, l’euphorie joyeuse durera des heures, les effets positifs du parachutisme et de la lueur chaude dureront des jours, tandis que le sentiment d’accomplissement durera toute une vie. Zut you vous pourriez mĂȘme dĂ©cider d’obtenir votre licence et d’apprendre Ă  faire du parachutisme en solo! Quoi qu’il arrive, nous serons lĂ  pour vous encourager. Faites votre rĂ©servation au Centre de parachutisme Ozarks dĂšs aujourd’hui!
Lasoufflerie recrĂ©e Ă  perfection les sensations ressenties par un parachutiste sautant en chute libre Ă  partir d’un avion. Combien de temps dure 1 vol ? Chaque vol dure 1 minute soit l’équivalent en chute libre d’un saut Ă  4200 mĂštres. Le pack minimum est de 2 vols soit 2 sauts en parachute Ă  4200 mĂštres. Pour ceux qui en veulent plus, vous pouvez choisir les packs 3 vols, 4 Le serment d’amour saison 1 episode 11 Le serment d’amour Yemin La famille Tarhun est une famille riche et bien connue Ă  Istanbul. Le chef de famille, Hikmet Tarhun Berkant Muftuler, est diagnostiquĂ© avec une maladie en phase terminale et commence donc Ă  s’inquiĂ©ter pour l’avenir de sa famille. Sa femme Cavidan [
] Accueil DerniĂšres Sorties Turque Le serment d’amour saison 1 episode 10 Le serment d’amour Yemin La famille Tarhun est une famille riche et bien connue Ă  Istanbul. Le chef de famille, Hikmet Tarhun Berkant Muftuler, est diagnostiquĂ© avec une maladie en phase terminale et commence donc Ă  s’inquiĂ©ter pour l’avenir de sa famille. Sa femme Cavidan [
] Accueil DerniĂšres Sorties Turque Le serment d’amour saison 1 episode 9 Le serment d’amour Yemin La famille Tarhun est une famille riche et bien connue Ă  Istanbul. Le chef de famille, Hikmet Tarhun Berkant Muftuler, est diagnostiquĂ© avec une maladie en phase terminale et commence donc Ă  s’inquiĂ©ter pour l’avenir de sa famille. Sa femme Cavidan [
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Chacuned’entre elles dure 10 min. Ce qui revient donc Ă  dire qu’un match de basket a une durĂ©e totale de 40 min. Cependant, entre chaque pĂ©riode, une pause se rĂ©alise. Elle dure pendant 15 min aprĂšs la 2 nde pĂ©riode, 2 min aprĂšs la premiĂšre et la 3 e pĂ©riode. Vous devez donc savoir que la durĂ©e effective d’un match de basket s
Que la sensation soit incroyable et que l’adrĂ©naline soit Ă©levĂ©e, presque tout le monde le sait. Mais qu’en est-il de la hauteur d’un saut en parachute ? Sauter avec un parachute est une sensation inexplicable pour beaucoup de gens, mais d’autres ont encore des inquiĂ©tudes concernant la hauteur ou la sĂ©curitĂ© pendant le saut. Alors parlons un peu plus hauteur d’un saut en parachute dĂ©mystifier certaines choses. Si vous n’avez jamais sautĂ©, vous n’y avez peut-ĂȘtre pas pensĂ© trĂšs prĂ©cisĂ©ment hauteur d’un saut en parachute, mais c’est une information trĂšs importante Ă  garder Ă  l’esprit, car plus le saut est haut, plus vous pouvez profiter de la chute libre. Alors si vous faites partie d’une Ă©quipe qui aime tout savoir avant tout, cet endroit est fait pour vous. Eh bien, dĂ©barrassez-vous de cette curiositĂ© dĂšs que possible, mais il y en a encore beaucoup que vous devez savoir, non ? Hauteur de base entre 8 et 12 mille pieds ; ExtrĂȘme 14 000 pieds ; Le plus haut au sud 18 000 pieds. Cela signifie que la hauteur de sortie des talons les plus courants est de 10 Ă  12 000 pieds, alors soyez prĂȘt Ă  atteindre des hauteurs. De plus grandes opĂ©rations de parachutisme volant dans des avions Ă  turbine peuvent lancer des parachutistes entre 13 et 14 000 pieds. D’autres sauts qui atteignent des hauteurs supĂ©rieures Ă  celles des opĂ©rations sont effectuĂ©s au-dessus de 15 000 pieds et nĂ©cessitent l’utilisation d’oxygĂšne pour Ă©viter l’hypoxie manque d’oxygĂšne dans les tissus pour maintenir les fonctions corporelles. Combien de temps dure le vol ? Environ 15 minutes. Et c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’il atteint 12 000 pieds, ce qui Ă©quivaut Ă  environ 3 650 mĂštres. Combien de temps dure la chute libre ? En moyenne 1 minute. Il est Ă©galement possible d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 220 km/h. Lorsque vous atteignez 1 500 mĂštres environ 5 000 pieds, le parachute s’ouvre et vous pouvez profiter d’une chute libre avec une vue sensationnelle qui dure 5 minutes. La plupart des personnes qui sautent en parachute ont l’impression que ces 5 minutes passent rapidement, car l’adrĂ©naline au moment du saut est trĂšs Ă©levĂ©e. Pourquoi certains sautent Ă  10 000 pieds et d’autres Ă  12 ou 13 000 pieds ? La hauteur d’un saut en parachute peut varier, il n’y a pas de rĂšgle qui dĂ©termine la bonne hauteur pour le saut, seulement la plus sĂ»re pour Ă©viter l’hypoxie. Cependant, l’altitude de sortie peut varier en fonction du type d’avion utilisĂ© lors du saut. Combien de temps faut-il pour que le parachute s’ouvre ? Environ 45 secondes. Si le saut est dĂ©jĂ  rapide, imaginez l’ouverture du parachute. Vous ne le remarquerez probablement mĂȘme pas. Mais s’il y a encore des problĂšmes de sĂ©curitĂ© pendant le saut, ne vous inquiĂ©tez pas, le parachutisme est trĂšs sĂ»r. Tous les sauts ont un parachute supplĂ©mentaire, mais bien sĂ»r il est extrĂȘmement important de sauter avec une entreprise de qualitĂ©. Sky Company dispose d’équipements de haute technologie et d’une Ă©quipe entiĂšrement formĂ©e et qualifiĂ©e. Plus il est Ă©levĂ©, plus le danger est grand ? Non! C’est un mythe, car l’altitude, au contraire, est l’amie » du parachutiste. Cela se produit pour deux raisons principales Avec une altitude plus Ă©levĂ©e, il est possible de profiter de la chute libre plus longtemps ; Si une situation d’urgence survient, le parachutiste a plus de temps pour agir. Par consĂ©quent, les hautes altitudes ne fournissent que plus de moments en sentant l’adrĂ©naline couler dans le corps, ce qui est idĂ©al pour ceux qui en sont accros. Étonnamment hauteur d’un saut en parachute c’est un facteur qui garantit plus d’adrĂ©naline au moment de l’exploration. Que se passe-t-il si le parachute ne s’ouvre pas ? C’est une autre question trĂšs courante de la part de ceux qui s’intĂ©ressent au parachutisme, mais il n’y a aucune raison de s’inquiĂ©ter. Si le parachute principal ne s’ouvre pas cas trĂšs rare d’ailleurs, le dispositif de secours s’active automatiquement. Par consĂ©quent, mĂȘme si le parachute prĂ©sente un problĂšme, le parachutiste sera totalement en sĂ©curitĂ© et pourra profiter de l’expĂ©rience en toute tranquillitĂ©. Comment les parachutistes connaissent-ils leur altitude ? Nous terminons par une question trĂšs courante pour ceux qui n’ont aucune idĂ©e de comment sauter avec un parachute. Les parachutistes utilisent des outils spĂ©cifiques et diffĂ©rents pour dĂ©terminer leur altitude lors d’un saut en parachute. Quels sont les outils spĂ©cifiques pour mesurer l’altitude ? AltimĂštre de poussiĂšre Semblable Ă  une grande montre-bracelet, il mesure la pression et la vitesse baromĂ©trique, donnant au parachutiste un sens et une lecture correcte de l’altitude. AltimĂštres sonores Ils sont montĂ©s Ă  l’intĂ©rieur des casques des parachutistes et Ă©mettent diffĂ©rents sons Ă  diffĂ©rentes altitudes, ce qui sert Ă  les alerter de la hauteur Ă  ce moment-lĂ . Cela aide le parachutiste Ă  maintenir une bien meilleure conscience de l’altitude ». Maintenant que vous savez presque tout Ă  ce sujet hauteur d’un saut en parachute, saltem ? AprĂšs avoir connu toutes ces rĂ©ponses, la hauteur qui semblait autrefois intimidante peut maintenant mĂȘme aider Ă  augmenter l’excitation et l’adrĂ©naline dans le saut. Donc, si cela vous a plu, il est temps de faire l’expĂ©rience du parachutisme avec Sky Company. Il y a plus de 25 ans d’histoire et d’expĂ©rience, vous pouvez donc passer l’un des meilleurs moments de votre vie. Contactez-nous et posez vos questions. Articles LiĂ©s
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